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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



Les derniers articles de la rubrique La démocratie ou le chaos

10 novembre 2004

La démocratie ou le chaos
Qu’est ce qui empêcherait un partis (le RCD) (...)

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Le ciel au-dessus de Tunis > L’indiscret > La démocratie ou le chaos
La démocratie ou le chaos
La démocratie ou le chaos
par
10 novembre 2004

Qu’est ce qui empêcherait un partis (le RCD) qui revendique 2.700.000 adhérents sur les quatre million d’électeurs que compte le pays, et qui n’a jamais perdu aucun siége au parlement depuis cinq décennies d’affronter loyalement ses adversaires en toute transparence et en toute impartialité ?

C’est dans cette question que se résume toute la problématique des élections en Tunisie.

En réalité le mot élection employé ici n’a pas la même signification universellement reconnue. Des liste établies sur un papier rouge sont présentés aux citoyens tous les cinq ans pour qu’ils procèdent sous le contrôle vigilent à leur introduction dans une boite fermée. Les décomptes ont toujours donné la presque totalité des voix aux désignés.


Un rituel formel d’abdication

Le véritable enjeu s’est fait mutatis mutandis et consiste à savoir comment devenir l’élu de l’autorité pour figurer sur ses listes que le peuple doit avaliser ? Comme dans tout système totalitaire, un seul critère : la dévotion totale et inconditionnelle au service de l’autorité, se fondre dans son esprit et sa mission jusqu’à perdre toute autonomie. La lutte pour l’ascension devient une lutte dans la déchéance de la soumission. Le résultat est un parlement qui n’a jamais pris l’initiative d’une proposition et qui n’a jamais dit non à ceux du gouvernement depuis cinquante ans.

Soulever la question des falsifications et des manipulations des résultats des élections peut induire en erreur en laissant entendre que les résultats sont tellement disputés qu’il suffit de quelques ajustements pour inverser la tendance des électeurs. Ici il s’agit plutôt d’un concours d’excès de zèle entre ceux qui sont charger de veillé sur le déroulement du scrutin. Chaque responsable cherche à prouver qu’il a fait mieux que son précédent et ceux des autres régions en amenant le plus grand nombre de votants à soutenir les candidats de l’autorité. Comme l’excès n’a pas de limite on s’est trouvé maintenant bloqué à un taux entre 99 et 100%.

Les élections se sont ainsi réduites à ce rituel qui va recommencer le 24 octobre prochain. Dans l’indifférence totale des structures mimés sont parachuté unilatéralement pour « assurer toutes les garanties à son bon déroulement » un conseil constitutionnel vient d’être désigné et charger de la responsabilité de sa régularité et un observatoire national de contrôle vient d’être monté pour jouer le rôle de superviseur de la régularité de son déroulement. On aura en outre droit à des dizaines d’observateurs étrangers qui viendront défiler devant la télévision pour nous assurer qu’ils n’ont jamais assister à une aussi impeccable opération. Pour être rationnel face à autant d’aberration on ne peut que douter de l’utilité de toute cette parodie si le peuple ne fait que confirmer sans le moindre accroc son unanimité à avaliser les choix de l’autorité. Ainsi nos élections se sont réduit en une délégation de pouvoir jamais remise en question aux élus de l’autorité. En théorie et comme ça se pratique dans d’autres pays, des élections consiste essentiellement dans le libre choix par le peuple des hommes et des femmes à qui vont les gouverner. Dans nos élections le choix est le seul absent qui a toujours manqué, l’autorité n’est jamais remise en question au nom de la souveraineté. Les élections ne sont que le carnaval de sa consécration.

Nous avons ainsi toujours eu des parlements désignés qui tirent leur légitimité de l’autorité qui les a choisi et qui ne vont jamais s’hasarder à la contrarier.

Comme une élection démocratique ne peut être envisagée sans comporter des candidats d’opposition notre système permet de les faire figurer dans la nouvelle chambre pour la deuxième fois de notre histoire malgré les refus répétés des électeurs de leur voter. Ainsi l’autorité a pris des dispositions pour leur réserver 20% des sièges du parlement indépendamment des résultats obtenus leur quota leur sera distribuée selon leur ordre particulier. Ainsi on aura un parlement dont 80% des membres sont élus à 99% et 20 % élus à 01%. Si les élus à l’unanimité n’osent jamais dire non, comment peut-on s’attendre de ceux qui n’ont obtenu que l’humiliation du fiasco de contrarier leur véritable bienfaiteur.

Ce système est unique du genre par son hypocrisie dans le monde aujourd’hui. Il sera ultérieurement étudié par les prochaines générations comme la risée historique de cette époque de médiocrité. Le tunisien n’est pourtant pas idiot à ce point, il ne fait que répondre au mépris par le mépris jusqu’à ridiculiser le système dans sa totalité. Il sait mieux que quiconque le complot qui le fondait et qui l’empêche jusqu’à présent de l’exercice souverain de ses droits et de ses libertés. S’il s’est délivré du protectorat étranger il continu de subir une protectorat interne plus hideuse et moins évoluée dont la seule démocratie qu’elle lui a reconnue se résume dans cette contrainte humiliante à laquelle est soumis tous les cinq ans pour lui faire extorquer son consentement à continuer à subir la loi de ceux qui font l’autorité en son nom devant l’étranger.

Une société bloquée

Pour justifier l’amendement de la constitution dans le sens du prolongement du mandat actuel du président libanais pour trois ans un député libanais avançait qu’il n’y avait pas que la constitution comme source de légitimation, la légitimité peut être aussi justifié par des considérations stratégiques pour conclure que l’intérêt stratégique du Liban légitime la reconduction.

Sans verser dans un débat juridique sans intérêt pour le sujet, ce dernier exemple démontre la quête de justification qui anime aujourd’hui les formations au pouvoir dans notre région devant l’impasse du blocage dont ils sont confrontés. L’élite postcoloniale dans notre pays comme partout dans le monde arabe ne s’est pas assuré uniquement le monopole politique ces cinq dernières décennies. La politique n’été que le moyen de s’assurer le monopole de tout le pays au dépend d’une société recluse dans l’exclusion et la précarité. ةlargir la base populaire du pouvoir conduit nécessairement à une ouverture sur d’autres couches sociales dans le partage du butin du recel d’autorité par lequel le pouvoir est exercé. Ces « élections » ne sont que la démonstration de la nature de ce compromis qui la régit. Un consensus d’intérêt sur le renforcement de l’autocratie couvert d’un discours trompeur sur l’ouverture le pluralisme et la démocratie.

Ainsi la Tunisie n’a pas échappée à la règle du blocage généralisé que connaît notre région. La triste réalité dont tout le monde est conscient maintenant fait que les régimes en place sont aujourd’hui le plus grand facteur d’obstruction au développement de nos pays et de leur évolution.

Si on se libère des métaphores qui nous ont été inculqués pour fausser notre lecture de notre histoire on ne peut pas se tromper sur la nature du compromis par lequel la transaction de l’indépendance avait été conclue avec un clan du parti au prix de la destruction du mouvement national indépendant.

Le résultat fut un conseil institutionnel monocolore dominé par le clan de Bourguiba qui aussitôt désigné premier ministre procède à la destitution d’un roi pratiquement sans autorité pour être désigné président d’une république sans élection et qui n’a pas encore de constitution. Une fois expirées les mandats que sa fausse constitution lui donne droit son clan le désignait président à vie. Son successeur n’a fait qu’appliquer scrupuleusement la logique du système qu’il a fondé.

Unanimisme sectaire

Les scissions opérés au sein du parti unique et dont sont issu des partis d’oppositions tel le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) et le partis de l’unité populaire (PUP) ou celles résultants du fractionnement de ces derniers parti libéral et forum démocratique (FDTL) et ultérieurement l’UDU, comme les groupuscules issu de la contestation estudiantines du début n’ont pas réussi à transformer le système dont ils sont issu. C’est plutôt le contraire qui s’est produit. Nous observons aujourd’hui une opposition unanimiste dans les faits avec un discours contestataire qui joue parfaitement le rôle solidaire d’un système dont le plus important besoin maintenant est de tromper sur sa nature totalitaire que cette opposition remplit parfaitement.

A la veille du 26 mai 2002 quand les résultats du référendum sur l’amendement constitutionnel ont été proclamés cette proclamation signifiait dans le sens commun des citoyens la reconduction du président Ben Ali pour un quatrième mandat par l’approbation de 99,52%. Score identique aux résultats obtenu en 1999 pour sa présente investiture 99,41%. Présenté au parlement cet amendement dont le principal objectif été de résoudre la question de reconduction a été adopté à l’unanimité. Opposition et majorités confondues aucun député n’a dénié s’opposer.

C’est ce qui fait que le président Ben Ali se trouve aujourd’hui dans cette singulière situation d’être seul à pouvoir assurer sa propre succession. Les précautions prises pour assurer un semblant de pluralisme à la parodie par la présentation d’autres candidats fantoches en concurrents ne fait que le confirmer. L’opposition se trouve ridiculisée confondu à sa logique d’unanimité au parlement. Son rejet par les votants ne peut tromper sur sa juste interprétation. En se prêtant au rôle humiliant de réplique elle ne fait qu’attester qu’elle ne fait plus partie de l’avenir de notre pays mais du système de son passé.

Notre histoire est jalonnée de documents fanfarons de déclarations d’intention qui n’ont jamais trouvé chemin d’application. De Aahd El Aman de 1855 à la proclamation de la république du 25 7 1957 jusqu’à la dernière déclaration du 7 novembre 1987 combien d’espoirs trahis. Derrière toutes ces déconvenues l’histoire nous révèle chaque fois des castes successives d’un esprit corrompu de manigances et de compromis au dépend du destin de tout un pays qui ont fait toujours penché les meilleures prédispositions vers les pires des aversions au prix de leur propres intérêts.

Cette précipitation sur le festin de la dictature que laisse entrevoir ces luttes de basse cours sur l’occupation des têtes de listes est révélatrice de tout un état d’esprit qui faute d’un projet a été réduit à s’insérer dans l’humiliocratie. On ne peut que se tromper quand on bâti toute une stratégie sur des vision erronées. Dénoncer la dictature et demander l’ouverture est un contre sens flagrant, parler de démocratie et justifier l’exclusion est aussi aberrant, défendre la liberté et se tenir au seuil des lignes rouges tracés à l’étranger ne peut conduire qu’à l’aliénation et la rupture avec sa propre société.

La démocratie avant d’être des partis, des courants et des associations dans des pays comme la Tunisie est avant tout une œuvre d’émancipation nationale de libération sociale d’un système d’oppression qui lui déni son droit souverain de disposer pleinement de ses droits et d’exercer librement ses libertés.

Justice politique et opposition réelle

Ces élections constitues l’aboutissement d’une crise de pouvoir d’un système miné dés ses début par son manque de représentativité que les plus extravagant scores affichés n’ont pas réussi à cacher. Cet aboutissement à conduit à mettre l’ةtat face à la société, un état réduit en un appareil d’oppression protecteur d’une minorité au dépend de l’écrasante majorité du peuple Tunisien. Le traitement sécuritaire des problèmes politique à conduit au blocage de toute ébauche d’une solution capable d’éviter au pays une inévitable confrontation.

La politique de déstructuration totale des organisations politiques, sociales et syndicales par leur embrigadement, leur corruption ou leur destruction et interdiction n’a fait que fausser ou taire leur expression des véritable attentes des citoyens et à les vider de toute effective représentativité. Le sort réservé depuis vingt ans à l’union générale des travailleurs tunisien (UGTT) est un exemple édifiant. La férocité et l’acharnement avec lesquels a été éradiqué le mouvement étudient n’a pas besoin de commentaire. L’éradication dont fait l’objet le mouvement Ennahdha n’a rien à voir avec une quelconque politique de lutte antiterroriste ou de défense des acquis modernistes contre des islamiste fanatiques et conservateurs. Elle s’inscrit aussi dans cette politique de déstructuration totale de notre société, mettant à profit des circonstance conjoncturelles et une exceptionnelle situation géopolitique pour justifier à travers eux l’avortement de toute tentative indépendante de bâtir notre société civile et l’opposition réelle qui répondent aux véritable besoin et intérêts des différentes composante de notre société et qui peuvent constituer le cadre d’élaboration de son projet démocratique en gestation depuis 150 ans.

La Tunisie dont le combat pour les réformes et la démocratie remonte à un siècle et demi à démontré qu’elle s’est définitivement ancrée dans sa sphère dans la civilisation universelle et se trouve aujourd’hui confrontée à l’une des plus importante charnière de son histoire. Elle a un rôle précurseur à assumer et pour lequel son histoire la prédestiner non seulement envers sa société mais envers toute sa région. Au cours de ce cycle d’oppression qu’elle continue d’endurer sa société a prouvé qu’elle est le meilleur barrage contre toute atteinte a son identité et à sa religion comme à son attachement à ses acquis modernistes et son irréversible évolution. Elle n’a plus besoin pour conserver ses valeurs de défenseurs ni de la part du pouvoir ni de l’autorité.

Notre pays à besoin aujourd’hui de bâtir des institutions capables de garantir une justice politique qui permet d’établir une justice économique et une plus équitable distribution, condition indispensable pour libérer toutes ses potentialités pour le déploiement de tous ses moyens d’expansion au profit de tous ses citoyens.

Dans ces temps d’incertitudes et d’appréhension, nous avons plus besoin que tout autre moment de conviction pour instaurer l’espoir à la place de l’abîme et du désenchantement. Notre conviction est que le seul choix sur lequel on doit tous se prononcer est entre la démocratie ou le chaos.

Yahyaoui Mokhtar
Tunis le 22 09 2004
Pour la discussion de ce texte : http://yahyaoui.blog-city.com/



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