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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°302
par Ahmed Fouednejm
10 décembre 2002
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
Ce 10 décembre nous permet de nous rappeler que les principes contenus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sont systématiquement violés par plus de la moitié des Etats membres des Nations Unies. Les pays "démocratiques" ne sont pas en reste et, contrairement à ce qui est admis, celà ne date pas du 11 septembre 2001. A méditer !

Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Jazeera) :

  1. La Haute court de Justice de Ramallah décide la libération de Foued Choubki, soupçonné par Israël d’être impliqué dans l’affaire du "Karine A" http://www.aljazeera.net/news/arabic/2002/12/12-10-8.htm
 
Partie Française : (Le Monde, AFP, ptb.be) :
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépêches du Monde (édition du 11 décembre) de l’AFP, de Reuters et de ptb.be
  1. Palestine (Le Monde + 2 dépêches AFP) (scènes de la vie quotidienne, relations entre Israël et ONU, censure d’un documentaire palestinien)
  2. Suicide de la mère de Jospin : Relance du débat sur l’euthanasie (Le Monde)
  3. Un nouveau CD de Cheik Imam, en Belgique (ptb.be)

Achevée aujourd’hui à 16 H 45 GMT.

Bonne lecture !


 
I Palestine :
 
 
Entre deux colonies israéliennes, la détresse de Beit Fourik
"60 % à 70 % de la population active" est au chômage, selon le maire de ce bourg de 11 000 habitants, situé près de Naplouse et soumis au bouclage israélien. Faute d’instituteurs, les écoles ne sont plus que de simples garderies.

Beit Fourik (Cisjordanie) de notre envoyé spécial

Le chauffeur de taxi de Jérusalem-Est n’a pas eu de peine à trouver le village palestinien de Beit Fourik, en Cisjordanie. L’agglomération se situe en effet entre deux colonies israéliennes, Itamar et Elon Moreh. La signalétique des grands axes tenus par l’armée et désormais presque totalement vidés de véhicules palestiniens ne mentionne presque jamais les localités autochtones au contraire de la moindre colonie. Les agglomérations palestiniennes les plus importantes peuvent cependant être signalées par leur nom biblique comme dans le cas de la grande ville de Naplouse, rebaptisée Shechem, qui n’est séparée de Beit Fourik que de 6 kilomètres.

Le gros bourg entouré de champs d’oliviers s’étend paresseusement à flanc de colline. C’est un entrelacs de rues étroites, aux murs parfois marqués de l’étoile rouge du Front démocratique de libération de la Palestine. Un village de 11 000 habitants qui se trouvait avant le début du soulèvement palestinien en zone mixte. Les Palestiniens géraient les seules affaires municipales pendant que les Israéliens conservaient le contrôle véritable d’un territoire où ils pouvaient aller et venir en fonction de leurs intérêts. Si la situation y est aujourd’hui moins dramatique que dans les anciennes zones autonomes régulièrement réoccupées et soumises au couvre-feu, la mairie de Beit Fourik ne cesse pourtant de recevoir des administrés en détresse qui viennent quémander des aides financières.

"C’est la pire période pour être maire", soupire Atef Afif Hanani. Avant le soulèvement palestinien, environ 500 villageois partaient tous les jours travailler en Israël, et plus de 600 gagnaient Naplouse où ils étaient employés dans les administrations ou dans le bâtiment. Depuis que les accès à Israël et à Naplouse sont coupés, tous sont au chômage. "C’est environ 60 % à 70 % de la population active", assure le maire. Avec l’approvisionnement en eau, la situation des écoles l’inquiète plus encore. "Nous disposions auparavant d’une centaine d’instituteurs qui avaient en charge 2 750 enfants répartis dans quatre écoles. Les trois quarts vivent en dehors de Beit Fourik. Ils ne peuvent plus venir depuis longtemps. Le quart restant continue de recevoir les enfants, mais ce n’est plus de l’éducation."

La mairie a pourtant tout tenté pour attirer les enseignants. Seuls six ou sept d’entre eux ont accepté d’emménager dans des appartements loués par la mairie, qui a dû se résoudre, ces derniers mois, à employer dans les classes des bénévoles payés symboliquement 200 shekels (environ 40 euros) par mois. Avant l’Intifada, un ouvrier palestinien pouvait gagner la même somme en une journée en Israël. Ces dépenses supplémentaires, la mairie ne peut même plus les couvrir. Elle équilibrait auparavant son budget en revendant à ses administrés l’électricité achetée à une compagnie israélienne et en percevant des taxes sur la construction. Le bâtiment est aujourd’hui au point mort et les habitants peuvent de moins en moins honorer leurs factures.

En dehors du village, sur un terrain dont il est propriétaire, Abou Al-Abed a monté un hangar qui abrite trois vaches laitières et une vingtaine de chèvres. Il travaillait auparavant en Israël, mais cette activité de substitution ne lui permet que de joindre les deux bouts. Non loin de là, dans sa petite fabrique de parpaings, Hamad Mahmoud Hanani se félicite de pouvoir encore travailler deux ou trois jours par semaine.

"Quand je regarde autour de moi, je me dis que je ne suis pas à plaindre", assure-t-il. Compte tenu du coût élevé des matières premières dont la livraison est toujours aléatoire, en fonction des bouclages, il ne travaille plus qu’à la commande, après avoir reçu le montant qui lui permet d’acheter le ciment ou de se procurer l’eau qui manque cruellement au village, contrairement aux colonies israéliennes voisines.

"J’ESSAIE DE ME DةBROUILLER"

Cet été, assure le maire, Beit Fourik n’a pas pu être alimenté pendant une vingtaine de jours. Naplouse, dont il dépend pour l’eau, endurait le plus sévère couvre-feu de la Cisjordanie. Le village a été dépanné par l’organisation américaine Usaid, qui a offert des citernes en plastique et qui a obtenu de l’armée des permis spéciaux pour que des camions puissent reprendre des navettes avec la grande ville palestinienne. Pour le maire du village, la parenthèse du processus de paix s’est refermée et l’occupant israélien fixe de nouveau les règles. "Aujourd’hui, assure-t-il, je ne peux plus rien attendre de l’Autorité palestinienne, elle n’existe plus, alors j’essaie de me débrouiller avec l’armée ou bien avec les organisations internationales qui peuvent faire pression sur les Israéliens."

Gilles Paris

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=108948&cat_id=3

10 décembre, 16h34
Le climat se dégrade entre Israël et les organisations internationales

Par Guillaume BONNET
Les relations se tendent entre Israël et les organisations internationales après plusieurs incidents graves, dont la mort d’un employé britannique de l’Onu et des tirs, contestés par l’armée, sur un bus des Nations Unies transportant des étudiants palestiniens.
"Le climat se dégrade régulièrement, mais jamais nous n’avions atteint un tel niveau. Nous sommes très inquiets", affirmait mardi Karen Abou Zayd, directrice adjointe de l’agence de l’Onu pour l’aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa).
Elle réagissait au dernier incident recensé par l’Unrwa, survenu lundi soir dans le sud de la bande de Gaza. L’un de ses bus ramenant chez eux des étudiants a été touché par des tirs israéliens à un barrage militaire près de Khan Younès. Selon l’Onu, un jeune homme de 19 ans a été légèrement atteint.
Mais l’armée israélienne a démenti qu’il y ait eu le moindre tir contre le bus, se bornant à reconnaître que des soldats avaient effectué des tirs de sommation afin de forcer quelques véhicules qui se dirigeaient vers eux à rebrousser chemin.
Ce nouvel accrochage est survenu quatre jours après la mort de deux employés palestiniens de l’Unrwa lors d’un raid militaire israélien dans le camp de réfugiés de Boureij, dans le centre de la bande de Gaza, qui avait coûté la vie à dix personnes.
Deux semaines plus tôt, le Britannique Iain Hook, chef du projet de l’Unrwa pour la réhabilitation du camp de réfugiés de Jénine (nord de la Cisjordanie), avait été tué par un soldat israélien lors d’une incursion de l’armée.
Les circonstances de sa mort font l’objet d’une double enquête de l’armée et de l’Onu.
Sans attendre leur publication, Mme Abou Zayd s’interroge ouvertement sur un éventuel "changement" dans les consignes données à l’armée israélienne à ses soldats.
"Dans le passé", dit-elle, "ils faisaient attention aux véhicules et aux employés de l’Onu. Je crains qu’il y ait un peu de laisser-aller ces derniers temps".
Depuis le début de l’année, l’Unrwa, l’agence la plus importante de l’Onu dans les territoires palestiniens avec ses 11.000 employés, déplore six morts (bien six) dans ses rangs, tous tués par l’armée israélienne.
Interrogé par l’AFP, un porte-parole au ministère israélien des Affaires étrangères, Gilad Millo, refuse de parler de "bavures" de l’armée tant que les enquêtes en cours ne sont pas achevées.
"L’armée opère contre le terrorisme, pas contre l’Onu", insiste-t-il. "Nos soldats ne visent pas exprès les employés de l’Onu. Ils n’en ont ni le souhait, ni le besoin. Si Israël est désolé pour les morts ou les blessés, il n’a aucun problème avec l’Onu".
Sur le terrain, certains employés onusiens ne cachent plus leur détresse. "Ces incidents, de plus en plus fréquents, semblent être pris très à la légère par l’armée israélienne. Cela donne aux soldats le sentiment qu’ils peuvent continuer d’agir ainsi en toute impunité", regrette Philippe Grandet, signataire d’une récente pétition de 64 employés étrangers de l’Onu contre les violences de l’armée israélienne.
Ils protestent aussi contre la récente décision des Israéliens de les obliger à être au moins deux personnes dans les véhicules de l’Onu pour sortir de la bande de Gaza.
Comme dans le cas de la mort de Hook, Israël accuse les activistes palestiniens de s’abriter derrière des symboles de l’Onu pour attaquer ses soldats.
"C’est complètement faux", rétorque la numéro deux de l’Unrwa. "En 50 ans de présence dans les territoires, on n’a jamais découvert le moindre explosif ou la moindre arme dans nos véhicules".

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=108939&cat_id=3

10 décembre, 16h00

Israël interdit la projection d’un documentaire palestinien sur Jénine

Le comité israélien de la censure a interdit mardi la projection du film documentaire palestinien "Jénine, Jénine" estimant qu’il s’agissait d’une version "biaisée" des événements qui ont eu lieu dans ce camp de réfugiés en avril, a indiqué la radio militaire.
Le film produit par l’acteur palestinien Mohammed Bakri montre le témoignage d’habitants de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, l’opération d’envergure menée début avril par l’armée israélienne dans cette ville et son camp de réfugiés, qui en était sorti dévasté.
Les Palestiniens avaient qualifié de massacre l’opération durant laquelle 52 Palestiniens et 13 soldats israéliens ont trouvé la mort.
Le comité de la censure a rejeté le film estimant qu’il ne constituait pas une version exacte des faits.
"Dans le but de masquer la vérité, ce film-propagande présente la version palestinienne des faits", a ajouté la radio citant le comité de censure.
M. Bakri a l’intention de faire appel de cette décision devant la Cour suprême, a ajouté la radio.

II Suicide de la mère de Jospin :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226—301570-,00.html

Le suicide de Mireille Jospin remet en lumière le combat pour la dépénalisation de l’euthanasie

Créée en 1980, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, forte de 20 000 adhérents, tente de faire évoluer la législation française afin d’éviter "l’acharnement thérapeutique".

En mars 2001, lors de la grève des sages-femmes, la France avait découvert l’un des combats de Mireille Jospin, solidaire de ses anciennes consœurs. Avec son suicide à l’âge de 92 ans, annoncé samedi 7 décembre dans un avis de décès paru dans Le Figaro, c’est celui qu’elle menait pour la dépénalisation de l’euthanasie qui est apparu au grand jour.

La mère de l’ancien premier ministre figurait depuis janvier parmi les membres du comité de parrainage de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Cette dernière a été créée par annonce au Journal officieldes 5 et 6 mai 1980, sous l’impulsion de l’écrivain Michel Lee Landa, qui avait publié une tribune intitulée "Un droit" dans Le Monde du 17 novembre 1979. Il y évoquait "le droit de mourir dignement, dans la lucidité, la tendresse, sans autres affres que celles inhérentes à la séparation et au glissement hors de cette forme de vie". Il ajoutait : "Ce droit devient un impératif évident, dès lors que la vie peut être prolongée jusqu’au dernier délabrement - et même au-delà." Michel Landa évoquait le projet de loi déposé en avril 1978 par le sénateur Henri Caillavet "pour protéger de l’acharnement thérapeutique ceux qui le souhaiteraient".

"IMPITOYABLE VIEILLESSE"

Le débat n’est pas neuf. Se suicidant à l’âge de 69 ans avec son épouse Laura - la plus jeune des filles de Karl Marx - le 26 novembre 1911, Paul Lafargue, le fondateur du Parti ouvrier français qui était aussi médecin, laissait une lettre où il écrivait : "Sain de corps et d’esprit, je me tue avant que l’impitoyable vieillesse qui m’enlève un à un les plaisirs et les joies de l’existence et qui me dépouille de mes forces physiques et intellectuelles ne paralyse mon énergie, ne brise ma volonté et ne fasse de moi une charge à moi et aux autres." L’auteur du Droit à la paresse expliquait : "Depuis des années, je me suis promis de ne pas dépasser les soixante-dix années, j’ai fixé l’époque de l’année pour mon départ de la vie et j’ai préparé le mode d’exécution pour ma résolution, une injection hypodermique d’acide cyanhydrique." Plus près de nous, l’écrivain Henry de Montherlant laissa ces mots, en 1972 : "Je deviens aveugle. Je me tue." En juillet 1998, c’est l’ancien ministre socialiste Roger Quilliot, 73 ans, qui se suicide en compagnie de sa femme, qui devait, elle, survivre à cette tentative.

A la suite de sa tribune, en 1979, Michel Landa reçut des centaines de lettres d’approbation. Dans la foulée, il créa l’ADMD, qui allait compter dans ses rangs Henri Caillavet, aujourd’hui président d’honneur. L’ADMD s’est d’emblée battue pour que soit reconnue la légalité d’une "déclaration de volonté de mourir dans la dignité", conçue comme un testament de vie. Le signataire y demande l’abstention de "tout acharnement thérapeutique pour prolonger abusivement -sa- vie, que l’on use de tous les remèdes pour calmer -ses- douleurs, même au cas où les seuls restant efficaces risqueraient d’abréger -sa- vie, qu’en dernier recours on -lui- procure l’euthanasie, c’est-à-dire une mort douce".

Revendiquant aujourd’hui plus de 20 000 adhérents, l’ADMD précise sur son site Internet qu’elle "a une vocation humanitaire. Elle s’oppose à tout recours à l’euthanasie pour raisons politique, sociale ou économique. Elle exclut toute aide ou incitation au suicide de ceux, et notamment des jeunes, qui n’auraient d’autres motifs de cesser de vivre qu’irrationnels ou dépressifs et aux causes desquelles il se peut que l’on puisse apporter remède".

"AUTODةLIVRANCE"

En 1982, tout en se démarquant du livre Suicide, mode d’emploi, condamné à plusieurs reprises, l’ADMD a publié et diffusé auprès de ses adhérents un Guide de l’autodélivrance, mettant en pratique un "droit à la connaissance des méthodes, moyens, procédés, substances et produits susceptibles de faire cesser la vie, des effets et de la rapidité de ce processus et des difficultés qui lui sont liées". Pour autant, comme le précise son président actuel, le docteur Jean Cohen, "l’ADMD n’est pas une association de service, elle ne pratique pas d’interruptions volontaires de vie. Elle est destinée à modifier la loi afin de dépénaliser l’euthanasie". Reconnaissant que l’association est "très fréquemment confrontée à des problèmes", Jean Cohen précise que l’action des médecins de l’ADMD se borne, lorsqu’une personne a rédigé un testament de vie, à "contacter les médecins traitants afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’acharnement thérapeutique". S’inspirant de l’exemple de la législation néerlandaise, le président de l’ADMD souhaite la mise en place d’une procédure médicalisée d’assistance à l’euthanasie.

En France, le débat a évolué, notamment sous l’impulsion de Bernard Kouchner, qui a réuni à plusieurs reprises, lorsqu’il était ministre de la santé, les partisans des différentes positions. Sans tout résoudre, les soins palliatifs se sont développés. Hostile à une simple dépénalisation, le Comité consultatif national d’éthique a recommandé la reconnaissance d’une "exception d’euthanasie". Si les antagonismes n’ont pas cessé, du moins le fossé s’est-il un peu comblé.

Paul Benkimoun

Une mobilisation plutôt laïque et de gauche

Sans être à proprement parler un combat de gauche, la dépénalisation de l’euthanasie a beaucoup été défendue par des personnalités politiques de la mouvance socialiste et des courants de pensée laïques, et pas seulement l’ancien sénateur radical de gauche Henri Caillavet, président d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). En 1989, 21 sénateurs socialistes (dont Jean-Luc Mélenchon et Roger Quilliot) et, à l’Assemblée, le socialiste Bernard Charles déposaient des propositions de loi "tendant à rendre licite la déclaration de volonté de mourir dans la dignité". La même année, une pétition, signée notamment par Claude Allègre, Haroun Tazieff ou Laurent Schwartz, réclamait le droit à "une aide active à disparaître". Dix ans plus tard, 56 sénateurs socialistes récidivaient. Juste avant cela, le 12 janvier 1999, 132 personnalités, la plupart classées à gauche, signaient un appel à la "désobéissance civique" en matière d’euthanasie. Par le passé, plusieurs responsables et personnalités de l’ADMD, tels les docteurs Marie-André Lagroua Weill-Hallé et Jean Cohen, s’étaient engagés dans le combat pour le droit à la contraception et à l’avortement.

III Cheik Imam :

http://www.ptb.be/international/art...

Cheikh Imam chante Intifada 2 : un CD pour les opprimés
Marc Rooman
Solidaire   20-12-2000

Cheikh Imam chante Intifada 2

Un CD pour les opprimés

En 1991, le chanteur égyptien aveugle, Cheikh Imam, faisait sa dernière tournée en Europe. Les enregistrements en studio allaient déboucher sur la sortie d’une cassette unique. Le chanteur est décédé en 1995, à l’âge de 74 ans, mais il restait du matériel. Voici que sort un nouveau CD au nom symbolique : Intifada 2.

Mark Rooman

Ce n’est pas par hasard que le CD paraît à un moment où la guerre contre l’Irak dure depuis dix ans et que les Palestiniens ont entamé leur seconde Intifada. L’homme qui accompagnait les enregistrements de 1991 et qui a également réalisé les présents montages n’est autre que Larbi Khetouta, un admirateur de la première heure.

Larbi Khetouta. Cheikh Imam était un être à part, tant comme artiste que comme militant et être humain. Il était aveugle mais voyait bien plus clair que de nombreux voyants. Il voyait par le coeur et ce qu’il disait traduisait ses sentiments et ses réflexions. Il sentait son peuple. Il en était bien plus près que certains qui voyaient mais qui regardaient leur peuple de loin. Cheikh Imam, lui, savait ce que le peuple voulait. Dans l’une de ses chansons, il dit - et c’est grandiose, pour un musulman : « La voix du peuple est la voix de Dieu. Si nous voulons écouter la voix de Dieu, nous devons écouter la voix du peuple. Dirigeants du pays, écoutez la voix de Dieu, écoutez la voix du peuple. »

Les chansons de Cheikh Imam sont prophétiques. Celles qui figurent sur ce CD ont été enregistrées il y a dix ans mais sont demeurées actuelles. A propos de la Palestine, il disait : « La Palestine ne pourra être libérée que par les Palestiniens mêmes. Quelque chose qui a été dérobé dans la violence ne pourra être repris que par la violence. Mais chaque Arabe doit en prendre un autre par la main pour aider la Palestine. »

Quelle solution envisageait-il au conflit palestino-israélien ?

Larbi Khetouta. A ce propos, il était on ne peut plus clair et radical. Faire des concessions sur le plan de l’indépendance ne peut être une solution et n’en est pas une. La Palestine ne doit pas payer pour les méfaits de l’Europe dans les années 40. Cheikh Imam aborde cette question de façon très symbolique. Ainsi, dans l’une de ses chansons, il compare le peuple opprimé à un singe de fête foraine. Si le singe obéit, on lui jette un bonbon.

Il recourt également à des images poétiques : « La mer ne veut plus sourire. Ce qu’elle voit l’empêche de rire. Elles voit que les impérialistes et leurs serviteurs, les Arabes qui sont au service de l’occupant, emportent toutes nos richesses. » Il fut également un homme particulièrement conséquent avec lui-même. A plusieurs reprises, il s’est retrouvé en prison, et même pendant un an, une fois, pour une chanson qu’il avait écrite sur la visite de Giscard d’Estaing et dans laquelle il crachait sur le président français. Dans le monde arabe, le crachat est une marque de profond mépris. Il savait qu’il encourrait une sanction, mais il le fit quand même, par principe et en public. De telles attitudes ont leurs conséquences. On n’a fait que trois disques de lui. Et encore, l’un d’entre eux, clandestinement, au Caire.

Cheikh Imam vivait et chantait pour les opprimés. Ce CD constitue en quelque sorte son testament. Entre les chansons, on a intercalé le commentaire prophétique que Cheikh Imam lui-même a donné de ses chansons. Sans nul doute, un document unique.

Le cd Intifada 2 est en vente à la Librairie Internationale, boulevard Lemonnier 171, 1000 Bruxelles, à 600 BEF. Tél : 02/513.69.07.

A demain

 



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