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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°396
par Ahmed Fouednejm
30 avril 2003
N ° 396
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- Le grand poère arabe, Nizar Kabbani, est mort il y a 5 ans (le 30 avril 1998).
- Pour cause de fête des travailleurs (et non pas fête du travail !), la RDP prend un "congé militant" demain. A vendredi donc !

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Un gouvernement pour mettre fin à l’intifada" LIRE L’ARTICLE
  2. Lettre aux irakiens attribuée à Saddam Hussein et datée du 28-4-03 : " Ils ne nous ont battu qu’à cause de la traitrise" LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, Le Soir)
 
Au sommaire aujourd’hui 6 articles et dépèches du Monde (édition du 2 mai), du Soir et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Rumsfeld à Badad, encore des tueries pudiquement appelées "bavures", Le 20 mars dans les rédactions (AFP)
  2. Palestine : Grève illimitée en Israël, Fragilité d’Abou Mazen, Feuille de route (Le Monde, Le Soir)
  3. Journalistes : Le double d’agressions en 2002 (Le Monde)
Achevée aujourd’hui à 16 H 15 GMT.
 
Bonne lecture !

 

Convocation de presse

Robert Turcotte de retour de Bagdad

De retour de Bagdad, où il a séjourné entre le 6 mars et le 13 avril 2003, Robert Turcotte, militant de la région de Québec livre aux médias sa version de l’agression illégale menée par les forces américano-britanniques en Irak et ce, au mépris de la loi internationale.

Pendant plus d’un mois, Robert Turcotte a été un témoin privilégié des multiples exactions et souffrances subies par les populations civiles en Irak.

Dans la foulée de son séjour en Irak, M. Turcotte, représentant du Forum Social Régional- Québec Chaudières/Appalaches, a participé au Forum Social Européen, tenu à Berlin, le 25 avril. Ce Forum européen a déclaré son opposition ferme à l’invasion de l’Irak.

Dans le but de décrire la situation dramatique vécue par le peuple irakien ainsi que les mobilisations internationales des mouvements opposés à la colonisation de l’Irak, nous vous convions à une conférence de presse, jeudi 1er mai.

 

Rencontre avec la presse :

Lieu : L’autre Jardin, 365, Charest-est.

Date : jeudi 1er mai 2003 à 15 Heures.

 

Pour plus d’information, contacter :

Sébastien Bouchard, sbouchard@alternatives.ca, Tel : 521-4000.

 

-30-


 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 
mercredi 30 avril 2003, 16h23
 
Rumsfeld à Bagdad alors que les "bavures" font monter la colère
 
BAGDAD (AFP) - Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld s’est rendu mercredi au QG des forces américaines à Bagdad, alors que de nouveaux accrochages entre manifestants et GI ont fait trois morts à Falloujah dans la matinée et que les Irakiens se montrent de plus en plus irrités par ces "bavures" répétées.
Signalés par des témoins et confirmés par des sources médicales, les trois morts de Falloujah, une ville sunnite située à 60 km à l’ouest de Bagdad, se sont ajoutés aux 13 de la veille lors d’une manifestation de soutien au président déchu Saddam Hussein.

Des chefs religieux de la ville ont indiqué après ces incidents avoir demandé aux forces américaines de se retirer à la périphérie tout en continuant à patrouiller pour assurer la sécurité.

Les tirs de lundi matin son survenus au cours d’une nouvelle manifestation organisée pour protester contre les violences de la veille, qui avaient fait 45 blessés outre les 13 morts, ont rapporté des témoins.

Les parachutistes américains ont affirmé n’avoir fait que riposter à des tirs de civils armés. Le Commandement central (Centcom) au Qatar s’est déclaré incapable de confirmer le nombre de victimes.

Premier haut responsable américain à se rendre à Bagdad depuis la chute du régime de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld a réaffirmé à son arrivée que la coalition américano-britannique n’avait "pas l’intention de prendre possession ni de diriger l’Irak".
Il s’exprimait depuis le QG installé par les Américains dans un ancien palais de Saddam Hussein, au milieu d’un lac artificiel, près de l’aéroport, à quelques heures d’une intervention du président George W. Bush qui doit annoncer officiellement la fin de la guerre d’Irak.
En tournée depuis dimanche dans la région du Golfe, le secrétaire à la Défense s’est déjà rendu aux Emirats arabes unis, au Qatar, en Arabie saoudite, au Koweit, et mercredi matin à Bassorah, dans le sud de l’Irak.
Il a rencontré dans la journée l’administrateur civil américain de l’Irak, le général à la retraite Jay Garner, dont le travail consiste à favoriser la formation d’un gouvernement intérimaire et assurer la reconstruction du pays.
Des renforts de 3.000 à 4.000 soldats américains sont attendus prochainement pour améliorer la sécurité dans la capitale irakienne, où les manifestations anti-US sont devenues quasi-quotidiennes.
Ces renforts s’ajouteront aux quelque 12.000 hommes qui occupent la métropole de 5 millions d’habitants depuis l’effondrement du régime de Saddam Hussein, le 9 avril.
Alors que le sort de Saddam Hussein reste inconnu, le quotidien arabe édité à Londres Al-Qods al-Arabi a publié mercredi une lettre manuscrite attribuée à l’ancien président irakien, dans laquelle il appelle ses compatriotes à la résistance contre l’occupation.
Cette lettre, datée du 28 avril, jour de son 66-ème anniversaire, autrefois célébré avec faste dans tout le pays, est parvenue par fax au journal en provenance d’un lieu qui n’a pas été précisé. Son écriture et sa signature ont été authentifiées par des proches, assure le quotidien.
Saddam Hussein estime que la victoire de la coalition "n’a été possible que par la trahison". Il exhorte les Irakiens, "qui refusent l’occupation et l’avilissement", à "se soulever contre l’occupation", et leur promet "la libération et la victoire".
Lundi, le journal avait publié un communiqué d’une organisation inconnue assurant que le président déchu était toujours vivant.
A défaut de nouvelles de l’ex-président, les forces américaines ont confirmé mercredi la reddition de l’ancien gouverneur de Bassorah, Walid Hamid Taoufik, 44-ème sur la liste des 55 eanciens responsables irakiens les plus recherchés par les Etats-Unis.
Premier signe de normalisation, la ligne de chemin de fer reliant Bagdad au port d’Oum Qasr (sud), fermée pendant la guerre sauf pour les convois humanitaires, a été symboliquement rouverte mercredi matin au trafic des voyageurs et du fret, sous le contrôle des forces de la colaition.
Seul port irakien en eau profonde, Oum Qasr servait, avant la chute de Saddam Hussein, de porte d’entrée au programme "pétrole contre nourriture" supervisé par les Nations unies.
L’agence semi-officielle turque Anatolie a annoncé de son côté que l’opération américano-britannique "Northern Watch" de surveillance de la zone d’exclusion aérienne du nord de l’Irak prendrait officiellement fin jeudi.
L’opération avait été mise sur pied après la guerre du Golfe de 1991 pour empêcher les forces irakiennes d’écraser les rebelles kurdes irakiens.
 
 
 
par Dominique Dhombres
Télévision : 20 mars, 3 h 35
 
Le rôle des médias avait fait l’objet d’un réexamen critique en règle après la première guerre du Golfe. Rien de tel, jusqu’à présent, sans doute parce que la leçon de 1991 a été assimilée. Yves de Chazournes et Axel Charles-Messance ont filmé, pendant les premières vingt-quatre heures, ce qui se passait dans cinq rédactions : Libération, France-Inter, Europe 1, France 2 et i-télévision. Cela donne un drôle de documentaire, Irak : la guerre dans les médias, qui était diffusé mardi soir sur la chaîne Planète. On n’est pas dans la salle de restaurant à attendre les plats. On est en cuisine, à l’heure du coup de feu.

Cela commence en pleine nuit, le jeudi 20 mars à 3 h 35 du matin (heure de Paris), par l’annonce d’un bombardement dans la périphérie de Bagdad. Les journalistes de permanence réveillent les autres. Le côté gag de toute l’affaire est que, mise à part cette première "frappe de décapitation" destinée à tuer Saddam Hussein, il ne se passe plus grand-chose pendant plusieurs heures. La machine mouline du vide.

On en a un bon exemple avec Maryse Burgot, l’envoyée spéciale de France 2, qui explique d’une voix désolée : "Nous ne pouvons pas vous confirmer véritablement que la guerre a commencé. Vous nous parlez de missile. Peut-être êtes-vous mieux informés que nous. Vous savez que nous sommes tous enfermés dans un seul hôtel." De là où elle est, elle ne voit rien, ce qui chagrine visiblement sa rédaction à Paris. Autre moment comique à i-télévision. Une voix masculine hors champ demande à une présentatrice de montrer "comment l’Amérique se réveille". Celle-ci se rebiffe : "Mais l’Amérique dort encore !", répond-elle.

En fin de matinée, Jacques Chirac fait une courte déclaration devant les caméras. "Mes chers compatriotes, les opérations militaires viennent de commencer en Irak. La France regrette cette action engagée sans l’aval des Nations unies." Le mouvement des bras indique à la fois l’impuissance et la désapprobation. La guerre démarre vraiment quelques heures plus tard, en début de soirée, avec le premier bombardement massif sur le centre de Bagdad. Tard dans la nuit, un journaliste d’Europe 1 tente par téléphone de masser à distance l’ego douloureux d’un envoyé spécial dont le reportage n’a pas été utilisé. Au même moment, un employé en blouse bleue passe l’aspirateur sur la moquette.

 dominique dhombres 

 
 
II Palestine : 
 
 
 
30 avril, 10h36
 
"Intifada sociale" en Israël contre un régime d’austérité sans précédent
 
Par Jean-Luc RENAUDIE
La centrale syndicale israélienne Histadrout a engagé mercredi une épreuve de force avec le gouvernement d’Ariel Sharon en déclenchant une grève "illimitée" paralysant en grande partie le pays, pour contrer un plan d’austérité draconien qui comporte des mesures sans précédent.
Quelque 700.000 employés du secteur public israélien se croisaient les bras depuis 06H00 locales (03H00 GMT).
Israël s’est retrouvé isolé du reste du monde par l’arrêt du trafic aérien à l’aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv. Les trains ne fonctionnaient plus ainsi que les services portuaires et douaniers.
Les écoles, lycées et universités sont restés fermés, de même que les banques, les services municipaux, les bureaux de toutes les administrations et ministères, la bourse de Tel-Aviv, la compagnie des télécommunications Bezeq, la Poste, la compagnie d’électicié et des eaux ainsi que les raffineries ...
En revanche, le mouvement ne touche pas les entreprises du secteur privé.
La grogne sociale est telle que le secrétaire général de la Histadrout, Amir (bien Amir) Peretz, a refusé de reporter la grève, malgré l’attentat suicide commis dans la nuit de mardi à mercredi à l’entrée d’un café-bar Tel Aviv non loin de l’ambassade des Etats-Unis, qui a coûté la vie à trois Israéliens tandis que son auteur était aussi tué.
"Nous avons mené notre vie démocratique malgré les organisations terroristes depuis des années et il faut continuer ainsi", a affirmé M. Peretz à la radio publique.
La Histradout entend protester contre l’intention du ministre des Finances Benjamin Netanyahu de présenter un projet de loi abrogeant des accords collectifs dans le secteur public que la centrale avait signés et qui constituent sa raison d’être.
"Benjamin Netanyahu se conduit comme un dictateur", a lancé M. Peretz.
L’adoption de ce plan en première lecture dans la journée au Parlement semblait toutefois assurée grâce au soutien des partis de la majorité, selon la radio publique.
Ce plan vise à sortir Israël de la pire récession économique de son histoire qui s’est traduite par trois années consécutives de son Produit Intérieur Brut. Adopté fin mars par le gouvernement, il prévoit notamment des coupes budgétaires de 2,3 milliards de dollars, une baisse de 8 à 10% des traitements dans la fonction publique, le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires, le report à 67 ans de l’âge de la retraite contre 65 ans actuellement, une réduction des allocations familiales.
M. Netanyahu a pour sa part appelé la Histadrout "à mettre fin à cette grève superflue et à reprendre les négociations" lors d’un débat parlementaire houleux. Selon lui, la réduction du déficit budgétaire contitue "la priorité pour relancer une économie au bord du gouffre".
M. Netanayhu a également affirmé que les Etats-Unis ont "conditionné l’octroi à Israël sur trois ans de 9 milliards de dollars de garanties bancaires du Trésor américain à l’adoption de ce plan". Ces facilités doivent permettre à l’Etat hébreu de lever des emprunts internationaux assortis de taux d’intérêt meilleur marché.
Sur le front politique, M. Netanyahu est d’autant moins enclin aux concessions, selon les commentateurs, qu’il joue son avenir politique. Un éventuel échec de son plan mettrait gravement en cause sa tentative de succéder un jour à Ariel Sharon comme chef du Likoud, le grand parti de la droite et au poste de Premier ministre.
Le président de l’Association des Industriels, la principale organisation patronale, Oded Tira, a pour sa part dénoncé la grève en affirmant qu’elle allait "porter un coup très dur aux entreprises privées, dont les activités à l’exportation vont être paralysées".
Le Trésor a estimé à 300 à 400 millions de dollars par jour le montant des pertes provoquées par cette grève.
 
 
 
L’attentat-suicide de Tel-Aviv souligne la fragilité d’Abou Mazen
 
Trois Israéliens ont été tués et cinquante-cinq blessés, mardi 29 avril, dans un nouvel attentat-suicide à Tel-Aviv. L’acte terroriste, revendiqué par les brigades des martyrs d’Al-Aqsa et le Hamas est survenu quelques après le vote d’investiture, par le Conseil législatif palestinien, du nouveau gouvernement palestinien et du premier ministre Abou Mazen. Celui-ci avait auparavant dénoncé "le terrorisme sous toutes ses formes" et appelé à "une paix durable" avec Israël. Mais les actions des groupes radicaux menacent son équipe et rendent incertain le sort de la "feuille de route", plan de paix élaboré par les Etats-Unis avec l’Union européenne, la Russie et les Nations unies. Washington a évoqué de possibles aménagements. Colin Powell devrait rencontrer Abou Mazen à Ramallah à la mi-mai.

Ramallah de notre envoyé spécial

Mardi 29 avril a été une journée sanglante tragiquement ordinaire en Israël et dans les territoires palestiniens. En début de matinée, deux Palestiniens accusés par les Israéliens d’être des activistes proches de la branche armée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont été tués dans un raid d’hélicoptères mené dans la bande de Gaza. Peu après, deux autres activistes membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, un groupuscule militaire se réclamant du Fatah mais en rupture avec la ligne politique du mouvement, ont été tués par des tirs de blindés israéliens près de Bethléem, selon des sources palestiniennes. Dans l’après-midi, deux autres activistes palestiniens ont été tués alors qu’ils tentaient de s’infiltrer dans une colonie israélienne proche de Naplouse.

Enfin, en milieu de soirée, à Tel-Aviv, trois Israéliens ont trouvé la mort lorsqu’un porteur de bombe palestinien a fait détoner son engin à l’entrée d’un pub du front de mer, blessant en outre 55 personnes. Cet attentat-suicide est survenu quelques heures seulement après le vote favorable du Conseil législatif palestinien en faveur du nouveau gouvernement présenté par le premier premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, plus connu sous son nom de guerre d’Abou Mazen.

L’attentat a été revendiqué conjointement par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et par l’aile militaire du Mouvement de la résistance islamique (Hamas). Le 23 avril, l’annonce d’un accord entre Abou Mazen et le chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, à propos de la composition de ce gouvernement, avait déjà été suivie presque immédiatement d’un attentat similaire, perpétré au nord de Tel-Aviv et revendiqué par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa.

Venu, mardi, demander le soutien des députés palestiniens (51 votes pour, 18 contre et 3 abstentions), Abou Mazen a longuement évoqué cette double contrainte - la poursuite des opérations israéliennes dans les territoires occupés et l’activisme des factions radicales palestiniennes - qui pèse lourdement sur l’avenir de son équipe comme sur la "feuille de route", le plan de paix préparé par le département d’Etat américain et par l’Union européenne, avec la Russie et les Nations unies, qui devrait désormais être rapidement publié.

Consacrant une partie importante de son discours de politique générale à la situation interne palestinienne, Abou Mazen a notamment énoncé un principe : le pluralisme politique ne peut s’étendre aux affaires de sécurité. Celles-ci, espère-t-il, ne relèveront désormais que d’une autorité, la sienne, puisqu’il cumule le poste de premier ministre avec celui de ministre de l’intérieur. Abou Mazen s’est en conséquence engagé à agir contre la possession des armes détenues illégalement, qui constituent "une menace directe contre la population" palestinienne, conformément aux dispositions de la "feuille de route".

CHIFFON ROUGE

Comme l’a montré l’attentat-suicide de Tel Aviv, la partie engagée contre les factions radicales palestiniennes est loin d’être gagnée. La nomination pour les affaires de sécurité de Mohammed Dahlan, ancien chef de la Sécurité préventive pour la bande de Gaza, qui a déjà fait ses preuves par le passé, souvent au mépris du droit, fait l’effet d’un chiffon rouge pour les ailes militaires du Hamas et du Djihad islamique. Répondant à M. Arafat, qui l’avait invité à maintenir, malgré leurs divergences, le dialogue avec les différentes factions palestiniennes, Abou Mazen s’y est engagé en les invitant notamment à préparer les élections "législatives et présidentielle", qu’il espère pouvoir organiser bientôt, au lieu de développer des campagnes, jugées "négatives", d’"incitation" à la violence.

Le premier ministre palestinien, qui se sait impopulaire, a tenté de se montrer tout aussi déterminé à l’encontre de ses futurs interlocuteurs israéliens. Il a ainsi rejeté la responsabilité de la situation sur "l’occupation militaire et la colonisation", ainsi que sur les pratiques de l’armée israélienne, "les assassinats, les détentions, les démolitions, les check-points et les sièges". Mettant en doute la volonté des Israéliens de jouer le jeu de la "feuille de route", il a invité ses auteurs à prendre leurs responsabilités en publiant dès que possible le document sans prendre en compte les critiques israéliennes, et en mettant sur pied un système de contrôle pour en assurer le suivi.

Abou Mazen a enfin stigmatisé le "mur de protection" en construction en territoire palestinien et qui a pour but, selon les Israéliens, de prévenir les infiltrations d’activistes. Le premier ministre palestinien a estimé que ce projet, qui s’accompagne de nouvelles confiscations de terres et qui aboutit à une frontière tracée unilatéralement, "détruit" la "feuille de route".

Gilles Paris

 

http://www.lesoir.be/articles/a_03D8F3.asp

Proche-Orient - Les espoirs de paix, bien que toujours ténus, reprennent consistance entre Israéliens et Palestiniens

Une feuille de route semée d’écueils

BAUDOUIN LOOS

La fameuse « feuille de route » parrainée par le « quartette » (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) devrait être remise incessamment aux parties israélienne et palestinienne, alors que le gouvernement palestinien d’Abou Mazen devait être approuvé la nuit dernière à Ramallah par le Conseil législatif palestinien. En quoi cette feuille de route consiste-t-elle exactement ? Résumé brut.

Avant-projet. C’est l’administration américaine qui a accouché du projet. Il s’agit d’un plan conditionné aux résultats, supervisé par le quartette, contenant les phases et les points de repères précis conduisant à un règlement complet et définitif du conflit israélo-palestinien pour 2005, sous la forme d’un Etat palestinien indépendant et démocratique. Les termes de référence : les résolutions 242, 338, 1397, les accords déjà signés et le plan de paix arabe de Beyrouth 2001. Les dates n’ont déjà plus d’actualité vu les retards.

Phase 1. Etape A (octobre-décembre 2002). Etablissement de la feuille de route ; désignation d’un Premier ministre palestinien ; déclaration palestinienne réitérant le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité, appel à la fin immédiate de l’intifada armée, de tous actes de violence contre des Israéliens et des incitations à la violence ; réorganisation des services palestiniens de sécurité en trois services dirigés par le ministre de l’Intérieur (Abou Mazen) ; reprise graduelle de la coopération sécuritaire avec la participation d’officiels américains ; amélioration par Israël des conditions de vie dont la levée des couvre-feux et facilitation des déplacements entre zones palestiniennes ; fin des attaques israéliennes contre des zones civiles, fin des confiscations et démolitions de propriétés palestiniennes, démantèlement des avant-postes de colonies construits depuis février 2001.

Etape B (janvier-mai 2003). Etablissement d’un mécanisme de surveillance par le quartette ; avec l’avancée des résultats sécuritaires, l’armée israélienne se retire progressivement des zones réoccupées depuis le 28 septembre 2000 ; réouverture des institutions économiques palestiniennes de Jérusalem-Est ; Israël gèle toutes les activités de colonisation, y compris le développement naturel ; élections palestiniennes libres et honnêtes.

Phase 2 (juin-décembre 2003). L’avancée dans la phase 2 sera fondée sur l’avis du quartette selon les résultats obtenus. La phase 2 se termine par la création possible d’un Etat palestinien aux frontières provisoires à la fin de 2003 ; une conférence internationale lance d’abord des négociations israélo-palestiniennes sur cette possibilité d’un Etat palestinien, la réunion a aussi pour base un règlement complet régional, y compris avec la Syrie et le Liban ; récupération de toutes les armes illégales, désarmement des groupes militants selon l’accord sécuritaire de la phase 1 ; négociations israélo-palestiniennes et création d’un Etat palestinien aux frontières provisoires, rôle de la communauté internationale renforcé dans le contrôle de la transition.

Phase 3 (2004 - 2005). L’avancée dans la phase 3 sera fondée sur l’avis du quartette selon les résultats obtenus. Seconde conférence internationale lançant les négociations israélo-palestiniennes sur un statut final et permanent, comprenant les frontières (de l’Etat palestinien), les réfugiés, les colonies et pour soutenir les avancées vers une paix dès que possible au Proche-Orient entre Israël et le Liban, Israël et la Syrie ; poursuite des avancées concrètes dans la coopération sécuritaire ; acceptation par les Etats arabes de relations normales avec Israël et sécurité pour tous les Etats de la région conformément à l’initiative du sommet arabe de Beyrouth.

 

III Journalistes : 

 
Les agressions de journalistes ont doublé en 2002
 
A l’occasion de la 13e Journée internationale de la liberté de la presse, samedi 3 mai, Reporters sans frontières souligne que les pressions violentes se multiplient sur les médias, y compris dans certaines démocraties.

Moins d’un tiers des Français se disent préoccupés par le respect de la liberté de la presse, selon un sondage réalisé entre les 20 et 24 mars par TNS Sofres pour le compte de l’association Reporters sans frontières (RSF). En France, les entraves à l’exercice journalistique sont moins nombreuses et moins alarmantes qu’ailleurs. OAS_AD(’Position1’) ;

Mais dès qu’il s’agit du reste du monde, les Français sont une majorité (58 %) à considérer que cette liberté démocratique fondamentale est "très" ou "assez menacée".

En premier lieu, les personnes interrogées s’inquiètent du contrôle exercé par certains Etats sur les journalistes. Ils se disent, aussi, préoccupés par le contrôle des armées lors des conflits, et par les violences directes faites aux journalistes. La corruption, la concentration des médias, le manque de professionnalisme des journalistes, mais aussi la menace des groupes armés sont également considérés, dans une moindre mesure, comme des entraves à l’information. Ces préoccupations sont justifiées, si l’on croit le bilan effectué pour l’année passée par Reporters sans frontières à l’occasion, samedi 3 mai, de la 13e Journée internationale de la liberté de la presse.

Globalement, elle aurait encore régressé en 2002. Sans considérer la guerre en Irak - qui a coûté la vie à 12 journalistes, entre le 19 mars et le 9 avril -, 25 reporters et professionnels des médias ont été tués en 2002 dans l’exercice de leur profession ou pour leurs opinions. Mais, surtout, le nombre de journalistes interpellés a augmenté de 40 % et celui de ceux menacés ou agressés a doublé par rapport à 2001. Moins de morts, donc, et davantage de pressions qui ne disent pas toujours leur nom.

DERRIبRE LES BARREAUX

Plus de 1 400 reporters ont été frappés, menacés de mort, kidnappés, chargés par des policiers ou harcelés, et 150 journalistes sont actuellement derrière des barreaux. "L’impunité dont jouissent les assassins ou les agresseurs de journalistes a engendré de nouvelles violences", affirme RSF, qui a saisi le Pentagone et la Commission internationale humanitaire de contrôle des faits - chargée d’enquêter sur les violations des conventions de Genève - à propos des journalistes tués en Irak. "Les réponses sont en général largement insuffisantes, voire irrespectueuses à l’égard des victimes", déplore Robert Ménard, le secrétaire général de RSF. La Fédération internationale des journalistes n’avait pourtant pas hésité à parler de "crimes de guerre" à propos des bombardements américains qui ont visé les bureaux de la télévision arabe, Al-Jazira, à Bagdad.

Le climat de relative impunité a encouragé, selon plusieurs ONG, mais aussi d’après la direction des médias de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), des gouvernements à intensifier la censure de médias - 400 journaux sont actuellement interdits dans le monde -, en justifiant la répression des voix d’opposition ou indépendantes par la lutte contre le terrorisme. Surtout depuis le 11 septembre 2001.

La menace vient avant tout des régimes autoritaires, mais dans certaines démocraties, plusieurs dizaines de journalistes ont été mis en examen, interpellés ou menacés pour avoir refusé, par exemple, de révéler leurs sources.

UNE FORME D’AUTOCENSURE

En France, l’année 2002 a été marquée par une vague de violences physiques contre des journalistes, notamment par des services du Front national lors de la campagne présidentielle. Des agressions contre des reporters ou des rédactions accusés de partialité ou de désinformation à propos du conflit du Proche-Orient, se sont aussi multipliées. En même temps, les mises en cause du principe de la protection des sources ont été nombreuses, et certaines dispositions juridiques, comme "l’offense à chef d’Etat étranger", sont en flagrante contradiction avec le respect de la liberté d’_expression.

Aux Etats-Unis, les effets du 11 septembre se font encore sentir. Des journalistes se plaignent d’une forme d’autocensure imposée par la société et d’une administration très soucieuse de contrôler l’image du président Bush. Certains journalistes ont été emprisonnés, comme Venessa Leggett, journaliste free-lance libérée après 168 jours de détention. Elle avait refusé de révéler à un tribunal fédéral du Texas le contenu d’un entretien qu’elle avait eu avec le principal suspect d’un crime. Elle a été placée en détention pour "outrage à la cour".

Le cas de l’Italie est, pour d’autres raisons, devenu préoccupant. Le chef du conseil, Silvio Berlusconi, a une autorité directe sur les chaînes publiques de la RAI et possède aussi le premier groupe privé de télévision du pays, Mediaset. RSF souhaiterait que la Commission européenne se saisisse de ce conflit d’intérêts unique en Europe et qui menace le pluralisme à la télévision dans ce pays.

Mais c’est certainement à Cuba que la situation est devenue la plus alarmante. L’île a accédé au statut de "plus grande prison du monde pour journalistes", affirme RSF, devant l’Erythrée, où pourtant aucune presse hors celle d’Etat ne peut fonctionner. Le 18 mars, à la veille de l’offensive anglo-américaine en Irak, le gouvernement castriste a lancé une vague de répression sans précédent. Près de 78 dissidents ont été arrêtés, dont 26 journalistes indépendants. Ils ont été accusés d’avoir mené des actions "contre l’indépendance ou l’intégrité territoriale de l’Etat", en collaboration avec la Section des intérêts américains, la représentation officielle des Etats-Unis à La Havane, et ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 27 ans de prison.

Florence Amalou

Une journée instaurée en 1993

Fondation.

Coordonnée par l’Unesco, la Journée mondiale de la liberté de la presse a été créée par les Nations unies en 1993, à la suite de la déclaration de Windhoek (Namibie), établie par des journalistes africains en 1991, et appelant à des médias indépendants et pluralistes.

Distinction.

Le prix Unesco/Guillermo Cano 2003 de la liberté de la presse a été attribué à l’Israélienne Amira Hass.

Institut international.

Fondé par la Fédération internationale des journalistes, un institut international pour la sécurité de l’information destiné à promouvoir la sécurité des journalistes va être lancé officiellement samedi.

Rapport.

En France, Reporters sans frontières marque cette journée par la publication de son rapport annuel sur la liberté de la presse dans le monde (www.rsf.org).

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A vendredi


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