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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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L’opposition tunisienne
par hasni
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Face au régime tunisien et à ses dérives dans l’ensemble des secteurs de la vie politique, économique et sociale en Tunisie, quel rôle peut jouer l’opposition actuelle ?

L’opposition tunisienne

Face au régime tunisien et à ses dérives dans l’ensemble des secteurs de la vie politique, économique et sociale en Tunisie, quel rôle peut jouer l’opposition actuelle ?

Parmis les critiques faites à l’opposition toutes tendances confondues, on leur fait souvent le reproche du comportement des responsables des partis politiques entre eux et du manque (ou de l’absence) de programme de gouvernement .

Les Tunisiens ont envie de parler et ont des choses à dire. Pourtant, ils ne trouvent pas au sein de l’opposition actuelle la caisse de résonance qu’ils attendent pour défendre leurs intérêts.

Voilà pourquoi une série de discussions sur le forum de Tunezine.com a porté sur l’opposition tunisienne. Plusieurs sujets ont été abordés et ont fait l’objet d’interventions intéressantes portant notamment sur les moyens à mettre en oeuvre pour bâtir l’avenir en Tunisie et sur les choix stratégiques des diverses formations. Il est exposé ci-après la synthèse des échanges, suivie de la retranscription intégrale de plusieurs participations.

L’Union de l’opposition

Construire un front démocratique national ou affirmer ses différences ?

Un premier point de vue Kamel propose d’inclure toutes les formations politiques tunisiennes y compris les islamistes dans la mesure où ce mouvement a affirmé sa non violence et son attachement aux principes démocratiques. Pour cette option, il est souhaitable que les partis mettent de côté leurs différences idéologiques afin de fédérer leurs forces contre un ةtat-parti.

Poussant ce raisonnement, Sophie exprime l’idée que ce rassemblement démocratique devrait se faire autour d’un projet minimum commun (elle évoque la Constitution). Cela permettrait aux responsables des formations de se projeter dans l’avenir partant du principe que la Tunisie, sans Ben Ali, est acquise et ainsi ils pourraient travailler "comme si" ils avaient le champs libre.

Selon fplp, il est dangereux de chercher à gommer les différences idéologiques, il faut au contraire les reconnaître afin de montrer que les options sont multiples, que le débat est nécessaire. Cela signifie qu’il faudra s’ouvrir aux idées des autres. C’est uniquement la défense des idées qui pourra motiver des personnes à adhérer à tel ou tel parti. Il évoque le terme de "perspective plurielle" en regrettant d’autre part l’actuel mélange des genres qui brouille la situation plus qu’autre chose (vifs rapprochement ou rejet entre formations).

Ce point de vue se rapproche de celui de Oûbbitha pour qui le terme "opposition" n’est pas approprié dans la mesure où il existe une opposition légale. Il propose de changer le mot par "alternatives" en soulignant le pluriel du terme. Car de leurs différences naîtra un espoir commun aux Tunisiens en particulier celui de l’assurance qu’un ةtat-parti ne remplacera pas un autre ةtat-parti. Le front commun est ici porteur d’amalgames. Seules l’expression d’un point de vue partant de l’écoute des Tunisiens pourra conduire le peuple à adhérer ou non aux thèses et programmes ainsi proposés.

Mokhtar Yahyaoui considère que l’ensemble des partis ne constituent pas une opposition réelle. Les manipulations des élections ajoutées au manque de moyens notamment d’expression, les rend inaptes à participer à une élection sauf à y perdre leur âme démocratique. Ainsi, la question serait mal posée et devrait être prise par un autre biais. D’une part le régime n’a aucune légitimité du fait de l’usurpation du pouvoir par le trucage des scrutins électoraux, et d’autre part l’opposition actuelle est incapable de gouverner en commun car les divergences de fond rendent impossibles la construction d’un programme de gouvernement. De plus aucun parti ne peut en l’état actuel des choses mesurer sa représentativité. Il n’y a qu’une ةlite éparpillée qui devrait plutôt s’interroger sur comment défendre la souveraineté du pays et les principes de l’Etat de droit.

Pour Aba Kaiis, aucun front commun face au RCD ne peut voir le jour sans un leader qui fasse l’unanimité, ni trop arabe, ni trop francophone. Une sorte d’intermédiaire garantissant l’existence de la Tunisie par rapport aux pays dits du Sud comme ceux dits du Nord.

Selon Hasni, la question ne se pose pas dans la mesure où l’opposition est d’abord à créer en allant écouter les gens parler de leurs problèmes ou attentes afin, partant de là, de construire un réel programme de gouvernance qui devra ensuite être mis sur la place publique pour le débattre.

Quels moyens mettre en oeuvre pour se rapprocher de la base populaire et pour gagner sa confiance ?

La défense du régime parlementaire :

Plusieurs personnes se rejoignent sur ce point : il est indispensable d’opérer une rupture nette du schéma de la dictature en affirmant son attachement au régime parlementaire, c’est à dire en reconnaissant le principe de l’alternance pacifique à la tête du pouvoir et en bannissant définitivement la personnalisation du pouvoir.

Si pour Ivan une réflexion sera nécessaire quand au type d’élection (majorité, proportionnelle), le principe de pluralité est essentiel. Cette question implique de voir traitée la question de la religion dans le débat politique, à savoir quelle inspiration ou quelle référence à la religion doit être présente dans la construction des programmes politiques. Se basant sur l’exemple égyptien, jordanien ou encore marocain, qui ont interdit et répriment les mouvements islamistes et constatant que ces méthodes "expéditives" n’ont pas résolu la question, il pense que celle-ci doit être réglée d’autant que les porteurs de cette idéologie politico-religieuse pour la Tunisie semble ouverts au dialogue et que la plupart des ةtats ont une inspiration religieuse qui régente certains points de la vie personnelle des gens (héritage...). Cela introduit la question du droit musulman dans le corpus du droit général.

Ali Ben Ghdahem défend l’idée que l’Islam n’est pas l’islamisme, et qu’il ne faut donc pas confondre le message spirituel qui s’adresse à l’Humanité et une formation politique qui pour aboutir à ses fins utilisera le Coran comme argumentaire, sans pour autant en respecter les valeurs. A ce propos, il cite plusieurs exemples puisés dans l’histoire. En réponse à Ivan, il considère que les islamistes proposent une option totalement figée dans le temps dans la mesure où ils refusent de repenser le droit musulman en fonction de notre époque.

Pour Hasni, répondre à la question "que faire avec les islamistes ?" n’est pas un préalable pour organiser l’alternance. Il part du principe que la religion est une affaire personnelle entre un individu et son Dieu et qu’ainsi la religion ne devrait avoir aucun lien institutionnel avec la gestion des affaires publiques.

Pour Tarek ibn Ziad, même si il reconnaît l’importance de ce sujet, il considère que la question essentielle pour les Tunisiens n’est pas quelle sera la Tunisie idéale pour demain mais plutôt l’expression de la population sur ses problèmes actuels en particulier de baisse de pouvoir d’achat. Il demande à dépasser les discussions théoriques pour aborder concrètement les moyens d’action pour faire évoluer les comportements. Il se demande comment restaurer un climat de confiance d’une part, et insiste sur le fait que les "politiques" parlent des problèmes du peuple et non pas de problèmes de personnes liés à la succession à la tête du pouvoir.

Ali Ben Ghdahem et Tarek ibn Ziad pensent que le règne de l’argent et de la magouille a des bases solides en Tunisie et qu’à cause de cet aspect les Tunisiens consomment énormément en s’endettant de manière incroyable et qu’ils se satisfont de cette situation par fatalité, impuissance et/ou cupidité.

Tarek Ibn Ziad constate après réflexion que les premiers échanges sont très pessimistes et négatifs et que dresser un tel portrait de la Tunisie n’incite pas à donner de l’espoir.

Reprendre contact avec les réalités :

Pour Hasni, le préalable incontournable pour la constitution d’une opposition crédible est de reprendre contact avec les populations en les faisant parler et en affirmant que cette prise de parole est ouverte à tous et pas seulement à une élite. Partant ainsi des problèmes exprimés par rapport au vécu des personnes, ils pourront construire un programme politique non pas à partir d’une obscure idéologie mais bien en plaçant la personne humaine au centre du projet.

ABG fait remarquer que cette prise de contact a déjà eu lieu dans le passé en Tunisie et qu’elle fut le fait du Néo-destour (avant l’indépendance) et des islamistes.

Salah Karker explique que le discours à destination du peuple pour pouvoir être efficace doit remplir des conditions de forme et de fonds. Sur la forme, il estime que les enjeux essentiels doivent être expliqués dans un langage clair et simple et intégrant des exemples de la vie quotidienne (chômage, insécurité, corruption, émigration clandestine, famille...) pour être compris aisément. Ces interventions peuvent ensuite être mises en rapport avec les enjeux nationaux. Il pense également que c’est aux responsables de l’opposition d’aller vers le peuple et non pas d’attendre l’inverse. Si ils en sont incapables, il propose que des "ambassadeurs" soient envoyés auprès du peuple pour servir de liaison entre les responsables et les masses populaire.

Kamel craint que cette approche soit une forme de démagogie dans la mesure où elle "joue" avec les sentiments des classes moyennes et populaires.

Salah Karker refuse que l’on raccourcisse son opinion à cela et développe l’idée que le peuple vit une masse de problèmes pour lesquels il a besoin de savoir qu’il existe des forces disposées à l’aider. Ces forces, celles de l’opposition, ont un rôle social très important et des responsabilités qu’elles doivent prendre. Il cite plusieurs problèmes particulièrement urgents en Tunisie comme celui de l’emploi (ou plutôt de l’absence d’emploi), celui de l’eau et plus généralement du monde rural, ou encore celui de la modernisation des infrastructures routières. Il ne faut pas craindre de proposer de vastes chantiers sur ces questions. Pour être précis, aucune précision n’est apporté quant au financement de tel travaux mais Salah Karker renvoie à son livre programme et à une série d’articles qu’il a rédigé en vue d’un programme d’action.

Une question très personnelle adressée à Salah Karker est l’occasion d’évoquer le patrimoine des hommes politiques pour dire qu’il devrait être connu de tous avant de prétendre à une quelconque compétition électorale ce qui permettra d’avoir un outil de plus dans la lutte contre la corruption.

Pour définir les moyens à mettre en oeuvre, Vive la Tunisie rappelle qu’on doit prendre en considération l’âge de la nation depuis son indépendance (une cinquantaine d’années). Il considère qu’il faut partir de l’existant en se situant au bas de l’échelle. Son idée est de reformer l’existant plutôt que d’agir avec des moyens plus radicaux. Il insiste également sur la nécessite de s’investir dans le milieu associatif car seule l’action de terrain peut porter ses fruits.

Pour Oggy, son rôle de citoyen consiste (entre autre) à pouvoir critiquer quand il estime cela nécessaire mais il considère que c’est aux leaders de l’opposition d’apporter réponses et solutions. Il souhaite comme d’autres que les propos de l’opposition dépassent les questions qu’il qualifie d’abstraites de droit de l’Homme, liberté d’expression... pour ةvoquer des questions plus concrètes (chômage, assurance sociale, convention collective...). Il explique qu’aborder ces questions montrerait que la Tunisie actuelle propose des réponses à contre courant (augmentation du temps de travail malgré le chômage...).

Pour Tsar Boris, la question des moyens à mettre en |uvre est pénible car il a l’impression que l’on cherche une recette de cuisine électorale et il propose alors plusieurs méthodes de marketing électoral. Revenant dans le champs du débat, il explique qu’il existe des points sur lesquels on peut fédérer les oppositions et en particulier : le règlement définitif du dossier des droits humains et l’organisation d’un espace public de discussion et de dialogue.

Des moyens plus radicaux :

C’est un point qui fut abordé et qui mérite d’être développé. Effectivement au cours des discussions plusieurs participants tendaient à dire qu’aucune méthode démocratique ne pourrait favoriser le changement de régime et que seule une action de masse dans la rue pouvait avoir des répercussions, sous prétexte que nul ne sanctionnera violemment le peuple si un million de personnes descendaient dans la rue.

Quelques participations

Une approche réaliste pour la Tunisie par Aba Kaiis

Une solution radicale ne peut exister. Chaque peuple doit passer par toutes les étapes nécessaires (durant 1 ans ou 2 siècles) seuls les événements majeurs peuvent changer le monde pour nous. Les démocrates sont contre les crises économiques, alors que tous changement doit être précédé par une crise si grande , que le peuple commence à poser des questions. Notre maladie je disais sociale est une maladie du long durée. Nous sommes attaqué par la négligence, et l’ignorance de nos droits, chez nous la loi n’est pas connu par le peuple, c’est la politique de l’ignorance qui règne depuis 40 ans , c’est pourquoi le peuple tunisien ne peut rien faire devant un état policier, tout simplement parce que il ne connaît pas les procédures pour le comment faire. pendant 30 ans nous avons eu des grand politiciens, nous avons eu des médiocres ministres, faisant semblant de travailler sur l’avenir de notre pays. la durée du bail du RCD est devenu inconnue. Comme si la Tunisie n’a pas d’avenir sans RCD. Nous comme démocrates nous devons informé au maximum le peuple tunisien de ses droits, comment les demander, comment agir, comment il doit être traité, c’est la phase la plus importante et la plus difficile, de faire d’un simple homme ou femme un citoyen. A ne pas négliger les stimulants extérieurs, je disais la France en premier lieu, nous sommes dans la zone d’influence française... on peut pas alors aller trop loin dans notre imagination pour la création d’un état anti-français, c’est la réalité. La France joue et jouera un rôle très important dans les démarches démocratiques en Tunisie. Je disais pas à 60% , mais a 25% c’est acceptable. Comme démocrates, Nous sommes encore divisés pour former un front commun au RCD. un leader est obligatoire, nous avons besoin d’un leader , d’un grand parleur qui peut faire la politique du 20 ième siècle. Trop arabes, il gagnera pas, simplement parce que le peuple tunisien ( réellement voit en Europe son avenir que de regarder à L’est). trop francophone il sera hors jeux. Trop Islamique sera totalement traité comme un Taliban. Nous avons besoin d’un médiateur une balançoire qui peut garantir notre coexistence entre L’est et Le Nord. Une division du RCD est nécessaire, je disais que le RCD est totalement pourri, mais une division sur 3 autres parties sera une bonne opération chirurgicale. je vois que tous les autres partie d’opposition doivent choisir un camp dans les trois partie réellement créé. Donc l’étape la plus primordiale pour la Tunisie est de commencer les opérations chirurgicales le plus tôt possible, en garantissant un bon avenir politique aux membres de RCD, nous avons alors commencer a le diviser en trois. la division du RCD est bonne même pour lui comme partie indispensable pour la survie des autre partie politique, soyons réel, quand l’arbres devient monstre on doit couper quelques branches. Je disais que c’est naturelle de commencer le plus vite possible de parler du concept du division politique à l’intérieure même du RCD. Nos amis démocrates du RCD doivent comprendre que on parle pas de la FITNA, mais on parle de EZBIRA, c’est une façon de comprendre les choses....

Les quatre vérités sur le rôle de l’opposition tunisienne dans le changement par Mokhtar Yahyaoui

Tout le monde sait de l’état de faiblesse et de dislocation de l’opposition Tunisienne aujourd’hui. même réunis tous les partis de l’opposition - non reconnus inclus - ne forment pas, avec toutes leurs potentialité, un vrai parti. Avec 16000 bureaux de vote et un système électoral basé sur le trucage et la manipulation et un manque affreux de moyens et de liberté d’expression aucun parti n’est capable d’affronter une élection qu’en partant convaincu qu’il n’a rien à espérer d’autre que grignoter quelques postes de députés de la part d’ El Khammés que le pouvoir a réservé pour pouvoir choisir, parmi ses adversaires les plus dociles, ses alliés de l’autre coté. Donc parler d’une confrontation en ordre dispersé ou même réuni dans de telles conditions, c’est plutôt s’inscrire dans cette logique de mépris de l’intelligence des gens. La véritable question est 3peut on revoir toute la question autrement ?". Nous avons un régime dénué de toute légitimité quand il va aborder l’échéance de 2004. Cet état de fait l’handicape et le met en posture d’usurpateur de pouvoir sur le plan national aussi bien qu’international. Il le sait et sait que tout le monde sait que ces élections ne peuvent être que manipulées. Nous avons de l’autre côté une opposition incapable encore de gouverner. Le consensus qu’elle dégage maintenant sur la nécessité d’ouverture des libertés publiques et la gestion démocratique de l’état sans exclusion ne peut escamoter les profondes divergences de fond quant à la plupart des questions qui peuvent constituer un programme de gouvernement. Laminée et coupée de la société par un système qui ne l’a jamais véritablement accepté, cette opposition n’a même aucun moyen de mesurer sa représentativité dans la société et l’ordre d’importance entre ses différentes composantes. Si on ajoute à tout cela la guerre d’ambitions qui aggrave encore sa situation on peut être enclin a désespérer. Moi je considère qu’on n’a jamais encore eu une véritable opposition sauf virtuelle et qu’on doit plutôt parler d’une élite nationale et démocratique éparpillée par la multiplicité de ses formations et la divergence de ses idées. On peut se demander si cette élite
- toutes tendances confondues - peut constituer l’avant-garde de sa société dans la défense de sa souveraineté et les principes de l’ةtat de droit qui ont toujours constitué les idéaux qui l’ont guidé ? Je crois que la réponse à la question de fond doit venir d’elle même et dans la logique de l’acheminement des idées si on parvient à poser comme il faut la question.

L’opposition est morte, vive l’opposition ! par Hasni

Si il existe deux types d’opposition, reconnue et non reconnue, l’impression de débandade de l’opposition, d’absence d’idées, de projets, de démarches militantes est persistante. Bien sur, ici ou là, on peut assister à des gesticulations médiatiques qui apparaissent comme des SOS mis dans des bouteilles lancées dans une mer déchaînée malheureusement indispensables pour sauver les meubles ou attirer l’attention sur la situation de nos camarades martyrisés. Pourtant, l’opposition n’est pas contagieuse. La mayonnaise de la mobilisation ne prend pas. Il est temps de se demander pourquoi et d’en tirer rapidement les conséquences. Mes réflexions sont basées simplement sur l’observation. Et après avoir assisté à quelques réunions publiques, lu quelques articles ou livres, je constate des tendances lourdes confinant l’opposition à faire du sur place. D’abord, l’opposition, toutes tendances confondues, ne se parle qu’à elle-même. C’est à dire qu’elle ne cherche pas à convaincre, à expliquer la situation et ce qu’elle pourrait proposer en échange. Si je respecte les anciens militants, qui devraient capitaliser leurs expériences pour les générations à venir, force est de constater que nous ne sommes plus dans les années 60, 70, 80 et même 90. Douce évidence pour rappeler le passéisme des discours. Pour dire que les moyens de communication employés sont obsolètes et même les mots utilisés font plus penser à des publicités des années 50 qu’à une ligne politique d’avenir. Dés lors, comment reprocher à certains de nos camarades d’avoir des objectifs personnels et non collectifs. Les mots sont importants. Il faut en finir avec les discours pré formatés qui me semblent pas si éloignés que cela des méthodes d’une certaine presse officielle. Constater à force de superlatifs et de qualificatifs colorés une situation est insuffisant. Brandir sans cesse les maux du pays comme un étendard sans rien apporter en face est inutile. Chacun connaît la situation. Elle a été dénoncé avec virulence par les uns, reconnus à demi mots par les autres. Au delà des discours généraux, même les analyses qui se veulent plus thématiques souffrent d’à peu prés. Il faut arrêter la langue de bois. Arrêter de se regarder le nombril et passer une vitesse pour la mise ne place de la démocratie. Je reproche à l’opposition actuelle : - La personnalisation du pouvoir , on ne voit pas le parti politique mais l’homme qui est à sa tête. - Les jeux d’alliances dictée uniquement par des objectifs d’influence - Les querelles puériles (de personnes) entre les partis ou au sein d’un même parti - L’absence de données sur leur représentativité et le refus de ces formations de tenter de compter ceux qui les soutiennent - L’absence totale de propositions d’action, de projet de mobilisation - Des leaders actuels qui pensent que ceux et celles qui les rejoignent ne sont que des " petites mains " au service de leurs ambitions - Le vieillissement des leaders qui préservant leur pré-carré ne pensent pas à renouveler les cadres et à assurer leurs successions - Le refus des confrontations d’idées lors de débat entre les différents partis - L’enfermement des discours sur quelques thématiques cachant leur incapacité à avancer des idées (dénonciation d’un régime autoritaire ou recherche de compromis, dénonciation du projet islamiste ou recherche de compromis) - Pas de rationalisation de leurs faibles moyens - Pas de développement d’outils de réflexion (observatoire, mise en ligne de compte rendu...), de communication ou d’information - Ignorance totale de la jeunesse qui représente pourtant la majorité des tunisiens. - Pas de recherche de constitution de réseau - Fort ancrage sur les méthodes et discours des années 60-70 - Un machisme rampant. Voilà pourquoi, l’impression dominante sur l’opposition est celle d’avoir un groupe de quinquagénaires (voir sexa ...) gérant un plan de carrière politique à titre uniquement individuel et prêts à faire concessions et alliances dans l’unique but de promouvoir une notoriété. Ce qu’il faudrait faire ? faire en sorte que l’ensemble des reproches si dessus n’est plus de raison d’être. Et pour cela, il n’y a pas 36 moyens, il n’y en a qu’un : Allez à la rencontre des tunisiens partout où ils se trouvent, les faire parler de leurs besoins, de leurs attentes, les écouter . C’est à dire aussi bien l’étudiant qui a des problèmes de bourses non perçues ou de logement, que la mère de famille qui veut parler d’égalité au sein du couple, que l’agriculteur qui veut parler d’eau, que la femme qui ne comprend pas pourquoi le chômage féminin est plus important que le chômage masculin, que l’ouvrier qui veut parler formation professionnel, le cinéaste ou le musicien qui ne trouvent pas les moyens de répandre ses productions, etc ... Ils doivent tous autant qu’ils sont reprendre contact avec le terrain, aller vers les " vraies " gens et une fois qu’ils auront collecter les problèmes, les besoins, les attentes, ils devront bâtir grâce à des cercles de réflexion un programme, un projet de société pour y répondre. Un document précis et détaillé, pas uniquement des déclarations générales d’intention, pour l’ensemble des secteurs (économique, social, éducation, culture, sécurité...) en tenant compte du budget de l’état afin d’affecter les ressources. Cette démarche leur permettra de plus de faire émerger dans leurs propres mouvements de nouvelles têtes qui j’en suis persuadé ont des idées qu’elles ne peuvent exprimer aujourd’hui. Au delà de la méthode, mon avis est que ce projet de société devra débuter par la mise en place d’une assemblée constituante afin de rendre au peuple ce qu’il lui revient : la souveraineté. Aujourd’hui, l’alternance est acquise. Il faut penser l’après Ben Ali en sachant que le pays aura besoin de plusieurs années pour redresser la barre. Quelqu’un a écrit, il n’y a pas longtemps, qu’il y avait deux lignes pour l’opposition : le charfisme et le marzoukisme, toute 3ième voie se rapprochant forcément de l’une de ces options. Je crois qu’il existe énormément de voies à ouvrir, que l’avenir est à construire, que de nouvelles formes de revendications sont à imaginer, qu’il existe énormément de personnes qui peuvent agir en dehors des cercles habituels, et que si l’opposition ne le fait pas, la rue le fera.

Propositions par Son

1er obstacle : faire entrer l’information dans le pays sinon rien n’est possible 1er objectif : la RةCONCILIATION NATIONALE : effectivement il faut faire comprendre à ceux qui sont dans le régime de ben ali qu’il ne leur arrivera rien après, car c’est un cercle vicieux les applaudisseurs, les indics, ceux qui torturent, les flics quoi ! continuent aussi pour l’argent mais aussi pour leur propre sécurité ils n’auront aucun intérêt à changer de direction si ils craignent pour eux après. 2ème objectif : il doit y avoir un consensus pour établir un gouvernement provisoire avec toutes les forces en présence : tout ceci avant 2003. Ceux là doivent se faire connaître sinon le peuple ne bougera pas ; celui-ci pourrait rester en place pendant 1 a 2 ans question : ne faudrait il pas que tous ceux qui se sont battus pour les droits de l’homme et la liberté d’expression ex. sihem, belhassen radhia nassraoui etc. se politisent pour ces deux années car ils représentent les démocrates, les gens bien pour les tunisiens 3ième objectif : un régime parlementaire, je considère que c’est le plus démocratique . 4ième objectif : ben ali devant le tribunal pénal international mais ça, faut pas vraiment y compter pour l’instant vu que c’est les usa qui décident qui doit être condamné devant cette cour, ils ne vont pas y envoyer ben ali.

On lui demande à cette opposition par Ali Ben Ghdahem

1ƒ D’opérer une coupure totale avec les schémas mentaux de la dictature ( ex : accepter l’alternance PACIFIQUE à la tête du pouvoir) 2ƒ De défendre un régime parlementaire pour plus jamais l’Etat ne soit incarné par un homme et vice-versa, qu’on en finisse avec les guerres de succession 3ƒ Qu’elle sache parler la langue du peuple sans verser dans le populisme et la démagogie 4ƒ Qu’elle laisse définitivement la religion hors débat politique, une théocratie étant la pire forme de la dictature 5ƒ Qu’elle ose la différence, la pluralité et ne cherche pas à constituer des coalitions contre-nature 6ƒ Qu’elle rajeunisse ! Qu’elle sache que les moins de vingt ans sont la majorité réelle du pays !

De nouveau : l’opposition tunisienne et le peuple tunisien par ***

1. recruter ses membres dans le peuple, 2. adopter une attitude extrêmement ferme et la tenir vis-à-vis du pouvoir, 3. montrer l’exemple du combat et des luttes sociales. 4. chercher des appuis et du soutien à l’étranger, 5. faire valoir son bon droit à exister et être actif, 6. avoir un programme commun politique, 7. être unie afin de mieux se défendre.

Les fondements d’un discours populaire par Salah Karker

Un discours populaire ne l’est vraiment que s’il s’intéresse tout le temps aux problèmes du peuple. Dans un discours populaire, il faut bien parler de ses problèmes de tous les jours, du chômage, de la dette privée du tunisien, de l’insécurité, de la corruption, de l’immigration clandestine et de ses causes, de la famille... Partant de ces problèmes qui le touche directement, il faut évoluer avec lui en parlant des causes et des conséquences des ces problèmes. Il faut déterminer les responsables de ces problèmes. A titre d’exemple, pour asservir les citoyens et les contraindre au silence et en même temps pour les piller, BATAM a été créé pour pousser les gens à vivre audessusdeleurs moyens par le biais des crédits avec tout ce qu’ils engendrent de soumission et de démission totale. Il faut continuer en liant ces problèmes à d’autres plus graves et plus importants dans la vie de la nation. Le discours populaire doit présenter des solutions convaincantes et crédibles aux problèmes qui touchent directement les citoyens, surtout le problème du chômage, de la dette, de l’insécurité, de la dislocation de la famille, de la corruption et de la dilapidation des richesses publiques. Une fois bien présentées ces choses, il devient possible de présenter le cadre générale du projet de réforme politique approfondi pour le pays. Il faut faire attention de l’utilisation du langage de bois qui détruit toute crédibilité dans l’opposition auprès du peuple, surtout que notre peuple vit une déception totale de tout ce qui l’entoure. Des petites choses à respecter toujours : -La présence continue auprès du peuple sur le terrain. - Les bons choix des portes d’accès pour le peuple (pour moi, ils sont) la jeunesse, la femme, les ouvriers et les ceintures de la misère dans les grandes villes (banlieues). - Il faut que le discours reste toujours imbibé des valeurs morales de l’islam et de grand respect pour l’islam car tout discours s’opposant à l’islam est voué à l’échec. Cela n’a rien à voir avec la liaison entre islam et politique.

Débat d’idées par T. Boris

commencez a m’ennuyer avec cette question. vous voulez des recettes de cuisine électorale ou quoi ? des moyens... pour "gagner la confiance" ... on mérite la confiance, on ne la gagne pas. ce n’est pas un enjeu de pouvoir la confiance, on l’a ou on ne l’a pas. cela n’a jamais empoché un dictateur de régner, la confiance (ou la légitimité). ils s’en fichent de la confiance, si l’on considère l’exercice du pouvoir comme étant un accès privilégié aux ressources. je vois où vous voulez en venir cependant avec cette argumentation. mauvaise question, vraiment très mal posée. vous voulez que je vous réponde quoi : de la pub a la radio, a la T.V. ??? des moyens marketing politique ? je répète, si tu veux pour répondre à tes autres questions, c’est très bien d’élargir le débat : je reviens un moment sur cette notion d’opposition (par définition divisée... bla-bla-bla, cela devient gonflant d’écrire ce lieu commun). qu’est ce que l’on entend par opposition ? 1. ceux qui ne sont pas contents, 2. qui en ont conscience, et 3. qui agissent pour un vrai changement des choses, pas forcement dans le cadre d’un parti politique - bien vu - mais dans toute structure / institution / réseau ou il/elle pense/croit que c’est nécessaire. ceux qui sont conscients qu’il y a un problème en Tunisie et qui ne font rien contre ne font pas vraiment partie de l’opposition. seuils ceux qui agissent, ou que ce soit, sont des opposants. et ils peuvent avoir n’importe quelle affiliation, n’importe quelle appartenance. on peut trouver dans le rcd des opposants a Ben Ali. ses plus dangereux d’ailleurs sont les cadres de la politique, c’est pour cela qu’il les chouchoute un peu en espérant que cela dure. méthodes classiques : - publications (lettres d’infos, revues tunisiennes), etc. - conférences : tu fais des clones et tu les envois faire des conférences à travers toute la Tunisie. - tracts (résistance) - Résistance passive (à la boulangerie tu fais une bonne blague sur ZABA - lire ce salon dedans il y en a des bonnes) - autres moyens (grèves, sit-in, tags etc.) pour marquer la communauté urbaine comme c’est à la mode en ce moment, n’est ce pas M. de Tunis ? question sans sens : la base populaire c’est quoi ? Tout le monde est une partie du peuple tunisien (indivisible). tu crois que les changements dans une société viennent par le haut ou par le bas ? c’est juste une question. je reviens aux problèmes qui devraient fédérer en ce moment l’opposition tunisienne, et qui sont très simples a résoudre : I. Règlement définitif du dossier des droits humains en Tunisie 1. Abolition de la torture. 2. Amnistie générale des prisonniers politiques 3. Réhabilitation sociale et indemnisation des victimes. II. Organisation d’un espace public constructif de discussion et de dialogue 1. Abolition de la censure (presse, édition, internet) 2. Reformes institutionnelles. 3. etc. Celui qui arrivera a faire cela - qui que ce soit - sera non seulement aimé mais béni par la "base populaire tunisienne".



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