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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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par Rédaction de reveiltunisien.org
Révolte / mercredi 12 janvier par Nicolas Beau (...)

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Vivre sous la dictature
Le double jeu de Ben Ali / Nino Mucci
par angelica
30 juillet 2003

Ben Ali, le "gourou de l’Islam moderne" qui n’accepte aucune critique ni aucune alternative idéologique à son impénetrable "clairvoyance politique", comme l’affirme en lettres capitales sa très obéissante presse nationale à force de répéter au mégaphone ses slogans, en baillonant toute l’opposition qui voudrait ainsi constitutionnellement accepter à vouloir le comprendre, serait seulement un "clone démocratique" de Saddam Hussein, habilement travesti en pacifique collaborateur de la campagne antiterroriste inaugurée par George Bush.

Le jugement, bien que non définitif et manichéen, demande quelques petites réflexions. Par exemple, l’enthousiasme populaire et si répandu pour l’idole de l’Islam militantiste et guerrier de Saddam, désormais tombé et brisé, avec toutes ses méthodes terroristes de propagande d’Etat et religieuse, fait naître plus que quelques soupçons pour la simple idée de l’imaginer cohabiter dans les esprits plus adoucis à la tolérence occidentale dont sont peut-être capables seulement les Tunisiens : comment pourrions-nous croire qu’il s’agit-là du fruit spontané de sympathies innées, et non le produit d’une intoxication démagogique induite par les manoeuvres habiles de "persuasion occulte" antioccidentale du sybillin dictateur de la Tunisie "progressiste" ?

Laissons aux spécialistes les développements : qu’on tienne compte seulement qu’il y avait des Tunisiens parmi les personnes arrêtées en décembre en Belgique, qui préparaient un attentat contre l’Ambassade des USA à Paris, ainsi que dans la cellule "dormante" de Al Qaïda découverte à Lyon et annoncée par le ministre Sarkozy, tout comme était tunisien l’auteur de l’attaque contre la sinagogue de Djerba en Tunisie, lié à Al Qaïda lui aussi.

En agitant une miriade de petits drapeaux et de posters de toutes les tailles reproduisant le portrait de Ben Ali, en une obsession qui nous rappelle les temps de Mao en Chine, on ne voit concrètement aucune trace de progrès démocratiques, sinon le raccourcissement progressif des minijupes portées avec une grande désinvolture par une certaine classe de jeunes Tunisiennes, et le nombre toujours plus fourni de "american caps" dont s’arment les gigolos de la capitale tunisienne. Qu’on ne parle par contre pas, pour ne pas faire frémir d’horreur le "bon goût bourgeois" des temps modernes, de mariages mixtes entre tunisiennes émancipées et les quelques bons chrétiens décidés à ne pas juste profiter des flirts faciles offerts en abondance par la capitale - mais pas seulement par elle.

Les articles 16, 18 et 19 de la Déclaration des Droits de l’Homme sont les plus ignorés, en tombant dans une "zone morte" médiatique : on lit en effet presque quotidiennement dans La Presse des captivantes promesses de liberté, pompeuses exclamations du progrès social, de développement "structurel" de l’économie, d’émancipation religieuse et d’avènement de symboliques "illuminations" du grand mécène de la démocratie tunisienne, le soi-disant Président Ben Ali justement, si souvent tenté de rompre les accords paraboliques et iperboliques de sa crise hystérique avec la "trop" démocratique Europe : la critique est la sienne, comme nous l’a exprimée la presse locale comme commentaire quasi immédiat de la tragédie du 11 septembre.

Certainement aujourd’hui, après l’issue en Irak et pendant que la Syrie inquiète le monde occidental à cause des pressions qui se sont développées dans les visées protectionistes des USA au Moyen Orient, le monde des démocraties et des libertés et les Nations Unies ne devraient pas distraire le regard ni l’oreille de l’étrange loquacité "démocratique" de l’"arabo"-carthaginois de Ben Ali, le péril de méprendre son discours est vraiment trop grand.

Le Président de la Tunisie Ben Ali, après avoir exprimé son engagement politique envers la déclaration des Droits de l’Homme avec la confirmation de l’article 5, alinéa 1, de la nouvelle Constitution tunisienne, approuvée en juin 2002 avec un référendum populaire paradigmatique de son pouvoir démagogique (plus de 99% de "oui"), se contredit ponctuellement avec une campagne de répression des droits humains digne d’un émule du modèle idéologique de Saddam Hussein...

Protégé par un lobby tutélaire des intérêts économiques de tants d’investisseurs italiens et européens dans le secteur de l’industrie, en particulièrement dans celui du textile, le Président Ben Ali continue sans être dérangé sa politique de sourires à la presse et de promesses démocratiques aux leaders politiques étrangers, pendant qu’en réalité il déclanche une répression autant silencieuse qu’inexorable des libertés individuelles contre les activistes et défenseurs des droits humains, en perpétuant ainsi la tradition du rire punique - entre cynique et sardonique - celui que les romains définissaient menteur, railleusement hypocrite et follement ambitieux.

Une jeune femme est publiquement traitée de prostituée, arrêtée et violentée, parfois avec des agressions en public, sur la rue ou le trottoir - comme pour le cas de Radhia Nasraoui, avocate et femme persécutée du dissident Hamma Hammami, dont le parti non reconnu est tabou dans tous les discours publics et même privés. Dans les nombreux cafés très fréquentés on ne discute jamais de politique interne et ceux qui vous dénonceraient à l’instant ne seraient pas peu nombreux.

Une vague inquiétante de répression a eu lieu comme par hasard pendant la période des fêtes de Noël : les défenseurs et les activistes des Droits de l’Homme ont été les premières victimes, comme le juge "rebelle" Yahyaoui, qui a été le premier à oser écrire une lettre ouverte aux journaux d’Europe en dénonçant la corruption complète du système judiciare où les juges font des apparitions de théâtre et les avocats ne sont jamais écoutés sérieusement.

Yahyaoui fut brutalement interpellé en décembre par des policiers en civil de la sécurité politique qui l’ont "cueilli" sans aucune convocation (chose normale pour eux), qui l’ont aggressé physiquement après son refus de les suivre et qui l’ont soumis à un long et très mystérieux interrogatoire. Il en a été de même pour beaucoup d’autres, journalistes et avocats, qui n’ont pas pu ou pas voulu sortir del’ombre de l’anonymat.

Sans vouloir prendre les accents du "delenda Carthago", la tâche des médias libres en Europe et dans le monde Occidental est celui de défendre la dignité des valeurs éthiques et humaines du texte de Genève, édifié sur des siècles de révision spirituelle et philosophique du patrimoine de foi du monde chrétien, et le sauver des manipulations idéologiques et imitationnistes que le contexte peudoislamique de la "clairvoyance politique" de Ben Ali (selon la réthorique officielle de la presse tunisienne) prétend pouvoir se concéder gratuitement, en se moquant de notre vision critique.

Non, le plagiat est évident, même si peu de gens savent en Italie ce qui se passe dans les commissariats de police du Pays tunisien,selon les témoignages recoltés par Amnesty International, selon un rapport publié par un site Internet de la communauté ébraïque française (pour ceux qui seraient curieux, voir sur www.alliancefr.com/actualite/RPJ/0611.html) : la torture est encore pratiqué jusqu’à très récemment dans les commissariats de police de toute la Tunisie, avec coups, insultes, chocs électriques, coups de bâton, sévices et viols de jeunes femmes et hommes, qu’on filme pour railler les victimes : nous n’aurions pas raison d’y voir l’ombre d’un Saddam Hussein ?

Nous ne devrions pas nous surprendre que la source d’information soit une association ébraïque, en rapportant les témoignages présentés par Amnesty International (quatre jeunes tunisiens victimes de ces tortures), puisque la presse musulmane a déjà mis la muselière et le bon "chien de garde" médiatique préfère remuer a queue aux oeuvres de construction de nouvelles magnifiques mosquées dans les quartiers résidentiels de Tunis.

Cette hardiesse d’entreprise dans la construction mêlée à la réthorique du "dialogue entre les religions et les civilisations" et les promesses de "libertés individuelles" ne nous trompent pas, surtout en considérant quelques tristes épisodes très récents de répression policière contre la communauté chrétienne à Tunis.

En effet, de nombreux étrangers actifs et participants aux services religieux à l’intérieur de la communauté de l’Eglise et en particulier ceux en provenance de l’Afrique centrale (Nigéria, Côte d’Ivoire, Cameroun, etc...) sont devenus des victimes de la répression policière avec perquisitions, interrogatoires, arrestations qui se sont déclanchés à l’improvist contre eux sans autres raisons apparentes sinon celle de faire "terre brûlée" devant les évangélisateurs et au progrès de la communauté chrétienne et à sa constitution en tant que coprs social (également du point de vue démographique, en défavorisant ou en empêchant la formation de familles chrétiennes en Tunisie).

Il y eût ainsi la perquisition minutieuse et l’interrogatoire d’un prêtre responsable de la "maison d’accueil" à Tunis, un asil pour pauvres : le prêtre missionaire est originaire de l’un des pays de la côte centrafricaine.

Parfois les raisons peuvent apparemment se masquer par des "irrégularités" de séjour, le non accomplissement de procédures administratives rendues lentes et compliquées par une administration particulièrement instruite à faire obstacle à cette catégorie d’étrangers à la recherche de résidence.

Comme dans le cas de Lionel Joel, détenu pour une période supérieure aux vingt jours dans le centre de détention et expulsion pour les immigrés illégaux à El Ouardia, à Tunis : le soir de Noël, après avoir participé à la messe solonnelle, une fois rentré chez lui, il a vu un grand nombre de policiers encercler son domicile, pendant que lun d’eux sautait à l’intérieur du mur d’enceinte, en pénétrant dans son appartement et en lui intimant de ne plus bouger comme on le ferait à un gangster armé.

Emmanuel Jeff Obi, nigérian, un jeune étudiant chrétien injustement suspecté d’appartenir à une organisation politique, a été emprisonné pendant un mois - alors qu’il était en possession d’une carte de séjour - dans le Centre d’"accueil" pour immigrés clandestins de El Ouardia, près de Tunis, un centre utilisé comme une sorte de prison politique, malgré les garanties données internationalement pour un "traitement humain".

La réalité est que le jeune Emmanuel est probablement coupable aux yeux des investigateurs politiques de se proposer d’épouser une jeune Tunisienne sans se convertir à l’Islam - requête que le gouvernement tunisien suffoque en créant un cas judiciaire avec le prétexte concernant la permanence illégale du jeune africain, pendant que la pauvre fiancée subit des observations à caractère raciste.

Où sont passés les engagements constitutionnels de la part des autorités par rapport à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (art. 16), où est l’engagement sérieux ou même la moindre considération de la réforme apportée à l’article 5, alinéa 1, de la nouvelle Constitution tunisienne ?

L’auteur de cet article, tout en n’étant pas Africain, ni de couleur, mais un Italien à la peau claire, s’est retrouvé persécuté plus ou moins pour les mêmes raisons : c’est-à-dire fréquenter activement les communautés chrétiennes, et s’être lié à une fille Tunisienne qui s’est convertie à l’idéal et aux valeurs de la vie chrétienne, qui désire le mariage dans notre Eglise, une décision d’appartenir au Christ qui lui coûte l’exil familial, et pour celui qui écrit une arrestation, un interrogatoire, et une expulsion qu’il a fort heureusement réussi à ne pas rendre définitive.

Le Pape Jean-Paul II a diffusé une note pontificale pour l’engagement politique des Chrétiens dans le monde : c’est donc le moment, je crois - face à la menace internationale du terrorisme islamique et celle plus occulte mais persistente et corrosive des idéologies modernistes islamiques, celles qui prétendent s’opposer à la dignité humaine au nom de présumés obligations divines en provenance de l’intraitable et incriticable muse mahomettane (et nombre de Chrétiens le verraient plutôt comme un Baudelaire médiéval) et voudraient faire obstacle à la lumière de la fraternité universelle et à l’égalité des droits humains - le moment de se mettre debout et témoigner de notre foi en demandant à l’autorité internationale de Genève, au monde diplomatique occidental ouvert au même Esprit qui nous illumine, comme je l’ai moi-même fait avec des lettres ouvertes au Président des Etats Unis George W. Bush, de défendre la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et d’en protéger la pleine application, sans exceptions pour les abus et les conscientes violations de notre voisin islamique qui en a souscrit l’adhésion, la Tunisie de Ben Ali.

La Tunisie a jusqu’ici toujours eu raison de son "jeu à la dure" : il suffit de penser à la protection fournie à Craxi, vainement demandé par le gouvernement italien, en le protégeant comme elle ferait (sans accuser personne de façon déterminée) avec tous les "voleurs riches" de chez nous et d’ailleurs ; à la séquestration injuste des bateaux de pêche de Mazara del Vallo ; à l’étouffement des enquêtes dans le cas de l’omicide de Milena BIanchi, cas qui va bien au delà du crime passionnel ; à la couverture à chantage diplomatique de l’invasion massive de clandestins nordafricains sur nos plages ; au niveau international, au sabotage de l’information et le blocage des répétiteurs de télévision quand éclate un scandale quelconque qui comprenne ou pas la figure de son raïs actuel Ben Ali ; à l’hypothèse sur la mort mystérieuse du frère Moncef emprisonné à Marseille il y a quelques années sous accusation de trafic et commerce international de drogue ; à l’analyse de la technique de "coup d’Etat" contre l’ancien Président Bourguiba, qui n’a même pas eu l’honneur d’un passage à la télévision de ses funérailles ; à la documentation de la disparition de milliers de jeunes dissidents dans les prisons politiques, des tortures et des brutalités auxquelles ils ont été soumis ; aux suspects d’une simulation d’incident pour l’élimination "ad hoc" à El Kef, près de la frontière algérienne, d’un hélicoptère militaire chargé de quelques généraux et officiers supérieurs pas trop collaborationnistes, avec l’approche du référendum de juin 2002 qui devait sanctionner la permanence prolongée de Ben Ali sur le siège présidentiel... la liste pourrait continuer.

Alors, sans vouloir prendre le ton justement polémique de Jean-Pierre Turquoi, le journaliste qui a publié l’ouvrage critique "Notre ami Ben Ali", aujourd’hui après ce qui s’est passé à la suite des évènements du 11 septembre, à la grave tension et à l’aggravation de la menace et de la dynamique terroriste islamique internationalement et non seulement en Italie (Par exemple après l’alerte déclanchée par l’Ambassade de Tunis et rendue publique à la télévision, cf. Il Corriere della Sera, édition du 17 janvier 2003), aujourd’hui nous ne pouvons et nous ne devons plus rester en silence pour attendre le pire, nous devons vraiment agir et mieux agir avec notre foi chrétienne, en défendant notre liberté et nos valeurs de fraternité en Christ.

Aujourd’hui nous témoignons de notre foi, en rompant la glace médiatique, non seulement quand il s’agit d’être solidaires avec les souffrances nos frères de foi biblique, les Juifs de l’holocauste et de l’extermination nazie, ou quand il s’agit d’être sensibles à la problématique de la paix israëlienne et à la conquête d’un juste équilibre politique avec les palestiniens de bonne volonté, mais aussi en refusant d’accepter pour bonne la farce de la manipulation des articles 16, 18 et 19 de la Déclaration des Droits de l’Homme, en faisant acte de sournoises discriminations de la part du gouvernement tunisien malgré son engagement constitutionnel quant au libre choix conjugal, dans le droit de la famille, quant à l’adhésion pleine, libre et volontaire, de la part de jeunes à une foi déterminée, que nous prions être la nôtre en accueillant dans notre Eglise ceux qui en Tunisie se convertissent à l’Amour du Messie de l’Humanité ; et quant au droit à la libre expression, et de manifester à d’autres les valeurs éthiques de la démocratie et du progrès civil à travers notre propre témoignage chrétien au Nordafrique.

Nous ne pouvons pas applaudir la réthorique islamico-conservatrice de Ben Ali, comme immédiatement après le 11 septembre, quand il s’exprime contre le "trop" de démocratie de l’Occident qui l’a facilité sinon même générée, en voulant seulement se justifier de ses méthodes de repression et contre le désir légitime de son peuple de suivre le progrès démocratique européen, comme si il nous avertissait que ce mariage avec les idéaux et les valeurs éthiques d’Europe ne doit pas se faire.

Nous, Chrétiens, ensemble avec tant d’amis et frères juifs de foi biblique en Europe et dans le monde sommes aujourd’hui toujours plus forts de cette foi qui nous autorise à annoncer à toutes les nations, dans l’Espoir du Messie Prochain, la constitution en cours de la nouvelle Tunisie, rendu véritablement démocratique par la présence chrétienne et la cohabitation pacifique de toutes les communautés religieuses, dans cette terre des premiers Martyrs et du fleurir des communautés judéo-chrétiennes et de la première Eglise.

Les saints de l’église et les martyrs, Cyprien, Fulgence, Félicité et Perpétue, Tertullien, le génie d’Agustin, témoins négligés de cette glorieuse et resplendissante église de l’Afrique du Nord, sont aujourd’hui - nous le croyons - dans la sainte communion du Christ.

Jésus est vivant avec nous et par la foi en nous et en tous ceux qui témoignent au Prince de la paix sur cette terre qui, irriguée par l’eau du baptême et par le sang de ses martyrs est elle aussi lieu de l’Esprit. (1 Jean 5 : 6-7)

"Tout ce qui est né de Dieu vainc le monde ;
et celle-ci est la victoire qui a vaincu le monde :
notre foi"

(1 Jean 5 : 4)

Nino Mucci

Il doppio gioco di Ben Ali (version italienne)

Traduction du texte par la rédaction de Reveiltunisien.org



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