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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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par Rédaction de reveiltunisien.org
AFP, lundi 2 juillet 2007 TUNIS - L’avocat (...)

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Agora > Politique
La liberté d’abord et la Tunisie avant
par Mercure
6 avril 2005

« La liberté d’abord et la Tunisie » avant est le titre qui résume les débats et échanges qui ont eu lieu entre Mokhtar Yahyaoui et les internautes - dans le cadre d’un cycle de conférence/débat organisées par les forumiers des sites Tunezine.com et Nawaat.org, Mokhtar Yahyaoui a échangé avec les participants sur les deux forums, sur Tunezine, le samedi 2 avril et sur Nawaat, le dimanche 3 avril.

Dans un premier temps les forumiers ont posé leurs questions, qui ont été compilées et envoyées à l’invité. Les forumiers ont ensuite pu discuter entre eux autour de la réponse de M.Yahyaoui, enfin, ce dernier a discuté en "live" avec les forumiers. M.Yahyaoui a ensuite écrit un article en réponse à la réaction d’un des forumiers (Mizaanoun) que nous vous proposons en ouverture, car elle donne une vision d’ensemble de la démarche de M.Yahyaoui. L’avant propos de ses réponses aux questions des forumiers est en cela très instructif aussi.

Concernant le déroulement des débats, que nous avons retranscrit ci-dessous, chacun des forums de par sa structure, sa fréquentation a ses spécificités, ses avantages et ses inconvénients.

Sur Tunezine, forum général non thématisé, l’activité est plutôt intense et l’échange plus vivant, mais on peut difficilement développer ses idées dans le cadre d’un échange aussi vif.

Sur Nawaat l’approche est plus scientifique, le débat a été thématisé et découpé entre trois blocs, l’inconvénient majeur est que l’invité peut facilement se perdre avec autant de sous-forums que de thèmes.

Mercure

ndlr (prochain débat ? [1]

Mokhtar Yahyaoui

Le débat que j’ai eu avec vous ici (à Nawaat) comme sur TUNeZINE hier cherche à se situer dans une problématique réelle qui demeure posée et qui n’a pas été résolue dans l’esprit d’une partie de l’opinion publique nationale. Je pense qu’il serait éclairé de la clarifier avant de répondre aux questions soulevées par Mizaanoun à cette occasion.

Je peux résumer cette problématique dans la question de savoir quelle est maintenant (dans cette phase de notre histoire) la cause principale sur laquelle doivent converger tous nos efforts et avoir la priorité comme objectif primordial à atteindre aujourd’hui ?

Je pense qu’au-delà de ce que nous voulons le processus de l’évolution dans l’histoire de toute société met en avant à chaque phase de l’histoire des potentialités d’évolution qui avantagent des objectifs déterminés au détriment d’autres et que le succès de tout mouvement social dépend de sa capacité d’identifier le sens de l’histoire et de s’insérer dans son processus moteur et le sens de l’histoire et la dynamique de son évolution aujourd’hui dans notre pays et dans toute notre sphère de civilisation (arabo-musulman) est l’émancipation sociale et la réforme des systèmes de gouvernement.

Ce n’est pas à cause d’un agenda Américain ou d’une initiative de démocratisation du moyen orient ni à cause des pressions occidentales mais essentiellement parce que toi Mizaanoun comme moi Yahyaoui M et comme tout citoyen objectif et juste dans notre pays ou dans n’importe quel pays de notre région nous sommes aujourd’hui convaincus que ces dictatures cyniques et corrompues doivent être chassées et ne peuvent plus rien apporter de bien à nos pays.

L’identification de la priorité principale est une condition préalable à notre union contre l’injustice et la spoliation de nos libertés et de notre souveraineté. La dictature ne peut gouverner que des être soumis, des sujets. Si nous parvenons à diffuser la conscience qu’elle est notre principal ennemi maintenant et que notre véritable émancipation ne peut se réaliser que par sa destitution elle n’aura plus cette emprise de peur et de terreur intérieure par la quelle elle nous tient et tient en soumission et dans la passivité toute notre société.

Nous n’avons pas besoin de rajouter des ennemis à celui que nous avons. Nous n’avons aucun intérêt à disperser nos forces limitées dans des combats de diversion qui ne peuvent que nous détourner de notre objectif principal et commun. Bien sur que ceux qui profitent aujourd’hui du système de dictature sont de l’autre coté mais il ne sont pas les ennemis ils ne sont que les alliés de leurs intérêts nous n’avons qu’a travailler pour que leurs intérêts se trouvent de notre coté.

Si comme vous le dites justement sur le plan intérieur " Contrairement à ce qu’on veuille faire croire, la dictature n’a jamais eu - et ne peut jamais - avoir le moindre crédit populaire." Sur le plan international aussi tous les peuples du monde ont connu le despotisme avant de s’émanciper et n’ont que dégoût et mépris pour ces systèmes affreux est ce qu’on doit combattre notre dictature ou chercher à se mettre à dos ceux qu’on cherche à lui désigner (peut être sans raison) comme alliés. Les américains ont d’eux même et sans que personne ne le leur demandait déclaraient "nous avons soutenu pendant soixante ans les tyrannies dans ces pays et nous n’avons eu que des terroristes qui sont venu détruire notre pays il est temps de changer et de soutenir les forces qui luttent pour la démocratie" à quoi ça nous sert de leur dire vous n’êtes pas sincères c’est vous notre véritable ennemis ce qui ne peut signifier "les terroristes ne sont pas seulement ceux qui vous ont attaqué mais on est tous là pour vous affronter" ce qui rend la lutte pour la démocratie sans aucun sens puisque l’objectif premier doit être de vaincre les américain avant de pouvoir affronter nos tyrans.

Non cher Mizaanoun ce raisonnement est faux et de plus en plus les gens sont en train de se séparer et de comprendre qu’on a plus d’alliés que ne l’imaginons dans ce monde pour soutenir notre lutte pour la conquête de notre souveraineté et particulièrement en occident.

Pour votre première question vous penser qu’on doit au préalable consulter le peuple Tunisien s’il doit accepter la reconnaissance d’un état d’Israël en Palestine même si une "élite palestinienne de la même nature que celle qui est représentée justement par la tyrannie chez nous, trouve le moyen de composer avec l’ennemi" Mais bien sur c’est ça la démocratie. Si les choix nationaux ne représentent pas l’avis de la majorité de quel démocratie peut on parler ! Mais au préalable ne doit-on pas songer avant à consulter le peuple tunisien si la Tunisie est un domaine pour la dictature de Ben Ali ou si elle doit revenir à la souveraineté du peuple tunisien.

Pour votre second question : autant on doit être uni pour conquérir notre souveraineté et débarrasser notre pays de la tyrannie et de l’oppression autant les choix politique fondamentaux doivent s’exprimer dans le pluralisme et la diversité des courants et des idées qui expriment les différents intérêt car en dernier ressort c’est au peuple qu’il revient de s’exprimer et de dire le dernier mot.

Et pour la troisième à quoi sert de mettre la charrue avant le bœuf. Une nouvelle constitution ne peut être élaboré que dans des conditions de souveraineté retrouvée. Actuellement les libertés que nous revendiquons et les institutions que ne défendons son prévu par l’actuelle constitution. Notre problème et que nos droits constitutionnels nous sont interdit par décret ou par la simple volonté des tyrans il suffit de les assumer et de passer outre l’interdiction. Nos institutions sont occupés par les agents de l’autocratie et ses suppliants il suffit de les chasser pour qu’ils puissent assurer leur mission.

Je ne pense pas qu’on est opposé dans l’objectif final même si on n’a pas la même lecture de notre réalité concrète et de l’appréciation des priorités. Pour moi ma position se résume en deux mot : La liberté d’abord et la Tunisie avant.

Réponses aux questions des forumiers Avant propos

Je veux au préalable situer ma participation à ce débat pour être libre de toute contrainte, de toute réserve et de toute restriction. Ainsi cet écrit sera introverti sur le geste même qui fait de lui un acte d’expression personnel qui peut être partagé comme il peut être contesté répréhensible et à la limite incriminée. Mon discours sera dans les limites de mes idées, de mes données et de mes facultés à les exprimer. Il est évident que le simple fait de tracer ses idées sur un support de diffusion ne peut être indifférent à l’intention de les soumettre à la discussion d’autres gens.

Cela va sans dire que la liberté d’expression que je revendique et que j’ai toujours exercé sur ces espaces virtuels procède d’une double conviction :
-  Notre pays est au terme d’un cycle de son évolution dont le caractère dominant est cette crise sans précédent qui touche à tous les aspects de la vie de chaque citoyen et qui n’a plus besoin de démonstration de l’incapacité du système qui l’a gouverné jusqu’à présent de lui apporté les réponses appropriés.
-  Cette situation coïncide avec une situation régionale et internationale en pleine mutation qui fait de la revendication du changement dans le sens d’une émancipation sociale et la mise à niveaux des institutions de notre Etat dans les normes de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit un impératif pressant et inéluctable qui ne concerne plus seulement les considérations les convenances de calendrier ou de rythme interne propre au pouvoir ou à l’opposition.

Cette présentation de la situation dont je pense que plusieurs partagent au fond d’eux même nous engage tous à l’ouverture d’un débat national sans à priori ni conditions. Ceux qui veulent se soustraire à se débat ou l’ajourner ne cherche en fait qu’à s’accrocher à leurs illusions d’aboutir à un nouveau arrangement qui consacre leurs situation de domination au sein du pouvoir comme dans l’opposition.

Un constat de fait s’impose avant tout débat et dont on doit confronté le pouvoir comme l’opposition :
-  le pouvoir vient de démontrer son incapacité à reconquérir une légitimité autre que celle tiré d’élections manipulées dans des conditions d’interdiction de tout exercice effectif de liberté par les citoyens. La conviction de la situation d’Etat de police imposé au pays est aujourd’hui largement réconfortée au sein de touts l’opinion publique sans exception.
-  L’échec de l’opposition laïque comme islamique dans ces conditions à se hisser au niveau de l’alternative politique crédible et acceptée au sein de l’opinion publique n’a pas besoin de démonstration. La crise du pouvoir n’a pas servi à les conduire à dépasser leurs incapacité à assumer le rôle que l’évolution de la situation dans le pays le commandait.
-  Il n’est pas certain que la cadence de l’évolution de la situation laisse encore à cette opposition comme au pouvoir le temps pour dépasser leurs dissensions et l’émergence d’une troisième force devient de plus en plus nécessaire et prioritaire pour faire évoluer la situation selon un calendrier national si on ne veut pas rester impassible devant les pressions étrangères qui convergent vers le compromis de nous imposer un arrangement d’intérêts.

Je pense qu’on doit savoir distinguer face à ce constat la situation de désemparée dans laquelle se trouve les deux pôles de l’élites (pouvoir et oppositions), et que trahit les contradictions de plus en plus révélés par leurs derniers gestes et comportements, d’une part et les conditions de relative sérénité de la société ou prévaut un optimisme réservé devant les signes de la fin de l’époque de la domination de l’élite et de sa tutelle (Wisaya) sur le pays et qu’en dernier ressort les citoyens auront le dernier mots.

La mission en réserve de trouver les personnes qui doivent l’assumer aujourd’hui et celle de bâtir ce courant patriotique qui va préparer l’émancipation sociale et l’avènement de la démocratie par l’implication de tous les citoyens dans l’élaboration des grands choix de leur pays pour sa nouvelle phase d’évolution.

C’est un discours optimiste confiant et inspirant confiance par la conviction qu’il doit dégager et la probité des personnes qui vont le porter. Un discours qui sait distinguer entre les questions d’intérêt national et qui ne supportent aucun compromis ni exclusion. On ne peut plus supporter aujourd’hui ceux qui se demandent encore pourquoi le POCT est communiste, la Nahdha et islamiste ou l’Initiative démocratique est laïque ce n’est plus que le résidu de l’incapacité inhérente au totalitarisme dans sa négation de la diversité.

Je suis parfaitement en mesure de comprendre la démission ou la réserve dans laquelle peuvent se résigner des gens d’un certain age et tout ceux qui ont leur avenir derrière eux. Mais s’agissant des jeunes je ne peux qu’être offusqué de ce phénomène de soumission et de désintéressement indécent. Je ne pense pas que les jeunes face à ce niveau de mobilisation en leurs rangs ne révèlent en fait une tendance hypocrite d’opportunisme et de quête d’insertion dans le système déchu. Le genre des débats qui sont en train d’ s’amorcer sur leurs forums ces dernières années relève aussi de cette platitude d’esprits obtus en déficit d’imagination et incapable de refléter leur complète assimilation des principes directeurs de liberté de justice et de tout ces idéaux nobles qui font de chaque génération une négation de la résignation à la médiocrité dont fut leurs aînées contraint de s’arrêter. Qu’il soit Ben Ali ou n’importe qui, un ange ou un Satan, sa prise de pouvoir et son comportement dans sa gestion ne peut dépendre que de la faculté qu’on peut le lui laisser pour en abuser.

Je n’ai pas sentis encore cette verve salutaire que certains de mes interlocuteurs ont assimilée dans la revendication de leur destin se propager. Quand on est incapable de sortir à Paris à Genève ou à Londres pour protester contre le bafouillage des Droits de base de ses concitoyens on comprend bien la vraie dictature qui est en train de nous gouverner ici comme à l’étranger qui n’est autre que cette peur lâche qui fait opter la majorité pour une vie d’humiliés. Je veux franchement exprimer en cette occasion tout le mépris que je ressens pour tous ceux qui ne font que soulever les différends et cherchent à engager tout débat dans les insultes et la provocation pour se faire remarquer par leur absence aux moments de solidarité et d’action. Ceux qui ont encore peur de s’afficher dans une manifestation et de porter leurs noms sur une pétition ne peuvent plus nous tromper sur leur hésitation et leur incapacité de faire le choix de la démocratie et de comprendre que la dictature et le totalitarisme n’ont plus d’avenir dans ce pays.

Je pense que le flottement des position qui prévaut actuellement est due essentiellement à l’incapacité de saisir l’importance des fissures que nous avons réussi à introduire sur plusieurs plans dans le système de dictature et de domination qui nous gouverne aujourd’hui. Il semble nécessaire de les rappeler :
-  Nous avons réussi à porter la contestation unanime de notre société de l’injustice consacrée par le système judiciaire et sécuritaire actuel. Aujourd’hui personne n’est plus dupe quant à l’absence d’institution judiciaire indépendante capable d’assumer les pouvoirs qui lui sont dévolu par la constitution et disposant des moyens lui permettant de faire face à sa manipulation par les détenteurs du pouvoir. La revendication d’une telle justice est aujourd’hui unanime non seulement dans les rangs des opposant mais comme exigence populaire et au sein même du corps judiciaire (magistrats avocats et collaborateurs de justice y compris au sein de la police). La réforme de la justice est aujourd’hui une revendication à laquelle le pouvoir même est conscient qu’il doit se plier après le dernier revers qui l’a contraint de retirer son dernier projet qui cherchait à contourner la question. Nous devons tout faire pour que cette réforme soit institutionnelle et consacre l’avènement d’un pouvoir judiciaire indépendant muni de toute les prérogatives et les garanties nécessaires pour instaurer un pouvoir judicaire indépendant consacrant la suprématie de la loi et garantissant l’égalité de tout les citoyens devant elle. Je suis certain que nous allons être pionniers dans ce domaine et que plus jamais nos droits et nos libertés garanties par notre constitution ne nous seront soustraits par des décrets ou des décisions aux bons grés des puissants.
-  Nous avons aussi réussi à mettre à nu les manipulations répétées du suffrage universel et des votes des citoyens et à dépouiller ces pratiques du qualificatif d’élections. Le parlement actuel n’est plus qu’une usurpation du pouvoir législatif prévu par notre constitution et la démonstration répugnante de la trahison de la revendication principale de notre mouvement national de "barlaman Tounsi" pour laquelle nos aïeuls ont versé leur sang. Nous continuerons à dénier à ses membres le statut de député et la qualité de nous représenter. Il n’est plus que l’expression de la consécration de la volonté de domination sur notre société. Nous avons affronté le pouvoir sans ménagement sur ce plan et nous continuerons à affronter cette opposition complice et défaitiste avec la même intransigeance jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle ne va plus récolter que le discrédit et à la honte par sa persistance de mauvaise foi à continuer à donner la réplique à ce genre de manipulation et de parodies. Un tel compromis ne peut être qualifié que de participation au complot contre la légitimité qui justifie la falsification de notre libre volonté censuré. L’exigence d’élections libres garanties par une autorité neutre et ouvertes à tous les courants sans exception est devenue aujourd’hui une condition préalable qui ne peut plus être ignorée.
-  En fin personne ne peut plus aujourd’hui nier les coups portés avec succès à la propagande totalitaire imposé et sa démystification jusqu’à la ridiculisation de ses allégations mensongères pour discréditer tout acte de contestation. La libre expression a dépassé le stade de revendication pour devenir une pratique quotidienne facilité par l’évolution technologique des moyens de diffusion d’information. Aujourd’hui tous les abus et les dépassements sont automatiquement dénoncés par véhémence et même excès parfois.

Les acquis réalisé sur ces trois chapitres sont des pas importants qui ne peuvent plus être ignorés. ہ cinquante ans de pouvoir absolu et de wisaya sur le pays le pouvoir ne peut plus résister longtemps aux impératifs de l’évolution.

Ce long avant propos constitue une réponse à la question générale de Mourad et Walid m’interpellant sur quel avenir ? Je pense que l’avenir comme il a du le constater ne peut être différent de ce qu’ont a pu imaginer et préparer aujourd’hui et par le passé. J’espère que ma réponse donne plus de raisons d’engagement et d’implication pour meubler ce long intermède d’impatience que beaucoup ont du mal à supporter.

* * *

A- OPPOSITION / LIBERTE D’EXPRESION / INTERNET

Q1- D’où vient l’inefficacité ou l’efficacité relatives de l’opposition et quel processus pouvons nous* bâtir avec vous** pour y remédier. Pourquoi ne pas mettre en place une assemblée de liaison visible et comprenant toutes les tendances (y compris Ennahdha) ?

-  Cette question nous renvoie à la nostalgie de cette vieille idée d’union de l’opposition ou CND. Je pense qu’il faut se poser au préalable la question de savoir on est opposé à quoi ? Car il se peut que le mot ne donne pas le même sens pour tous. Quand on est opposé à un régime déterminé une union de l’opposition peut normalement se constituer et aboutir à son remplacement. Cela peut se faire dans tous les pays ou on peut trouver des système politique qui permettent des mécanismes de régulation pacifiques des conflit stables et transparents : suffrage universel réel et garantie de contrôle judiciaire transparent et suprématie de la loi et liberté d’expression.

Dans notre cas il faut distinguer deux genres d’oppositions : ceux qui ne jouent en fait que le rôle de maquiller la véritable nature du système de dictature. Ils sont intégrés dans son système et obéissent aux lignes rouges dans lesquels on les a confinés. Leurs intérêts font toujours que leur solidarité de système l’emporte sur la démagogie de leur discours trompeur en faveur de la démocratie et des libertés.

Les évaluations politiques ne se font pas sur l’évaluation des intentions déclarées mais sur le résultat de l’observation des comportements concrets des différentes formations. Durant les dernières années nous avons pu observer que le compromis avec la dictature l’avait majoritairement emporté. (Amendement de la constitution, Référendum, Elections présidentielle et législative 2004 pour ne citer que ces fait saillants)

Ainsi évaluée la situation on ne peut pas dire qu’on est devant une situation d’inefficacité. Les choix délibérés de l’opposition ont jusqu’à présents étés efficaces dans le maintien de la dictature et de sa main mise sur le pays.

Je crois que l’opposition réelle et qui peut aboutir a des résultats est celle qui conteste la nature totalitaire et oppressive de l’exercice de l’autorité. C’est une opposition qui dépasse la contestation du régime en place pour saper les fondements du système qui le maintenait. C’est de cette opposition que doit émerger l’alternative tellement attendue et souhaitée.

Je suis en effet pour une structure de liaison entre les différents courants de l’opposition sans exclusion tout en sachant que la concrétisation d’un tel projet et au delà du permis aux partis patentés.

Je pense pour vous qui ne diffère en rien du nous dans lequel je me reconnais on est tous engagés dans le même processus de notre combat pour la liberté par l’effort plus pressant de mettre le système devant ses contradictions.

B- OPPOSITION / STRATEGIES / RELATIONS / OBJECTIFS / ORGANISATION

Q1- "Pourquoi les partis dits d’opposition, n’arrivent-ils pas à s’entendre sur une base commune et un objectif unique, en oubliant leur clivage politique respectif pour ne se focaliser qu’à abattre le régime dictatorial et organiser des élections libres. C’est donc à ce moment, que chaque tendance pourrait se présenter aux suffrage des tunisiens sur son programme propre ?" Si, une idée existe déjà dans les esprits de ces partis, comment comptent ils rassembler les citoyens en passant outre les oppositions ou les réserves du pouvoir ?

Je pense que nos partis d’opposition sont au bout d’une stratégie qui ne leur avait amené que les échecs et l’isolement. J’ai abordé en introduction le seul programme qui me parait digne de mobiliser toutes les énergie et les potentialités du pays : Défendre les institutions sans aucun compromis ni concession et travailler pour le retour de l’Etat à la légitimité constitutionnelle et la souveraineté populaire.

Les partis, les associations et les syndicats sont aussi de cette même structure d’institutions que doit être pourvu tout état démocratique. On ne peut plus accepter leur discours sur la démocratie s’il n’est pas consacré et en parfaite harmonie avec leurs pratiques et leur gestion de leurs organisations. Seule une telle évolution est à même de briser l’esprit de microcosme inerte et fermé par ses compromis ses manipulation, ses exclusions et son incapacité d’ouverture au libre débat. Nous constatons comment les institutions vraiment démocratiques comme l’ordre des avocats et l’association des magistrats sont entrain de dépasser largement les adeptes des compromis de clans et à se positionner à l’avant-garde des luttes démocratiques dans notre pays.

Je ne veux ni polémiquer ni tenir des propos qui peuvent faire mal à des personnes pour lesquels j’ai d’immense respect malgré le différend qui nous séparait sur la pratique plus que sur les principes communs. Je crois que certains dirigeants de partis ou d’association dont le long CV d’engagement et de sacrifice pour la cause de la liberté doivent s’élever à une éthique politique supérieure d’un statut national qui dépasse aussi les limites des intérêts de leurs propres organisations. Le passage à la démocratie de notre pays est un événement sans précédent dans son histoire millénaire et jamais notre pays n’a réuni autant d’atouts pour le réussir comme il se présente aujourd’hui. Cette opportunité historique ne doit d’aucune façon être sous estimé. Tous les moyens en notre disposition doivent être rationnellement investies pour son avènement. Pourquoi transporter une confrontation avec l’occident qui n’a jamais impliqué notre pays dont son histoire et une limpide épopée d’entente et de compréhension ? A quoi sert de faire agiter la hantise du retour du colonialisme et des guerres de religions si on ne cherche pas à avorter ce processus de conquête de liberté pour toute notre société.

Je crois aussi que nous devons dépasser un seuil de différend interne pour revenir à une éthique de dialogue et de respect mutuel dans nos rapports quel que soit nos positions du pouvoir ou de l’opposition car nous n’avons rien à avoir avec les schémas libanais ou soudanais qui ont besoins d’étranger pour les départager. Une opposition de principe et intransigeante du système de gouvernance actuel doit ménager l’avenir quand on doit se rencontrer pour négocier les réformes dont notre pays a besoin. La démocratie n’est pas l’avènement de la dictature des opposants même ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir vont se trouver sur le même pied d’égalité avec la liberté retrouvée. Certains aspects que reflète les rapports entre opposition et pouvoir ces derniers temps doivent nous amener à s’inquiéter il en ressort un degrés de mépris partagé jamais atteint dans leurs rapports par le passé. Une correction de positionnement doit être opérée pour demeurer dans notre position légitime d’adversaire partenaire dans le même pays sans jamais céder à la tentation de ceux qui veulent nous pousser au statut d’ennemis car en fin de compte chaque individu finira par assumer sa responsabilité personnelle sur ses actes face à le loi.

Q2- Pourquoi ne pas créer une comité interne : entre l’opposition et le peuple à travers les syndicats, les universités pour que les discours se dirigent vers le Bas, vers le peuple Tunisien ?

Je suis pour une structure de concertation. Mais la situation de l’opposition n’est pas mure à ce genre d’initiative et comme dit la dernière blague diffusée par TUNISNEWS ils sont occupés par la préparation des élections municipales.

Q3- L’opposition est en Manque d’une Vision claire
- Stratégie bien faite
- Coordination Intérieure
- Coordination Extérieure Pourquoi ?

Il faut le leur demander directement de s’expliquer sur ce sujet

Q4- Qu’est-ce qui explique la peur et l’absence d’un affrontement idéologique nécessaire dans l’opposition tunisienne ? Pourquoi cherche- t-on d’instaurer coûte que coûte le politiquement correct au prix d’une hypocrisie généralisée ?

Un affrontement sous entend nécessairement un enjeu et pour des partis politique le seul enjeu est électoral seulement les élections ne constituent aucun enjeux entre eux. Alors s’affronter pour s’affronter c’est justement ce qui est en train de se passer

Q5- Quelle est votre vision de la Tunisie de demain ? (Voir Avant propos)

C- OPPOSITION / INVITATION D’ARIEL SHARON EN TUNISIE

Q2- Quelles est votre position par rapport à la normalisation avec Israël ?

Q3- Beaucoup d’analyses pointent du doigt le fait de focaliser la colère populaire sur la question de l’invitation de Sharon, ne craignez-vous un risque d’isolement de l’opposition dans un contexte où des signes forts sont donnés dans le sens d’une paix et d’une normalisation entre l’état hébreux et les pays arabes ?

Je suis réellement gêné par le nombre de questions et l’insistance sur le sujet relatif à cette invitation de Sharon à laquelle je réponds plus bas. Je ne suis pas un chroniqueur d’actualité. Je sais l’occasion pour soulever un aspect sur le degré de maturité politique de notre opposition à l’occasion.

Le fait de focaliser la colère populaire sur la question de l’invitation de Sharon relève d’une stratégie de déstabilisation prématurée du pays et révèle les limites de vision de certaines franges de l’oppositions. Je ne suis pas là pour plaire aux adeptes de certaines idéologies périmés tout en demeurant convaincu que le meilleur salut et la défense de l’identité arabo-islamique du pays ne peut en aucune façon être mieux assuré comme en démocratie je suis autant convaincu que la manipulation démagogique de cette fibre identitaire n’est plus le meilleur moyen de mobilisation du peuple tunisien et ne constituent aujourd’hui plus qu’un moyen de le détourner de véritables questions qui touche à son avenir et à sa prospérité.

Il serait temps de mettre définitivement terme à certaines contre vérité largement diffusées dans le seul but de narguer le pouvoir à défaut de vouloir ou pouvoir le confronter directement sur le véritable terrain de son exercice quotidien du pouvoir. Jamais le pouvoir en Tunisie n’a été du temps de Bourguiba à ben Ali anti-arabe ni contre l’islam dans ce pays même s’il s’est toujours comporté avec férocité contre les expressions politique de ces composantes de notre identité. je ne crois pas qu’il y a un pays plus pan arabiste que la Tunisie depuis le début des années 80 une étude menée par le centre des études de l’unité arabe avait fait ressortir que la société tunisienne est la plus pan arabe des pays étudiés. Les position sur la Palestine et sur l’Irak ont toujours été à l’avant garde de tout ce qu’aucun autre pays arabe n’a pu les soutenir avec autant de désintéressement et de sincérité. Je crois aussi que si on veut partir sur des considérations justes et objectives on doit distinguer entre la haine viscérale et la volonté d’éradiquer tout ce qui touche à l’islamisme politique dans ce pays qui est une politique constante du temps de Bourguiba et de ben Ali et le statut et le respect de l’islam en tant que religion en Tunisie. Les islamistes savent mieux que quiconque que notre pays n’a jamais connu une période durant laquelle l’islam s’est mieux propagé et définitivement instauré dans les moindres coins reclus de son territoire comme il l’a été durant ces trois dernières décennies. Jamais autant de mosquées n’ont été construites et autant de ferveur religieuse n’a été observé je ne vois personnellement aucune menace planer sur l’identité islamique ou arabe de notre société.

C’est un débat civil dont on à besoin pour affronter un système qui nous dépouille des prérogatives de notre citoyenneté et dont le totalitarisme et l’autoritarisme sont de plus en plus dépourvus d’arguments pour être justifiés.

La conquête de la démocratie représente certainement une intégration de valeurs universelles communes qui ne sont d’aucune contradiction avec notre spécificité.

Q4- Pensez-vous que le changement et la destitution de la dictature, sans démagogie ni populisme primaire, puissent exister en opposition avec l’occident ? Ni sans normalisation avec Israël, une normalisation qui devient une évidence une fois que les palestiniens retrouve un état palestinien ?

Je me suis exprimé clairement sur ce sujet depuis 2002 par un texte qui a été largement discuté "Perspectives pour la Tunisie" sans revenir sur son contenu je dirait que le passage à la démocratie ne peut pas provenir aujourd’hui d’une révolution dans le sens que certains nostalgiques semblent le croire encore. Mais qu’il doit être l’aboutissement d’un processus de prise de conscience de la société de la nécessite d’un mécanisme qui permet la coexistence des différents courants et intérêts opposés en son sein. Ce mécanisme est universel il s’appelle l’Etat de droit et le pluralismes que garantie la démocratie. Pour aboutir à ce résultat il faut distinguer entre deux stratégies, celle qui cherche à déstabiliser le régime en place par n’importe quel moyen pour accélérer sa déchéance. Ce genre d’aventurisme politique qui semble avoir la faveur de la majorité de l’ancienne élite de l’opposition me semble contre productif et peut aboutir à l’opposé de son objectif à allonger la vie de l’état du pouvoir absolu sous une autre forme comme il s’est produit à la fin de l’ère Bourguiba.

L’autre procéder consiste à favoriser le développement politique du pays par le soutien de toutes les composantes d’expression de la diversité au sein du pays et bâtir une société civile moderne et démocratique ou chacun peut trouver l’espace dans lequel il peut défendre ses idées et ses centres d’intérêt. Pour la Tunisie ce phénomène à constitué le plus grand défit à l’ordre établit. En faisant dépouiller les détenteur du pouvoir de statut de référence totalitaire et absolu à représenter le pays son discours s’est réduit à une simple négation d’une diversité réelle dont il n’a plus aucune emprise sur son évolution.

Aujourd’hui ils sont contraint d’être présent par tout sous forme policière qui constitue une provocation de plus qui fait confirmer a tout individu leur nature d’usurpateur de pouvoir par la force de l’autorité. Cette situation même si elle permet d’assurer une relative stabilité temporairepar la dissuasion ne peut pas continuer indéfiniment. D’habitude le système érigé par Bourguiba procède chaque fois que la pression sociale atteint un niveau dangereux pour son autorité à un complot en désignant un bouc émissaire comme traître à persécuter. Depuis sa destitution à part le sort réservé aux islamistes en 1992 le régime ne parvient plus à rééditer le même scénario. Victime en partie par son perfectionnisme sécuritaire et l’excés des moyens qu’il a déployé pour mater toute la société il n’a plus d’adversaires digne de ce nom qui peuvent lui donner l’opportunité de gagner le temps d’une nouvelle redistribution toutes les cartes étant entre ses main d’une part et d’autre part les circonstances internationale ne permettent plus ce genre de procédées. Aujourd’hui il n’a plus d’alternative à la concession de plus en plus de marges à l’exercice de la liberté même sa reconnaissance n’est plus demandée et ne constitue plus un titre de légitimité. Ce processus qui doit s’amplifier doit finir par le conduire à affronter contraint le libre choix des électeurs ou à les amener aux portes de ses bâtiments de ses palais et de ses appareils de répression pour être chassé définitivement.

Q5- Est que l’opposition a joué un rôle dans l’invitation de Sharon....Indirect : Quand l’opposition est arrivé a mettre le régime a nu , totalement isolé sur le plan Interne ; ici il n’a plus de choix que d’aller chercher ailleurs, voilà tout , voilà la réalité de cette stratégie (Opposition) qui a mener à l’invitation de charon. Q1- Quelle analyse faites-vous de cette invitation ? Quels enjeux y sont-ils liés pour le régime et par rapport aux relations internationales.

J’avait normalement expliqué ma position sur ce sujet « Visite d’Ariel Sharon en Tunisie : Quel sens à cette invitation ? », mais depuis que l’information à été bruité les réactions les plus acerbes et le déchaînement des passions n’ont pas pris fin. Je reste quant à moi perplexe devant ce retour rampant de la démagogie par la façon avec laquelle le sujet vient d’être traité par une certaine opposition. Autant il est légitime qu’une position claire et unanime soit dégagée contre l’entrée au pays de ce criminel contre l’humanité cela ne justifie pas d’aller jusqu’à dire dans une réunion publique qu’il doit marcher sur nos corps pour passer ou que son entrée dans le pays va salir la terre « sacrée » du pays. Je pense que ce discours réactionnaire et passéiste n’est que l’expression du dépassement de toute une classe politique par les événements et fait douter sérieusement de ses capacités. Certains naïfs semblent croire encore que la mobilisation des masses qu’il n’ont pas réussi pendant des dizaines d’années pour amener les société à contester un pouvoir totalitaire et absolu dont le recours à la répression reste sa derniers source de légitimité peut être obtenu par le recours à un discours d’excitation des passions offensés autours d’un fait d’actualité. Cette démarche trahie aussi toute une conception de la politique fondée sur la déstabilisation du pays à défaut de trouver un programme capable d’amener la société à imposer ses droits et à défendre ses intérêts. Je suis pour la paix en Palestine sur la base de deux Etats dans un seul pays à défaut de mieux. Solution acceptée et librement votée par les palestiniens eux-mêmes. La surenchère ne peut que leur créer d’avantage d’inutiles difficultés. La paix en Palestine conduira inéluctablement à la normalisation de l’Etat d’Israël par apport à tous les pays du monde. Cette normalisation est la pire situation dans laquelle peut se trouver ce pays qui à exister jusqu’à présent au dessus de la légalité internationale grâce au soutient occidental et particulièrement Américain. La paix va libérer tous les arabes d’un alibi qui n’a servi qu’a les soumettre sous les bottes de juntes corrompues et à les humilier et à les déposséder des plus élémentaire des droits de citoyens. En tant que citoyen Tunisien je comprends bien l’implication pour mon pays d’inviter tous les représentants des pays membres de l’ONU pour le SMSI. - Tout en sachant qu’elle ne s’est pas gêné pour refuser d’inviter le représentant de la république Sahraoui quand elle à organisé le sommet de l’OUA.- cela ne m’empêche pas à m’opposer à la venue de Sharon en Tunisie et de revendique mon droit à l’exprimer publiquement même par voie de protestation comme cela se fait partout dans le monde quand il s’agit de visite de personnes controversés. J’ai dénoncé depuis le début la provocation dans laquelle se résume toute cette affaire dans l’intention mal saine de l part du pouvoir pour manipuler l’opinion publique et détourner son attention des véritables préoccupation des réformes politiques urgentes qui commencent à faire l’unanimité à l’intérieure et à constituer un obstacle majeur à sa diplomatie à l’étranger. Une provocation dans laquelle notre opposition vient d’exceller par la démonstration des signes de son immaturité.
-  En tant que Juge, et par conséquent soldat du ’droit Tunisien’, êtes-vous conscient du danger de mélanger Justice et Politique ? Si oui, comment évaluez-vous votre comportement politique en tant qu’ex Juge ?

-  Je ne suis plus juge j’été révoqué en 2001 donc le statut dan lequel vous cherchez à m’isoler n’est plus le mien. Le reste de la question devient ainsi dépourvu de sens. Pour votre mémoire la cause de ma révocation et l’un des principaux chapitre de mon engagement est ma revendication de séparation des pouvoirs et de mettre fin à l’immixtion des politiques dans le pouvoir judiciaire. Il parait que vous n’avez pas encore saisi le sens de l’indépendance de la justice pour lequel nous militons et qui recueille l’unanimité dans le pays exception faite du pouvoir en place depuis cinquante ans.

Je trouve que le discours est déjà trop long je tient à signaler que l’importance doit être donnée plus son rôle de support de débat plus qu’a la consistance des idée qui restent propres à leur auteur. Normalement j’interviendrai pour répondre aux critiques et aux demandes de clarification. Je ne donne de leçon à personne et je n’ai insulté personne je tient à un débat frac dans le respect.

Réaction de Mizaanoun :

Je commence mon intervention-ci par un avant propos assez long pour une entrevue du genre. Il ne m’est pas possible de le faire autrement. Néanmoins je vous pose à la fin trois questions. Vous passez directement à ces questions si vous voulez.

La dictature où qu’elle se trouve a par essence des choix radicalement antagoniques avec les aspirations et les choix populaires. Ces choix touchent l’essentiel de la vie d’un peuple et constituent les fondements de la société. Parmi ces choix il y a ceux qui tiennent à la politique intérieure du pays et ceux qui sont complémentaires et qui se placent dans le cadre de la politique extérieure. L’un et l’autre de ces deux chapitres déterminent l’harmonie nécessaire au fonctionnement normale de la démocratie. Par conséquent, la dictature a bien jusqu’à présent fait preuve de sa nature sinistre et a bien fait coïncider ses choix intérieurs avec ses choix extérieurs. Au moins de ce côté-là, elle a été - depuis son commencement, depuis cinq décennies - parfaitement conséquente avec elle- même, et, tout en s’alliant avec les intérêts étrangers, elle a fini par s’aliéner totalement les esprits de la population. Contrairement à ce qu’on veuille faire croire, la dictature n’a jamais eu - et ne peut jamais - avoir le moindre crédit populaire.

Les choix économiques ont été et restent un désastre de corruption, de misère, de maladies et de calamités les plus diverses. Les choix dans les formations ont fini par donner les résultats non moins désastreux. Tout le système est corrompu dans tous ses interstices. Quant aux choix extérieurs, la dictature a fait aussi les choix, qui complémentent son mépris total aux sensibilités populaires. Particulièrement en se moquant éperdument des fondements identitaires de notre peuple. Et en parlant des fondements identitaires on ne parle de questions d’esthétique, mais de bases sans lesquelles la société ne fonctionnera jamais.

Ceci dit, dans votre exposé, vous avez par exemple insisté sur l’intégration de tous les courants politiques sans exception dans la lutte pour abattre le régime totalitaire, chose sur laquelle, il n’y aurait aucune objection dans la mesure où les courants politiques en question sont représentatifs des aspirations réelles du peuple. Tout courant politique qui ne justifie pas de cette légitimité, reste à mon avis, un allié objectif ou subjectif du régime et avec lequel il n’y a pas beaucoup de chose ni à discuter ni à entreprendre.

Pour ce qui est de votre positionnement sur la question de la Palestine, il me semble que là, il s’agit bien d’une constante dans le chapitre extérieur qui ne peut être au nom d’un certain réalisme politique supplantée par aucune autre considération, sans se référer à l’opinion populaire. Même si au fond il s’agit d’une question qui dépasse largement les simples sentiments. اa nous importe très peu qu’une « élite palestinienne » de la même nature que celle qui est représentée justement par la tyrannie chez nous, trouve le moyen de composer avec l’ennemi. L’ennemi est là avec ses terreurs douces et d’autres des plus cruelles avec un arsenal d’armes des plus sophistiquées y compris deux centaines de têtes nucléaires prêtes à être larguées sur toutes les villes arabes afin de ne jamais permettre à aucune région arabe ou musulmane de se démocratiser et delà à tout citoyen arabe de recouvrer sa dignité. Par conséquent il s’agit là d’une ligne rouge qu’on ne peut franchir, quels que soient les déboires du passé parce que certains se seraient servi de la question comme alibi pour justifier leur dictature. Enfin on n’est pas d’accord sur votre opinion sur cette question.

Par conséquent, ne croyez-vous pas que cette question devrait faire l’objet d’une consultation populaire, une fois la dictature abattue ?? De même pour les choix politiques fondamentaux, ne pensez-vous pas aussi qu’il vaut mieux les laisser pour une consultation ou un consensus entre les différents courants, après la dictature ?

Et enfin ne pensez-vous pas que la formule de transition la plus réaliste devrait représenter une période de temps de réflexions à laquelle prendraient part les personnalités les plus importantes de pays, des personnalités intègres qui auront la charge de rédiger une nouvelle constitution qui prend en considération toutes les aspirations de notre peuple et à partir delà ouvrir la scène de la démocratie ?

Réaction de Astrubal :

Pardonnez-moi Monsieur Yahyaoui si en apparence mon intervention s’écarte de votre texte ici publié. Et je dis en apparence, car sur le fond, et sur ce qui me semble essentiel, nous portons, me semble-t-il, des appréciations similaires à beaucoup d’égards.

Et si j’interviens, aujourd’hui c’est pour vous faire part d’un message à transmettre aux partis politiques tunisiens. Après tout, si vous êtes là, avec nous sur le thème « des moyens pour lutter contre la dictature », il n’est pas complètement malvenu de vous demander de transmettre ce message sur le même thème.

Il y a quelques jours et à propos de Maître Abbou, j’avais écris à l’adresse des partis politiques la chose suivante :

On aimerai que vous soyez plus jaloux à l’égard de nos institutions et intransigeants vis-à-vis des actes qui bafouent ce que nous sommes et ce que vous êtes. D’être intransigeants à chaque fois que l’on porte atteinte à notre dignité. En somme, de faire appliquer l’existant, aussi imparfait soit-il. Et il ne s’agit pas là de simples déclarations d’intention ou de misérables communiqués, mais d’agir concrètement. En l’occurrence et le plus simplement au monde :

- Qu’est-ce que l’on fait lorsqu’un citoyen comme A Zouari voit ses droits les plus élémentaires baffoués ?

- Qu’est-ce que l’on fait lorsque des « gamins, ceux de Zarzis » se font condamner au gré des humeurs de celui qui décide ?

- Qu’est-ce que l’on fait à chaque fois que la liberté de d’association est niée ?

- Qu’est-ce que l’on fait lorsque l’institution judiciaire refuse même les dépôts de plainte à l’égard des actes de tortures et des agressions en tout genre ?

- Qu’est-ce que l’on fait lorsque des canaux d’expression tant sur support papier qu’électronique sont censurés de la manière la plus arbitraire, y compris ceux des partis politiques légaux ?

- Qu’est-ce que l’on fait lorsqu’un avocat comme Maître Abbou se voit privé de sa liberté et d’une partie de ses biens au mépris de la loi ?

- Quelle réaction adopter face à des magistrats qui deviennent l’outil légaliste d’une machine politico-judiciaire qui broie nos concitoyens ?

- Qu’est-ce que l’on fait lorsqu’un parti légalement formé se voit privé, au mépris de la loi, d’une salle publique pour tenir ses réunions afin d’exercer ses prérogatives ?

Bref, que faire et quelle attitude courageuse adopter à chaque fois que la loi est manifestement et gravement violée par le pouvoir ? Ainsi, il y a quelques jours et au moment où je formulais ces interrogations, j’avais, entre autres, des images en tête et des propos, notamment ceux de Néjib Chabbi où il exprimait son émotion en apprenant l’invitation de Sharon en Tunisie. A cette occasion, il a déclaré que le « gouvernement doit revoir sa décision, sinon Sharon devra marcher sur nos cadavres ».

Autant je ne suis pas gêné par le courage de Radhia Nasraoui qui à tenu des propos aussi durs et certainement sincères à l’égard de cette invitation, eu égard à ses actes passés et à la résistance qu’elle oppose, souvent à titre personnel, actes pour lesquels elle paye un lourd tribu, autant j’éprouve une grande gène quand j’observe du côté des partis politiques. Je veux bien que l’on considère la venue de Sharon en Tunisie comme un viol qui justifie une opposition aussi radicale -et j’ai été parmi ceux qui ont dit nous sommes tous des Néjib Echabbi, mais là où, par la suite, je suis particulièrement gêné et particulièrement amer, c’est lorsque, dans la hiérarchie des viols que subit l’être tunisien, on néglige ceux qui sont commis quotidiennement sur le territoire national au point d’évoquer les préparatifs pour la participation aux élections municipales, lesquelles, qu’on le veuille ou non, sont faites par et pour le renforcement de la machine qui viole en permanence nos institutions, le droit de notre pays et notre intégrité physique. Après avoir préciser tout cela, voilà exactement le message que j’aimerais transmettre aux partis politiques censés, de par le droit, incarner -eux aussi- nos institutions N’est-il pas tant d’agir et de dire :

- Pour Kidnapper, incarcérer et transférer M. Abbou, dans la prison du Kef, en violation de toutes les règles et garanties du droit tunisien, il faudra passer sur nos cadavres ;

- Pour maintenir les violations contre la personne de A. Zouari, il faudra passer sur nos cadavres ;

- On ne violera plus notre droit à la liberté d’association sans passer sur nos cadavres ;

- On ne torturera plus dans les geôles tunisiennes sans passer sur nos cadavres ;

- On ne bourrera plus les urnes sans passer sur nos cadavres ;

- On ne censurera plus nos organes d’expression sans passer sur nos cadavres ;

- On ne laissera plus nos prisons bondées de prisonniers politiques sans passer sur nos cadavres ;

- On ne privera plus les partis politiques de salles de réunion sans passer sur nos cadavres ;

- On ne violera plus nos institutions et nos droits sans passer sur nos cadavres ; Et que l’on ne s’y méprenne pas sur le sens que je donne au fait de « passer sur nos cadavres ». Il ne s’agit en aucun d’appeler à la révolution violente ou d’envoyer (voire d’utiliser) nos étudiants ou nos jeunes servir de chaire à canon devant l’appareil répressif de la dictature... Pas du tout ! Nous ne sommes plus à l’ère des révolutions du 19e et 20e siècle, et le contexte tunisien n’est pas dans la situation de permettre un renversement pacifique du régime dictatorial par des mouvements de masses tels que nous les avons connus récemment dans certains pays.

En disant « passer sur nos cadavres », j’entends par là l’utilisation de l’arme la plus redoutable et la plus noble à la fois, car la plus pacifique, de celle qui ne fait verser aucune goutte de sang, de la seule et unique qu’aucune législation au monde ne pourra jamais interdire, l’arme de la grève collective de la faim. Messieurs, si vous êtes sincère dans votre combat pour la dignité et la démocratie en Tunisie, pour que les institutions démocratiques ne soit plus violées impunément... je vous laisse imaginer l’impact d’un telle grève de la faim, ferme et determinée, et à laquelle, ne serait-ce qu’une centaine de personnes participent. Et je vous laisse encore imaginer l’impact d’une telle grève de la faim qui sera entamée -et afin que le monde entier sache ce qui se passe en Tunisie- deux semaines avant l’organisation du SMSI à Tunis.

Alors si un jour le sens du sacrifice pour notre pays vous pousse à partager cette appréciation et cette suggestion, alors vous pourriez d’ores et déjà compter sur moi pour être sur cette liste des grévistes collectifs de la faim. Et c’est avec la plus grande sincérité que j’affirme, que dans ce cas précis, "beaucoup de choses n’arriveront plus en Tunisie sans que l’on passe sur mon cadavre".

Réaction de TIZ :

Tout d’abord je tiens a remercier toutes les personnes qui ont oeuvre pour rendre ce debat possible, qui ont bouge pour contacter des personalites et qui ont collecte des reponses.

La reponse de Si Mokhtar m’a fait enormement plaisir. Ca fait longtemps que je n’ai pas lu sur le net tunisien un texte aussi interessant et aussi limpide. On peut partager ou pas, la n’est pas la question. Mais voila enfin un texte qui explique en termes clairs et precis des choses que individus passent leur temps a obscurcir par simples calculs politiques. Un texte sans detours ni ambuiguites qui recentre le debat sur l’essentiel et concentre les reflexions sur ce qui est du plus urgent.

Tout y est dans ce texte pour comprendre le malaise des tunisiens aujour’dhui et pour comprendre pourquoi rien ne change ! Il pointe surtout la question du desinteret de tout le monde que ce soit les politiciens ou la societe civile, jeunes ou moins jeunes, de s’attaquer a la racine du mal qui n’est pas la dictature en tant que tel mais tout un processus democratique inexistant et qui n’est pas enraciner dans notre culture. Cette defaillance est visible meme dans nos comportements de tous les jours et ce texte va nous rafraichir un peu de ce contexte morose que connait la vie politique tunisienne sur le terrain et a travers le web.

Alors que le combat est ailleurs, tout le monde continue a se focaliser sur les querelles interminables et caracteristiques de l’opposition "Made in Tunisia" ou sur les chamailleries qutodiennes sur le net ou en previligie les discours vides plutot que le debat, le vrai. J’entends par la les reflexions et les echanges de point de vue, plutout que les critiques personnelles ou les attaques grossieres dont avait l’habitude dans les cafes mais qu’on retrouve inlassablement sur le net : reflexe pavlovien ?

Tout etait pret pour lancer le debat sur de bonnes bases masi a haque qu’on demande des commentaires ou des reflexions, on arrive par magie a detourner les conversations pour s’engueler. A se demander si le tunisien est pret pour le debat democratique ? les exemples sont legions ces derniers jours, j’y reviendrai.

Mais je prefere aujourd’hui concentrer mon intervention sur le texte de Si Mokhtar, afin que quand il vienne plus atrd sur le forum il n’ait pas l’impression d’avoir ecrit pour rien ! Il se decarcasse pour lancer une dynamique et voila qu’il n’y presque pas de commentaires. Tout cela pourqui ? Est-ce comme il a dit les jeunes sont desinteresses ? Est-ce que par sensibilite ou reactions allergiques certains refusent de venir sur TZ car leur ego ne leur permet pas ? Ou est-ce qu’on veut bouder My lui-meme ? J’avoue que je ne comprends pas. On demande depuis des lustres que les politiciens viennent vers nous, le peuple ou la base, et voila qu’ils viennent on se defile ! quel lachete.

Aujourd’hui est une occasion de surpasser ces clivages et de saisir une occasion en or que MY nous offre pour qu’enfin s’installe un vrai debat, une vrai reflexion sur le projet de societe qu’on veut pour la Tunisie. C’est pour cela que j’aimerai faire les commentaires suivants pour Si Mokhtar :

- Dans ton texte, tu parles de la situation catastrophique de la Tunisie aujourd’hui. Tout n’est pas catastrophique dans la societe civile, loin de la. En revanche, comme tu le precises d’ailleurs ce sont les institutions qui pechent et qui se delabrent a garnde vitesse. C’est la principale faillite du systeme Ben Ali. Rejoute a cela le systeme de Nepotisme qui est en train de changer de main vers la famille Trabelsi, on comprend bien la situation economique desastreuse de notre pays. Donc il ne faut pas se tromper de constat, et comme tu le dis clairement c’est a l’institution qu’il faut s’attaquer et non a une personne ou groue d’individus. C’est un processus qu’il nous faut elaborer et construire. Bien definir l’objectif pour ensuite determiner les orientations et startegies.

- La remarque ci-dssus est le prealable necessaire pour commencer a parler d’entente ou union de l’opposition. Bien que je suis de plus en plus convaincu que cet un leurre, le travail ensemble est une condition qui peut amener un changement significatif de la situation. Et la Si mokhtar tu as parle d’une platforme ou une base commune. On ne peut que partager ce point de vue. Mais quoi comme base ? Si on observe les differents comportements de ces dernieres annees politiques on devine aisement qu’on arrive jamais a mettre d’accord sur un minimum. Car comme tu l’expliques tres clairement la premiere qu’on doit se poser c’est "opposer a quoi ?" c’est la cle du renouveau. C’est la reponse a cette question qui nous donnera les elements pour commencer quelque chose. Et tant qu’on se derobe en ne voulant pas repondre on avancera pas.

- Tu dis aussi que face a la faillite du systeme et face aux balbutiements de l’oppostion une troisieme voie est souhaitable. Tiens ca me rappele des choses ? Mais une troisieme voie pourquoi faire tant qu’on a pas repondu a la question ci-dessus de savoir a quoi on veut s’opposer. Si c’est pour qu’a chaque fois qu’on commence quelque chose, chacun lui tire dessus car soit il n’est pas dedans, soit parce qu’il ne se reconnait pas dans l’ideologie, sit par ce qu’il est depasse par les evenements, soit par pur calcul politicien, soit par ego et egoisme, soit par simple stupidite, ca ne sert a rien...

- La troisieme voie ne verra le jour que lorsque quelqu’un sortira du lot avec une nuvelle methode, une strategie rafraichissante, qui epouse son temps. Une initiative qui tire les lecons des experiences passes mais qui ne se lie pas les mains par le poids du passe militant. Une demarche qui encourage l’initiative de chaucun mais qui encadre les strutures pour eviter les derapages et garantir une cohesion et le progres.

- C’est pour cela que j’aimerai finir mes remarques par la question du desinteret des jeunes. Je partage et je ne partage pas a la fois ton point de vue. C’est facile de dire toujours que c’est la faute aux autres. Mais c’est un phenomene trop complexe pour le resumer de la sorte. Je saisi ton incomprehension face au comportement de la jeunesse et je partage ton analyse sur le fait qu’il etonnant de voir qu’on n’arrive pas a manifester a l’etarnger. Certains vont avancer la raison des familles, d’autres par lachete, ou encore par desinteret ou mieux par simple opportunisme. Mais au fait il faut qu’on s’y interesse pourquoi ? Oui, on nous reporche souvent de ne pas sortir dans les rues, de ne pas s’impliquer plus souvent, de ne pas prendre des initiatives, de se contenter de servitude... C’est vrai quelque part masi a-t-on vraiment le choix ? Ma question est expres porvocatrice pour pointer un fait. Il n’y a pas aujour’hui un leader ou un mouvement derriere lequel on peut s’identifier. Le jour ou il y aura cette entite, les gens sortiront d’eux meme de leur peur parcequ’ils trouveront un motif de se bouger. On dit toujours il faut se battre pour ses idees, oui d’accord mais pourqupi faire si mes idees ne snt pas partages. Si on regarde le monde autour de nosu, on verifiera aisement que les derniers changements n’ont eu lieu que parceque qu’il y avait un leader identifie. Or c’est ce qui nous manque aujourd’hui en Tunisie. On entend toujours il faut descendre dans la rue pour renverser le regime. Bien, mais pour faire quoi apres : assister aux combats de rue car on ne sera pas d’accord entre nous. On ne l’est pas la en ce moment alors qu’on a tous les moyens de le faire alosr pourquoi ca marcherai quand le pouvoir sera vide et que les differents protagonistes avides de reprendre la chaise ?

- Il ne faut oublier non plus que la generation qui nous precede porte aussi une part de responsabilite non negligeable dans cette situation que connait les jeunes. Car nos parents ont connu la resistance et les luttes contre l’occupation. Ils ont connu ce que c’est defendre une cause. Or ils ont laisse s’installer 2 dictatures consecutives. Nous a la limite, on n’a connu que ca ! On ne sait pas ce que c’est la Tunisie autrement. Alors les moins jeunes n’ont pas le droit a la demission non plus car ca reste a eux de montrer le chemin. Nous on doit donner un coup de main et on doit aussi prendre l’initiative. Mais c’est mieux qaund c’est tous ensemble. On n’a pas besoin de conflit de generations en plus, la Tunisie a suffisament de problemes comme cela.

En tous les cas c’est une chance inoui de prolonger le debat sur la question des fondements meme de l’opposition : on s’oppose a quoi ? Ca prmettra a chacun d’y voir plus clair et d’avancer sereinement vers un avenir qui ne peut etre que meilleur vu ou on en est !

v Echanges sur le forum de Tunezine.com :

Ouverture par Mokhtar Yahyaoui

Je tiens aussi à m’excuser si dans mes propos on à pu comprendre que j’ai porté une accusation de lâcheté aux jeune tunisiens et pour répondre à Angelica je n’ai pas trouvé nulle part dans mon texte que j’ai accusé les jeunes Tunisiens de lâcheté et même si mon texte le laisse comprendre l’existence même de ce Forum est un démenti concret d’une telle allégation. J’ai plutôt dénoncé cet opportunisme hypocrite qui fait qu’on porte la surenchère à ses extrêmes limites dans la dénonciation anonyme et on se dérobe à toute action concrète à visage découvert même pour signer une pétition ou pour être présent dans une manifestation de solidarité. Car je pense que même les peurs de représailles du régime pour de tels actes ne sont pas fondées. Pour dire que ce sont les calculs des gens qui les immobilisent et les neutralises plus que les représailles de la répression. J’ai voulu aussi dire que la lecture du comportement des jeunes doit nous permettre de deviner la nature de leur choix et leurs intimes conviction et l’aspect général apparent démontre qu’ils sont encore enclins à la soumission. Tout en dénonçant ce flottement et ce défaitisme j’ai voulu démontré arguments à l’appuis qu’il n’est pas justifié et qu’il y a des signes palpables et concrètes qui font croire en la possibilité d’un véritable changement démocratique dans le pays ce qui rend le positionnement du coté des luttes démocratique justifié même par opportunisme pour les intelligents.

Concernant la visite de Sharon en Tunisie j’été des premier à exprimer mon avis depuis le début de mars http://yahyaoui.blogspot.com et même dan mes réponses j’ai réservé un développement à la question et j’ai voulu dire que c’est pas le sujet principal qui m’intéresse.

ط Depuis quelques jours et surtout depuis l’inviation du criminel de guerre Sharoon par son ami le dictateur Ben Ali la centrale syndicale ( UGTT ) a pris " ses distances " par rapport au gouvernement.. Pensez vous que ca sera un début pour l’indépendance de l’UGTT et son retour au vrai travail de lutte pour les travailleurs comme à l’époque du feu Habib ACHOUR, et non pour faire la propagande au régime de ZABA.

ط Je regrette que vous manquez cruellement d’informations sur ce qui se passe réellement dans le pays

Jrad le SG de l’UGTT à été l’objet de pressions au dela de ce qu’on peut imaginer pour se retracter d’un communiqué que la centrale à publié il à fait à deux fois une hémorragie aprés avoir été renvoyé à sa maison et à fini par faire cette opéraion pour justifier son absence de la tete de l’UGTT.

à l’organistion des Agriculteur son président à subi le meme sort pour d’aitres raison

le Doyen des avocats subi aussi des pression inuhumain pour contenir la vague de contestation

sans parler d’autres et d’autres

et pourquoi c’est à moi de répendre à de tel question et personne ne cherche à diffuser ces information alors qu’ils savent plus de précision et son en contact direnct des interessés

c’est ça le mal Tunisien

ط Dans l’une de vos reponse vous ave mentionne que vous etiez... decu par le comportement et e defaitisme de la jeunesse Tunisienne dont je fais partie . cette Jeunesse dont on prale est LA generation BEN ALI . Notre jeunesse Tunisienne est une jeunnesse ouverte ,tolerante, et porte a la consommation somme la pluaprt des jeunes de nos jours vu la mondialisation. MAis le cas de notre pays est tout a fait different . Nous vivons dans une relative stabilite economique et sociale dans un contexte regional des moins rejouissants. Cette jeunesse qui s’est completement refugie sur internet pour echappe de la cahppe de plomb est totalement consciente de la situation des libertes vu que c’est cette meme jeunesse- futur du pays- qui souffre le plus de cette chappe de plomb comme vous l’avez mentionnez . Mais cette meme jeunesse ne bougeras pas sans qu’une une alternative viable s’offre a nous et surtout qu’elle se manifeste qu’elle nous touche nous parle . Ma question serait -vu que vous avez toujours garde cette onjectivite et un peu cette neutralite face aux mouvances de l’opposition- comment les forces de l’opposition pourraint-elles sensibiliser le Tunisien en general sasn jouer la carte de la victimisation mais en pointant les faiblesse graves et en amenant des alternatives ... est-ce parce que il n’ont pas de solutions a offrir ou est ce par manque de vision ????

ط je n’en veut à aucun de trouvé sa sécurité dans l’anonymat mais je critique une défaillance dans la solidarité pour des précautions injustifié. on n’a jamais inquiété quelqu’un parcequ’il à participé à une manifestation à paris ou parcequ’il à signer une pétiton

je pense le devoir de solidarité face à l’arbitraire est un devoir national qui merite de prendre quelques risques pour l’assumer.

il ya aussi le devoir de pousser son pays vers la justice et la liberté j’ai expliqué dans mon texte qu’il y a des raisons pour croire dans un tel engagement

en general ce sont les jeune qui revendiquent les premiers l’idéal commun.

ces chose là se saisissent par instict et n’ont pas besoin de sensibilisation

quand on voit combien d’etrangers nous soutiennent et avec quelle conviction on ne peut que se poser ces questions

ط Mais comprenez que mes parents vivent en Tunisie et lorsque vous dites que nous ne risquons rien eh bine il smeblerait que d’autres personalite pensent le contraire !!!

J’ai plusieurs fois parle avec M . Sihem ben sedrine qui conait le Chantage du passeport je suis une personnes EXTREMENt active dans le milieu de l’opposition montrealaise et mon trvail et ma contribution ne sont en acun cas relie a mon Anonymat ... Que direiez vous aux resistants francais sous le regime de Vihy etait-il des laches parce que anonymes ... au contraire cela eatit une force d’etre anonymes !!

La democratie,c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.

ط La famille régnante est entrain de piller les richesses de notre pays et de ramasser une fortune collaussale et cela avec la bénédiction du dictateur Ben Ali, y’a t-il une institution ou un quelconque organe auxquels on peut s’adresser pour qu ils nous rendent des comptes sur les dérives mafieuses du Dictateur et sa famille ? je rêve mais qui ne tente rien n’a rien.

ط Je crois qu’on a un systeme bancaire qui permet maintenant d’accéder à tous les données sur les transferts finencier et l’octrois de préts.

il y a certainement un désequilibre qui favorise certain de bénéficier mieux que d’autres de l’épargne publique et des prets au développement et la fameuse liste à démontré cet etat de fait.

je crois que le probleme le plus inquietant et le désequilibre dans le systeme de distribution du produit nationl brut et les exonéra

ط Je crois qu’on a un systeme bancaire qui permet maintenant d’accéder à tous les données sur les transferts finencier et l’octrois de préts.

il y a certainement un désequilibre qui favorise certain de bénéficier mieux que d’autres de l’épargne publique et des prets au développement et la fameuse liste à démontré cet etat de fait.

je crois que le probleme le plus inquietant et le désequilibre dans le systeme de distribution du produit nationl brut et les exonéra

ط Demander ou aller chercher des comptes sur l’usage des subventions, notamment européennes, me semble un bon début

ط J ne suis pas de ton avis Hasni les comptes sont mieux soignés qu’on ne peut le croire et la corruption dans le pays et audessous du seuils que certains le pensent et c’est la raison pourlaquelle le systeme fonctionne relativement bien sur le plan économique

il y a des contres vérités répandues qui faussent beaucoups notre appréciation de la situation

tout systeme peut profiter dans le légalité aux proches du pouvoir ce n’est pas particulier à notre époque ni à notre pays

ط ومادمنا لا نستحي فلماذا لا نخوض ضدّه حملة في الغرب لإقناعهم بأنّه قد تجاوز كلّ الخطوط الحمراء وأنه غرس الحقد في النفوس لدرجة تهدّد بالإنفجار « faisons compagne en occident pour les convaincre qu’il a dépassé toutes les limites et qu’il sème la haine à un point que l’explosion est inévitable. une campagne en occient contre Ben Ali. » . Est-il possible que ça soit la phrase pour laquelle Mohamed Abbou est en prison ? Ben Ali peut-il céder sans pressions européennes et en particulier française ?

ط Mohammed Abbou n’est pas en prison il est kidnappé et aucune procédure légale ne peut s’appliquer à son cas ni la justifier

j’ai écris qu’il à commis un lèse majesté et qu’il en subi les conséquences

ط 1956-1987 1 président avec une dictature douce 1987- ???? 1 voyou qui règne sur la Tunisie tel qu ’un monarque avec les méthodes que l ’on sait...Presque un demi siècle de dictature et 1 président et 1 voyou à la tête de l’Etat, à quand le changement démocratique ??

ط Il y a plusieurs changement Possible :
- celui que le régime actuel pense qu’il est nécessaire "une adaptation"
- celui pour lequel tend les pressions étrangères
- celui pour lequel travaille chaque partis de l’opposition selon son agenda
- et le changement démocratique dans un état de droit dont on finira par se convaincre tous et ce trouver dans le même front pour le réaliser.

Alors chaque changement à son agenda particulier

ط J’aimerais savoir selon vous quelles sont les chances de pouvoir poursuivre en justice le dictateur BEN ALI & sa junte pour les crimes commis contre le peuple tunisien ?

ط Bonsoir si Chokri et Hachad et j’espère que vous n’allez pas me contraindre par des question à aller joindre mon Ami Mohammed Abbou au prison du Kef.

en tout cas je ne pense pas quelle président Ben Ali à quoi que ce soit à craindre de ce coté la pour le moment pour qu’il y est procès il faut un dossier et des fait incriminé dans les normes de la justice internationale chose qui n’existe pas dans le cas Tunisien

ط Dans votre texte préparatoire à cette soirée, vous souhaitez la franchise et le respect. En cela, je ne peux que vous rejoindre . Avant les débats de fonds que je vais lire avec attention, j’aimerai vous interroger sur le cadre des échanges à venir.

Il y a quelques mois vous déclariez qu’il n’y avait plus rien à sauver sur ce forum que vous compariez au régime de Ben Ali, soutenu en cela par Ivan (*) qui lui affirmait également que ce forum était une petite dictature, parlant même de nettoyage ethnique. L’un comme l’autre vous revenez aujourd’hui sur Tunezine. Quelle en est la raison pour vous ? Est ce que aujourd’hui, ce forum a changé et est-il devenu fréquentable ? merci de considérer que les mots qui précèdent sont de réelles questions que je me pose et non pas une envie puérile de polémiquer.

Beaucoup de personnes très différentes sur le net, et dont je fais parti, ont de l’estime et des espoirs dans ce que vous pourriez apporter pour libérer la Tunisie dans un cadre franc, transparent et fédératif. Avez vous un projet opérationnel dans ce sens et si oui peut on en connaître les grandes lignes ?

ط Concernant Tunezine ou tout Forum de débat je pense qu’il y a une éthique de débat dont chacun doit s’en tenir pour permettre la coexistence d’avis différent et leur confrontation.

On ne peut être que d’avis différents les uns des autres si ce n’est dans les principe dans les détail et les évaluations et personne ne peut contraindre un autre à épouser son point de vue il ne sert à rien d’insister ou de tourner les débat aux insulte si on veut discuté car si chaque courant se complaît dans son propre espace aucun débat ne peut être instauré et aucune évolution d’idée ne peut être atteint.

je pense que les gestionnaires de Forums doivent avoir beaucoup de tolérance et de sang froid et d’essayer de ne pas s’impliquer dans les questions controversés

mais je sais que c’est plus difficile que ça peut sembler

ط mais vous n’avez pas vraiment répondu à la question : quelles sont vos raisons de revenir discuter sur ce forum aujourd’hui ? A nouveau, ce n’est pas un désir de polémiquer, mais jep ense qu’il est important de vous donner la possibilité d’éclaircir cette question.

ط Si j’ai quitté Tunezine je n’ai jamais été absent des forums indépendants Tunisien et j’ai continuer sur Nawaat car je n’ai aucune différence entre les deux et comme vous savez il suffit de deux clic pour ouvrir un forum.

en ce qui concerne ma présence aujourd’hui sur tunezine je crois avoir été invité à un débat sur des questions posés par des fourmiers et sollicité par plusieurs Mails et appels et je croyais que ceux qui m’ont invité ont la qualité de le faire et je tiens avant de continuer à ce qu’on me répond s’ils ont cette qualité ?

ط Le forum est ouvert à tout débat et nul n’a plus qu’un autre la "qualité" pour inviter un tel ou un autre à s’y inscrire et discuter.

ط Ce forum est ouvert à qui veux, ceux qui ont pris l’initiative de vous inviter avaient donc sans aucun doute qualité à le faire.

Par ailleurs, en ma propre qualité de moi-même, c’est avec plaisir que je vous rencontre ici pour discuter. Il ne faut pas prendre mal la question, il s’agit pour moi de comprendre comment vous considérez les forums dans votre programme, et quel est-il. Vous dites avoir quitté Tunezine, tous les forums ne sont pas pareils.

Comment pensez-vous que les forums internet peuvent contribuer à l’avènement de la démocratie en Tunisie ?

ط chacun peut inviter sur Tunezine. toutes les initiatives sont les bienvenues. merci à Mercure et aux autres d’avoir préparé ce travail.

ط Je ne comprend pas pourquoi cette question obstine les consciences a ce point ! A mon sens Ben Ali a change la constitution pour se trouver un cadre légal qui le protège, alors n’empêche son successeur de la changer a nouveau et supprimer cette protection et il sera donc juge.

Donc pour c’est un jeu du chat et la souris et notre président s’amuse a se rassurer car s’il n’est pas mort avant son dernier mandat, il sera bien loin le jour ou quelqu’un vaudra le juger, bien protège par ses amis occidentaux.

ط Ne pensez-vous pas que nombreux tunisiens n’ont pas conscience de l’importance du combat pour la liberté qui a lieu contre la dictature

ط dans ton texte/reponse, tu evoques la possibilite d’une troisieme alternative qui nous sortirai du carcan de la situation actuelle. Peux tu preciser un peu plus les contours de cette alternative ? Quelle forme ? Avec qui ? Quel principe ? Et surtout a partir de quand ?

ط we were speaking on the phone about the mimetic impulses of the younger generation,and their insistence on imitating everything and everybody(one of the means of learning ).my questions is : can we assume from this observation that under these unconscious stages of personal development which later determine the individual`s eventual character,his modes of thinking,reacting,in sum his general behavior patterns, something went wrong* ?

ط Troisieme Voie

j’ai abord dans mon texte la possibilité d’une troisieme voie je n’ai nul inteltion d’appeler à la création d’un nouveaux partis maintenant. un Parti Yahyaoui n’ajoutera rien au microcosme qui est déja chargé.

les comministes, les laiics, les liberaux et les islamiste et pan arabiste ont tous des espaces ou il peuvent se trouver c’est le manque de démocratie au sein de ces partis qui fait que certain courants ont besoin de plusieur partis pour exprimer la divergence en leur sein c’est donc un probleme de fonctionnement interne plus qu’un probleme d’absence d’espaces

la troisieme alternative peut se former par un movement qui dépasse les clivages sur un seul objectif qui est l’avenement de la démocratie en tunisie.

c’est à l’image du mouvement KIFAYA egyptien qui est un mouvement citoyens pour l’abrogation de l’etat d’urgence le refus du renouvellement à Moubarak et pour des élections libres et démocratique

c’est un mouvement qui ne doit pas fonctionner par communiqué mais un egagement concrét dans la rue pour la réalisation de ses revendication

J’ai précisé dans mon introduction les 3 chapitre que peut prendre un tel mouvement en Tunisie

ط oui, mais où voyez-vous les prémisses concrètes d’un tel mouvement populaire en Tunisie ? où les origines, et où les déclencheurs ? je n’ai pas bien compris visiblement votre introduction, je ne suis peut-être pas la seule

ط La creation d’un nouveau parti ne rime a rien et ca existe deja, donc ce n’est pas une troisieme voie. Mais ce que tu proposes est tres interessant mais en revanche ca reste un peu flou pour moi puisque je ne connais pas l’exemple de la KIFAYA.

Donc mes questions reste terre-a-terre : comment ca marche ? Qui organise ? comment on souscrit a cette demarche ? Qund on commence ? Doit lancer ici meme l’idee et creer les supports d’information necessaire pour lancer l’inititaive ??

Ce sont la mes interrogations pour passer du stade de la suggestion ou de la reflexion, au stade du concret.

Sinon, une derniere question : est-ce que le concret signifie forcement descendre dans la rue ??? Et par consequent si on decend pas dans la rue, on n’a pas notre place ?

ط Je crois qu’il y a deux façon de faire la politique : celle de la réaction aux évenement et celle de leur interception et de la recherche de leur orientation vers l’objectif recherché

Je pense que les signes du désenchantement national du pouvoir en place ne sont plus cachés à personne. Personne ne crois plus ces chiffres de 99% et l’obstination du pouvoir à maintenir ces pratiques n’est que la confirmation qu’il ne sait pas lui-même combien il peut avoir réellement dans de vraies éléctions.

D’autre par le rétrécissement constant et inchangé de la base des partis d’opposition plaide pour interpréter que ce désenchantement national ne va pas pour gonfler leurs rangs

On est devant un probleme concret : à qui profite le mécontentement

La société attend en fait quoi et jusqu’à quand elle peut rester immobile et passive.

Ce qui est en train de se passer dans d’autre pays qui nous ressemble peut nous guier pour trouver la solution et delà j’ai exprimé ma proposition de troisième force civile pour la démocratie la justice et les liberté.

Mais un mouvement précurseur doit se dessiner et je pense que c’est aux sein des jeunes qu’on doit s’attendre à l’observer. La cyeber dissidence n’est qu’un signe et qui peut s’amplifier.

Nous devon se rappeler que le mouvement des jeune tunisien des année 1905 - 1912 est la base du mouvement national et de toute l’histoire politique moderne de notre pays

ط La Coordination democratique n’est-elle pas la solution ? Cette coordination regroupe plusiers mouvances etls que le PCOT-PDP-FDTL-CPR et des negociations ont leius pour inetgrer l’ID ( seul parti represente a l’Assemblee) et le Parti Vert .

ط au dela de la personne de Si Mokhtar, qui a la gentillesse de venir a notre rencontre et d’accepter d’etre bombarder de questions de tout bord et tout genre, ja’imerai poser ces questions aux autres formations politiques.

Car en l’occurence Si Mokhtar n’est pas un homme politique, bien qu’il fait dans le discours politique et de facon clair d’ailleurs. Donc venant de lui une alternative civile et federatrice est forcement logique et va dans le sens de ses convictions. En revanche pour un leader politique, qui a son fond de commerce a defendre, comment voit-il les inquietudes de la jeunesse ? leurs aspirations ? leur recherche de 3eme voie plus consensuelle, plus federatrice ? Un mouvement qui previligie l’interet de la patrie plutot que l’interet d’une personne ou d’un groupe.

Je sais qu’ils n’ont pas l’habitude de venir sur les forums (a part quelques exceptiosn) se frotter au peuple et que ce n’est pas leur mode de communication favori, alors s’ils peuvent nous gratifier d’un communique dont ils ont le secret qu’ils n’hesitent pas. j’aimerai vraiment savoir ce qu’il pensent du marasme politique dans lequel se trouve l’oppostion aujourd’hui et si l’idee de Si Mokhtar (qui n’est pas nouvelle) n’est pas une direction qui merite d’etre creusee !

A bon entendeur, je vois qu’ils sont nombreux a guetter les reponses ce soir :-))

ط N’est ce pas aux partis d’popposition de le faire le Tunisien n’a pas acces a toute l’information et a tout ce qui se passe en Tunisie si c’etait le cas il ne pourrait tere complice de toute cette horreur !!!

Le probleme se situe au niveau de l’information auquel ils ont acces ( soit faussees soit fausses...)

ط On voit l’experience de la generation qui nous precede qui arrive toujours a trouve le mot juste pour nous impliquer et nous mettre face a nos responsabilites.

Dans mes commentaires surton texte ci-bas un peu plus tot dans l’apres-midi, ja’i explique pourquoi, a mon sens, les jeunes sont desinteresses. Voici le lien : http://www.tunezine.com/forum/read....

Franchement, ce n’est pas l’envie qui manque mais plusieurs choses me bloquent. Et je parle pour moi. Tout d’abord je n’ai pas la fibre politicienne. J’ai juste marre de voir l’injustice se repandre a tout va dans le pays, de voir de plus en plus de gens qui n’arrivent pas a finir les fins de mois... Donc je ne me reconnais pas dans le spectacle de l’opposition. En revanche une initiative citoyenne pour faire valoir nos droits me seduit d’avantage.

En plus, etant jeune, je suis forcement inexperimente. Donc on a forcemnet besoin d’etre guide. Et la honnetement, le moins qu’on puisse dire c’est qu’n n’est pas aide. Il faut trouver tout seul son chemin dans cette jungle a multiples facettes qui est la resistance a la tunisienne. Bref, j’ai eu plus l’impression que nos aines cherchaient a etoffer notre voie pour garder le controle que de favoriser notre dynamique pour converger tous vers le meme objectif. Ca lasse a force et on finit par se decourager meme si on arrive avec plein d’entrain.

VOila donc le probleme entre nos 2 generations : on arrive pas a se comprendre, on n’a pas les memes preocuppations, on n’a pas les memes aspirations et on ne cherche pas le pouvoir.

Alors une troisieme voie qui priveligie le travail de groupe pour l’interet general a forcement beaucoup plus de chance de trouver echo aupres de la jeunesse.

ط Conclusion Tunezine : Merci pour votre hospitalité j’ai pris deux heure et je ne veut ps abusé de cet espace plus longtemps au détriment de ses forumiers

je constate si on à abordé l’affaire Abbou on n’a rien dit sur les prisonniers politique, les jeune de Zarzis de l’ariana ou de Bizerte ni sur Abddallah Zouari ni sur ceux en grève de la faim. c’est un fait que ces question ont tendance à perdre de l’intérêt je pense qu’il doivent rester au titre de nos préoccupations majeur c’est la meilleure politique qui peut servir le citoyens. j’espère que l’occasion me sera donné sur Nawaat demain pour en parler plus car il sont le fond concret de notre aspiration à la liberté

j’ai taché de répondre à tous les questions je n’ai pas compris la question de adel ni sa traduction et je m’excuse auprès de lui

v Echanges sur le forum de Nawaat.org :

Ouverture par Mokhtar Yahyaoui

Les prisonniers politique en Tunisie

ط Pouvez vous nous citer les différentes associations tunisiennes qui soutiennent la cause des prisonniers politiques, ses rapports entre-elles et avec le monde des DDH à l’échelle internationale, il est important de savoir qui fait quoi ?

ط Je crois que la question des prisonniers politiques en tunisie fait pratiquement l’unanimité en tunisie les appels à l’amnistie génerale ont pratiquement été signés par tout le monde et je m’excuse de spécfier pour ne pas oublier ou rajouté mais on paeut clarifer avec précision ce sujet en reournat aux archive

Poue les grad ONG internationaux il ont tous paratiquementpris position en faveur de leur libération et pour dénoncer leur conditions d’emprisonnement

ط A l’échelle individuelle pure qu’est ce qu’il est d’après vous possible de faire à partir de l’étranger pour aider les prisonniers politiques ? 3- Est ce que vous jugez que ce sont les moyens humains et/ou financiers qui manquent pour rendre plus efficace vos actions ?

je pense que la question des prisonniers politiques Tunisien à été épuisée sur le plan strictement droit hommiste et légal et qu’elle a besoin de passer à un chapitre de contestation sociale. Cette évolution qui aurait du commencé par la mobilisation des familles des prisonnier et finir par des rassemblement constant à tunis et à l’étranger pour revendiquer leur libération ne s’est malhereusement pas efféctué

nous ne sommes trop déchargé sur la confiance dans les pressions etrangere pour aboutir à leur elargissement cela à donné un effet démobilisateur et ne sert pas leur cause pour le moment

ceux qui sot plus proche des prisonniers doivent prendre des initiatives difficile s’ils veulent maintenat accélérer la question

ط -Monsieur le juge, en votre qualité de militant d’une association qui répertorie les prisonniers politiques tunisiens, quelles sont selon vous les aides apportées par les ONG sur le plan national ? Existent-elles ? Et comment hors du cercle familial et pratiquement artisanal, pourrions nous travailler à structurer cela sur le plan national ?

ط Vous savz ceux qui veulent auder ce ne sont pas les moyens de faire parvenir leurs audes qui manque.

Pour les ONG ce n’est que l’aide de defendre leur causes qu’on peut apporter et meme si d’autre interventions personnalisés sont effectués il ne sont que dans des limites bien souscrite par le manque de moyens des ONG eux meme

ط J’aimerai bien ici poser une question sur la Politique de Communication des ONG de défense des droits de l’Homme en Tunisie et dont la cause des prisonnier politique forme la pierre angulaire. Pour formuler ma question j’aimerai bien, avant, émettre un constat :

Nous remarquons que les ONG tunisiennes ont une politique de communication très partisane. Certaines ONG refusent d’envoyer leurs communiqués à certains sites - dont nawaat pour ne citer que cet exemple. D’autres et malgré le soutien financier qu’ils reçoivent de l’UE n’ont pas de site Internet et ne se communiquent que grâce à TUNISNEWS qui leur sert de relais médiatique.

Ne pensez-vous pas que cette politique communicative porte atteinte à la cause des prisonniers et l’enchaîne dans une logique partisane, clanique et désastreuse ? ëtant donné que le premier objectif d’une vraie politique de communication consiste à propager au maximum l’information, ce que refusent de faire ces ONG par leur politique communicative sélective, ne pensez-vous pas qu’il faut réviser cette approche, la contester et inviter les responsables de ces ONG à se réformer ou à laisser la place aux meilleurs ?

Ne pensez-vous pas que les prisonniers politiques sont aussi des prisonniers de cette politique en faillite des ONG des droits de l’Homme ? et Que peut-on faire pour que les ONG changent de politique et s’ouvrent à tous les sites dissidents ?

ط quand on à des innocent en prison depuis 13 ans l’echec et éclatant et n’a pas besoin de démonstration pour acccabler de plus les militants ou les ONG

cela ne signifie pas qu’on n’a rien fait tout le monde s’est investit et à contribuerdu mieux de ce que lui permette ses moyens sans succés

il ne faut pas oublier le degrés d’alerte auquel nous avons pu sensibiliser le differents ONG et groupes de pression internationaux et le nombre de rapports sur le sujet est la pour le prouver ce qui est anormal c’est cette résistance à la tolérance et à la pitié dont fait preuve notre gouvernement

ط Nous avons suivi heure par heure la grève de la faim d’Abd Allah Zouari. Comme nous suivons actuellement la grève de la faim deHamadi Ben Abdelmalek (le père de Ramla un membre de ce forum) dans la prison civile de messadine. Mais le régime tunisien reste insensible malgré la mobilisation autour de ces victimes.

Que pensez-vous de faire appel aux eurodéputés pour faire la pression sur le régime tunisien suivre le triste le triste sort de ces prisonniers d’opinion ?

En fait, l’UE et surtout le PE connaissent très bien les atteintes aux droits de l’Homme en Tunisie. Certains eurodéputés sont près à agir. Suivre le calvaire des prisonniers d’opinion et l’harcèlement de leurs familles finira par prendre des décisions radicales avec la dictature tunisienne.

ط j’ai déja dit que toute la stratégie de lutte pour la defence des PP est à reviser

personnellement je suis pour porter la contestation de leur sort dans la rue cette alternative n’est pas encore préte mais tout lemonde doit y penser serieusement

personnellement aujourd’hui meme j’ai été interdit d’accés chez mE Mohammed NOURi par une quinzaine de policiers en civils . ils misent sur notre immobilisation totale.

Il est urgent que ca bouge autrement

sur le plan des discours on a plein de ppiles de papier pour nous soutenir et exiger leur liberation et dénoncer l’injistice de leurs procés mais qu’est ce qu’on peut en faire de plus que remercier ceux qui le ont rédiger eux meme il ont besoin qu’on s’active concretement pour qu’il puissent nous aider

il y a comme un compromis sur l’immobilisme qui devient de plus en plus révoltant

Hier seulement j’ai pensé ecrire au Cheikh abdelhmid Addasi pour nous parler de la notion ETTAWAKKEL est ce qu’on doit les laisser à leur sort en attendant la pitié de dieu ou est ce que comme on dit aide toi roimeme dieu t’audera

il n’ya vraiment pas quoi dire de plus pour répondre à tout vos question sur ce sujet sauf qu’on est coupable d’inefficacité

ط Les prisonniers politiques anciens et nouveaux font penser que le pouvoir a peur de toute contagion quant à la liberté d’association ou d’expression : Le pouvoir donne le sentiment qu’il cache beaucoup de réalités amères.

C’est l’exemplarité des peines et de leur exécution qui font penser à cela.

De cette façon il compromet une ouverture réelle et compromet par la même l’adhésion effective de la majorité soumise.

Comment évaluez vous, en synthèse, les efforts faits par les opposants afin d’amener le pouvoir à changer le climat politique et libérer simplement tout prisonnier politique.

ط toute dictature a nécessairement le bilan lourd de crimes et de dépassement

le problème n’est pas la mais dans cette absence ahurissante de comprendre le poids du temps qui est en train de s’écouler sans aucune solution

ils ont dit qu’ils sont des prisonniers de droit commun qu’ils leurs applique tout juste la loi elle permet aujourd’hui de les libérer tous en application de la loi

de quoi peut avoir peur le pouvoir il n’est nullement en danger pour le moment et même si sa situation se fragiliserait il y a une justice transitoire connue universellement qui permet de dépasser ces phase de l’histoire des pays.

ط Victime en partie par son perfectionnisme sécuritaire et l’excés des moyens qu’il a déployé pour mater toute la société il n’a plus d’adversaires digne de ce nom qui peuvent lui donner l’opportunité de gagner le temps d’une nouvelle redistribution toutes les cartes étant entre ses main d’une part et d’autre part les circonstances internationale ne permettent plus ce genre de procédées. Aujourd’hui il n’a plus d’alternativeàla concession de plus en plus de marges à l’exercice de la liberté même sa reconnaissance n’est plus demandée et ne constitue plus un titre de légitimité. Ce processus qui doit s’amplifier doit finir par le conduire à affronter contraint le libre choix des électeurs ou à les amener aux portes de ses bâtiments de ses palais et de ses appareils de répression pour être chassé définitivement.

Je pense que le débat activiste doit être relancé à partir de ce raisonnement. Sur ce contexte je vous pose une question que j’ai déjà posée à M Marzouki, mais malheureusement je n’ai pas vu de réponse parce qu’il était déjà parti.

Alors je reformule ma question :

Etes-vous pour l’ouverture de canaux de négociations avec Ben Ali ? Ne pensez-vous pas que c’est une carte qui pourrait être gagnante, voire peut être l’ultime carte qui reste à jouer, même si l’intuition première nous force à croire que Ben Ali refusera toutes négociations ? Supporterez-vous un deal d’immunité et une protection d’ةtat pour ce dernier s’il s’engage à accepter les réformes ?

ط je crois personnellement que la finalité de la politique est un compromis. il ne faut pas comprendre par là compromission. les principes ne sont pas sujet à négociation mais tout probleme peut finir par etre discuter et trouver solution.

pourquoi on part du principe qu’il doit affronter la justice et sur quelle base. tout pouvoir a une légitimité de fait que certains semblent l’oublier. c’est la façon par laquelle un systeme peut etre changer qui détermine son sort et son incrimination.

dépassons ce jenre de raisonnement on est encore au stade de demander pardon à nos prisonniers innocents sauvons l’Etat du systeme qui l’a séquestré ce n’est qu’apres qu’on peut évaluer les responsabilité

il y a tout une structure de raisonnement à changer pour que la revendication des réformes et de démocratie dépasse la stade de préoccupation limitée aux opposants

cette reponse et aussi pour nour sur la justice intnationale il est trés interessant d’observer le sort réservé au régime soudanais et celui qui se prépare pour le Syrien et l’actuelle autorité libanaise

Internet, SMSI et cyberdissidents

ط la tenue du SMSI dans notre pays a ses partisans et ses détracteurs. A- si le SMSI se tiendra en Tunisie sous l’égide de la dictature tunisienne, croyez-vous que l’opposition tunisienne aura la possibilité de faire entendre vraiment sa voix, une voix complètement discordante et radicale par rapport à la langue de bois et au discours propagandiste et mensonger de la dictature ? B- si le SMSI vient à être annulé, quelles seront d’après vous les réactions de la dictature ? Quelles perspectives aura l’opposition pour valoriser et mettre efficacement en exergue ce rejet et ce refus de la communauté internationale des arguments, des mensonges et des atermoiements de ben Ali et de son régime.

ط Le SMSI se tiendra à Tunis sous l’égide de l’ONU avec l’hospitalité de la dictature comme vous dites

C’est une trés bonne chose pour notre pays et pour montrer au monde entier sa réalité concrete avec ses haut et ses bas. elle ne peut etre que benéfique pour le mouvement démocratique et les réforme qu’on attend pour notre pays. je pense que le régime à mal calculé l’impact réel d’un tel evenhement sur l’impératif dont il se trouve confronté à accélerer le rythme d’ouverture et des réformes.

je pense qu’elle ne risque en aucun façon de se tenir ici alors que faire

je crois qu’on doit valoriser nos proposition de réforme et étayer notre maturité pour passer à la démocratie au lieu de lapider cette occasion dans la dénonciation stérile d’un etat de fait d’un régime que tout le monde savait comment il est

l’opposition doit gagner son examen de relation publique et avoir un programme crédible et réalisable et commun de l’alternative qu’elle defend

merci pour cette interessante question

ط Sur Nawaat, nous essayons de trouver une formule pour militer efficacement grâce aux TIC en faveur de la liberté en Tunisie. Rendre "chaque clic" de la souris équivaut à un acte contre la dictature tunisienne est un rêve. Mais actuellement "le comment" nous dépasse.

Les ONG et les défenseurs des droits de l’Homme utilisent Internet pour la diffusion, la publication et l’information. Les experts des TIC apportent leur savoir faire plutôt aux dictatures. Ces derniers ne souffrent pas d’aucun manque de moyen pour étouffer les libertés.

Vous êtes très respectés auprès des ONG et des défenseurs des droits de l’Homme. Pouvez-vous lancer un appel aux défenseurs des droits de l’Homme et aux experts mondiaux du net pour conjuguer leurs talents et nous proposer des méthodes lutte beaucoup plus appropriées. Et qu’ils utilisent la Tunisie comme exemple pour s’exercer.

Les internautes tunisiens -surtout à l’étranger- n’attendent que ça.

ط ce qui manque ne sont ni les moyens ni les competence propre si on veut pour ce qui est de l’aide d’ONG internationaux il faut savoir avec précision ce qu’on veut demnder avant.

je n’ai pas tout à fait saisi ce que vous voulez dire par :"nous proposer des méthodes lutte beaucoup plus appropriées. Et qu’ils utilisent la Tunisie comme exemple pour s’exercer."

ط Voir des familles de prisonniers politiques s’engager dans la lutte pour la libération des leurs a donné un nouveau souffle à cette bataille. Les actions de Ramla Ben Abdelmalek pour son père, celle de Térésa Chopin pour son fils Omar Chlendi et derrière elle les autres membres des autre familles touchées par le drame des jeunes internautes de Zarzis.

Que font les ONG tunisienne et notamment l’AISPP pour encourager ce mouvement qui se base essentiellement sur Internet ?

Ne pensez-vous pas qu’il faut mettre comme condition à la tenue du SMSI à Tunis la libération des Internautes de Zarzis, de Bizerte et de l’Ariana ?

ط Pourquoi seulement les internautes de zarzis pourquoi concevoir qu’un pays peut abriter un tel sommet tout en gardant dans ses prisons des détenu d’opinions ca sera une offense au peuple tunisien c’est pourquoi il faut dés maintenant préparer une stratégie de mobilisation pour vider nos prison de détenus politique et d’opinion avant ce sommet n’aura lieu

c’est ça qui doit être le mot d’ordre de toute la société

Le texte de Mokhtar Yahyaoui

ط Dans votre texte vous semblez rejet ce que vous appelez la stratégie « qui cherche à déstabiliser le régime en place par n’importe quel moyen pour accélérer sa déchéance. » et vous proposez à sa place une autre stratégie ou un « processus de prise de conscience de la société de la nécessite d’un mécanisme qui permet la coexistence des différents courants et intérêts opposés en son sein. Ce mécanisme est universel il s’appelle l’Etat de droit et le pluralismes que garantie la démocratie. ». Or, vous n’avez précisez aucune tactique pour la réalisation d’un tel objectif. Quel est donc ce mécanisme qui va permettre une prise de conscience générale dans le pays ? Puis, une prise de conscience n’est-elle pas en quelque sorte une déstabilisation du régime en place qui n’est basé que sur sa guerre contre toute prise de conscience ? ط Dans l’introduction du débat d’hier j’ai bien précisé la nature et l’enjeu de ce processus et les raisons qui laisses espérer pour son aboutissement :
- l’instauration du pouvoir judiciaire par la consécration de l’indépendance de la justice et sa délivrance de l’influence du pouvoir exécutif
- L’instauration du pouvoir législatif par la dénonciation des parodies électorales et la falsification des résultat et l’exigence de vraies élections et j’ai dénoncé le manque d’implication de l’opposition etson role néfaste par son acceptation de faire partie de ces complots contre notre souveraineté
- Démasqué la propagande officielle et infirmer ses allégations monsongéres de toute crédibilité. Voici Le passage en question :

"Je pense que le flottement des position qui prévaut actuellement est due essentiellement à l’incapacité de saisir l’importance des fissures que nous avons réussi à introduire sur plusieurs plans dans le système de dictature et de domination qui nous gouverne aujourd’hui. Il semble nécessaire de les rappeler :
- Nous avons réussi à porter la contestation unanime de notre société de l’injustice consacrée par le système judiciaire et sécuritaire actuel. Aujourd’hui personne n’est plus dupe quant à l’absence d’institution judiciaire indépendante capable d’assumer les pouvoirs qui lui sont dévolu par la constitution et disposant des moyens lui permettant de faire face à sa manipulation par les détenteurs du pouvoir. La revendication d’une telle justice est aujourd’hui unanime non seulement dans les rangs des opposant mais comme exigence populaire et au sein même du corps judiciaire (magistrats avocats et collaborateurs de justice y compris au sein de la police). La réforme de la justice est aujourd’hui une revendication à laquelle le pouvoir même est conscient qu’il doit se plier après le dernier revers qui l’a contraint de retirer son dernier projet qui cherchait à contourner la question. Nous devons tout faire pour que cette réforme soit institutionnelle et consacre l’avènement d’un pouvoir judiciaire indépendant muni de toute les prérogatives et les garanties nécessaires pour instaurer un pouvoir judicaire indépendant consacrant la suprématie de la loi et garantissant l’égalité de tout les citoyens devant elle. Je suis certain que nous allons être pionniers dans ce domaine et que plus jamais nos droits et nos libertés garanties par notre constitution ne nous seront soustraits par des décrets ou des décisions aux bons grés des puissants.
- Nous avons aussi réussi à mettre à nu les manipulations répétées du suffrage universel et des votes des citoyens et à dépouiller ces pratiques du qualificatif d’élections. Le parlement actuel n’est plus qu’une usurpation du pouvoir législatif prévu par notre constitution et la démonstration répugnante de la trahison de la revendication principale de notre mouvement national de "barlaman Tounsi" pour laquelle nos aïeuls ont versé leur sang. Nous continuerons à dénier à ses membres le statut de député et la qualité de nous représenter. Il n’est plus que l’expression de la consécration de la volonté de domination sur notre société. Nous avons affronté le pouvoir sans ménagement sur ce plan et nous continuerons à affronter cette opposition complice et défaitiste avec la même intransigeance jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle ne va plus récolter que le discrédit et à la honte par sa persistance de mauvaise foi à continuer à donner la réplique à ce genre de manipulation et de parodies. Un tel compromis ne peut être qualifié que de participation au complot contre la légitimité qui justifie la falsification de notre libre volonté censuré. L’exigence d’élections libres garanties par une autorité neutre et ouvertes à tous les courants sans exception est devenue aujourd’hui une condition préalable qui ne peut plus être ignorée.
- En fin personne ne peut plus aujourd’hui nier les coups portés avec succès à la propagande totalitaire imposé et sa démystification jusqu’à la ridiculisation de ses allégations mensongères pour discréditer tout acte de contestation. La libre expression a dépassé le stade de revendication pour devenir une pratique quotidienne facilité par l’évolution technologique des moyens de diffusion d’information. Aujourd’hui tous les abus et les dépassements sont automatiquement dénoncés par véhémence et même excès parfois.

Les acquis réalisé sur ces trois chapitres sont des pas importants qui ne peuvent plus être ignorés. ہ cinquante ans de pouvoir absolu et de wisaya sur le pays le pouvoir ne peut plus résister longtemps aux impératifs de l’évolution."

Cette stratégie ne relève pas de la déstabilisation mais du démontage des mécanismes totalitaire du système par la conquête des institutions et leur agrégation pour jouer le role auquel ils sont destinés.

Réduire le discours officiel à s’auto justifier et le dépouiller de toute force de proposition c’est lui enlever toute crédibilité et amener par là même la société à s’identifier dans un autre discours un discours contestataire et de renouveau...

C’est par l’implication de plus en plus grandissante de gens dans le débat national sur la démocratie que le développement politique fondé sur la participation et non sur l’attente de solutions clefs en main peut s’opérer. Comme l’essor économique à besoin de cet esprit d’entreprise et du développement de l’initiative privé l’essor politique à besoin du même esprit d’implication d’initiative et de proposition.

Vous avez insister dans votre texte sur la nécessité de « favoriser le développement politique du pays par le soutien de toutes les composantes d’expression de la diversité au sein du pays et bâtir une société civile moderne et démocratique ou chacun peut trouver l’espace dans lequel il peut défendre ses idées et ses centres d’intérêt. » ط Ne pensez-vous pas que ces objectifs, dans l’état actuel de la dictature, sont irréalisables et de ce fait utopiques ? Concrètement, que proposiez vous pour réaliser un tel projet dans l’absence de la liberté d’expression, de rassemblement, de mouvement, etc. ? ط La liberté ne peut plus être comprise aujourd’hui que dans un sens contestataire du système qui l’interdit. L’accumulation organisationnelle qui est en train de s’opérer aujourd’hui se fait dans l’autonomie du système et à ses dépends. Le moindre groupe de personne ou embrion d’organisation n’est plus que l’expression de la Nawaat (Noyeau) de cette société civile moderne dont le défit principal qu’elle est en train de confronter et cette coordination difficile entre l’impératif d’efficacité et celui de la gestion démocratique et de l’élargissement. Je pense qu’on doit être conscient pour favoriser le second aspect même au dépend de l’efficacité et du temps car il ne mène à rien d’ériger la légitimité de l’objectif final pour consacrer la tyrannie dans la gestion comme il s’est produit à la veille de l’indépendance nationale. Je vais même plus en avant pour soutenir l’éclatement des structures des grandes organisations nationales qui ne servent plus qu’à handicaper la dynamique interne des travailleurs des agriculteurs et des patrons pour servir de mécanismes de régulation aux mains de la dictature. Je suis pour l’autonomie de tous les syndicats et leur émancipation de la bureaucratie syndicale. C’est le seul moyen pour qu’ils effectuent leur repositionnement du coté du mouvement démocratique et impulser au processus une cadance accélérée et l’engagé définitivement dans la voie du changement démocratique réel. ( Mais ce sujet à besoins de plus amples développements car c’est une phase très délicate et qui peut tourner au chaos)

ط Une opposition occupée, comme dit la blague diffusée par TUNISNEWS, par élections municipales est- elle un cas désespérée ? Si oui, pensez-vous appartenir un jour à un parti de l’opposition pour apporter vos réponses et projets ; ou est-ce que vous comptez créer votre propre parti ?

ط Certainement comme citoyen une fois la démocratie instaurée je ferais un jour partie du parti qui coïncide le mieux avec mes convictions. Pour le moment si les conditions et les hommes nécessaires à l’apparition d’un projet libéral fédérateur qui peut contribuer à mener le projet démocratique à bon port et que ses membres pensent que mes idées peuvent constituer une partie de la base de sa plateforme je me verrai dans le devoir de m’impliquer. Je ne commettrai jamais l’erreur de mon précédent de tomber dans le piège d’un compromis de clan autour de ma personne et qui conduit à réduire la structure de l’organisation à l’allégeance à son dirigeant. Actuellement je me verrai bien dans le groupe de Marzouki ou de Ben Jaafar s’ils se trouvent disposés à évoluer ver un courant plus intégrateur et plus diversifié et je pense que la meilleure solution aurait été dans leur union avec leur renfort de personnalités comme Sihem Ben Sedrine, Jallali et beaucoup d’autres qui n’attendent que ça. Un parti ne peut être démocratique que s’il a une dynamique interne et plusieurs pôles d’attractions. Mais tout ça n’est encore que de la pure spéculation d’où la troisieme force civile que j’ai préconiser et qui peut rassembler tout ceux qui lutte pour la démocratie sans les lier par un engagement de Parti.

ط C’est internet qui nous a permis de vous connaître grâce à la fameuse lettre publiée par Zouhair et qui vous a causé la révocation de votre post de juge, cela prouve que cette arme permet d’assièger des coups au régime. Imaginez que cette lettre ait été écrite par un anonyme ; aurait-ellle eu la même portée , je crois que la réponse est non !! donc l’anonymat ne risque-t-il pas de décrédibliser nos différentes revendications ?

ط Certainement la force d’impact de tout acte de prise de position est nécessairement lié au statut de celui qui l’effectue et l’anonymat et tout le contraire du sens de l’engagement. En ce qui concerne l’anonymat au sein de la cyber dissidence c’est une étape nécessaire et parfois indispensable dans l’évolution du phénomène de la contestation civile contre l’oppression. Ceux qui ont compris qu’il ont dépassé cette étape se sont d’eux même auto proclamé

ط Pourquoi ne pas utiliser internet autrement, êtes vous pour d’autres formes de cyberdissidence en lancant par exemple des sites généralistes qui seront accessibles à partir de la tunisie ?

ط Actuellement nous somme sur ce projet d’association des blogeurs et je pense que beaucoups de Tunisien impliqué dans la luttes pour la démocratie vont rassembler leur texte sur des pages web personnelles et nous joindre. C’est un important moyens de nous connaître mutuellement sans se rencontrer pour échanger les divers approches et les rapprocher.

Tout peut être accessible à partir de la Tunisie il suffit de vouloir accéder.

ط Le SMSI est l’ultime occasion pour attirer le regard du monde entier sur la situation catastrophique des DDH en Tunisie. Qu’attendez vous des différents sites tunisiens actifs dans ce domaine ?

ط J’espère que les différents admin de ces sites peuvent se concerter avant cette date pour en faire un événement sans précédent pour le combat de la libre expression et l’accés à l’information.

ط Vous vivez en Tunisie donc vous êtes mieux placé pour faire un état des lieux de la situation dans laquelle se trouve le pays, ce qui me surprends c’est que dans votre texte vous n’évoquez pas le petit peuple, nous avons toujours eu des discours élitistes marginalisant, ignorant ou oubliant, si vous trouvez le terme plus approprié, la réalité de notre peuple : Est-il prêt à soutenir et à comprendre une action globale qui le met au devant de la scène, je sais d’après mes rares séjours en Tunisie que l’immoblisme et l’ignorance frappent nos comaptriotes qui semblent totalement désinétêressés de l’avenir du pays.

ط Le petit peuple comme vous dite est la finalité de notre combat pour la liberté car le but est son émancipation.

Avant de lui demander de nous soutenir et il nous soutient déjà nous avon besoin de gagner sa confiance au projet de changement qui est en train de s’élaborer

ط Vous reprochez en des termes très durs la passivité et la peur qui frappent la jeunesse, pourtant vous savez très bien que cela n’est pas uniquement de sa faute, j’ai l’impression comme si vous vouliez culpabiliser cette jeunesse égarée et lui rajouter une énième frustration, ce n’est pas avec ces discours qu’on peut espèrer la motiver.

ط J’ai répondu avec ample détail à cette question dont certains ont cru déceler dans mon texte (voir ma repense à Angelica et surtout à Aziz sur tunezine)

ط Comme tous nos militants, vous n’évoquez pas ou vous ne situer pas la lutte contre la dictature dans un cadre nationaliste, est ce qu’on comprend par ca que vous militez exclusivement pour la cause tunisienne ? Avez vous des contacts avec les militants des autres pays arabes ?

ط La lutte pour la démocratie va en paralelle dans nos diffeents pays il suffit d’observer l’actualité mais chaque pays à ses propres hommes et ses propre particularités

Oui j’ai beaucoups d’amitiés dans divers pays meme si le temps et l’inerdiction de quitter le pays qui me frappe ne me laisse pas la possibilité de les rencontrer plus souvent.

ط Vous parlez d’opposition laïque et islamique !! moi je ne vois pas de mouvement d’opposition islamique en Tunisie, à moins que vous parliez des rares islamistes d’ennahdha actuellement en exil, qui n’ont aucun poids sur la scène politique tunisienne.

ط Je ne partage pas votre avis.

ط N’êtes vous pas en train de confondre les statuts d’homme et de militant politiques d’une part et de citoyen d’autre part en exigeant de ces derniers un engagement quasi-équivalent à celui des premiers. Votre « mépris » explicite à l’égard d’une certaine jeunesse et implicite pour les plus âgés qui auraient selon vous « leur avenir derrière eux », n’est-il pas un propos qui a dépassé votre pensée ?

Pour le reste de l’exposé de votre vision et de vos positions, j’y reviendrai dans un papier à part.

ط Non je ne confond pas entre citoyens et homme politique. je ne pense pas que dans une situation d’opression et de dictature on peut parler d’homme politiques la seule politique est detenu par le chef comme tout le monde sait tous les autre ne sont que des executeurs ou des contestataire de sa volenté.

une armée face à l’occupation ne peut rien faire si les citoyens disent que c’est à l’armée de faire son devoir

oui dans le ses que vous l’avez compris comme je l’ai exoliqué ce texte dépasse mes pensées comme je l’ai déja expliqué



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