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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Flash Infos
par Rédaction de reveiltunisien.org
Association Internationale de Soutien aux (...)

4 juillet 2007

Tunisie : les avocats élisent un opposant à la tête de
par Rédaction de reveiltunisien.org
AFP, lundi 2 juillet 2007 TUNIS - L’avocat (...)

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Agora > Politique
Communiqué
Unité d’action pour un changement démocratique en Tunisie
par Rédaction de reveiltunisien.org
15 février 2006

Par la présente est rendue publique la plate-forme politique fondant un cadre d’action commune et de débat basé à Paris, le "Collectif du 18 octobre pour les Droits et les Libertés en Tunisie". Ce cadre a vocation à contribuer au rassemblement des conditions d’un changement démocratique en Tunisie en rapport avec le "Collectif du 18 octobre" en Tunisie, avec les collectifs régionaux et avec toutes les initiatives portant des aspirations similaires.

Ce collectif regroupe les principaux partis de l’opposition tunisienne représentés à Paris (Congrès Pour la République ; Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés ; Mouvement Ennahdha ; Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie ; Unionistes Nasséristes), les principales associations militant pour les droits humains en Tunisie (Association des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie ; Conseil National pour les Libertés en Tunisie ; Solidarité Tunisienne ; Voix Libre) ainsi que plusieurs figures indépendantes de la communauté migrante ou exilée tunisienne.

La plate-forme définit les termes de l’engagement commun d’organisations et d’individus portant des orientations et sensibilités politiques différentes et parfois opposées (social-démocratie, gauche démocratique et communiste, islamisme politique, nationalisme arabe...). Elle dessine les positions de principes permettant une convergence entre les composantes du Collectif autour de la résistance à la dictature et l’élaboration des conditions d’un changement démocratique réel.

La naissance du Collectif, la rédaction de sa plate-forme constituante, les axes programmatiques qu’il se donne et ses mécanismes de fonctionnement sont le fruit de débats qui se sont déroulés durant les mois passés de manière transparente et démocratique. Le cadre demeure ouvert à toute personne et toute organisation qui souscrit à ses principes constituants.

Ci-jointes les pièces suivantes :

Pièce-jointe 1 - Plate-forme, principes de fonctionnement et premiers signataires en langue arabe

Pièce-jointe 2 - Plate-forme, principes de fonctionnement et premiers signataires en langue française

Pièce-jointe 3 - Composition du Comité de Coordination en langue arabe

Pièce-jointe 4 - Composition du Comité de Coordination en langue française

Collectif du 18 octobre à Paris

Pour les Droits et les Libertés en Tunisie

Le lundi 13 février 2006

Tunisie

Il faut défendre la société...

Plate-forme politique pour une action commune

Collectif 18 octobre à Paris

Pour les Droits & les Libertés en Tunisie

1

Nous comprenons et soutenons la dynamique qui a commencé le 18 octobre 2005 comme une étape dans la succession des luttes menées par le peuple tunisien pour la justice et la liberté le long des décennies passées. De notre point de vue, elle se situe dans la continuité des combats démocratiques, sociaux, syndicaux, politiques et associatifs qu’ont engagés les mouvements des travailleurs, des étudiants et lycéens, des femmes, les prisonniers politiques et leurs familles, les chômeurs, les artistes et intellectuels, les organisations professionnelles (avocats, magistrats, journalistes...), les défenseurs des libertés et des droits humains, ainsi que les mouvements des populations migrantes et exilées ...

Cette dynamique appartient, sans exclusive ni hiérarchie, à toutes les tunisiennes et tous les tunisiens qui, conscients du caractère nécessaire et inéluctable d’une rupture démocratique réelle, cherchent à en rassembler les conditions.

2

L’importance de l’initiative du 18 octobre 2005 réside, selon nous, dans le fait que des représentants de partis politiques d’orientations différentes, que des associations et des individus de diverses sensibilités se soient rassemblés autour du constat de la nécessité d’une rupture démocratique réelle avec la dictature. Qu’en conséquence, ils aient joint leurs moyens autour de revendications communes afin de contribuer à engager un rapport de force politique à même de réaliser cet objectif.

Elle réside dans l’ampleur du soutien et de l’écho qu’elle a suscité dans toutes les régions du pays ainsi que dans les pays d’émigration, aussi bien au sein des milieux politiques, syndicaux et associatifs qu’au-delà des sphères militantes.

Elle réside dans sa vocation affirmée à être large et fédératrice tout en s’efforçant de définir, outre ses trois revendications initiales, les principes et les règles de son action et des rapports politiques pour l’instauration desquels elle œuvre.

3

Les revendications portées par les grévistes de la faim du 18 octobre reprennent des exigences de mesures indispensables, qui font consensus au sein des forces opposées à la dictature.

- La garantie de la liberté d’organisation et d’association

- La garantie de la liberté d’expression et de la liberté de la presse

- La libération des prisonniers politiques et la promulgation d’une loi d’amnistie générale

L’apport qualitatif nouveau de l’initiative du 18 octobre est la volonté d’aller au-delà de la dénonciation et de la protestation vers le rassemblement de la capacité politique effective d’imposer ces exigences.

Afin que cette capacité voie le jour, l’action doit se donner les moyens d’un enracinement populaire. Afin d’être crédible, elle doit exposer de manière transparente ses règles de fonctionnement et ses points de consensus.

4

Les revendications initiales avancées lors de la grève de la faim du 18 octobre relèvent de la nécessité la plus pressante et sont d’une grande importance. Pour poursuivre la logique de cette initiative nous devons faire quelques pas de plus.

C’est pourquoi notre dynamique se donne pour tâche prioritaire d’impulser des actions et des débats partout où c’est possible afin de définir le cadre nécessaire à une convergence pour la résistance à la dictature et pour la défense des droits de la société.

Les objectifs suivants font d’ores et déjà partie selon nous des exigences minimales pour une sortie effective de la dictature, elles font l’objet d’un consensus parmi nous et se rajoutent aux trois premiers :

- Le droit au retour des réfugiés politiques et des exilés

- La lutte contre la corruption et la poursuite des personnes et entités impliquées

- La garantie de l’indépendance de la justice et de la neutralité de l’administration

- La garantie des droits de tous les détenus et l’exercice d’un contrôle effectif sur les conditions carcérales, le bannissement de toutes formes de torture et de mauvais traitements et la poursuite des responsables de tels actes

5

Outre les objectifs qu’elle s’assigne, une unité d’action politique a besoin d’assurer la cohésion et la confiance entre ses composantes. Celles-ci doivent adhérer de manière claire et explicite à un minimum de principes fondamentaux. Cela permet par ailleurs d’asseoir la crédibilité d’une convergence d’éléments aux orientations et aux programmes différents, parfois contradictoires.

Ce qui constitue un cadre à notre action est notre attachement à trois principes :

- Le principe d’égalité / Egalité complète et effective de tous les citoyens sans discrimination ou préjudice sur la base de l’origine sociale, du sexe, de l’orientation intellectuelle ou existentielle

- Principe d’indépendance / La souveraineté nationale du pays est indissociable de la liberté et de la dignité de ses citoyens ; le refus de toute subordination des choix du peuple à la volonté ou aux pressions d’une quelconque puissance étrangère est la condition d’une ouverture et d’une coopération juste avec le reste du monde. Plus largement, le refus de toute forme de domination coloniale, d’agression ou d’occupation, et l’affirmation du droit des peuples à l’autodétermination et à la résistance à l’occupation sont un pré-requis de tout discours et de toute prétention démocratiques.

- Le principe du rejet de la violence comme moyen de résolution des différends politiques et idéologiques ; le refus de la violence d’Etat comme moyen de gestion des conflits sociaux et politiques ; la garantie de l’intégrité physique des personnes.

6

Près de 10% de la population tunisienne vit hors du territoire national. Les migrants et les réfugiés tunisiens, quelle que soit leur situation administrative ou socio-économique, contribuent pour une part importante à la vie du pays, ils en sont une partie intégrante. Leurs activités économiques participent de la richesse nationale et leurs expressions politiques et culturelles sont des éléments à part entière de l’évolution politique et culturelle de la Tunisie.

Il doit donc être admis que la contribution des tunisiens migrants et réfugiés au processus d’émancipation de la société tunisienne ne relève pas uniquement du soutien et de la solidarité mais de la participation pleine et entière, avec ce que cela suppose de droits et de devoirs.

Il doit également être admis que les souffrances que vivent les migrants et les réfugiés (parcours tragiques des migrants clandestins qui fuient la misère et qui affrontent toutes sortes de dangers et de persécutions policières ; situation de ceux qui installés à l’étranger sont en butte aux discriminations et luttent pour leurs droits ; exil forcé des réfugiés politiques et le préjudice collectif fait à leurs familles) font pleinement partie du drame tunisien, et qu’aucun processus d’émancipation ne peut en faire abstraction.

7

Ce qui nous rassemble donc aujourd’hui est notre volonté d’être à la hauteur d’une conscience largement partagée par les tunisiennes et les tunisiens. Celle du caractère devenu insupportable de l’ordre en vigueur dans le pays, du danger pour l’avenir que représente la perpétuation de la dictature et de la nécessité de rompre sans plus attendre avec elle.

L’objectif que nous nous assignons et pour lequel nous nous engageons à œuvrer est l’émergence de forces démocratiques et populaires à même de défendre les droits de la société, de résister à la dictature et de permettre son dépassement vers un avenir meilleur. Pourvu que cela puisse démentir définitivement la thèse qui affirme que l’aspiration démocratique est incompatible avec l’espace arabo-islamique duquel le peuple tunisien fait pleinement partie.

8

Ce avec quoi il s’agit de rompre, est un régime despotique dont les caractères -qui ne font que s’accentuer- sont :

Le monopole du pouvoir et la privatisation de ses institutions ; la confiscation du droit du peuple à déterminer ses choix politiques, économiques, sociaux et culturels et de décider des orientations qui conditionnent son avenir ; la négation du droit de chacun(e) à avoir accès aux conditions fondamentales d’une vie digne, à exprimer librement ses convictions politiques et intellectuelles, à s’organiser et à agir en conséquence ; le quadrillage policier de tous les espaces publics et privés et le recours à la répression, aux procès politiques, aux emprisonnements arbitraires, à l’agression et à la torture physique et morale comme instruments systématiques de gestion de la société ; la généralisation de rapports économiques basés sur le pillage, la corruption, la dilapidation des biens et des services publics et sur le bradage des pans les plus rentables de l’économie nationale.

9

Les représentants d’associations et de partis politiques, les individus soussignés déclarent par la présente, ce jeudi 2 février 2006, la fondation du Collectif du 18 octobre, un cadre permanent de travail et de coordination ouvert à toutes les tunisiennes et tous les tunisiens vivant hors du territoire national et souscrivant à la présente charte de principes. Cette instance se donne pour tâche l’organisation d’actions et de débats, ainsi que la communication et la coordination d’initiatives en rapport avec les objectifs définis ci avant.

L’instance décisionnelle quant aux orientations et au choix politiques est l’assemblée générale ouverte à tous les adhérents. Elle définit également les statuts et les règles de fonctionnement.

Notre rassemblement se situe dans le prolongement de l’initiative du 18 octobre 2005. Il entretient un rapport de partenariat privilégié avec le Collectif du 18 octobre en Tunisie, tout en restant autonome. Il vise à être partenaire de toutes les initiatives toutes les réalités politiques, sociales et culturelle en France et à l’étranger allant dans le sens des principes et des objectifs définis dans la présente plate-forme.

Premiers signataires de la Plate-forme (Ordre alphabétique)

(1)Abdelbaki Fethi (Collectif des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques)- (2)Abid Bachir - (3)Afloug Adel - (4)Aïssaoui Zouhaier - (5)Amaïdi Mustafa - (6)Amri Ahmed - (7)Azouz Karim - (8)Balti Mohsen - (9)Bardi Hussein - (10)Beji Abdessattar - (11)Belhaj Fethi - (12)Ben Hiba Tarek - (13)Ben Hmidane Slim - (14)Ben Jilani Brahim - (15) Ben Saïd Mohammed - (16) Ben Salem Mohammed - (17) Ben salem Seyf - (18)Ben Ticha Noureddine (Conseil National pour les Libertés en Tunisie)- (19)Ben Youssef Adnane - (20)Bettaïeb Riadh - (21)Bhar Mohammed - (22)Bouamaïed Fatma - (23)Bouraoui Jalel - (24)Chaari najah - (25)Chebbi Mahdi - (26)Chebbi Mohsen - (27)Dahmani Iyed (les Unionistes Nasséristes) - (28)Daïmi Imed - (29)Dhahri Bachir - (30)Doghri Kaïs - (31)Fhal Kamel - (32)Guedouar Moncef - (33)Guenaoui Ammari - (34)Hajlaoui Riadh - (35)Hammami Abdelwahhab - (36)Hammami Lotfi - (37)Hamrouni Chokri (Congrès Pour la République) - (38)Jaziri Hussein (Mouvement Ennahdha) - (39)Jendoubi Kamel (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie)- (40)Jilani Hedi (Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) - (41)Khalfet Mongi - (42)Khiari sadri - (43)Kitar Abderrazzak - (44)Ksila Khemaïes - (45)Laabidi Tahar - (46)Lamloum Olfa - (47)Mahjoubi Abdelkrim - (48)Makhloufi Afifa - (49) Makhloufi Sofiene - (50)Naes Fethi (Solidarité Tunisienne)- (51)Riahi Kaïs - (52)Seddik Omeyya - (53)Tagaz Salah (Voix Libre)- (54)Thabet Adel (Parti Communistes des Ouvriers de Tunisie)- (55)Tlili Ali - (56)Trabelsi Rachid - (57)Yahmed Hedi

PRINCIPES GENERAUX D’ORGANISATION DU COLLECTIF 18 OCTOBRE DE PARIS

Le collectif 18 octobre de Paris est un cadre de lutte pour les libertés et les droits, un espace de réflexion et de débat sur les conditions d’une transition démocratique en Tunisie. Il rassemble des partis politiques, des associations et des personnalités indépendantes de tendances et de sensibilités diverses qui militent pour la liberté d’__expression et de la presse, la liberté d’association et d’organisation et pour la promulgation d’une loi d’amnistie générale et la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion.

Le collectif est un espace de convergence, il demeure ouvert à tou(te)s les militant(e)s et organisations politiques et associatives qui adhèrent à sa plateforme constituante. Il opte pour la transparence, la collégialité et la recherche du consensus dans son fonctionnement.

Le collectif 18 octobre de Paris a l’ambition de développer des relations de coordination et de complémentarité avec toutes les initiatives similaires partout dans l’immigration tunisienne, d’entretenir des rapports étroits de partenariat avec Le collectif 18 octobre pour les Droits et les Libertés en Tunisie ainsi qu’avec les comités régionaux.

L’Assemblée générale :

C’est le cadre souverain et le lieu privilégié de débat et d’engagement des militantes et militants. Elle dispose d’un véritable pouvoir de décision et d’orientation ; c’est donc à son niveau que sont élaborées et débattues démocratiquement les grandes lignes programmatiques et les initiatives d’envergure.

Cet espace est appelé à se réunir tous les trois mois et chaque fois que les circonstances l’exigent.

Le Comité de coordination :

C’est une structure issue de l’assemblée générale et composée de membres représentant les différentes tendances du Collectif. Son rôle est d’exécuter et de mettre en oeuvre les décisions prises par l’Assemblée Générale et donner corps aux orientations arrêtées par la dite A.G.

Cette instance qui dirige concrètement le Collectif est appelée à se renouveler tous les ans. Elle est aussi appelée à tenir et à en gérer la trésorerie du, mais aussi à assurer un minimum de secrétariat administratif (PV, comptes, listing, mails, site...).

Le comité de coordination peut également choisir parmi ses membres un coordinateur dont le rôle est d’organiser son travail et d’assurer le lien avec l’assemblée générale. Son mandat sera précisé et délimité par le comité de coordination.

Il prend aussi en charge l’animation de d’espace de débat en mettant en place des groupes de travail ouverts à tous les adhérents, pouvant comporter des personnes extérieures, pour organiser des débats autour des questions choisies en assemblée générale.

Le Financement :

Le budget du Collectif est composé de l’apport de ses membres, des partis et associations le constituant. Les individus participent par une cotisation minimale de 5 euros qui sera collectée lors de la tenue de chaque A.G. et selon sa périodicité. Le collectif accepte les dons de soutien dans la transparence et de la manière qui ne porte pas préjudice à son autonomie.

Collectif 18 octobre à Paris

Pour les Droits & les Libertés en Tunisie

Membres du Comité de Coordination (Ordre alphabétique)

En tant que représentants de partis politiques

Dahmani Iyed (les Unionistes Nasséristes) - Hamrouni Chokri (Congrés Pour la République) - Jaziri Hussein (Mouvement Ennahdha) - Jilani Hedi (Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) - Thabet Adel (Parti Communistes des Ouvriers de Tunisie)

En tant que représentants d’associations

Abdebaki Fethi (Collectif des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques) - Ben Ticha Noureddine (Conseil National pour les Libertés en Tunisie) - Jendoubi Kamel (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie) - Naes Fethi (Solidarité Tunisienne) - Tagaz Salah (Voix Libre)

En leur nom propre

Ben Hiba Tarek - Bouamaied Fatma - Hammami Lotfi - Heni Abdelwahhab - Ksila Khemaies - Laabidi Tahar - Makhloufi Sofiene - Seddik Omeyya



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