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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Agora
Entretien avec Oum Zied, responsable de l’information du CNLT et secrétaire générale du CPR
par Rédaction de reveiltunisien.org
2 avril 2003

La rédaction de Reveiltunisien.org a voulu donner la parole à la nouvelle responsable de l’information du CNLT, Oum Zied, et l’a rencontré dernièrement pour discuter de sa nouvelle fonction mais aussi de ses autres engagements associatifs et politiques.

ReveilTunisien : Oum Zied, est-ce que c’est un pseudonyme et pourquoi avez-vous choisi ce surnom ? Est-ce à cause de votre attachement à la culture arabe du Machrek (Moyen-Orient) ?
Oum Zied : Oum Zied est bien un pseudonyme que j’utilise pour signer mes articles, parce que je suis la mère du Zied mon aîné. Au début j’ai utilisé Oum Zied pour me protéger comme tout un chacun et après avec l’usage je l’ai gardé parce que je suis devenue connue par ce pseudonyme.
Aussi, il ne faut pas oublié que ce surnom fait partie de notre culture, de notre héritage.

RT : Pour les gens qui ne vous connaissent pas, qui est Oum Zied ? Est-ce qu’Oum Zied est une journaliste de formation ?
OZ : Non pas du tout, je ne suis pas de formation journalistique, je suis agrégée en Arabe et comme vous le saviez on m’a interdit d’enseigner à l’Université et actuellement j’enseigne dans un lycée. Pour ce qui est de mes articles, mes textes constituent plutôt une résistance par la plume.

RT : En tant que journaliste vous faisiez partie du journal « Erraï » et vous étiez la première journaliste à être censurée après le « changement » du 7 novembre 1987, est-ce que vous pourriez nous parler un peu de cet épisode ?
OZ : Avant la date du 7 novembre le journal « Erraï » a été suspendu par la justice tunisienne pour 6 mois. Entre temps, Bourguiba a été destitué et Ben Ali est devenu président. Les différents membres de l’équipe de rédaction ont alors décidé de se réunir de nouveau pour remettre le journal sur le marché. Mon article « Nachaz » ( Kalima n°2) se voulait à contre pied de l’attitude de la majorité des Tunisiens, associations, partis politiques, etc., pour alerter tout ce monde qui a accouru au palais de Carthage et cru naïvement au processus de démocratisation. Comment peut-on imaginer un instant qu’une personne qui a le C.V. de Ben Ali puisse amener la démocratie à la Tunisie ? Comment un homme avec des brodequins pourrait être un démocrate ?
En fait, ce qui est passé avec l’opposition et les personnes qui se sont mouillées avec le régime de Ben Ali, c’est qu’ils ont cru à un moment donné qu’ils pourraient le manipuler comment ils le voulaient, un homme de caserne ne peut être un filou, surtout avec le niveau qu’il a. Je peux vous dire qu’il n’y avait pas que Charfi, plein d’autres ont accouru au palais de Carthage, y compris Ghannouchi.
Après la mise en page de notre journal ont l’a envoyé à l’impression, un jour, deux jours, une semaine, deux semaines pour apprendre après de l’imprimeur que notre journal ne pourrait plus être imprimé donc il ne pourrait plus apparaître officiellement.
Dans le temps de Bourguiba les journaux et les revues sont arrêtés de paraître par des décisions juridiques, de nos jours avec Ben Ali et depuis ce qui advenu avec « Erraï », on fait plutôt dans le préventif et on ne laisse plus rien publier d’indépendant du régime.

RT : Aujourd’hui Bush parle de guerre préventive et Ben Ali exerce de la censure préventive !
OZ : Oui tout à fait mais je pense que c’est Ben Ali qui a appris ceci à Bush.

RT : Et après votre parcours à « Erraï », qu’avez vous fait après ?
OZ : après « Erraï », je suis allée travailler dans la revue « le Maghreb » qui était lui-même interdit d’apparition selon le même procédé de la censure préventive. Après j’ai essayé d’envoyer des articles aux différents journaux existants mais on a toujours refusé de me publier. Certains me demandent de revoir certains passages de mes articles d’autres me demandent de changer mon surnom alors que je ne vois aucune raison à ceci. Aujourd’hui je suis à Kalima en tant que rédacteur en chef de la partie arabe et c’est Sihem ben Sedrine qui est le rédacteur en chef de la partie française.

RT : Que pensez-vous du dilemme que vit aujourd’hui la presse tunisienne, entre d’un côté d’excellents journalistes avec une excellente plume, portés dans l’analyse et l’investigation, et une presse médiocre de l’autre côté ?
OZ : Tout à fait vous avez complètement raison, on a d’excellents journalistes qui travaillent dans les plus grandes chaînes de télévisons arabes telles que Al-Jazeera Tv ou Abou Dhabi Tv alors qu’en Tunisie on a à faire à une presse nulle et des journalistes aussi nuls. C’est l’autre face de la censure, le régime a besoin d’une presse à sa botte. On ne peut pas appeler les journalistes qu’on a en Tunisie des journalistes, ils sont tout sauf des journalistes.
Les soi-disant actuels journalistes tunisiens font quelque chose de beaucoup plus dangereux que les policiers, un policier agresse, torture une personne, alors que les journalistes sont en train de rendre bête et d’asservir tout un peuple. Lorsque un vrai changement démocratique surviendra en Tunisie, ils faut les tenir tous pour responsables, ils sont les vrais traîtres, ils sont des vraies nullités.

RT : Est-ce que vous avez entendu parler de l’affaire Hédi Yahmed et « Réalités » ? Qu’en pensez vous ?
OZ : Oui bien sûr que je suis au courant, pour tout vous dire Hédi Yahmed était bien le rare des journalistes « Réalités » que je lisais, il avait une belle plume et travaille sur des dossiers près du public, mais je n’ai pas aimé la manière avec laquelle il s’est enfuit, parce qu’il faut le dire : il s’est enfuit.
Il aurait dû faire face au régime, il aurait dû se défendre. Mais peut-être qu’il a bien fait de partir, il y aurait eu sûrement des personnes qui ne l’auraient jamais défendu ou soutenu du fait qu’il faisait le ramadan ou la prière. Hélas, C’est comme cela que ça se passe en Tunisie, c’est honteux mais c’est comme cela.

RT : Dans une interview donnée par Hédi Yahmed à la rédaction de réveiltunisien.org, il dit qu’en Tunisie on ne peut pas être journaliste, il vaut mieux être un vendeur de légumes !
OZ : Si vous me dites que Hédi Yahmed se défend, donne des interviews et écrit alors c’est une très bonne chose.

RT : On connaît Oum Zied la journaliste, mais Oum Zied n’est pas seulement journaliste : quelles sont vos autres engagements associatifs ou politiques ?
OZ : Je suis aussi membre du CNLT et du CPR.

RT : Au CNLT vous faites partie aujourd’hui de son nouveau Bureau exécutif, est-ce que vous pourriez nous parler rapidement de cette désignation ?
OZ : Le bureau du CNLT change tous les deux ans via des votes démocratiques. Afin de pouvoir faire voter tous les membres du CNLT et pour que nous ne soyons pas empêchés par le régime, l’opération du vote c’est faite porte par porte et elle a duré des semaines.

RT : Quel seront les objectifs du nouveau mandat du CNLT ?
OZ : Le nouveau mandat du CNLT va être un aussi délicat qu’important pour les deux raisons suivantes : la première est liée à la guerre qui se fait contre nos frères irakiens, et maintenant avec le retour des lycéens et des étudiants il faut qu’on soit très vigilants ; la deuxième raison est liée aux échéances politiques de 2004.

RT : Et qu’est-ce vous feriez en tant que responsable d’information du CNLT ?
OZ : Par exemple ce que je suis entrain de faire avec vous, ou proposer une émission de 10 minutes à la nouvelle chaîne de télévision, Canal Horizon, de Tahar Ben Hassine, intitulée « Nos Concitoyens, pas de conscience » pour rendre aux Tunisiens leur citoyenneté : l’émission a d’ailleurs été acceptée. Mais aussi pour commencer par construire un carnet d’adresses afin de répercuter au maximum le travail du CNLT.

RT : Est-ce que vous pourriez nous parler un peu plus de cette nouvelle émission ?
OZ : En fait, par cette émission on veut pousser les Tunisiens à prendre conscience que ce n’est pas normal qu’ils soient giflés par un flic, qu’ils doivent être fiers, regarder les gens de l’administration dans les yeux. Aussi, il faut qu’ils se rendent compte que la Tunisie leur appartient et qu’elle n’est pas la propriété privée de Ben Ali ou de sa famille.

RT : vous savez Ben Ali n’est pas le seul à considérer la Tunisie comme ça propriété privée !
OZ : oui il y a d’autres personnes qui profitent aussi de ce système mafieux, tel que Abderhman Tlili, monsieur un cinquième.

RT : Pour rester dans le cadre de vos engagements associatifs, je n’ai pas vu votre nom dans la pétition signée par les féministes démocrates tunisiennes relative à l’affaire Charfi-Khlif, est-ce que je pourrais en connaître la raison ?
OZ : Oui, tout à fait on m’a proposé le texte de la pétition mais j’ai refusé de le signer, je ne vois dans la retranscription en tête de la prêche de l’imam Khlif aucun appel de meurtre à l’encontre de Mohamed Charfi. On m’a dit que la vidéo est plus forte, oui ceci est possible, mais je dis qu’il ne faut pas confondre entre l’oraison et l’appel au meurtre. J’ai une amie très proche du nom de Sihem Ben Sedrine qui a signé la pétition, mais elle a trouvé des raisons pour le faire. Personnellement, je n’étais pas convaincue de cette pétition.

RT : Puisque les féministes démocrates tunisiennes ont signé cette pétition, vous alors n’êtes donc ni féministe ni démocrate ?
OZ : Pour vous dire la vérité je suis plus démocrate que féministe.

RT : Que pensez vous alors de l’AFDT ?
OZ : Je suis d’accord avec certaines de leurs revendications, mais je pense qu’elles se concentrent souvent sur le particulier en oubliant parfois le général qui est commun à tous les Tunisiens.
Aujourd’hui, l’AFTD travaille sur deux axes : le premier est relatif à la violence à l’encontre des femmes et le deuxième est relatif à l’égalité dans l’héritage.

RT : Aussi, nous avons remarqué que c’est vraiment exceptionnel que l’AFTD prenne en charge des femmes islamistes, est-ce que vous auriez une explication à ceci ?
OZ : Non pas vraiment, mais il reste qu’elles ne comprennent pas qu’une femme puisse volontairement et sans aucune pression quelconque porter le voile. En plus, j’ai l’impression qu’elles n’essayent pas de voir tout l’héritage arabo-musulman, en insistant sur son mauvais côté. Il ne faut pas oublier la place de la femme et ses acquis sous Ibn Rushd par exemple, ni oublier Aicha la femme du prophète (SAAS). Il y a encore en Tunisie ce problème, on pense que l’autre n’est démocrate que si il est comme soi, ce qui est aussi vrai pour l’AFTD.
Personnellement, je suis contre la circulaire 108 qui veut que les femmes ne portent pas le voile à l’école et dans les administrations publiques, alors que le port ou pas du voile fait parti des libertés individuelles. Chacun doit être libre de s’habiller comme il l’entend.
Pour revenir à la question de l’héritage, mon père, que Dieu protège son âme, nous a distribué tout son héritage à ses filles et fils de façon égalitaire sans qu’il y ait une quelconque obligation. En plus, parler d’héritage, c’est parler d’argent, ce qui complique encore plus la question et est-ce que la société tunisienne d’aujourd’hui arabe, musulmane tient à ce que cette règle soit remise en question ? je ne le pense pas.

RT : Que pense l’AFTD de votre surnom, Oum Zied, est-ce qu’elle ne voit pas là-dedans encore une soumission de la femme à une structure hiérarchique de la société imposée, qui tourne autour de l’ homme ?
OZ : Non, elles ne m’ont jamais interpellée sur mon surnom et ce qui est drôle c’est que la première personne qui m’a parlé de ceci était un homme, et aujourd’hui vous êtes les deuxième à le faire.

RT : Est-ce que vous étiez présente à la manifestation devant la prison Bourj El Amri dans le cadre de la campagne pour Zouhair Yahyaoui ?
OZ : Non pendant cette période j’étais au Maroc mais j’ai suivi de près les préparatifs d’avant manif. Par contre j’ai fait signer une pétition à différentes personnalités marocaines du monde associatif et politique qui a été publié dans le journal « Echarq El Aoussat » et j’ai aussi évoqué à maintes reprises la situation de Zouhair dans les interviews que j’ai données aux différents médias marocains et algériens.

RT : Que pensez-vous de la multiplication des comités de soutien, tels que les comités Zouhair Yahyaoui, Abdallah Zouari, Hamadi Jbali, etc. Est-ce que ceci ne montre pas l’échec de la LDTH du fait qu’elle n’arrive pas à remplir totalement son rôle ?
OZ : Non je ne pense pas qu’on pourrait parler à ce stade d’échec de la ligue, mais cette multiplication des comités m’inspire deux commentaires. Le premier est que cela peut être considéré comme un signe de la bonne santé de la société civile tunisienne. Le deuxième est que ceci montrerait plutôt la difficulté des Tunisiens à travailler ensemble lorsqu’ils ne sont pas du même bord idéologique.

RT : Parlant maintenant d’une autre de vos casquettes, à savoir la casquette politique, pourquoi le CPR ?
OZ : Je trouve que le CPR se trouve dans l’avant-garde du combat politique en Tunisie en ayant réussi à créer une dynamique positive autour de lui, tout en réussissant à adopter une position radicale qui se veut en rupture avec le régime. C’est en cela que j’aime mon expérience au sein du CPR. Même si sa position lui a valu de se faire isoler par le régime et qu’elle a profité au même temps à d’autres partis de l’opposition.

RT : Vous parlez de la récente légalisation du FDTL, par exemple ?
OZ : C’est vous qui le dites.

RT : On croit savoir que vous êtes la seule femme du CPR, que pensez-vous de l’idée des quotas pour les femmes, la discrimination positive, évoquée dans les points programme du CPR ?
OZ : Oui tout à fait je suis la seule femme au CPR, mais je suis leur secrétaire générale.
Pour ce qui est de cette question de quotas, je suis contre toute discrimination positive, même si elle figure dans les points programme du CPR, mais je l’accepte si la majorité des membres du CPR l’adopte démocratiquement.
En Tunisie, il n’y a pas beaucoup de femmes dans la vie politique, il y’a un problème structurel parce que ces femmes ne veulent pas s’engager politiquement. Instaurer des quotas pour augmenter le nombre des femmes, pour que ces dernières jouent le rôle de la potiche ou pour le décor dans les partis politique, je ne vois pas en quoi cela nous avancera.

RT : Dans un de vos textes, parut dans Kalima n°7 ou 8, vous avez évoqué l’idée de l’union entre le CPR et le FDTL ?
OZ : Oui tout à fait, je pense qu’on est très proche et dans ce cas l’union serait très utile.

RT : Et que pensent les membres des deux partis de cette union ?
OZ : ils sont pour ?

RT : Y compris les deux chefs des deux partis !
OZ : oui, je le pense.

RT : Est-ce que vous ne voyez pas une union plus large allant des islamistes à l’extrême gauche ?
OZ : Non, je ne pense pas qu’on pourrait avoir une union avec les islamistes. Chacun de nous porte des projets complètement différents, on n’a pas la même vision des choses. Ceci ne veut pas dire qu’on ne travaille pas avec eux, au contraire, et en plus je suis en très bons termes avec la majorité d’entre eux, par exemple Ameur Larayedh ou Abdallah Zouari. Le CPR est un parti laïc qui veut une séparation entre la vie politique et la religion, alors que ceci n’est pas vraiment le cas pour Ennahdha et la majorité des islamistes.
d’un autre côté, je pense et je considère qu’Ennahdha est en partie responsable de la situation actuelle que vit la tunisie. Premièrement, ils ont donné un chèque blanc à Ben Ali lors de son ascension au pouvoir, est-ce que ce n’est pas Gannouchi qui disait « Dieu au ciel et Ben Ali sur terre » ?
Deuxièmement, même si Ennahdha n’est pas responsable de l’ensemble des Violences et agressions, telles que celles contre les hôtels, il ne faut pas nier le fait qu’ils aient joué avec le feu, au moins pour certains d’entre eux.

RT : Pourtant, beaucoup des membres du CPR sont pour une telle union !
OZ : Oui, il y’en a des membres du CPR qui sont pour une telle union mais moi je ne pense que ceci ne serait pas possible.

RT : Est-ce qu’on peut considérer le CPR comme un parti du centre entre les islamistes et l’extrême gauche ?
OZ : Oui, si c’est vu comme ça.

RT : Donc comme le CPR est un parti du centre, serait-il plutôt de centre droite ou centre gauche ?
OZ : Non, bien sûr centre-gauche. On attache beaucoup d’importance à la gratuité de l’enseignement, à l’existence d’un service publique et nous sommes contre les privatisations.

RT : Toutefois, de nos jours même les partis de gauche privatisent.
OZ : Oui tout à fait, mais bon.

RT : Comment voyez-vous la Tunisie d’aujourd’hui et comment rêvez-vous la Tunisie de demain ?
OZ : La Tunisie d’aujourd’hui est entrée dans une phase de « bouillonnement » et j’ai l’impression que les politiques la survolent mais ils ne la connaissent pas, ils ne vivent pas avec elle. Le Tunisien se sent humilié, le centre ville de Tunis est devenu la propriété de la police qui est toujours dans les cafés et partout dans la ville. L’année dernière pendant le jour de l’an une bande d’hommes qui étaient en train de se saouler dans un coin de la cité Ettathamen, ont vu passer une personne handicapée, ils l’ont agressée pour manger sa viande grillée, etc. Il y a des endroits en Tunisie, certains coins de cités populaires, dans lesquels la police ne peut pas mettre les pieds. On est entrain vraiment de vivre une situation très explosive.
Pour le futur de la Tunisie, comme vous savez je suis une arabisante et je tiens beaucoup à notre identité et culture et d’un autre côté il y a notre désir à tous de liberté, de démocratie et de modernité, la Tunisie de demain sera celle qui conciliera les deux.
Par exemple, je suis contre l’idée que se fait Charfi, qui est un homme universitaire respectable, d’imposer à la société tunisienne sa propre vision de la laïcité au prix de déraciner tout un peuple.

RT : Vous dites que le CPR est un parti laïc mais Charfi aussi parle de laïcité ?
OZ : Oui mais moi je parle de la séparation de la politique du religieux sans être une anti-religieuse ou pousser à la négation de la religion. Il ne faut pas que la laïcité soit une idéologie.

RT : Pour parler un peu de la Manifestation du lundi 24 mars, est-ce que vous ne pensez pas que le PDP est entrain de récupérer à son compte et à celui de Nejib Chebbi les manifestations de la guerre contre l’Irak pour façonner sa posture de présidentiable ?
OZ : Oui c’est possible, et ceci fait partie du jeu politique, mais vous remarqueriez que même si des membres du CPR ont participé à cette manifestation, on ne peut pas venir me reprocher de récupérer la manifestation au compte du CPR et c’est vrai je n’ai pas voulu faire de la récupération. Mais pour vous dire la vérité je ne suis pas un animal politique et je ne suis à la recherche ni d’un devenir président ni d’un poste ministériel, je ne fais que la politique pour la résistance et pour le bien de mon pays.

RT : que pensez-vous de la candidature de Nejib Chebbi aux élections présidentielles de 2004, surtout qu’il est inéligible ?
OZ : Pour le moment rien, d’ailleurs la presse locale commence à interpeller Nejib Chebbi dans ce sens, comment un juriste peut-il ignorer la loi électorale à ce point pour faire fi de celle-ci et se présente en candidat alors qu’il est inéligible ? Pour ce qui est de la candidature de Nejib Chebbi je n’en vois que deux scénarios possibles à l’heure actuelle.
Si Nejib Chebbi aura le droit de participer officiellement aux élections présidentielles, les autres partis de l’opposition dans leur majorité vont le rejoindre. Si Nejib Chebbi ne pourra pas participer aux élections, il se retournera alors vers l’opposition.

RT : Et le régime il organise aussi de son côté des manifestations pour canaliser le bouillonnement des Tunisiens, dont Ouled El Hafiana !
OZ : Oui c’est sûr mais le problème est qu’il ne peut pas canaliser une explosion des Ouled El Hafiana comme vous dites, ces derniers n’ont participé ni aux manifestations du pouvoir, ni à celle de l’opposition, et la grande crainte c’est le jour où vraiment ça explosera de ce côté-là.

RT : Un grand bémol, nous avons constaté et cela depuis la répressions qui s’est abattue sur les islamistes 90-91 que les Tunisiens sont les premiers pour manifester pour les causes des autres peuples, mais jamais pour eux, on dirait ce qu’ils subissent ne les concernent pas !
OZ : Oui vous avez raison, il y a surtout la peur, mais comme vous le disiez tout à l’heure à propos de récupération, les gens essayent aussi de récupérer à leur compte cette manifestation pour exprimer leur colère à l’encontre du régime en place, mais ceci est généralement le fait des militants. Vous voyez la récupération est double.
Il ne faut pas que la Tunisie arrive à une situation de révolution, je suis contre toute forme de révolution pour changer de régime. Vous êtes jeunes, vous avez peut-être la fougue révolutionnaire que je pourrais comprendre, mais une révolution sera fatale à la Tunisie et nous enverra des années en arrière, au risque de perdre tous les petits acquis de plusieurs génération de Tunisiens. Une révolution en Tunisie, qu’elle soit communiste ou islamiste nous débarrassera de cette dictature pour instaurer une autre dictature à sa place. Les révolutions sont derrière nous ! oui pour une révolution dans les esprits des gens et dans les idées pour qu’ils se rendent compte de la situation désastreuse de la Tunisie.
Je pense qu’il faut travailler le changement dans l’évolution.

RT : Vous avez dit tout à l’heure que vous ne faites pas ceci pour un poste ministériel, que pensez-vous de celui du directeur de la télévision pour remettre ce média à niveau ?
OZ : Je ne me vois à un tel poste que si est seulement si c’est pour éviter les dérapages et rappeler à chacun des anciens de l’opposition leurs discours et leurs engagements.

RT : Enfin, quelle serait l’attitude à adopter dans le cas d’un changement du régime à l’instar de celui du 7 novembre 1987, qui est une hypothèse fort probable ?
OZ : Il faut qu’on soit tous très vigilant pour ne pas reproduire les mêmes erreurs du passé même si je pense que certains de l’opposition actuelle accourraient vers le nouveau locateur de Carthage. Aussi, il faut signifier à celui qui prendrait le pouvoir qu’il n’a pas été désigné par les Tunisiens.
Il ne faut pas oublier que suite à la destitution de Bourguiba rare sont les voix qui se sont élevées pour dénoncer le coup d’état médical. Tous, islamistes compris, ont exprimé leur confiance dans le nouveau régime.



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