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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°393
par Ahmed Fouednejm
25 avril 2003
N ° 393
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- Zouhaïer Yahyaoui, webmestre de TUNeZINE (www.tunezine.com) et prisonnier d'opinion depuis le 4 juin 2002, a mis fin à sa grève de la faim, samedi 18 avril. Ses SOS répétés devraient nous inciter à redoubler d'efforts pour obtenir sa libération immédiate. Qu'on se le dise !
A lundi

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N'hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com  


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d'Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire:

Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Le pic d'arabes contre d'autres arabes", édito de A. Atwan LIRE L'ARTICLE
Partie Française: (Le Monde, AFP)
 
Au sommaire aujourd'hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 26 avril, sauf indication contraire) et de l'AFP.
  1. Agression contre l'Irak : Arrestation de Tarek Aziz, les américains restent, Prêches anti-américains, Bilan de guerre des journalistes arabes (Le Monde, AFP)
  2. France : La mort de l'Imam Lionel (Le Monde)
  3. France/Algérie : Aussaresses condamné en appel (AFP)
Achevée aujourd'hui à 15 H 04 GMT.
 
Bonne lecture !

 
 
I Agression contre l'Irak :
 
 
 
25 avril, 13h13
 
Tarek Aziz interrogé par les Américains qui pourraient rester deux ans en Irak
 
Les Américains ont commencé vendredi à interroger l'ex-numero deux irakien Tarek Aziz, qui s'est rendu aux forces de la coalition, alors que le président George W. Bush a déclaré que la présence militaire étrangère en Irak pourrait durer deux ans.
Figure de premier plan du régime déchu, l'ex-vice Premier ministre irakien Tarek Aziz, qui s'est rendu aux forces de la coalition, était interrogé vendredi sans relâche par les forces américaines en Irak, qui voient en lui un "confident" de Saddam Hussein pouvant les aider à élucider le sort de l'ancien dictateur.
"Il est actuellement interrogé", a déclaré un porte-parole du Commandement central (Centcom) américain au Qatar, le lieutenant Herb Josey, ajoutant en guise d'indication sur l'objet de l'interrogatoire que Tarek Aziz "est un confident de longue date de Saddam Hussein".
Ce chrétien de 67 ans, qui a été ministre des Affaires étrangères durant la guerre du Golfe de 1991, est l'une des personnalités du régime irakien les plus connues à l'étranger. Il ne figure toutefois qu'au 43e rang de la liste des 55 personnalités irakiennes les plus recherchées par les Américains.
Douze d'entre elles sont désormais aux mains des forces armées américaines. Un treizième responsable, Ali Hassan al-Majid (dit "Ali le chimique"), est mort dans un bombardement.
Interrogé sur la durée de la présence en Irak des forces de la coalition menée par les Etats-Unis, le président Bush a déclaré que la mise en place de nouveaux dirigeants irakiens pourrait prendre deux ans.
"C'est possible. Ou moins. Qui sait ?", a-t-il dit jeudi lors d'une interview exclusive à la chaîne NBC, sa première depuis le début de la guerre.
"Les gens disent que les Etats-Unis devraient partir. Et nous voulons partir, dès que nous aurons accompli notre mission", a-t-il ajouté, minimisant les manifestations anti-américaines en Irak.
A Londres, le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw a estimé vendredi que l'Onu doit jouer un "rôle vital" en Irak "y compris pour les inspections en armement", ajoutant toutefois qu'il "ne pouvait le promettre", car, a-t-il souligné, "cela dépend des négociations au Conseil de sécurité" des Nations unies.
Le quotidien américain Washington Post, citant de hauts responsables américains, écrit vendredi que les Etats-Unis déposeront dès la semaine prochaine devant le Conseil de sécurité une résolution prévoyant la levée de toutes les sanctions internationales contre l'Irak et mettant sous contrôle américain ses revenus pétroliers, jusqu'à ce qu'une autorité intérimaire soit installée en Irak.
Mise au point mercredi lors d'une réunion de conseillers de la Maison Blanche, la résolution attribuerait aux Nations unies un rôle consultatif, à travers un représentant spécial du secrétaire général de l'organisation, Kofi Annan, selon le quotidien.
De son côté, le Wall street Journal Europe estime vendredi que les Etats-Unis devraient annoncer la semaine prochaine une nouvelle équipe de direction pour le secteur pétrolier irakien, composée de dirigeants exécutifs qui rendraient compte à un conseil de surveillance dirigé par un ancien patron de Shell.
Le conseil de surveillance serait présidé par Philip J. Caroll, ancien directeur général de Shell Oil, la branche américaine du géant anglo-néerlandais Royal Dutch Shell. Il serait flanqué d'un vice-président irakien, Fadhil Othman, qui fut l'un des responsables du secteur pétrolier irakien avant l'arrivée au pouvoir de Saddam Hussein.
A Bagdad, Jay Garner a promis que des ministères irakiens pourraient fonctionner de nouveau la semaine prochaine, soit six semaines après le lancement du premier missile américain contre l'Irak le 20 mars.
L'administrateur américain s'est dans le même temps lancé dans la recherche d'éventuels chefs locaux irakiens susceptibles de l'aider à mettre en place un gouvernement intérimaire et à entamer le chantier de reconstruction d'un pays ravagé par trois guerres et 12 ans d'embargo.
Le processus sera entamé la semaine prochaine, avec la tenue d'un forum des responsables de l'opposition irakienne. La réunion, d'abord fixée à samedi, se tiendra lundi, a précisé le général Garner.
Son adjoint britannique, le général Tim Cross, a indiqué jeudi soir sur la BBC que l'"architecture" du futur gouvernement irakien, désigné démocratiquement, devrait être établie dans trois à six mois.
Sur le plan économique, un autre assistant de Jay Garner, le général Carl Strock, a annoncé que les forces américano-britanniques en Irak avaient fait redémarrer une partie de la production pétrolière et gazière, dans le nord et le sud de l'Irak, pour répondre aux besoins des Irakiens.
"Nous sommes en train de pomper quelque 175.000 barils par jour et nous l'acheminons vers la raffinerie de Bassorah et les centrales électriques situées dans cette région", a dit le général américain.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies de son côté a adopté jeudi à l'unanimité une résolution prolongeant les arrangements provisoires permettant de faire fonctionner le programme "pétrole contre nourriture" en Irak.
Au plan diplomatique, les ministres des Affaires étrangères français, Dominique de Villepin, britannique Jack Straw et allemand Joschka Fischer, se sont réunis de façon informelle jeudi soir à Bruxelles, pour évoquer notamment la situation en Irak et au Proche-Orient en compagnie du haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana.
 
 
25 avril, 15h41
 
La prière du vendredi à Mossoul: "Que Dieu détruise l'Amérique"
 
par Jean-Claude CHAPON
= = "Que Dieu détruise l'Amérique", s'est écrié vendredi l'Imam Ibrahim al-Mounah à la fin de son prêche aux centaines de fidèles qui se pressaient dans la mosquée al-Ziab al-Iraki de Mossoul.
"Si les Américains sont venus pour occuper le pays, nous résisterons", a prévenu l'imam dans son sermon, "s'ils sont venus pour libérer le pays, c'est bien, mais ils doivent repartir".
Cheikh Mounah, emprisonné et torturé par le régime de Saddam Hussein, a prononcé vendredi son deuxième sermon depuis l'arrivée des soldats américains à Mossoul, ville traditionnellement favorable à l'ancien raïs, le 11 avril dernier.
Néanmoins, devant cette assemblée de fidèles regroupant des hommes et des adolescents de tous âges, cheikh Mounah a dénoncé le régime renversé par l'invasion des forces de la coalition, l'accusant de s'être "livré à des exactions contre le peuple".
"Il a mis les gens en prison sans raison, il a torturé des milliers de personnes et fait des centaines de milliers d'orphélins", a-t-il souligné devant ses fidèles, en majorité arabes qui remplissaient la mosquée, ses jardins et les trottoirs de la rue d'Al-Mouharibine, un quartier populaire de la ville.
Pendant toute la prière, des jeunes gens, armés de kalachnikov, étaient postés sur le toit de la mosquée et les terrasses des maisons attenantes et surveillaient les environs. Ils ont posé leurs armes à leurs pieds pour les dissimuler à la vue des soldats américains qui, au début de la prière sont passés en convoi dans l'avenue où se trouve la mosquée, l'une des plus importante de la ville.
Mossoul (400 km au nord-est de Bagdad), au coeur de la région pétrolière du nord de l'Irak, est majoritairement arabe, mais est revendiquée par les Kurdes --qui constituent ici le 2ème groupe de la population devant les Turkmènes-- pour qui cette ville fait historiquement partie du territoire kurde.
L'imam a indiqué que le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, avait annoncé le retrait de tous les "peshmerga" (les combattants kurdes, littéralement "ceux qui se sacrifient") qui étaient entrés dans la ville sur les talons des soldats du régime de Bagdad.
Le PDK est l'un des deux partis qui contrôlent la région autonome du nord à l'exclusion de Mossoul et Kirkouk (sud-est) avec l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani.
Le religieux a enfin demandé aux pillards qui se sont servis après le départ des troupes de Saddam Hussein de rendre leur butin car, a-t-il dit, "le vol est contraire à l'islam et les pillages ont détruit la ville".
Les pillages avaient commencé dans la ville immédiatement après le départ des soldats de Saddam Hussein, le 11 avril, sans que les troupes américaines n'interviennent pour les faire cesser.
Cette insécurité avait alors provoqué une vive hostilité vis-à-vis des Américains de la part de la population, dont la majorité arabe a imputé les pillages aux Kurdes.
Les imams, face à l'inaction des soldats américains ont pris en main la sécurité de la ville. Ils ont formé des milices de quartiers avec des jeunes gens armés de fusils d'assaut AK-47 pour patrouiller les rues. Depuis, ces patrouilles ont cessé, à la demande des Américains.
Mais cette vacance de pouvoir a entraîné l'emergence de groupes religieux islamistes qui sortent de la clandestinité à laquelle la répression de Saddam Hussein les avait forcés.
Le Parti islamique irakien, groupuscule d'inspiration wahhabite qui veut établir un état théocratique se plaît à montrer ses jeunes militants, barbus pour la plupart, en uniforme et armés de fusils d'assaut.
 
 
 
Des journalistes arabes évoquent leur travail en Irak
 
Des reporters d'Abou Dhabi TV et d'Al-Jazira témoignent des pressions exercées par le régime de Saddam Hussein et des compromis trouvés. Leurs chaînes, estiment certains, ne doivent maintenant pas rater le rendez-vous de l'après-guerre.

Entre "la fierté" d'avoir imposé au monde "un autre point de vue" de la guerre, et la tristesse provoquée par la mort du collègue "martyr" Tarek Ayoub, fauché le 8 avril par un missile américain, les reporters de guerre de la chaîne du Qatar Al-Jazira et de celle des Emirats arabes unis Abou Dhabi TV, de retour d'Irak, expriment des sentiments très partagés.

"Jusqu'au dernier jour de la guerre, les services de renseignement irakiens et les sbires de Mohamed Said Al-Sahaf, le ministre de l'information de Saddam Hussein, nous ont empêchés de travailler librement", confie Messaoud Benrabie, reporter d'Abou Dhabi TV.

Aujourd'hui "ravi" de la fin de "la dictature impitoyable", ce transfuge de la télévision algérienne, qui est resté cinquante-cinq jours en Irak, a été le premier journaliste arabe à interviewer les soldats américains à Bagdad. "J'étais soulagé de pouvoir le faire. Interviewer des Américains à Bagdad voulait aussi dire qu'on avait échappé à la censure, aux menaces", dit-il aujourd'hui.

Comme sa rivale Al-Jazira, Abou Dhabi TV n'a pas lésiné sur les moyens pour suivre la guerre. Connaissant les mœurs politiques arabes, la chaîne des Emirats avait pris le soin de recruter un journaliste irakien bien vu des autorités du parti Baas de Saddam Hussein pour le nommer chef de bureau de Bagdad. Les contacts du journaliste irakien Chaker Hamed ont permis à l'équipe de la chaîne d'installer ses bureaux et ses appartements dans une villa au bord du Tigre. "C'était beaucoup mieux que le ministère de l'information et les hôtels Palestine et Sheraton, où les autres journalistes internationaux étaient parqués. Mais si on a échappé à la corvée du "guide" imposé d'office, on a eu d'autres visites, d'autres pressions", raconte M. Benrabie.

Du toit de la villa, les journalistes d'Abou Dhabi TV seront les premiers à filmer les bombes sur Bagdad. "Interdits de sortir la nuit, nous étions tout de même bien placés pour expliquer que les premières frappes ont visé les bâtiments officiels, explique M. Benrabie. Le lendemain, nous avons reçu la visite de M. Al-Sahaf, armé d'un kalachnikov. Il nous a insultés et a exigé que nous nous rendions tout de suite au ministère de l'information avec tous les autres journalistes. Ensuite, comme pour nos collègues d'Al-Jazira, il a menacé de nous expulser."

Pressions, négociations, compromis : l'option était de rester sur place quitte à être "approximatifs" sur les sites bombardés. M. Hamed confirme qu'il y a bien eu des échanges de bons procédés entre les pontes du régime et le bureau d'Abou Dhabi TV. "Il nous fallait absolument rester sur place, ne pas être expulsés,explique le journaliste irakien. Quand un ministre ou un responsable venait au bureau pour téléphoner, nous étions coopératifs. (...) Mais jamais nos arrangements n'ont entaché notre travail journalistique."

Une semaine après la chute de Bagdad, le chef de bureau irakien d'Abou Dhabi TV et sa famille ont quitté l'Irak pour Abou Dhabi. "Trop marqué par le régime de Saddam Hussein, Chaker Hamed aurait eu beaucoup d'ennuis s'il était resté à Bagdad, explique le rédacteur en chef Mourad Chébine. Certaines figures locales de l'opposition irakienne demandaient sa tête. Il est donc tout à fait normal que la chaîne le prenne en charge. Sans lui on n'aurait pas eu des documents exclusifs comme les images du bain de foule de Saddam Hussein le 9 avril, alors que Bagdad était déjà sous contrôle américain".

A partir du 1er mai, Abou Dhabi TV va "progressivement" retrouver sa grille généraliste. "Il y aura toujours des fenêtres ouvertes sur Bagdad. Nous avons déjà envoyé de nouvelles équipes sur place pour produire régulièrement trois émissions d'information en direct d'Irak", note M. Chébine.

"Le véritable journalisme commence maintenant, juge de son côté Abdelhaq Seddah, l'envoyé spécial de la chaîne qatarie Al-Jazira à Bassora. Pendant la guerre, il s'agissait de filmer les bombardements et les victimes. C'est éprouvant à faire, mais cela reste à la portée d'un bon cadreur pour peu qu'il n'ait pas peur. Aujourd'hui, pour suivre ce qui va se passer en Irak, il faut être un bon enquêteur et connaître bien son sujet pour pouvoir interviewer les protagonistes de la nouvelle donne".

FRUSTRATION ET HUMILIATION

De tous les envoyés spéciaux d'Al-Jazira en Irak, Abdelhaq Seddah est celui qui est le plus critique vis-à-vis de sa chaîne. "Il est temps qu'Al-Jazira se remette en cause, affirme Abdelhaq Seddah. Aux yeux des gens qui nous regardent, diffuser une cassette de Ben Laden ou une vidéo montrant des prisonniers américains questionnés par des militaires irakiens, ce n'est pas seulement un scoop, mais une preuve qu'on est forcément complice avec Ben Laden ou le régime de Saddam Hussein."

Sur le terrain, il affirme avoir connu la frustration et l'humiliation. "Une position encore plus humiliante", explique-t-il, que celle de son collègue égyptien Omar Al-Kaâqui, le seul reporter d'Al-Jazira intégré aux troupes britanniques, à Oum Qasr, "tenu à l'écart par les soldats de la coalition un peu comme le furent les reporters français".

Une amertume profonde se fait entendre dans la voix de M. Seddah, quand il raconte ses deux semaines à Bassora : "Au sud de l'Irak, la télévision koweïtienne est captée. Or, durant toute la guerre, elle n'a pas cessé de dire qu'Al-Jazira filmait les victimes civiles irakiennes pourdéfendrele régime de Saddam. Quand les soldats britanniques ont pris la ville, les Irakiens de Bassora n'hésitaientplus à venir nous insulter. Un de nos techniciens a failli être lynché : pourtant, c'est un Irakien de la région".

Tewfik Hakem

Al-Arabiya ne parvient pas à s'imposer

Si la guerre en Irak a révélé Abou Dhabi TV comme une rivale crédible d'Al-Jazira, la célèbre chaîne du Qatar, elle n'a pas profité à Al-Arabiya, la dernière née des chaînes arabes d'information en continu. Créée par le groupe audiovisuel saoudien MBC pour concurrencer Al-Jazira, dont le ton frondeur déplaît aux émirs du Golfe, Al-Arabiya a été lancée avec de gros moyens, le 19 février 2003, avec, en ligne de mire, la guerre qui se préparait.

Financée principalement par l'argent saoudien, koweïtien et libanais, la chaîne dispose d'une équipe journalistique dirigée par l'Egyptien Salah Najm (ex-direction de l'information d'Al-Jazira) et le Britannique Martyn Wheatley (ex-directeur général d'Euronews). Elle est accusée par les autorités koweïtiennes de ne pas s'être démarquée des deux autres chaînes arabes, reprenant leur terminologie ("guerre d'invasion", "bombardements sauvages"...). Dans les journaux koweïtiens, des responsables et des intellectuels exigent que le pays retire ses fonds de la chaîne. Pour autant, Al-Arabiya n'aurait pas acquis une forte audience populaire. Elle aurait perdu beaucoup de sa crédibilité en diffusant les interventions répétées du ministre saoudien des affaires étrangères durant la guerre.

 
 
II France : 
 
 
 
par Daniel Schneidermann
La mort de l'imam Lionel
 

Par Daniel Schneidermann

périodiquement,

l'actualité vient gifler sans prévenir les optimismes et les insouciances. Ainsi l'irruption sanguinolente des flagellants au crâne fendu de Kerbala venant commémorer la mort de l'imam Hussein, les habits maculés comme des tabliers de bouchers. Vertigineuse rencontre d'un archaïque besoin d'expiation et de la transmission par satellite. Que nous promettent ces images pour demain ? Un futur Khomeiny irakien ? Une variante encore inédite ? Une chose est certaine : ce retour en force du chiisme dans un Irak sorti du congélateur par la chute de Saddam Hussein, personne, ni les généraux, ni les faucons de Washington, ni les experts, ni les reporters, ne l'avait vu venir.

Comme personne, l'an dernier, n'avait vu venir l'image de Le Pen s'inscrivant sur les écrans le 21 avril à 20 heures. Une petite procession de journalistes, sondeurs et conseillers en communication commémoraient cette semaine ce moment de stupeur, la mort de l'imam Lionel, avec force reptations et flagellations, en une succession de rituels d'exorcisme. On vit se succéder ceux qui avaient prévu la déroute sans l'avouer aux camarades, ceux qui l'avaient prévue sans se l'avouer à eux-mêmes, et ceux qui avaient interdit aux autres de la prévoir. Scènes d'anthologie, désormais. A quelques jours du vote, le charmeur de sondages socialiste avertit l'état-major de campagne que la courbe Le Pen frôle dangereusement la courbe Lionel. Ne serait-il pas opportun d'en avertir les électeurs ? Hauts cris des hiérarques : "Ce sont des arguments de perdants !" Et le charmeur de remballer ses chiffres. Fallait-il en appeler au vote utile, dès le premier tour ? France 2 interrogeait le flagellant Jean Glavany, le Gamelin de ce printemps-là : "Je l'ai ressenti sans le dire. Je ne comprends pas comment cela a été possible en moi."

Le clou des festivités restait à venir. Dans "Complément d'enquête" (France 2), un journaliste (Benoît Duquesne) invitait un sondeur (Pierre Giacometti, Ipsos). En guise de cadeau, on repassa l'image d'un Giacometti décomposé l'année précédente, ordonnant le cœur brisé à un collaborateur de "transmettre au client" (c'était déjà France 2) le résultat hérétique qu'indiquait son ordinateur. Mais ce n'est pas tout. Duquesne nous avait préparé une surprise : "Comme on n'est pas à une contradiction près, on vous a commandé un sondage." C'est formidable, le recyclage de la défaite. Séguéla recycle sa déculottée en offrant à son fils un film (diffusé sur France 5) dans lequel l'ancien gourou se laisse symboliquement filmer en caleçon. Et Giacometti recycle sa déroute en nouvelles commandes du même client.

Un nouveau sondage, donc. Avec de belles et bonnes questions, comme celle-ci : les hommes politiques ont-ils tiré les enseignements du premier tour ? Réponse : Chirac, oui à 67 %. Raffarin : oui à 58 %. Le Parti socialiste (entité sans visage et sans âme) : oui seulement à 33 %. Et les journalistes ? Et les sondeurs ? On eût été curieux de connaître les réponses. Enfin, la meilleure : pensez-vous que Lionel Jospin pourra rejouer un rôle national ? (oui à 33 %). Quel flair, chez les créateurs de ce sondage ! La seule question qui taraude les citoyens aujourd'hui est de savoir si Jospin rejouera un rôle. A la place de Giacometti, on aurait même affiné le questionnaire. Pensez-vous que Lionel Jospin : 1) compte revenir, 2) pourrait, si des circonstances exceptionnelles l'exigeaient, accepter d'envisager d'y penser, 3) s'avoue à lui-même qu'il pourrait éventuellement y penser ?

Un an après, cette machine à déchiffrer l'avenir dans un rétroviseur qui s'appelle les médias continue donc de tourner rond, surexposant tout ce qu'elle touche, rejetant le reste dans l'ombre, et rendant l'ensemble indéchiffrable. A la place de Marine Le Pen, par exemple, on se méfierait. Que les médias ébahis vous sacrent héritière est aujourd'hui le plus sûr indice que la Berezina approche : dans tous les partis, les électeurs s'ingénient à faire mordre la poussière aux candidats des médias. Un an après le 21 avril, sur quoi sommes-nous aujourd'hui aveuglés ? Sur un futur "mai des retraites"? Sur une révolte silencieuse des drogués du Voltarène ? Où sont les bombes qui, demain, tout à l'heure, nous exploseront au visage ?

 

III France/Algérie :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=147192

25 avril, 14h01

Aussaresses condamné en appel pour apologie de la torture en Algérie

Le général Paul Aussaresses a été condamné vendredi à une amende de 7.500 euros pour complicité d'apologie de la torture dans son livre-témoignage "Services spéciaux Algérie 1955-1957" par la cour d'appel de Paris, qui a confirmé la décision prononcée par le tribunal.
La cour a suivi les réquisitions de l'avocate générale, Marie-Jeanne Vieillard, qui avait réclamé en février dernier la confirmation des sanctions prononcées en première instance: 7.500 euros contre Paul Aussaresses, 84 ans, et 15.000 euros contre chacun de ses éditeurs Plon et Perrin.
Plon était poursuivi en tant qu'auteur principal de l'infraction pour apologie de la torture tandis que sa filiale Perrin et le général Aussaresses l'étaient pour complicité de ce délit.
Le livre avait été un succès d'édition. La Ligue des Droits de l'Homme et le Mouvement anti-raciste MRAP s'étaient notamment portés parties civiles dans cette affaire, estimant que légitimer les propos du général revenait "à ouvrir la porte à la barbarie".
 
 
A lundi


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