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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°391
par Ahmed Fouednejm
23 avril 2003


N ° 391
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- Zouhaïer Yahyaoui, webmestre de TUNeZINE (www.tunezine.com) et prisonnier d’opinion depuis le 4 juin 2002, entame aujourd’hui son 26ème jour de grève de la faim. Sa vie est en danger !

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Le téléphone d’Arafat se remet à sonner", ةdito. de A. Atwan  LIRE L’ARTICLE  (traduction disponible dans la partie française de la RDP).
Partie Française : (Le Monde, AFP, Québec/Palestine)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles, dépèches et communiqués du Monde (édition du 24 avril), de Québec/Palestine de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Menaces des USA contre l’Iran, Pression de Washington sur la France (AFP)
  2. Palestine : Traduction d’un édito de Atwan, Arafat cède à la pression internationale ( Québec/Palestine, AFP)
  3. France : Appel à candidatures pour la "CNN française" (Le Monde) 
Achevée aujourd’hui à 18 H 00 GMT.
 
Bonne lecture !

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 
23 avril, 18h14
 
Washington prévient l’Iran de ne pas s’ingérer dans les affaires irakiennes
 
Par Jean-Louis DOUBLET
Washington a mis en garde mercredi l’Iran contre toute "interférence" en Irak, réagissant aux informations selon lesquelles Téhéran aurait envoyé des agents auprès des chiites irakiens pour favoriser l’installation d’un gouvernement islamique.
Les Etats-Unis n’accepteront "aucune interférence extérieure" dans le processus d’établissement d’un gouvernement démocratique en Irak, a prévenu le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer lors d’un point de presse.
Il a fait part de la "préoccupation" de Washington et indiqué que l’administration américaine en avait fait part aux autorités iraniennes.
Il réagissait aux informations publiées mercredi par le New York Times, selon lesquelles des agents entraînés en Iran sont infiltrés en Irak, notamment sous couvert du pèlerinage de Kerbala, pour promouvoir des leaders chiites pro-iraniens et l’instauration d’un régime islamique. Ari Fleischer s’est toutefois refusé à les confirmer.
Le journal, qui cite des responsables de l’administration américaine sans les nommer, précise que ces agents font notamment partie de la brigade Badr, bras armé de l’Assemblée suprême de la Révolution islamique en Irak (Asrii), la principale organisation d’opposition chiite irakienne, basée en Iran. D’autres seraient des "irréguliers" membres d’une unité spéciale des gardiens de la Révolution islamique iranienne (Pasdaran, armée d’élite du régime).
Les chiites forment, en Irak comme en Iran, la majorité de la population. S’ils ont été réprimés par Saddam Hussein, un sunnite, ils sont au pouvoir en Iran depuis la révolution islamiste de 1979.
Le pèlerinage de Kerbala est l’une des principales fêtes religieuses chiites. Il avait été interdit par le précédent régime irakien mais a été autorisé par la coalition américano-britannique qui contrôle actuellement l’Irak après avoir renversé Saddam Hussein.
Selon son porte-parole, le président Bush estime que "les gens sont libres de pratiquer leur religion et pense que l’islam est une religion pacifique".
Mais Washington n’entend pas laisser Téhéran s’ingérer dans le processus de en cours, qui doit en principe déboucher sur l’élection d’un gouvernement démocratiquement élu en Irak.
"Nous avons des canaux bien connus de communication avec l’Iran et nous avons clairement signifié à l’Iran que nous nous opposerons à toute interférence dans la démocratisation de l’Irak", a affirmé Ari Fleischer, pour qui "des infiltrations d’agents pour déstabiliser la population chiite entreraient clairement dans cette catégorie".
Il a rappelé que les Etats-Unis entendaient faire respecter trois principes en Irak : l’intégrité territoriale du pays, la désignation d’un gouvernement représentatif de toutes les communautés irakiennes et dirigeant une société démocratique et tolérante.
Selon le porte-parole de la Maison Blanche, la désignation d’un dirigeant irakien islamique n’entrerait pas nécessairement en conflit avec ces trois principes directeurs.
"Je pense qu’il est entendu que cela sera un dirigeant islamique car c’est un pays islamique. C’est différent d’une dictature islamique qui ne respecte pas les différences religieuses entre les gens, qui est intolérante, qui est dictatoriale et fermée et qui ne gouverne pas en s’appuyant sur l’état de droit et la transparence", a-t-il souligné.
Il a cité la Turquie comme exemple de pays islamique respectant les trois principes que Washington entend faire respecter en Irak.
 
 
23 avril, 18h04
 
Irak : Washington veut maintenir la pression sur la France
 
par Christophe de ROQUEFEUIL
Après des mois de brouille sur le dossier irakien, les Etats-Unis paraissent déterminés à maintenir la pression sur la France, menacée d’être "punie" pour son opposition à Washington, alors que de délicates négociations s’engagent à nouveau à l’Onu.
Washington estime visiblement que sa victoire militaire rapide sur le régime de Saddam Hussein met les Etats-Unis en position de force face à l’ancien "camp de la paix", dont Paris était le membre le plus actif.
Dans cet esprit, la Maison Blanche a a fait preuve de réserve mercredi face à la proposition française, la veille, de suspendre immédiatement les sanctions de l’Onu contre l’Irak, un geste pourtant interprété par de nombreux commentateurs américains comme un signe de bonne volonté de la part de Paris.
"Les sanctions doivent être levées et non pas suspendues", a répliqué le porte-parole de la présidence américaine, Ari Fleischer.
Le secrétaire d’Etat Colin Powell a pour sa part affirmé mardi soir sur une chaîne de télévision américaine que Paris devrait subir les conséquences de son opposition opiniâtre à une guerre sans l’aval de l’Onu.
"Nous devons regarder tous les aspects de notre relations avec la France à la lumière de cela", a déclaré le chef de la diplomatie américaine.
M. Powell devait appeler mercredi son homologue français Dominique de Villepin pour l’informer des intentions américaines, sans toutefois annoncer de mesures précises, a indiqué le département d’Etat.
"Il veut parler à M. de Villepin en général, sur ce qui est envisagé et ce qui ne l’est pas", a déclaré un responsable du département d’Etat, ajoutant que "c’est davantage un entretien de courtoisie afin de ne pas laisser les Français dans l’expectative après l’interview" de M. Powell mardi soir.
Le fait que M. Powell, réputé favorable à un apaisement avec les Européens après les vives tensions provoquées par le conflit en Irak, accepte désormais l’idée de sanctions, fait suite à d’intenses pressions de la part des "faucons" de l’administration au cours des derniers jours pour que la France soit "punie".
Cette idée a été notamment appuyée par le secrétaire adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz, avant d’être reprise par le cabinet du puissant vice-président Dick Cheney.
Cette prise de position de M. Powell survient aussi alors que les influents cercles conservateurs américains ont lancé une vaste offensive pour critiquer la politique de M. Powell sur de nombreux dossiers, en particulier le Proche-Orient.
Le département d’Etat est également engagé dans une véritable guerre de tranchées face au Pentagone sur d’innombrables questions comme la Corée du Nord, la reconstruction de l’Irak ou les relations avec les pays européens.
Les déclarations de M. Powell traduisent toutefois un sentiment largement partagé dans l’administration américaine, relève Simon Serfaty, du Center for Strategic and International Studies (CSIS) à Washington.
Les propos du secrétaire d’Etat "sont peut être liées à des tensions au sein du gouvernement", mais "l’administration dans son ensemble est encore sous le coup de l’opposition du gouvernement français et M. Powell parlait pour lui-même mais aussi pour le président George W. Bush", estime-t-il.
Selon des sources américaines, les sanctions contre Paris pourraient se traduire par un recours plus fréquent aux structures militaires de l’Otan où la France ne siège pas pour des décisions au sein de l’Alliance.
Washington pourrait aussi refuser d’inviter Paris à des forums ou des rencontres avec des pays européens, ou encore marginaliser la France dans les contrats de reconstruction de l’Irak.

 
 
II Palestine : 
 
 
Liste de discussion Québec/Palestine :
 
Al Quds Al Arabi, mercredi 23 avril 2003, La Une

 

Le téléphone d’Arafat se remet à sonner !

Abd Al Bari Atwan

Pendant les douze derniers mois, le président palestinien Yasser Arafat est resté à côté de son téléphone en espérant que ce dernier sonne et qu’un de ses amis parmi les leaders arabes, qui lui déroulaient le tapis rouge dans les aéroports, appelle. Mais, le téléphone ne sonna guère. Aucun leader arabe ne l’a appelé. Les Etats-Unis l’avaient éliminé. Israël refusait de le considérer comme un partenaire et le confinait dans son bureau. Il était donc normal pour tous les leaders arabes d’appliquer les consignes américaines à la lettre.

Dieu tout puissant ! La situation a changé, de façon surprenante ces derniers temps. Et le téléphone du président palestinien n’arrête plus de sonner ! Voilà que le président égyptien Hosni Moubarak l’appelle trois fois en deux jours et lui envoie le directeur de ses services secrets, Omar Soulaiman. Voilà que le prince saoudien Abdallah Ibn Abd Al Aziz, se souvient de lui et l’appelle. Même le président du Yémen Ali Abdallah Salah a pris l’initiative de téléphoner pour prendre de ses nouvelles. Paradoxalement, le premier ministre britannique Tony Blair a trouvé un peu de temps - malgré ses grandes occupations dans le suivi de la participation des forces armées de son pays dans la colonisation de l’Irak - pour prendre son téléphone et palabrer avec le président palestinien sur les derniers développements de la situation.

Le mot de passe est le gouvernement de monsieur Abou Abbas (Abou Mazen) et le but de tous ces coups de fil surprenants est de faciliter sa venue au monde leplusvite possible et de mettre la pression sur le président palestinien qui était supposé être persona non grata, avec qui il est interdit de discuter.

Les Etats-Unis veulent qu’Abou Mazen soit le remplaçant d’Arafat. C’est pour cela qu’elle a demandé à ses amis de soumettre ce dernier à des pressions pour qu’il abdique devant le premier et accepte ses conditions pour la formation d’un gouvernement. Ou alors, il devra en assumer les conséquences.

Les leaders arabes ne font pas de pressions sur le subordonné - qui est normalement Abou Mazen - pour qu’il accepte les ordres de son président Yasser Arafat - qui est de toutes façons le président élu par le peuple palestinien lors d’élections libres - mais ils mettent de la pression sur le président pour qu’il abdique face à un de ses subordonnés, qu’il accepte ses ordres et abandonne toutes ses prérogatives et tout son prestige. C’est une " logique " incroyable qui contraste avec toutes les règles juridiques ou morales.

Les réformes que les Etats-Unis et Israël essayent d’imposer au peuple palestinien sont un projet de discorde pour faire exploser une guerre civile palestinienne car le premier paragraphe de la feuille de route parle clairement de l’arrêt de l’Intifada et de toute forme de résistance, le désarmement - par la force si nécessaire - de toutes les factions de la résistance et la formation d’une force de police palestinienne qui s’occupera de toutes ces besognes et deviendra ainsi un suppléant de la police israélienne, de qui elle recevra ses ordres, sous le nom de la " coopération sécuritaire ".

Monsieur Abou Mazen est la personne indiquée pour cette mission, car il s’est déjà opposé à l’Intifada et a appelé à l’arrêt de toute forme de résistance et le retour à la table des négociations dans les plus brefs délais.

Il est rentré dans l’histoire palestinienne comme étant l’architecte des mal nommés accords d’Oslo. C’est pour cela que les américains et les israéliens pressent pour le désigner au poste de premier ministre pour qu’il soit une alternative à Arafat et l’homme central pour Washington, Londres et l’Europe.

Les Etats-Unis et Israël ont privé le président palestinien de ses prérogatives financières en lui imposant le ministre des finances Salem Fayadh. Maintenant, ils le pressent pour former un gouvernement " Abou Mazen ", en vue de lui enlever ses " prérogatives policières ". Ce qui veut dire concrètement sa fin, même s’il continuera à exister comme une image ou plutôt un squelette qui porte un Keffieh, ce que les anglais appellent " scare crow ".

Toutes ces pressions arabes et américaines sur le président Arafat ont pour but la publication de la feuille de route, qui veut dire concrètement l’instauration d’un ةtat plestinien qui ressemble à un monstre, truffé de colonies, sans aucune réelle souveraineté, sans frontières ni passages, avec en plus l’abandon du droit au retour de plus de 4 millions de palestinien, dont je fais moi-même partie.

Ce qui suscite notre colère et notre désespoir, c’est que les Etats-Unis ne font aucune pression sur Ariel Sharon, qu’ils ne lui demandent pas d’arrêter ses boucheries quotidiennes à Gaza, Naplouse et Jénine et encore moins la levée du siège de la Cisjordanie et de Gaza. Mais, elle soumet un Arafat assiégé, qui ne peut même pas sortir de son bureau, à des pressions. Elle lui demande de barrer son nom tout seul et de lui donner toutes les clés. Sinon, il n’a qu’à assumer les conséquences !

Ceci est la démocratie que l’administration américaine nous promet. Une démocratie qu’elle veut exporter dans la région, en ces moments de joie. Elle veut que nous dansions dans les rues pour célébrer son arrivée, en lui lançant les fleurs et les roses.

Le président Arafat a toujours répété qu’on voulait lui assigner le rôle du mâle de l’abeille qui féconde cette dernière et meurt. Il apparaît maintenant clair que l’acceptation du gouvernement d’Abou Mazen - qui comprend l’essentiel de ses adversaires, ses critiques et les gens qui complotent ouvertement ou en secret pour se débarrasser de lui et faire qu’il vive ses derniers jours, humilié et sans aucun pouvoir - est sa dernière cartouche.

La question qui reste en suspend est : " Et si Arafat n’acceptait pas toutes ces pressions ? ". La réponse a été apportée par l’émissaire européen Morientes, avant hier, et dans les mêmes termes que Washington a utilisé contre l’Irak : Il devra assumer de " graves conséquences ".

Ces conséquences graves sont le choix entre la mort d’une balle israélienne ou " l’exil " ou plutôt l’exclusion vers un des déserts arabes au Soudan, en Libye ou en Mauritanie.

Nous disons au président Arafat : Parle au palestiniens et au reste du monde. Annonce publiquement la dissolution de cette autorité humiliante car occupée ! L’occupation israélienne actuelle est une des plus basses occupations de l’Histoire de l’humanité. Laisse à Israël la responsabilité de cette occupation et les conséquences directes qui en découlent. Ainsi, tu finiras ta vie en héros au lieu de l’achever d’une façon humiliante et frustrante.

Traduit par :

Taïeb Moalla

Coalition Québec/Palestine

tmoalla@yahoo.com

 

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=146385&cat_id=3

23 avril, 18h26

Arafat cède aux exigences de son Premier ministre à la dernière minute

par Hicham ABDALLAH et Hossam EZZEDINE

Yasser Arafat, soumis à de fortes pressions, a cédé aux demandes de son Premier ministre Mahmoud Abbas sur la composition du gouvernement, ouvrant la voie à la publication d’un plan de paix international sur un règlement du conflit avec Israël.
A seulement quelques heures de la fin mercredi à minuit (21H00 GMT) du délai légal pour l’annonce d’un gouvernement, le chef palestinien a finalement accepté que M. Abbas dirige le ministère de l’Intérieur et nomme le colonel Mohammad Dahlane comme chef de la Sécurité avec rang de ministre.
On ignorait mercredi soir quand M. Abbas, 68 ans, plus connu sous le nom d’Abou Mazen, annoncera la composition de son cabinet, mais selon des responsables, celle-ci devrait être connue avant dimanche.
Selon eux, le Conseil législatif (Parlement) se réunira probablement dimanche ou lundi pour voter la confiance au cabinet, appelé par les réformateurs et la communauté internationale à éliminer la corruption, à réprimer les activistes et à permettre la reprise des négociations de paix.
L’un des principaux conseillers de M. Arafat a appelé, après l’annonce du déblocage des discussions, à la publication immédiate de la "feuille de route" élaborée par le quartette pour le Proche-Orient (Onu, Etats-Unis, Union européenne, Russie).
MM. Arafat et Abbas, tous deux souriant, sont sortis du bureau du dirigeant palestinien à Ramallah en Cisjordanie, et se sont serré la main, après leur accord. Le colonel Dahlane les avait rejoints dans le bureau de M. Arafat.
L’accord a été notamment obtenu après une médiation ces dernières heures du chefs des renseignements égyptiens Omar Souleimane dépêché par le président Hosni Moubarak après la rupture des négociations par le Premier ministre désigné qui avait affirmé lundi qu’il ne voulait plus discuter avec M. Arafat.
"Dahlane sera ministre délégué à la Sécurité intérieure" et M. Abbas dirigera lui-même le ministère de l’Intérieur, a déclaré le secrétaire à la présidence, Tayeb Abdelrahim.
Il s’agit d’une victoire pour M. Abbas qui avait proposé ce compromis à M. Arafat mais ce dernier l’avait refusé dans un premier temps. Le colonel Dahlane avait démissionné l’année dernière de son poste de chef de la Sécurité préventive à Gaza à la suite d’un différend avec M. Arafat.
Selon des responsables, M. Dahlane pourra désormais participer aux réunions du cabinet. Il est considéré comme l’une des rares personnalités palestiniennes ayant la volonté et la capacité de mettre au pas les groupes radicaux palestiniens qui attaquent Israël.
L’un de ces groupes, le Hamas, a donné le ton en mettant en garde M. Abbas contre toute velléité de "faire la guerre" aux activistes palestiniens.
Si le gouvernement "fait la guerre à nos combattants, alors notre peuple lui réservera un accueil défavorable", a dit à Gaza Abdelaziz al-Rantissi, l’un des chefs du Hamas.
M. Abbas est respecté mais peu populaire parmi les Palestiniens. Ce pragmatique, qui s’est prononcé pour la "démilitarisation" de l’Intifada et veut relancer un processus politique avec Israël, jouit en revanche du soutien de la communauté internationale. Israël et les Etats-Unis le croient capable de marginaliser M. Arafat qu’ils accusent d’avoir fomenté le terrorisme.
Cet accord devrait permettre la relance des efforts diplomatiques internationaux pour un règlement du conflit israélo-palestinien.
Le président américain George W. Bush s’est engagé à publier la "feuille de route", document établi par le quartette prévoyant la création d’un Etat palestinien d’ici à 2005, immédiatement après la formation d’un gouvernement par M. Abbas.
Ces derniers jours, de nombreux dirigeants étrangers ont appelé M. Arafat pour le presser de faire preuve de souplesse, notamment le Premier ministre britannique Tony Blair, M. Moubarak et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.
Le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère Javier Solana a immédiatement salué cet accord et appelé à la publication "aussi vite que possible" de la "feuille de route".

 

III CNN française :

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—317835-,00.html

Trois candidats pour la chaîne française d’information mondiale
 
France Télévisions propose un partenariat avec Radio France internationale. Dans leurs deux projets, TF1 et Canal+, adossés à LCI et iTélé, se disent prêts à collaborer avec le secteur public.

Comme prévu , la chaîne d’information mondiale à la française attire les convoitises du secteur public comme du secteur privé de l’audiovisuel français. Trois projets ont été déposés auprès de la direction du développement des médias (DDM), rattachée à Matignon. Le gouvernement avait lancé fin mars un appel à candidatures. France Télévisions a présenté, mardi 22 avril, un projet avec Radio France internationale (RFI). Les chaînes privées LCI et iTélé, qui appartiennent respectivement à TF1 et à Canal+, sont également de la partie.

Les trois protagonistes ont planché en suivant le cahier des charges du gouvernement, qui souhaite notamment une diffusion sur tous les modes possibles en français, en anglais, arabe ou en espagnol, en priorité sur le Proche et le Moyen-Orient, l’Europe et l’Afrique.

Le groupe Canal+ met en avant son rayonnement international de distribution grâce à sa plate-forme Media Overseas " qui pourra assurer une présence immédiate, visible et forte de la future chaîne d’information sur les 47 pays qu’elle couvre déjà". Au travers de sa chaîne d’information lancée en juin 1994, TF1 mise sur une LCI internationalisée, au flux diffusé en français sous-titré en diverses langues.

Les deux projets privés ont un point commun : l’ouverture à des partenaires publics. Leurs dirigeants ont indiqué que la manne publicitaire ne serait pas suffisante pour asseoir un projet financé exclusivement par des fonds privés. C’est la raison pour laquelle ils ne communiquent pas le budget prévisionnel de leur candidature.

Jean-Claude Dassier, directeur général de LCI, milite pour une société à 50-50 qui recevrait LCI en location et qui serait articulée autour des moyens conjoints de TF1 et avec les ressources des équipes de rédaction du secteur public (Le Monde du 25 mars).

Canal+ va plus loin en laissant entendre que son projet est à géométrie variable. Selon son communiqué, celui-ci a été "conçu de manière à pouvoir être largement ouvert à des partenaires publics, notamment en ce qui concerne (...) la responsabilité éditoriale de la future chaîne".

Tout semble donc, pour l’heure, tourner autour du projet de pôle public adossé à France Télévisions et RFI. "Ce n’est pas pour une question d’argent, c’est en raison de nos moyens qui sont très importants à travers le monde, grâce à la synergie de nos deux rédactions de France 2 et de France 3, et du réseau de correspondants de RFI", plaide Ghislain Achard, directeur général délégué de France Télévisions

Le projet du groupe audiovisuel se veut entièrement public, composé de programmes fournis majoritairement par les deux partenaires, dont les équipes rédactionnelles et le réseau de correspondants à l’étranger seront mobilisés à son profit, selon un communiqué qui indique également que France Télévisions et RFI ont proposé aux autres partenaires publics (TV5, RFO, La Chaîne parlementaire-Assemblée Nationale, Public Sénat, CFI ou Euronews) de participer au projet.

France Télévisions prévoit que la chaîne touche les zones géographiques prioritaires grâce à "huit satellites de diffusion numérique et une vingtaine de bouquets". Le budget serait compris entre 40 millions et 50 millions d’euros par an.

Un tel projet demanderait sans doute un réaménagement de la distribution des subsides publics à l’audiovisuel extérieur français (TV5, RFI...), comme l’avait pointé la Cour des comptes dans son rapport pour 2002, qui estimait qu’une "véritable politique d’action audiovisuelle extérieure devrait être définie en y impliquant Radio France et France Télévisions" (Le Monde du 31 janvier).

L’Agence France-Presse (AFP) a indiqué mardi, qu’elle avait fait "des propositions de services chiffrées aux trois promoteurs de projet, dans un esprit de fournisseur de contenu. Elle y contribuerait avec ses productions actuelles (texte, photo, multimédia, vidéo, audio ou infographie) mais envisage d’étendre ses prestations à des "papiers" de ses bureaux, à une production audio ou vidéo en langues étrangères".

La chaîne internationale est un dossier qui a été lancé par le président de la République, Jacques Chirac, en février 2002, devant le Haut Conseil à la francophonie. Il avait alors souhaité "une grande chaîne d’information internationale en français, capable de rivaliser avec la BBC ou CNN". Le chantier est aujourd’hui conduit à marche forcée. Le gouvernement envisage en effet le lancement de la chaîne pour le courant 2004. Un tel échéancier suppose un jugement rapide dans l’attribution de la chaîne qui devrait intervenir au début de l’été avant de pouvoir envisager une éventuelle inscription du projet pour le débat sur la loi de finance 2004. Pour un lancement prévu à la rentrée 2004 au plus tôt.

En attendant, la mission d’information de l’Assemblée nationale présidée par le député François Rochebloine (UDF, Loire) poursuit ses auditions et prévoit de présenter un rapport à la mi-mai. Celui-ci pourrait s’adosser au cahier des charges du gouvernement et servir de base de travail élargie.

Cette cadence soutenue pourrait toutefois être ralentie par le gouvernement lui-même. Dans son appel à candidatures, la DDM avait signalé qu’elle s’accordait une large marge de manœuvre, jusqu’à refuser tous les projets.

Bénédicte Mathieu

 

 
A demain


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