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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de Presse n°314
par Ahmed Fouednejm
14 janvier 2003

La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. Excusez le retard d’envoi
Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire :

Partie arabe : (Al Jazeera) :

  1. Démarches politiques arabes pour éviter la guerre http://www.aljazeera.net/news/arabic/2003/1/1-14-12.htm
Partie Française : (Le Monde, AFP)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépêches du Monde (édition du 15 janvier), de l’AP et de L’AFP.
  1. Irak : Bush est "impatient" (AFP)
  2. Israël/Palestine : Mitzna refuse un gouvernement d’union nationale, HRW dénonce les meurtres de civils et les "terribles échecs des élites palestiniennes (avec un portrait de l’excellente Amira Hass) (AFP, Le Monde)
  3. La lutte contre le terrorisme conduit à un recul des droits de l’Homme dans le monde (Le Monde)

Achevée aujourd’hui à 21 H 10 GMT.

Bonne lecture !


 
I Irak :
 
 
14 janvier, 19h32
 
Bush affirme que "le temps est compté" pour Saddam Hussein
 
Par Olivier KNOX
Le président américain George W. Bush a fait preuve d’impatience mardi face à l’Irak, affirmant que "le temps était compté" pour le dirigeant irakien Saddam Hussein, poussé à un désarmement pacifique s’il veut éviter la guerre.
"Je suis fatigué de ce jeu de mensonges", a déclaré George W. Bush devant des journalistes alors qu’il recevait à la Maison Blanche son homologue polonais Aleksander Kwasniewski, avec lequel il devait discuter d’une possible guerre contre l’Irak et de la lutte contre le terrorisme.
"Jusqu’à présent, je n’ai vu aucune preuve qu’il est en train de désarmer. Le temps est compté pour Saddam Hussein, il doit désarmer", a ajouté le président américain, qui cherche à réunir une coalition internationale pour une éventuelle intervention militaire contre l’Irak.
Ces propos de George W. Bush surviennent alors que le Pentagone multiplie les ordres de déploiement militaire dans la région du Golfe. Quelque 150.000 militaires du corps des Marines, des armées de Terre, de l’Air et de la Marine devraient être opérationnels d’ici à la mi-février. Une invasion de l’Irak et un contrôle du pays pourrait toutefois réclamer un nombre d’hommes beaucoup plus important.
La veille, la Maison Blanche avait pourtant semblé se détacher de la perspective d’un conflit rapproché. "Le président n’a pas prévu de calendrier fixe" pour une éventuelle intervention militaire contre l’Irak si celui-ci refuse d’éliminer ses armes de destruction massive, avait affirmé le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer.
Le même Ari Fleischer a déclaré mardi lui aussi que le "temps était compté" pour le dirigeant irakien. "Les inspecteurs disposent encore de temps, mais le temps est compté", a-t-il fait valoir, estimant que Bagdad ne pouvait pas laisser à jamais le monde dans l’incertitude.
"Nous n’avons aucun élément montrant qu’il a pris la décision stratégique de désarmer, pour se conformer (aux exigences des) Nations Unies", a dit Ari Fleischer. "Saddam ne s’est pas conformé (aux exigences) et donc le temps est compté", a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs jours, les inspecteurs en désarmement de l’Onu réclament du temps pour mener à bien leur travail. De leur côté, plusieurs alliés des Etats-Unis, comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ont semblé vouloir donner ce temps aux inspecteurs et évoqué la nécessité d’une nouvelle résolution pour déclencher une guerre.
Dans un entretien au quotidien Washington Post, le chef des inspecteurs Hans Blix a souligné mardi que le rapport qu’il doit faire au Conseil de sécurité le 27 janvier marquait le début d’un processus d’inspections et non sa fin. Pour l’administration de George W. Bush, cette date marque au contraire le début d’une phase finale devant conduire les Etats-Unis à déclencher ou non une guerre en Irak.
Hans Blix a précisé que son équipe continuerait de travailler en Irak au moins jusqu’à la présentation prévue en mars d’un rapport important au Conseil de sécurité sur leur travail.
Il a aussi indiqué que les inspecteurs allaient commencer à interroger des scientifiques irakiens cette semaine et chercheraient pour cela à les rencontrer en privé.

II Israël/Palestine :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—305468-,00.html

Les travaillistes ne participeront pas à un cabinet d’union nationale
En annonçant que les travaillistes israéliens n’avaient nullement l’intention de participer à un gouvernement de coalition dirigé par Ariel Sharon, Amram Mitzna a adopté mardi 14 janvier une nouvelle tactique dans la campagne électorale. Il tente d’agiter le spectre d’un gouvernement d’extrême droite et pousse l’électeur à choisir entre, d’un côté, la droite et l’extrême droite et, de l’autre, la gauche.

Le dirigeant du Parti travailliste israélien, Amram Mitzna, a annoncé officiellement mardi son refus de participer à un gouvernement d’union nationale mené par le chef du Likoud (droite) Ariel Sharon. "L’heure est venue de dire la vérité. Nous ne ferons pas partie d’un gouvernement (d’union nationale) dirigé par Ariel Sharon" a déclaré M. Mitzna lors d’une conférence de presse au siège de son parti à Tel-Aviv. "Celui qui ne votera pas travailliste votera en fait pour Sharon", a-t-il ajouté.

L’annonce de M. Mitzna, à deux semaines des élections législatives du 28 janvier, alors que les travaillistes n’arrivent pas à décoller dans les sondages, vise à agiter le spectre d’un gouvernement d’extrême droite en cas de victoire du Likoud. Selon les commentateurs, ce changement tactique a été décidé à la suite de la "stupéfaction" provoquée chez les travaillistes par les derniers sondages.

Contrairement à ce qu’espérait M. Mitzna, la série de scandales qui a éclaté ces dernières semaines, impliquant M. Sharon et ses deux fils, Omri et Gilad, n’a, en effet, pas provoqué de retournement de l’opinion publique. Au contraire, le Likoud, en baisse constante ces dernières semaines, a entrepris une remontée.

CHUTE DANS LES SONDAGES

Deux sondages publiés lundi créditaient ainsi le Likoud de 32 mandats, contre 28 la semaine dernière et 19 dans le Parlement sortant. Les travaillistes, au contraire, ne recueilleraient plus que 20 sièges, contre 21 ou 22 la semaine dernière et 25 dans le Parlement sortant. Les travaillistes sont même désormais talonnés par le Shinouï, un parti centriste laïc qui pourrait obtenir 17 sièges, contre 6 dans la Knesset sortante.

"En faisant savoir à l’avance qu’il ne participera pas à un gouvernement d’union nationale dirigé par Sharon, Mitzna abat sa dernière carte pour tenter de ramener au bercail les électeurs travaillistes attirés par le Shinouï", a estimé Hannan Cristal, analyste politique de la radio publique.

Plus tôt dans la matinée, MM. Sharon et Mitzna ont participé à Haïfa (nord), ville dont M. Mitzna est le maire, à l’inauguration d’un carrefour routier. M. Mitzna a évité d’aborder toute question politique, lors de sa brève intervention, et a rapidement quitté Haïfa pour regagner Tel-Aviv pour sa conférence de presse.

En revanche, M. Sharon, ardent partisan d’un cabinet d’union nationale, est revenu sur le sujet : "Nous avons construit ce carrefour ensemble. Il est la preuve de ce que nous pouvons réaliser lorsque nous travaillons ensemble" a-t-il affirmé lors de son allocution. "A la lumière des défis auxquels nous faisons face, un gouvernement d’union nationale est plus important que jamais".

Les six ministres travaillistes qui faisaient partie du gouvernement Sharon l’ont quitté fin octobre, à la suite d’un désaccord sur les budgets alloués aux colonies dans les territoires palestiniens au détriment des couches défavorisées en Israël. Ce départ a forcé M. Sharon à appeler des élections législatives anticipées.

Sans les travaillistes, M. Sharon serait contraint de s’allier avec les formations d’extrême droite et ultra orthodoxes favorables à une escalade de la répression de l’Intifada et foncièrement hostiles à la création d’un Etat palestinien. M. Sharon a, au contraire, manifesté son soutien à la création dans des conditions très strictes d’un Etat palestinien, conformément au discours du 24 juin 2002 du président américain, George W. Bush.

"Nous ne commettrons pas une nouvelle fois l’erreur qui a consisté à rester vingt mois dans le précédent gouvernement d’union nationale", avait déclaré mardi matin le responsable travailliste Avraham Burg, président sortant de la Knesset. "Il faut que les électeurs ne soient pas victimes d’illusions : c’est eux (la droite et l’extrême-droite) ou nous", a-t-il ajouté, confirmant ainsi implicitement que ce changement tactique était une sorte de coup de poker.

Le dirigeant du Meretz, un parti d’opposition de gauche, Yossi Sarid, a, en revanche, estimé que M. Mitzna "ne pourra pas tenir ses engagements en raison des pressions qui seront exercées sur lui par les caciques du Parti travailliste, notamment par Shimon Pérès, qui ne veulent surtout pas se retrouver dans l’opposition".

A l’exception de M. Burg, la plupart des responsables travaillistes sont en faveur d’un nouveau gouvernement d’union nationale avec le Likoud. De son côté, le chef du Shinouï, Tommy Lapid, qui prône la mise sur pied d’un gouvernement laïc composé du Likoud, des travaillistes et de sa formation, a estimé que le durcissement de ton des travaillistes "traduit leur état de panique". "Ce n’est pas en refusant de constituer à l’avance un gouvernement d’union nationale composé de partis laïcs que les travaillistes pourront remonter la pente, bien au contraire", a-t-il déclaré.

Avec AFP

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3220—305490-,00.html

Israël-Palestine : le lourd tribut payé par les civils

L’armée israélienne et les groupes armés palestiniens portent la responsabilité de l’augmentation des pertes en vies humaines en 2002 dans le contexte du conflit israélo-palestinien, estime Human Rights Watch (HWR), dans son rapport annuel rendu public mardi 14 janvier. Le rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme basée à New York souligne également l’échec de la communauté internationale à apporter une solution à ce conflit.

Le rapport accuse Israël de tuer des civils palestiniens "sciemment et illégalement" et de les utiliser comme "boucliers humains" et affirme que quelque 4 500 détenus palestiniens, adultes et adolescents, font souvent état de "mauvais traitements durant leur arrestation et leur interrogatoire".

"L’usage excessif de la force" par Israël et l’interdiction faite aux organisations internationales, dont les organismes médicaux, et aux journalistes de pénétrer en Cisjordanie durant l’opération "Rempart" de l’armée israélienne (mars-avril) illustrent "l’impunité dont jouissent les militaires israéliens" poursuit le rapport. La politique injustifiée de "liquidation" par Israël de quelque 148 suspects palestiniens qui auraient dû, selon l’organisation, être tout simplement arrêtés, est également critiquée. L’organisation avance le chiffre d’au moins 46 victimes civiles dans ces opérations.

L’organisation critique sévèrement par ailleurs l’Autorité palestinienne, présidée par Yasser Arafat, pour avoir échoué à stopper les attaques palestiniennes contre les civils israéliens. "Il en est résulté un sentiment d’impunité", dit HRW, dénonçant le mouvement Fatah de M. Arafat pour n’avoir pas coupé les ponts avec les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, l’un de ses groupes armés, responsable de plusieurs attentats-suicides en Israël.

Les colons juifs des territoires occupés palestiniens ne peuvent être considérés "comme des cibles militaires légitimes", comme l’estiment les groupes armés palestiniens, car les attaques contre les colons sont perpétrées "en violation du droit humanitaire international", poursuit HRW.

Avec AFP

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—305408-,00.html

Les "terribles échecs" des élites palestiniennes
Correspondante du quotidien israélien "Haaretz" dans les territoires occupés, Amira Hass dénonce la passivité des dirigeants politiques et intellectuels palestiniens face aux attentats.

Observatrice chevronnée et empathique des Palestiniens au quotidien, depuis dix ans qu’elle est la "correspondante" du journal israélien Haaretz dans les territoires occupés (à Gaza et actuellement à Ramallah), Amira Hass est marginalisée jusque dans sa propre rédaction depuis le déclenchement de la seconde Intifada, tant pour ses idées à contre-courant du consensus que pour ses enquêtes régulières sur les exactions de l’armée israélienne et son entreprise active de déstructuration de la société palestinienne.

Honnie pour cela d’une grande partie de l’opinion israélienne (bien que son courage soit unanimement reconnu), l’état-major comme les gouvernements, de droite ou de gauche, ont toujours craint sa pertinence professionnelle. Les services de Yasser Arafat, qui s’empressent de traduire ses articles dans la presse palestinienne dès qu’ils mettent au jour les sévices de l’occupant, l’ont censurée lorsqu’elle s’en est prise à la corruption et au népotisme de l’Autorité palestinienne. Cela aura encore été le cas pour son "coup de gueule", publié après les attentats-suicides du 5 janvier à Tel-Aviv (23 morts plus les deux auteurs).

Amira Hass y évoque les "terribles échecs" que ces attentats "mettent en lumière", du point de vue palestinien. Echec de la direction politique, d’abord. "Contrairement à ce que l’on présente en Israël, précise-t-elle, il est malhonnête de clamer que Yasser Arafat", cloîtré, paralysé et doté de services de sécurité démembrés, "pourrait, même s’il le voulait", s’attaquer au terrorisme aveugle. Son échec est à chercher ailleurs, dans "l’absence de présence morale et idéologique" capable d’amener le leadership palestinien à tourner le dos au terrorisme et à entrevoir d’autres moyens de mobilisation contre l’occupation. Arafat et ses proches s’étant discrédités par leur incurie et leur corruption "dans leur façon de gouverner avant l’Intifada (...), il n’en reste aucun qui ait le charisme et l’autorité pour inspirer -aux Palestiniens- le respect, pas même Arafat". Aucun n’est ainsi en mesure de modifier le cours catastrophique de la résistance palestinienne à l’occupation.

Bien que "plus sympathiques", les "dirigeants naturels du Fatah sur le terrain" ne sont pas mieux lotis. Certains "expriment une vague opposition aux attentats, truffée de "mais" dans des publications confidentielles".Aucun "n’ose aller ouvertement contre une opinion" pour qui "les attaques en Israël sont une réponse appropriée aux tueries et aux destructions commises par Tsahal".

"RITUEL DE MORT"

Amira Hass admet qu’avec "les couvre-feux et les bouclages" il serait "difficile" à ces dirigeants proches de la base "de mener une campagne d’éducation" contre le terrorisme. Cependant, leur difficulté essentielle n’est "pas logistique" ; elle est, là encore, politique. Pas seulement parce qu’ils craignent d’être déjugés par la rue ou débordés par les islamistes, mais parce que la plupart n’ont aucune alternative politique réelle à la terreur. Restent les responsables des ONG et de l’"élite intellectuelle" palestinienne. Massivement issus de la gauche laïque, "beaucoup, écrit la journaliste, disent en privé qu’il faut condamner les attentats. (...) On peut entendre un petit nombre dire : "Nous ne devrions pas nous rabaisser au niveau de moralité de l’occupant israélien". Mais ils ne le font ni publiquement ni systématiquement, sauf en signant, rarement, une pétition". "Peut-être craignent-ils de perdre leur légitimité, ou simplement leur vie", mais aucun n’ose s’opposer de front au "rituel de mort et de tuerie" que viennent assouvir les attentats-suicides contre les civils israéliens.

"L’échec de ces hommes", cadres historiques de l’OLP, conclut Amira Hass, "montre aussi qu’ils ont échoué toutes ces années à travailler ensemble, afin de concevoir une stratégie commune contre l’occupant israélien". Et d’énoncer ce terrible constat : "Apparemment, entre eux-mêmes ils ne se font plus confiance."

Sylvain Cypel

www.haaretz.co.il

III Recul des droits de l’Homme :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3220—305475-,00.html

La lutte antiterroriste s’est traduite par un recul des droits de l’homme
Dans son rapport annuel publié mardi 14 janvier, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch pointe du doigt les Etats-Unis, accusés de négliger les droits de l’homme dans leur lutte contre le terrorisme. Pour ne pas offenser les pays asiatiques participant à cette lutte, les Etats-Unis ont été moins regardants. Résultat : les droits de l’homme ont cette année enregistré leur pire recul en Asie depuis plusieurs décennies.

Les Etats-Unis négligent trop souvent les droits de l’homme dans la conduite de la guerre contre le terrorisme, ce qui explique la baisse du soutien international à leur endroit, estime l’organisation Human Rights Watch dans son rapport général annuel publié mardi.

"Les terroristes violent les droits fondamentaux de la personne en s’en prenant aux civils, mais les Etats-Unis nuisent à ces principes quand ils ignorent les abus commis dans le cadre de la lutte contre le terrorisme par leurs alliés comme le Pakistan, la Chine, l’Arabie Saoudite ou les chefs de guerre afghans", déplore l’organisation de défense des droits de l’homme basée à New York.

Les Etats-Unis, selon Human Rights Watch, ont tu leurs critiques sur la répression opportuniste en Asie afin de ne pas offenser des gouvernements qui par ailleurs coopéraient dans la guerre contre le terrorisme. Les protestations des militants des droits de l’homme dans les pays concernés "sont tombées dans l’oreille d’un sourd", poursuit HRW. L’organisation cite l’Inde, le Népal, le Cambodge, la Malaisie et Singapour comme des pays où les gouvernements "ont été satisfaits" de mettre en place de nouvelles dispositions en matière de sécurité, "ce qui cadrait bien avec leur souhait de renforcer le pouvoir de l’Etat et de marginaliser les opposants".

Dans ce bilan de 558 pages sur le respect des droits de l’homme dans 58 pays en 2002, HRW souligne néanmoins que "l’administration Bush paraît reconnaître le lien entre répression et terrorisme dans sa stratégie de sécurité nationale", prenant certaines mesures pour promouvoir les droits de l’homme dans plusieurs pays alliés directement engagés dans la guerre contre le terrorisme comme l’Egypte et l’Ouzbékistan.

Washington a aussi tenté de promouvoir les droits de la personne dans des pays qui ne sont pas impliquées directement dans la lutte internationale contre la terreur dont la Birmanie, la Biélorussie et le Zimbabwe. Mais ses efforts ont été compromis par son refus de se préoccuper de la situation des droits de l’homme chez nombre de ses partenaires jugés clés et son refus d’être assujetti aux normes qu’il exige des autres, estime HRW.

"Pour combattre le terrorisme, il faut le soutien de la population des pays où vivent les terroristes" et "faire preuve de sympathie avec des gouvernements oppresseurs n’est certainement pas le moyen d’obtenir ce soutien", relève Kenneth Roth, le directeur de HRW. C’est ainsi que les Etats-Unis sont très impopulaires au Pakistan car ils n’expriment aucune critique à l’encontre du général Pervez Moucharraf qui a pris le pouvoir par la force en 1999, note-t-il.

Même reproche adressé à Washington en Chine où l’administration Bush minimise la répression contre les musulmans du Xinjiang ou encore en Arabie Saoudite, un Etat des plus oppresseurs, mais vital pour les intérêts américains dans le Golfe.

En outre, les Etats-Unis ignorent eux-mêmes les principes fondamentaux des droits de l’homme vis-à-vis des personnes suspectées d’être des terroristes, et détenues pour la plus grande partie sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Washington refuse l’appliquer la convention de Genève sur les prisonniers de guerre faits en Afghanistan et fait un usage abusif de la catégorie du "combattant ennemi" appliqué à des suspects de délits criminels aux Etats-Unis, affirme HRW.

En 2002, Washington s’est efforcé de saper plusieurs initiatives importantes dont la Cour pénale internationale et une résolution de l’ONU spécifiant que la guerre contre le terrorisme devrait être conduite en respectant les droits de l’homme, insiste HRW. Pour elle, la lutte antiterroriste a aussi fourni une excuse aux autres pays occidentaux pour relâcher leur soutien au respect des droits de la personne. C’est ainsi que les gouvernements européens ont renoncé à leurs efforts pour faire pression sur la Russie, un allié anti-terroriste, pour que cessent les innombrables abus de son armée dans la conduite de la guerre en Tchétchénie.

Avec AFP

A demain

 



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