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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°398
par Ahmed Fouednejm
5 mai 2003
N ° 398
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Dangereuses concessions syriennes", ةdito de A. Atwan LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, Libération, Dixit)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 6 mai), de libération, de Dixit et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Réouverture de l’ambassade Britannique, en Irak (AFP)
  2. Palestine : Pourquoi un plan que l’on sait inutile ?, Démision de Mitzna (Dixit, AFP).
  3. Morts sur la toile (Le Monde)
  4. Tunisie : "Ben Ali, la leçon de journalisme" : Un des meilleurs papiers écrits sur la Tunisie (Libération du 6 mai 2000). Merci à l’équipe de Reveil Tunisien d’avoir bien archivé cet article savoureux.
Achevée aujourd’hui à 15 H 15 GMT.
 
Bonne lecture !

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 
5 mai, 09h27
 
La Grande-Bretagne rouvre de facto son ambassade à Bagdad
 
La Grande-Bretagne a réinstallé lundi des diplomates dans son ancienne ambassade à Bagdad, 12 ans après avoir fermé sa chancellerie lors de la guerre du Golfe en 1991.
"Je vois cela comme un symbole de l’engagement de notre gouvernement à travailler avec l’Irak et le peuple irakien", a déclaré Christopher Segar, le nouveau chef de la représentation britannique à Bagdad.
M. Segar était chef de mission adjoint à l’ambassade britannique à Bagdad avant son évacuation en janvier 1991, peu avant le début de la guerre du Golfe.
"Nous n’utilisons pas les expressions +ambassade+ et +ambassadeur+, car il n’existe encore aucun gouvernement en Irak auquel un ambassadeur pourrait présenter ses lettres de créance", a indiqué la représentation dans un communiqué distribué lundi à la presse.
"Mais Christopher Segar et son équipe vont remplir les fonctions normales d’une ambassade et d’un ambassadeur", a ajouté le texte.
M. Segar va travailler avec le bureau américain pour la reconstruction et l’assistance humanitaire (ORHA), et aura des contacts avec les personnalités politiques émergentes en Irak.
L’Irak avait rompu avec la Grande-Bretagne en février 1991 et, depuis, ses intérêts ont été représentés par la Russie, opposée à la dernière guerre qui a conduit à la chute du régime de Saddam Hussein.
M. Segar a été accueilli par Mahdi Alwan, un Irakien qui a gardé l’ambassade depuis son départ en compagnie des autres diplomates britanniques le 12 janvier 1991.
"Je pensais être de retour après 12 semaines, et non 12 ans", a-t-il dit.
L’équipe de M. Segar, qui compte quatre membres et qui devrait être portée plus tard à 20, va vivre et travailler dans des locaux provisoires installés dans la cour de l’ambassade, dans l’attente de l’aménagement des locaux dans les prochains mois.
L’ambassade de Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale en Irak, avait été épargnée par les actes de pillage et de vandalisme qui ont suivi la chute du régime de Saddam Hussein.
La Grande-Bretagne a été le principal partenaire des Etats-Unis dans la coalition qui a lancé, le 20 mars, la guerre en Irak pour prendre le contrôle de Bagdad le 9 avril et renverser le régime irakien.

 
 
 
II Palestine : 
 
 
http://cyberie.qc.ca/dixit/20030505.html (Les liens qui suivent cet article sont à lire directement à partir de cet URL)
 
 
Québec, le 5 mai 2003

Pourquoi un plan que l’on sait inutile ?

Même les journalistes, qui sont pourtant assez enclins à préférer les belles formules aux constats plats et factuels, éprouvent certaines difficultés à renouveler leurs clichés au sujet du conflit israéo-palestinien. L’un, à partir d’on ne sait quoi, persiste à évoquer la reprise d’un « processus de paix » au Proche-Orient, même si rien qui y ressemble n’ait levé de terre depuis Oslo. L’autre, au contraire, revient pour la énième fois sur l’escalade de la violence, même si on voit mal quel neuf l’horreur aurait inventé récemment au coeur de ce drame. Toujours généreuse en formules alambiquées, la diplomatie vient à la rescousse des médias en proposant rien de moins qu’un « itinéraire vers la paix », une « feuille de route » censément transmise par une colombe. Chacun, pourtant, sait la futilité de l’exercice. Le seul élément mystérieux dans cette déprimante comédie, c’est qu’on éprouve le besoin de nous la jouer : on tient à nous faire croire que tout a été mis en oeuvre. Pourquoi ?

Soyons sans illusion : ce que l’inexistant quatuor propose à Israël et aux Palestiniens à partir d’un texte américain ne se traduira pas en actes. Il n’y aura pas, au flanc d’un ةtat d’Israël vivant en sécurité à l’intérieur de ses frontières, un ةtat palestinien autonome et viable. Il n’y aura pas moratoire dans l’expansion israélienne en territoire palestinien. L’armée israélienne ne cessera pas d’agir en armée d’occupation partout où il lui plaît de réviser à la baisse le droit des Palestiniens au minimum vital de sécurité et de dignité. Il n’y aura pas non plus de suspension des attentats perpétrés par la résistance palestinienne partout où elle peut prendre en défaut la vigilance israélienne. Dès maintenant on peut prévoir que l’horizon de 2005 sera atteint avant que la phase 1 connaisse l’ombre du commencement de l’embryon d’un soupçon de velléité de réalisation.

Pourquoi ce pessimisme ? Parce que des absolus se heurtent. D’un côté, le gouvernement d’Ariel Sharon dépend du bon vouloir d’extrémistes religieux braqués sur des revendications immuables. De l’autre, des groupes extrémistes considèrent comme un devoir sacré la lutte armée contre Israël. Pour rendre l’impasse encore plus étanche, le gouvernement Sharon s’arroge le droit de ne poser un geste d’apaisement que si les Palestiniens commencent par s’agenouiller. Compter sur lui pour « accompagner » les premiers apaisements offerts par les Palestiniens, c’est se moquer. Si d’ailleurs le passé éclaire un peu le futur, on doit prévoir qu’un agenouillement des Palestiniens ne provoquerait chez Sharon qu’un gonflement des exigences. Il fut un temps où il promettait la négociation pour peu que les Palestiniens s’abstiennent de violence pendant une semaine. Comme certaines accalmies ont largement débordé ce minimum, Sharon a enterré l’engagement et on a imposé à Arafat une camisole de force. Pendant ce temps, Israël poursuivait et poursuit d’ailleurs toujours ses annexions illégales. Maintenant qu’on a substantiellement rogné les prérogatives d’Arafat, c’est au nouveau gouvernement palestinien qu’on inflige les blâmes. Se sachant en position de force, Sharon promet le moins possible et ne se sent lié que par ses promesses de vengeance. Le reste est poudre aux yeux.

Croire qu’un dialogue peut un jour impliquer Sharon, c’est croire au Père Noël. Point n’est besoin de se dévoyer dans l’antisémitisme pour l’affirmer, car Sharon lui-même a dissipé tous les doutes. Jamais il ne serrera la main d’Arafat ; depuis toujours, il veille à ce que l’occupation du territoire palestinien soit irréversible.

Il n’est pas davantage possible de prendre au sérieux le quatuor qui prétend rapprocher les parties. Kofi Annan n’est aux yeux d’Israël et des ةtats-Unis qu’une potiche encombrante. Que peut-il faire dans cette galère sinon rappeler, au risque de faire rigoler Israéliens et ةtasuniens, que l’ONU a archivé une brassée de résolutions applicables au Proche-Orient et ignorées par Israël ? L’Union européenne, qui cherche nerveusement à faire oublier ses audaces récentes au Conseil de sécurité, ne va certes pas contredire la lecture que le président Bush donne de la réalité. Quant à la Russie, elle pèse dans ce débat aussi lourd qu’elle a pesé dans l’affrontement à propos de l’Irak, c’est-à-dire à peu près rien. Autant dire que les ةtats-Unis ont rédigé seuls l’itinéraire pour la paix. Autant dire, quand on sait l’osmose qui agit entre Israël et la Maison blanche, qu’Israël a eu tout loisir de faire amender un plan qu’on prétendait intangible.

La question - pourquoi ? - demeure donc la même, mais elle vise désormais les seuls vrais pouvoirs impliqués dans cette pseudo-relance du processus de paix : Israël et les ةtats-Unis. Pourquoi ceux qui contrôlent tout éprouvent-ils le besoin de présenter un plan qu’ils savent voué à l’échec ? Il n’est qu’une réponse à cette question : les deux associés ont besoin de l’échec appréhendé. En ont-ils besoin pour apaiser une opinion mondiale forcément apitoyée par le sort des Palestiniens ? Pas vraiment. L’agression contre l’Irak a amplement démontré que la communauté internationale n’assume même pas le rôle d’une figurante dans les scénarios concoctés par les mégalomanes qui conseillent la Maison blanche. Israël et les ةtats-Unis n’ont besoin d’un nouvel échec à propos du Proche-Orient que pour passer plus vite et plus brutalement à l’exécution de leur propre plan. Or, ce plan n’a rien de pacifique et la Palestine n’y remplit qu’un rôle accessoire. Il faut que l’itinéraire vers la paix avorte pour que s’effectue le réaménagement régional que souhaitent les ةtats-Unis et Israël.

Les autres hypothèses, en effet, ne tiennent pas la route. Le plan est d’ailleurs aménagé de manière à ce que l’échec soit assuré, rapidement constaté, propice à l’enterrement de toutes les négociations pensables. Le moratoire sur la construction illégale de nouvelles colonies israéliennes en sol palestinien n’est plus un préalable, comme le souhaitait le rapport Mitchell, mais une mesure qui viendra en son temps. D’ici à ce qu’Israël y consente, c’est-à-dire jamais, les Palestiniens seront quotidiennement dépouillés de leur sol, agressés dans leurs valeurs les plus intimes et incités délibérément à la violence. Certains d’entre eux y recourront et le tour sera joué. MM. Bush et Sharon, l’air contrit, déclareront qu’ils ont la conscience en paix, mais qu’il faut passer à autre chose.

Cette autre chose, voilà probablement le véritable objectif d’un plan évidemment promis l’échec.

Laurent Laplante
 

P.S. Des vers me reviennent en mémoire. Ils proviennent du songe de Pauline dans Polyeucte de Corneille et décrivent Sévère en vainqueur glorieux :

Il était triomphant et tel que sur son char
Victorieux dans Rome entre notre César.

Sévère, en effet, n’avait pas de porte-avion.

 
 
5 mai, 14h37
 
La démission d’Amram Mitzna pourrait être fatale aux travaillistes
 
par Jean-Marc MOJON
Le Parti travailliste israélien, en crise depuis deux ans, semblait en chute libre lundi après la démission dramatique la veille de son chef Amram Mitzna, ce qui, selon un responsable travailliste, pourrait être le dernier clou sur le cercueil de ce parti fondateur du pays.
La plupart des commentateurs estimaient que le général colombe était un homme trop sincère pour se jeter dans le marais de la politique et, qu’en l’absence de tout successeur d’envergure, il y avait une forte probabilité pour que cette formation, la plus ancienne du pays, ne soit plus dans la course aux prochaines élections.
Que ce soit pour avoir sous-estimé la tâche qui l’attendait en prenant la direction du parti ou n’avoir pas su saisir les aspirations de l’opinion, Amram Mitzna est largement tenu pour responsable d’avoir fait de l’une des premières forces politiques du pays une formation au bord de la banqueroute.
"C’étaitun chic type, droit et honnête. Mais il en faut plus pour être un dirigeant politique. Il y a une règle absolue aujourd’hui dans la politique israélienne : il faut être au centre pour arracher des voix", dit l’analyste politique Ephraïm Inbar.
Catapulté à la tête du Parti travailliste il y a huit mois, Amram Mitzna a été tenu pour responsable par ses pairs de la cuisante défaite des travaillistes aux élections législatives du 28 janvier. Sa formation n’avait alors obtenu que 19 mandats contre 25 dans le précédent parlement, soit le plus mauvais score de son histoire.
Nouveau venu en politique, ses détracteurs lui ont reproché pêle-mêle de manquer de charisme, d’avoir fait fuir les électeurs du centre par un programme politique jugé trop à gauche et d’avoir exclu par avance une participation à un gouvernement d’union nationale dirigé par le Premier ministre de droite Ariel Sharon, allant sur cette question à contre-courant de l’opinion.
Beaucoup le respectaient pour sa fidélité à ses principes mais on lui reproche de n’avoir pas su s’entourer d’une équipe ni obtenir le soutien de l’appareil du parti.
"Son bref passage à la tête du Parti travailliste n’aura pas donné bonne presse à l’honnêteté en politique (...) De l’honnêteté à l’amateurisme il n’y a qu’un pas, et Mitzna l’a franchi", écrit Nahum Barnéa dans un éditorial du quotidien à grand tirage Yédiot Aharonot.
Au sein d’un Parti travailliste déboussolé et en proie à une grave crise d’identité depuis la déroute de l’ancien Premier ministre Ehud Barak face à M. Sharon lors des élections de février 2001, M. Mitzna était apparu à la veille des législatives de janvier comme l’homme providentiel.
Sa démission devrait accentuer le coup de tabac que traverse le parti, au nom duquel il continuera à siéger au Parlement.
Pour limiter la casse, les travaillistes devraient rapidement décider d’organiser de nouvelles primaires ou de nommer une direction provisoire.
"Ils devront trouver quelqu’un de différend de Mitzna : un centriste, quelqu’un ayant la stature d’un homme d’état. C’est l’occasion pour le parti de rebondir", estime Ephraïm Inbar.
Le député Haïm Ramon, qui a brigué dans le passé la direction travailliste redoute que la nouvelle crise ne provoque l’effondrement du parti.
"La chute de Mitzna pourrait entraîner celle du parti travailliste", a-t-il déclaré à la radio militaire.
M. Barnéa, lui, envisageait trois scénarios possibles, le moins probable étant une réaction populaire favorable au leader travailliste trahi par ses pairs et l’enjoignant à se battre pour arracher un nouveau mandat.
"Un second scénario, plus réaliste, consisterait à un éclatement du parti, et à la création d’une nouvelle formation d’opposition avec le Meretz (formation de gauche), le parti travailliste sombrant corps et biens en raison de ses dettes", écrit Barnéa.
"Le troisième scénario envisage la disparition de la scène politique d’Amram Mitzna, ce dernier se retrouvant sans titre et sans troupes avec une image de perdant", conclut-il.
 
 
 
III Nécrologie :
 
 
 
Morts sur la Toile
 
La rédaction de nécrologies d’hommes et de femmes célèbres bien avant leur disparition est une pratique courante dans les médias, qui permet leur publication rapide dès l’annonce du décès. Les médias gardent jalousement le secret sur le contenu de ces nécrologies ainsi que sur leur appréciation de la vie et de l’œuvre de tel ou tel président, monarque, homme d’Eglise ou chanteur de variétés.

On peut ainsi imaginer la surprise de ceux qui ont pu lire récemment sur la Toile des nécrologies de personnalités encore vivantes, tel Dick Cheney, des textes portant de surcroît la signature de la célèbre chaîne de télévision américaine en continu CNN. En rendant son dernier hommage au vice-président actuel des Etats-Unis, CNN a ainsi prévu de saluer la mémoire d’un "homme-clé des deux présidences Bush". Pour épitaphe, la chaîne retient une citation de l’intéressé, qui, ayant fait une "carrière couronnée de succès autant dans le public que le privé", se considère comme "particulièrement béni". Sa nécrologie côtoie celle des deux présidents américains à la retraite qui, sans être au mieux de leur forme, n’ont toujours pas quitté notre monde : Ronald Reagan (né en 1911), qui dit un jour que "la vie est une longue et douce chanson", et Gerald R. Ford (né en 1913), qualifié de "président accidentel" par la chaîne pour avoir remplacé au pied levé un Nixon démissionnaire.

Suit Fidel Castro (né en 1926, il dirige toujours Cuba d’une poigne de fer), qui avait dès 1953 lancé à ses futurs détracteurs la phrase que CNN a choisie pour illustrer son parcours : "L’Histoire m’absoudra." La mort de Jean Paul II (né en 1920) est présentée par CNN comme la disparition "du plus grand et certainement du plus controversé des leaders de l1Eglise catholique".

Ce sont les animateurs d’un site associatif, Fark.com, point de ralliement d’une communauté d’internautes qui traquent des informations croustillantes et insolites à travers la Toile, qui se targuent d’avoir découvert, le 16 avril, la faille sur cnn.com ayant permis le libre accès à cette partie du site normalement réservée aux rédacteurs de la chaîne. En quelque "vingt minutes", ces nécrologies, auxquelles s’ajoutent celles de Nelson Mandela et de Bob Hope, ont été téléchargées et disséminées sur le Web (on peut les consulter aujourd’hui regroupées par The Smoking Gun, un autre site américain spécialisé dans les scoops de ce genre) avant que les responsables de CNN n’en bloquent de nouveau l’accès.

Le lendemain de l’incident, un porte-parole de la chaîne a déploré "une erreur humaine", ou plus exactement l’oubli d’activation du mot de passe censé protéger ces documents. Les animateurs de Fark et de The Smoking Gun se réjouissent, eux, d’avoir pu mettre dans un tel embarras l’un des symboles de la puissance médiatique de leur pays.

Alexandre Lévy

 
IV Tunisie :
 
 
 
LIBةRATION
Ben Ali : la leçon de journalisme
AUBENAS FLORENCE ; GARاON JOSة
samedi 6 mai 2000


Le cas Ben Brik ? « J’aurais écrit cinq lignes », dit le président tunisien.

Les Tunisiens ont vécu jeudi soir un grand moment de télévision. Le président Zine Ben Ali, connu pour ne pas aimer les interviews, s’est transformé en intervieweur, interrogeant les patrons de presse privée tunisiens. Au centre du débat, l’affaire Taoufik Ben Brik. Si ce journaliste est en grève de la faim depuis le 23 avril, il a fallu attendre son départ, jeudi, pour Paris pour que le cas soit évoqué à la télévision. « Pourquoi les journalistes tunisiens n’ont-ils pas écrit sur cette affaire ? Ce n’est pas sérieux », a demandé sans rire le chef de l’Etat. Un journaliste risque juste un commentaire sur la « chute des ventes de quotidiens nationaux en dix ans ». Ben Ali comprend les lecteurs : « C’est normal, il y a une photo, partout la même, et partout les mêmes articles. » Un autre « patron » avance : « Les journalistes font de l’autocensure. » Là, Ben Ali ne comprend plus. « En Tunisie, on peut tout dire [...]. Peut-être avez-vous des mauvais journalistes. Augmentez-les de 20 dinars (100 F). » Quant à Ben Brik, privé de passeport et de téléphone comme la plupart des opposants, « où est le problème ? », interroge le président. « Cette grève est banale. Il voulait un passeport ? Il n’avait qu’à s’adresser au poste de police. Son téléphone ? Il faut demander à la poste. Je ne suis pas postier. » Si la presse tunisienne n’en a pas fait assez, les médias français, eux, en ont trop fait. « C’est vraiment louche », mais « il y a des choses » que le Président « ne peut dire ». « Des gouvernements étrangers veulent nous imposer des décisions. Mais, moi présent, jamais la Tunisie n’acceptera. Quitte à ne manger que du pain et de l’huile d’olive. » En fait, Ben Ali ne voit qu’une personne qui aurait couvert l’affaire convenablement : lui-même. « Si j’avais été (journaliste), j’aurais publié quatre ou cinq lignes sur cette grève. » Pour montrer qu’ils avaient assimilé, les journaux du lendemain ont publié en choeur le sens de l’affaire : « Une cabale montée ailleurs pour des objectifs connus ! ». Quant à Ben Ali, il en a profité pour révéler qu’il a lui même fait une grève de la faim. De 24 heures. « C’était parce que j’étais triste, triste pour la Tunisie qu’il se trouve encore des Tunisiens qui salissent [...] l’image de leur pays ». Vendredi, Radhia Nasraoui, l’une des avocates de Ben Brik, voulait le rejoindre en France. A l’aéroport, les policiers ont demandé à « vérifier (ses) papiers ». Quand ils ont terminé, l’avion avait décollé. Et on lui a signifié qu’elle était sous le coup d’une « interdiction de sortie ». Celle-ci est pourtant levée depuis juillet 1999. Ah, si Ben Ali était douanier !.

AUBENAS Florence ; GARCON José

 
 
A lundi


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