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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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par Rédaction de reveiltunisien.org
J’ai connu personnellement Vincent Geisser (...)

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Abdelaziz Ben Dhia épuisé par la course… de la succession !
par Rédaction de reveiltunisien.org
Source Facebook « M. Abdelaziz Ben Dhia, (...)

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Libéralisme : le double avantage
par el ansari
20 avril 2005

On peut définir le libéralisme comme une « philosophie du droit », une « éthique de la liberté et de la responsabilité » et c’est en cela qu’il représente la seule idéologie « authentiquement subversive ».

Dans la grande marche des concepts philosophiques qui ont marqué l’évolution de l’humanité l’émergence de la doctrine libérale au XVIII siècle fût un progrès majeur.
La protection des droits et des libertés de l’individu et la limitation de l’intervention politique ont impulsé l’évolution de l’humanité. La contribution du libéralisme à l’épanouissement de la créativité et du progrès humain est incontestable, ainsi que son apport dans l’élévation du niveau des richesses et du confort n’est plus à prouver ! Bien que le mot libéralisme puisse avoir plusieurs sens selon la personne qui l’emploie, et le contexte dans lequel elle le fait.
Cependant, en se basant sur le sens communément admis, on peut définir le libéralisme comme une « philosophie du droit » [1], une « éthique de la liberté et de la responsabilité » et c’est en cela qu’il représente la seule idéologie « authentiquement subversive ».

Aujourd’hui que le libéralisme s’est imposé sur l’ensemble de la planète et qu’il semble être « le meilleur système actuel » pour notre évolution alors que la « fin de l’histoire » [2]. Annoncée par Fukuyama après « l’implosion du communisme et la guerre victorieuse des « nations unies » contre l’invasion de l’Irak » [3], ne s’est pas produite. Le libéralisme constituerait t-il toujours le moteur de l’histoire ? Favorise t-il le progrès économique, la paix et la démocratie ? Ces notions semblent être implicitement interdépendantes.

Le libéralisme dans son essence originelle n’est pas une doctrine économique ou politique ni une organisation partisane. Par ce fait, il ne se plie pas aux exigences du clivage politico-économique traditionnel. Par son universalité, il affirme les principes de liberté de responsabilité, dans tous les domaines de la vie de l’Homme et de la « Cité ».

Les aspirations des uns et des autres se confrontent dans un lieu « d’échanges » ou « marché. » Les échanges qui s’y font ne peuvent aboutir que si tous les échangeurs y voient un bénéfice sous une forme ou sous une autre. Cette recherche du bénéfice mutuel représente la condition sine qua none pour l’existence d’un marché quel qu’il soit.

Dans un marché, le meilleur choix est donc le choix libre et informé. Plus un marché offre de choix, meilleur sont les opportunités. De plus, le mécanisme des prix est lui-même, dans un marché libre, le meilleur moyen de relayer l’information, raison pour laquelle l’obstruction à la liberté des échanges est doublement néfaste et le dirigisme toujours mal informé.

La loi n’instaure pas le marché, qui préexiste, elle ne fait que l’encadrer par des règlements. Quand les règlements aident à rétablir l’équilibre qui est rompu, quand certains utilisent la force pour s’arroger des droits usurpatoires sur le marché, quand ils éliminent les perturbations en permettant une meilleure circulation de l’information. Ils agissent à bon escient ; mais alors, nul besoin d’instaurer un tel règlement par la force publique ! Car à partir du moment où un tel standard est promulgué, celui-ci peut, à moindre frais, le faire respecter quand il est utile. Quand les règlements aident à établir un déséquilibre et font force de loi aux prétentions des uns au détriment des autres, alors c’est le comble de l’injustice. C’est l’iniquité artificielle et légale. L’instauration d’un tel règlement par la force publique n’est que la légalisation de la spoliation et le concours apporté au crime par le gouvernement.

Toutes lois instaurant des monopoles industriels ou institutionnels publics ou privés, instituant des subventions ou avantages fiscaux, créant des droits de propriété sur l’intangible, empêchant par la censure ou le monopole la libre circulation de l’information, trompant le public en faveur des détenteurs de droits artificiels, ont pour effet une telle iniquité. Ainsi, dans un régime de liberté économique, un avantage ne saurait exister qu’initialement, avant l’apparition de concurrents. Cet avantage est la récompense de l’innovateur, de celui qui apporte une information positive dans la marche du progrès. Cet avantage est donc l’encouragement même au progrès. Bien évidemment, la libre concurrence atténue cet avantage avec le temps, le progrès retombant ainsi dans le domaine public, au bénéfice de tous, après que son auteur en ait été récompensé. C’est seulement par l’innovation continue, par les progrès répétés, par la création permanente, que chacun pourra maintenir longtemps un bénéfice au-dessus de la moyenne grâce à la liberté des échanges et à l’action civilisatrice du progrès au bénéfice de tous. En effet. L’un des principes fort du libéralisme, est de responsabiliser les acteurs en présence. Cette responsabilité est « la face duale de la liberté », et c’est toujours conjointement que les deux agissent. Là ou la liberté de l’un est restreinte, sa responsabilité est diminuée ; là ou la liberté de l’un est bafouée, la responsabilité du coupable a été négligée ; là ou la liberté est étendu, la responsabilité qui en découle, guidera l’individu libre vers les bonne décisions, tandis que l’absence de celle-ci lui le rendra incapable.

Devant les tâches qui semblent incomber à l’humanité actuelle tel que la poursuite du puissant mouvement d’unification universelle et de paix entre les nations, la finalisation du développement de la technologie, de la recherche, de la justice et l’évolution sociale ou encore l’amélioration des moyens de communications et d’échanges entre les peuples. Le libéralisme semble être un formidable catalyseur des énergies créatrices. A l’égalité communiste, le libéralisme préfère le concept d’équité. Ce concept n’a rien de nouveau, au contraire, il a régenté le déroulement de l’histoire de l’humanité. Aucune société lointaine ou contemporaine ne semble échapper à cette notion de « hiérarchie compétitive. . Pourtant, le libéralisme ne s’oppose pas au progrès sociale, bien au contraire. Il s’oppose au socialisme, c’est en ce que ce dernier demande à l’Etat.

Le libéralisme sait bien qu’il ne ressort de l ‘Etat que ce que la société y met. En soustrayant tout ce que l’Etat consomme à son propre fonctionnement. La philosophie libérale sait qu’en enseignant aux citoyens de tout attendre de l’Etat, on aboutit qu’à les déresponsabiliser, et par la même, liquéfier la société entière. En faisant reposer la solidarité sur l’Etat, on détruit la solidarité chez les citoyens. L’Etat peut, tout au plus, et doit, tout au moins, garantir à chaque citoyen les moyens légaux de s’exprimer, en mettant a la disposition des citoyens un espace publique d’échanges et de discutions. Pourtant cette garantie n’implique aucunement une gestion directe, loin de là, et bien au contraire. Alexis de Tocqueville disait à ce sujet : « Le plus grand soin d’un bon gouvernement devrait être d’habituer peu à peu les peuples à se passer de lui » [4]. Le libéralisme et sa pratique politique et économique semble être un puissant instrument de progrès, puisqu’il met en oeuvre toutes les capacités de chaque individu et garantit les droits aux peuples de vivre libre et être maître de leur destin. Le développement économique qu’il impulse favorise un épanouissement des droits individuels et, par conséquent, une meilleure implication politique et citoyenne qui ne peut que favoriser la démocratie dans la mesure ou le surcroît de richesse permet l’élévation du niveau intellectuel par l’accès à la culture et au loisirs qui représentent un formidable accélérateur d’évolution et renferme de réels vertus civilisatrices. L’avantage d’évoluer dans un cadre juridique et social saint encourage l’entreprenariat et les initiatives personnelles. Favorable aux libertés individuelles, « le libéralisme tend donc vers une satisfaction des besoins par une mobilité croissante des ressources humaines et matérielles et par la libre négociation généralisée de contrats et autres accords, en se substituant à la violence politique » [5] et par conséquent à la Guerre.

Malgré toutes les possibilités formidables qu’offre la pensée libérale, la notion d’équité telle qu ‘elle est pratiquée par le monde libéral de nos jours, semble parfois injuste. Ceux qui décident des avantages sont les mêmes qui s’attribuent la plus grande part de ceux-ci. Le libéralisme par son interprétation biaisée en augmente les effets négatifs. Si certains écarts de traitement inter individu sont nécessaires pour stimuler la construction lorsque celui-ci devient trop énorme et baigne dans un monde juridiquement inachevé, il peut devenir l’instrument d’un véritable assujettissement. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans des pays ou le libéralisme, détourné de son sens, sert les intérêts d’une minorité dirigeante criminelle qui par l’accumulation de richesses hors normes, en profite pour abuser, maltraiter et réduire à l’esclavage la partie vulnérable du peuple. Le libéralisme, réduit au capitalisme sauvage pratiqué par les dirigeants des républiques bananières, dictatures policières ou autres pays communistes, ne devient plus qu’un moyen efficace et rapide pour augmenter leur richesses personnelles et celles de certains privilégiés et ce, toujours, aux dépends du peuple, sur qui ils basent- pourtant - leur assises politiques et puisent leur puissance et leur pouvoir. Ces régimes totalitaires et féodaux qui distribuent les privilégiés par le truchement de lois sur-mesure qui ne servent qu’une partie infime de l’ensemble de la population. Ils créent ainsi un système d’interdépendance ou dirigeants et nantis se soutiennent mutuellement pour préserver leurs privilèges. On peut également rajouter au totalitarisme trois autres facteurs qui me semblent faire dériver la pratique libérale vers des agissements condamnables. La prédominance de la pulsion sur la conscience, la mystification de la dimension spirituelle de l’homme et l’éviction des forces de contradictions et d’oppositions. En effet cette hégémonie des « tendances sur la conscience » semble caractériser encore la majorité des rapports humains. Ce fait été à l’origine de toutes les guerres et la cause de l’échec des diplomaties pour la résolution des conflits qui ensanglantent notre planète.

La nature instinctive et aventureuse du marché fait de lui un puissant réservoir d’action et de créativité. Elle lui permet de supporter la compétition féroce qu’il s’impose a lui-même. Ces qualités particulières des acteurs du marché sont nécessaires pour notre évolution mais leur suprématie est à contester. Bien entendu, il n’est pas question de remettre en cause les qualités véritables du marché mais de les remettre à leur place et contenir ainsi son agressivité dans des proportions admissibles pour l’ensemble du peuple. Finalement, ce n’est pas au marché qu’incombe la responsabilité des excès qu’il commet, ce sont les pouvoirs chargés de le maîtriser (justice, médias, pouvoirs politiques...) qui ont failli à leur prérogatives. Un autre reproche fait au libéralisme, semble être son incapacité à tenir compte de la nature spirituelle de l’homme. Depuis la nuit du temps, l’homme n’a cesser de s’élever de sa condition d’être mortel et périssable par une aspiration à transcender son enveloppe corporelle et ses contraintes matérielles. Il a toujours trouvé dans son environnement les ressources indispensables à assouvir son désir de démarcation des vénalités animales par la recherche du Créateur. La fascination devant les éléments naturels, l’a toujours amené à aller vers l’autre et à développer une réelle envie de générosité d’entraide et de désir de bien faire. Alors que les doctrines traditionnelles au pouvoir ou celles de l’opposition perpétuelle, ont sous-estimé ces valeurs profondes par la répression pour les uns et la négation pour les autres.

Le libéralisme se présente comme garant de toutes les libertés, même celle de croire en un dieu ! Si un « mouvement libéral tunisien » [6]doit voir le jour il ne peut que puiser dans ce formidable vivier de générosité et de spiritualité pour revenir à l’origine même de l’esprit libéral. Notre combat ne peut que se baser sur la spécificité historique de notre pays à préserver dans l’absolu certaines valeurs morales, une ouverture d’esprit légendaire et une aptitude avérée dans les pratiques commerciales qui peuvent être renforcées par la pratique religieuse mais pas nécessairement. Le « libéralisme dirigé » exercé par notre régime actuel choisit pour stimuler l’action, les tendances primaires tel que la soif de puissance, l’appât du gain, la consommation frénétique et la compétition agressive. A partir du moment où il néglige les valeurs spirituelles de l’homme, il ne peut, par ces agissements, se reposer que sur ses valeurs matérielles qui nuisent tant à notre « cohésion sociale. » Il est certain qu’en mettant l’individu au « centre des préoccupations », le libéralisme l’émancipe de l’unité somatique de la société. La démocratie, quant à elle, le fait associer à ces semblables pour reconstituer le tissu social non comme un tout organique mais comme une mutualité d’individus libres et égaux. La démocratie par cette recomposition des liens sociaux conserve l’énergie des lois de la nature. Une démocratie libérale, est une démocratie qui optimise l’exploitation de ces forces vives, pour le bien de tous. Elle est l’arbitre mais pas le maître. La garante sans être la propriétaire.

En regardant les choses de façon synthétique et humaine, la réflexion semble simple. Puisque la mondialisation et son moteur, la compétition, sont nécessaires au progrès et puisque les valeurs humaines sont notre seule bouclier pour empêcher tout retour à un fonctionnement sauvage, nous devons admettre qu’un libéralisme parfaitement maîtrisé basé sur des « valeurs universelles » retrouvant sa véritable place dans la hiérarchie des valeurs, est le meilleur rempart contre le despotisme, le totalitarisme militaire ou idéologique et les extrêmes de tous bords. Par conséquences, il représente l’amorce obligatoire pour l’établissement d’une démocratie authentique. C’est en cela que réside le « double avantage » du libéralisme. Par son action émancipatrice est primordiale à la création d’une démocratie viable. Cette démocratie garantira en retour l’expression d’un libéralisme maîtrisé. Le libéralisme crée ainsi les conditions idéales à son épanouissement et le cadre légal de son application. Ce combat où « la seule valeur qui vaille d’être défendu, est celle de l’Homme » [7], doit s’inscrire dans une logique constructive et non partisane loin des clivages traditionnels.

Sortant du carcan de la politique politicienne qui a abouti à cinquante années d’action stérile et contre-productive. Gardant nous de faire de la politique là ou la seule politique qui domine est celle de la répression. Occupons nous de ce qui fera notre avenir : la jeunesse tunisienne, c’est ainsi que nous jetterons ce qui fait notre présent aux oubliettes. Car « penserions-nous beaucoup et penserions-nous bien si nous ne pensions pas pour ainsi dire avec d’autres ? » [8]

Bibliographie et sources :

- La philosophie politique, Anne Baudart, collection Dominos, Flammarion, 1996, 149 p.
- La politique économique ou la maîtrise des contraintes, André Grjebine, 1991, Paris, Seuil.
- Emmanuel Kant, oeuvres complètes, Gallimard éditions.
- www.geoscopie.com
- www.agora.qc.ca



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