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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°289
par Ahmed Fouednejm
25 novembre 2002

La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org
Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Des signes de violence dans la rue arabe". ةdito de A. Atwan qui oublie malheureusement de faire la disctinction entre les civils et les militaires http://www.alquds.co.uk/index.asp ?fname=2002\11\11-25\g29.htm&storytitle= ?????%20 ?????%20 ??%20 ??????%20??????
Partie Française : (Le Monde, AFP’ Dixit) :
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 26 novembre), de l’AFP et du Dixit.
  1. Palestine (Le Monde)
  2. Arabie Saoudite et 11 septembre (Le Monde)
  3. Des démocraties mensongères (Dixit)
  4. Tunisie : Sadri Khiari, encore une fois, empêché de voyager (AFP)
  5. Finale de la Coup Davis (Le Monde)
 
Dernière minute : 29 morts dans des inondations au centre du Maroc (des inondations qui suivent quatre années de sécheresse). www.aljazeera.net
 
Achevée aujourd’hui à 16 H 58 GMT.

 Bonne lecture !


 
I Palestine :
 
 
Le ventre de « une »
Tué par deux balles israéliennes, Iain John Hook reconstruisait Jénine

Jérusalem de notre correspondant

Il était venu pour reconstruire. Arrivé il y a un mois à Jénine, en Cisjordanie, Iain John Hook, un responsable britannique de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens (UNWRA), avait pour mission de rebâtir la partie du camp rasée par les bulldozers géants D9 de l’armée israélienne en avril, au cours d’une opération controversée. Agé de 54 ans, Iain John Hook coordonnait un projet de 27 millions de dollars dont la mise en œuvre avait été ralentie par les réticences de Palestiniens, désireux de conserver en l’état la partie du camp comme un témoignage des méthodes israéliennes, puis par les incessantes opérations militaires lancées contre ce fief du Djihad islamique.

Vendredi matin 22 novembre, l’armée israélienne s’est lancée à la recherche d’un responsable présumé de l’aile militaire du Djihad, Abdullah Ouahach, non loin des baraquements de l’ONU dans lesquels s’étaient réfugiés Iain John Hook et son équipe. Après des échanges de tirs entre soldats et activistes, le responsable de l’UNWRA a essayé de coordonner leur évacuation avec l’armée israélienne. Peu après midi, en sortant de ces baraquements, un téléphone portable à la main, le Britannique a été atteint de deux balles de fusil M16. Selon la version donnée par l’armée israélienne, qui a reconnu sa responsabilité, samedi 23 novembre, le ou les soldats à l’origine des tirs auraient confondu le téléphone portable avec une arme de poing. L’armée a précisé que les baraquements avaient été "utilisés par des terroristes pour tirer sur les forces israéliennes", ce que nie catégoriquement l’UNWRA. Présente au moment des faits, une militante propalestinienne de nationalité irlandaise, Annie Higgins, également blessée au cours de la même journée, a assuré qu’à cet instant, les tirs palestiniens avaient cessé depuis "deux bonnes heures".

Gravement blessé à l’abdomen, Iain John Hook n’a pas pu être évacué immédiatement vers l’hôpital le plus proche, situé pourtant à l’entrée du camp. La porte-parole de l’armée israélienne a assuré qu’il avait été transporté "aussi vite que possible". L’ONU a fait état de son côté d’un "délai", tout en précisant qu’il était difficile d’en établir avec certitude les conséquences. Selon les témoignages, le responsable de l’UNWRA, qui s’est vidé de son sang, est décédé pendant le trajet ou en arrivant à l’hôpital. L’agence onusienne, dont les relations avec les autorités israéliennes sont ordinairement exécrables, a dépêché sur place une équipe chargée d’établir les faits. Samedi, les réfugiés de Jénine ont organisé des funérailles symboliques à la mémoire du responsable, gratifié du titre de "martyr" par l’Autorité palestinienne, autour d’un cercueil vide recouvert du drapeau bleu des Nations unies.

Gilles Paris 

II 11 septembre :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—299501-,00.html

11 septembre 2001 : une princesse saoudienne mise en cause

Washington de notre correspondant

Les relations entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sont de nouveau mises en cause par la découverte d’un rapport, à première vue indirect, entre l’ambassade saoudienne à Washington et deux des terroristes du 11 septembre 2001. Selon des informations de source gouvernementale, publiées par l’hebdomadaire Newsweek, sur son site Internet, vendredi 22 novembre, la princesse Haïfa Al-Fayçal, épouse du prince Bandar Ben Sultan, ambassadeur d’Arabie saoudite, a versé d’importantes sommes d’argent à un ressortissant saoudien nommé Oussama Bassnan, à l’époque où celui-ci et sa famille vivaient aux Etats-Unis. M. Bassnan résidait à San Diego, en Californie, en 2000, et il était lié avec Omar Al-Bayoumi, lequel a aidé deux des quinze Saoudiens qui ont participé aux détournements d’avions du 11 septembre 2001. Il s’agit de Khalid Al-Midhar et Nawaq Al-Hamzi, qui ont opéré à bord de l’appareil détourné sur le Pentagone.

Comme toujours lorsque des interrogations se font jour sur la loyauté des milieux dirigeants saoudiens envers les Etats-Unis, Adel Al-Jubeir, un conseiller du prince héritier Abdallah qui partage son temps entre Washington et Riyad, est apparu sur les écrans de télévision. M. Al-Jubeir a expliqué, sur les chaînes ABC et CBS, dimanche, que la princesse Haïfa "est une dame très généreuse, qui se donne beaucoup de mal pour aider les personnes dans le besoin". Selon lui, la princesse, qui est la fille du roi Fayçal, assassiné en 1975 par un intégriste musulman, n’a aucune sympathie pour les islamistes. Elle a répondu, en 1998, à une demande d’aide que lui a adressée M. Bassnan, pour couvrir les besoins médicaux de sa femme, Majida Ibrahim Ahmed, de nationalité jordanienne. L’épouse du prince Ben Sultan lui a versé alors 15 000 dollars, puis les époux Bassnan, qui vivaient alors près de Washington, ont été inscrits sur les œuvres de la princesse pour 2 000 dollars par mois.

CHبQUE ENDOSSة

L’ambassade saoudienne a demandé à la banque qui gère le compte de la princesse Haïfa d’ouvrir ses archives, vendredi soir, à des fonctionnaires, qui ont examiné tous les chèques présentés à l’encaissement. Il semble qu’un chèque ait été endossé par M. Bassnan en faveur d’une femme qui pourrait être l’épouse de M. Al-Bayoumi, l’homme qui a aidé les deux terroristes de San Diego. Les époux Bassnan viennent d’être expulsés des Etats-Unis, le 17 novembre, pour infraction aux lois sur l’immigration, l’un vers l’Arabie saoudite, l’autre vers la Jordanie. Selon le FBI (Bureau fédéral d’investigation), M. Al-Bayoumi a quitté le territoire avant le 11 septembre 2001. Il a été repéré et placé en détention en Grande-Bretagne, mais la seule charge que la police américaine avait pu retenir contre lui était d’avoir outrepassé la durée de son visa, délit qui ne peut justifier une extradition. L’homme a donc été remis en liberté et pourrait se trouver maintenant en Arabie saoudite.

A San Diego, M. Al-Bayoumi, ancien fonctionnaire du ministère saoudien de la défense et de l’aviation, se présentait comme étudiant. Il recevait de l’argent du gouvernement saoudien. Le nom et le numéro de téléphone d’un fonctionnaire de l’ambassade saoudienne ont été trouvés par la police dans son appartement. Il est venu en aide à Khalid Al-Midhar et Nawaq Al-Hamzi lorsqu’ils sont arrivés en Californie, en 2000 ; il a, notamment, payé leurs loyers lorsqu’ils se sont installés à San Diego.

Les informations relatives aux versements reçus par M. Bassnan, ami de M. Al-Bayoumi, proviennent de l’exécutif, et il est possible que ces "fuites" ne soient pas sans rapport avec les discussions en cours au sujet de l’utilisation des bases américaines en Arabie saoudite en cas de guerre contre l’Irak.

MOYEN DE PRESSION

Riyad s’étant montré, jusqu’à maintenant, peu empressé de déférer à la demande américaine, la mise en cause de la famille royale peut constituer un moyen de pression. Plusieurs dizaines de familles de victimes du 11 septembre 2001 ont introduit, en août, une action en justice contre des personnalités saoudiennes accusées d’avoir financé ou protégé des organisations officiellement caritatives, par lesquelles ont transité des fonds destinés à Al-Qaida.

Cependant, la commission conjointe du Sénat et de la Chambre des représentants, qui enquête sur les erreurs et les fautes commises par les services de renseignement et de police dans la période ayant précédé les attentats, accuse, elle, le FBI et la CIA (l’Agence centrale de renseignement) de ne pas avoir poussé leurs enquêtes sur les liens éventuels entre l’Arabie saoudite et les attentats. La Maison Blanche a pris la défense de ces services, mais les questions posées par les parlementaires ne vont pas manquer de resurgir, dans les prochains jours, lorsqu’un premier rapport sera établi par la commission.

Patrick Jarreau

III Dixit :

http://cyberie.qc.ca/dixit/20021125.html (Remarque : pour lire les références publiées en fin d’article, il faut aller directement sur cet URL).

Québec, le 25 novembre 2002

Des démocraties mensongères

On rigole ou on s’attriste, selon les tempéraments, quand un dictateur irakien ou un président tunisien prétend se conformer aux règles électorales de la démocratie. Le caractère loufoque des résultats interdit, en effet, toute illusion. Dans de nombreux autres cas de scrutins censément démocratiques, cependant, l’ambiguïté persiste et trompe. On consent au rituel électoral, mais on pipe les dés. Ou encore on entend la démocratie de façon si étriquée qu’on en brandit le drapeau au seul bénéfice de privilégiés ou d’intérêts masqués.

Rappelons-le pour mémoire, dans un nombre étonnamment élevé de pays, on ne prend même pas la peine de tenir des élections. Le monarque ou le général règne, les aspirants tapent du pied ou complotent plus ou moins discrètement, les marchands d’armes, généralement issus du tiers permanent du Conseil de sécurité, équipent rentablement toutes les parties. Dans ces pays, le mot même de démocratie est plus déshonorant qu’une maladie honteuse. Dans des fiefs féodaux comme l’Arabie saoudite, il faut une grande imagination et une inextinguible soif de pétrole pour imaginer à quoi pourrait ressembler une élection libre et, a fortiori, une démocratie. Il arrive, dans d’autres décors encore, qu’un scrutin ait lieu, mais que le verdict des urnes disparaisse ensuite dans le désert. Le Myanmar, exemple parmi les exemples, a tenu des élections qui ont favorisé les contestataires, mais qui ont laissé les perdants au pouvoir et les vainqueurs dans l’opposition. Au Chili, l’élection d’Allende a suffisamment déplu à la CIA pour qu’elle nie le résultat électoral et mette en place la dictature de Pinochet. Au Pakistan, un général que les Américains qualifient de président pour lui conférer un semblant de légitimité soumet divers paliers de gouvernement à des élections, mais pas le palier présidentiel. Au Vénézuela moderne, le président élu est quotidiennement vilipendé par une presse au garde-à-vous militaire et menacé par ceux, nationaux ou étrangers, qui lorgnent les ressources pétrolières du pays. Un peu partout, la démocratie survit mieux dans le vocabulaire que dans la pratique quotidienne. Liste incomplète à laquelle bien des pays mériteraient de s’intégrer. Liste qui ne nous apprend d’ailleurs pas grand-chose, car les manquements et affronts à la démocratie sont ici visibles à l’oeil nu.

La situation se complique lorsque le discours insiste pour faire voir une démocratie agissante là où ne se reproduisent au mieux que des rituels exsangues. Pendant un demi-siècle, le Mexique s’est gargarisé de déclarations émues sur les mérites du scrutin démocratique ; d’un bout à l’autre du même demi-siècle, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) a veillé à ce que l’affrontement électoral ne compromette jamais l’intérêt des possédants ni ne libère le pays de la corruption. Cela, tout de même, a fini par se savoir.

Ce qu’on ne sait pas encore et qu’on ne découvre que timidement, c’est que plusieurs des donneurs de leçons démocratiques transforment quotidiennement cette épithète en label mensonger. Les ةtats-Unis, défenseurs autoproclamés de la démocratie et vivante incarnation de cet idéal, en bafouent pourtant les règles les plus élémentaires en plus de rétrécir sans cesse la portée de cette irremplaçable utopie. Que la moitié du pays ne vote pas, voilà qui ne pose pas problème. Qu’un président soit élu avec une minorité des voix exprimées et que le décompte soit délibérément incomplet, voilà qui n’empêche pas le président Bush de jouer au chevalier blanc sur son blanc destrier. Que la Cour suprême du pays qui impose des examens de démocratie à la planète entière transige honteusement avec ses responsabilités, cela non plus ne crée pas de remous. Il aura suffi que l’on promette au lendemain de l’élection présidentielle une clarification des règles qui n’est jamais venue pour que les vainqueurs se pardonnent leurs indécences et en oublient de corriger le système. Autrement dit, même à l’aune du simple cérémonial quantitatif, la démocratie américaine s’accommode de ratés honteux : le nombre de votes ne fait plus partie des préoccupations.

Israël, autre grand chantre de la démocratie, ةtat qui prétend se distinguer des pays qui le cernent par son recours inimitable et inimité à l’élection démocratique, triche elle aussi. ہ tel point qu’un journaliste de la région a pu écrire : « Elections ? So what ? » Il exprimait en peu de mots une triste évidence : quel que soit le gagnant au prochain scrutin, l’armée israélienne conservera le pouvoir. « Il y a, disait un autre journaliste, des ةtats qui ont une armée ; Israël est une armée qui a un ةtat. » Ce que le PRI a longuement réussi au Mexique, l’armée israélienne y parvient par Sharon, Rabin ou ةliezer interposés. Démocratie verbeuse, brutale et trompeuse, car les résultats électoraux n’édulcorent pas la vindicte de l’ةtat-major.

Prenons surtout garde à ceci : la démocratie n’est pas, quoi qu’on en pense, une addition mathématique. Elle n’est pas le règne de la majorité. La démocratie est plus fidèle à son idéal lorsqu’elle ménage un espace vital aux minorités et aux oppositions que lorsqu’elle tend au parti unique. La démocratie n’est pas, comme le serait un sondage plus voyant que les autres, une réaction grégaire et malléable à un programme ou à un incident. La démocratie, comme Victor Hugo a commencé à le comprendre au milieu du XIXe siècle, n’est pas le gouvernement par la foule émotive et vindicative, mais celui d’un peuple attaché à des valeurs respectables et guidé par une constitution rédigée à tête reposée. Invoquer la majorité électorale pour complaire à la foule et restaurer la barbarie, c’est confondre démagogie et démocratie.

Quand Israël arrête sans procès, incarcère, torture, exécute, la barbarie regagne le terrain conquis péniblement par la démocratie et son alliée, la civilisation. Quand les ةtats-Unis et l’Angleterre retournent à l’arbitraire qui prévalait avant l’habeas corpus, la barbarie prévaut. Et ce n’est pas d’avoir ou pas obtenu la majorité du suffrage qui rendra la barbarie plus démocratique. Quand les assassinats politiquement autorisés se banalisent en Palestine ou débutent au Yémen, des gouvernements élus perdent le droit de se dire civilisés et démocratiques. Quand des lois discriminatoires bloquent les frontières à tel lieu de naissance ou à telle couleur de peau, c’est un demi-siècle de droits fondamentaux qu’on stérilise et, avec lui, la démocratie. Quand des béliers mécaniques obéissent aux ordres des militaires, se passent de toute analyse judiciaire et détruisent les maisons familiales de présumés kamikazes, c’est le guilt by association et le lynchage qui reprennent du service. Que des centaines d’humains soient parqués comme du bétail à Guantanamo, maintenus sadiquement dans des limbes juridiques par un mercenariat d’avocats et oubliés par des médias serviles et myopes, cela peut être voulu par une foule docile et téléguidée ; cela ne saurait être confondu avec une démocratie digne de ce nom. Qu’une majorité d’Américains et d’Israéliens se laissent emporter dans ce cycle barbare prouve que la foule tente présentement de bousculer le peuple hors de l’histoire.

Je crois toujours à l’utopie démocratique, mais de moins en moins aux mensonges qui l’avilissent. J’en arrive à croire que ce bon vieux Diogène pensait à l’idéal démocratique quand, le fanal à la main, il cherchait un homme.

Laurent Laplante

P.S. 1 - Un lecteur s’étonne de ce que Jean-Paul II n’ait rien à dire au sujet de la guerre illégitime contre l’Irak. Belle question. Ce ne serait pas la première fois que le Vatican raterait un rendez-vous avec l’histoire. Les connivences entre les pudeurs vaticanes et le fondamentalisme américain empêcheraient-elles le plaidoyer en faveur de la paix ?

P.S. 2 - Israël blâme toujours Arafat lorsque surviennent des attentats. Pourtant, l’armée israélienne, avec cent fois plus de moyens qu’Arafat, ne parvient pas à les enrayer.

Pour les références, je rappelle qu’il faut aller sur l’URL pour les trouver (impossibles à afficher dans la RDP, à cause de difficultés techniques)

IV Tunisie :

Sadri khiari empêché une nouvelle fois de se rendre en France

TUNIS, 23 nov (AFP) - Sadri Khiari, dirigeant de l’association RAID (Attac-Tunisie) et du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) a été de nouveau interdit samedi de partir pour la France, a-t-on constaté à l’aéroport de Tunis-Carthage.

M. Khiari, artiste peintre, devait se rendre à Paris pour soutenir une thèse de doctorat en Sciences politiques à Paris, le 30 novembre. Il s’est vu refuser à chaque fois le droit de quitter la Tunisie, au motif de "poursuites judicaires" à son encontre et au sujet desquelles ses avocats n’ont jamais pu obtenir des informations.

Samedi à la 7ème vaine tentative de prendre l’avion sur un vol d’Air France, M. Khiari était accompagné de sa mère, Gilda Khiari, et d’un groupe de militants politiques, représentants d’associations de défense des droits de l’Homme, ainsi que d’avocats.

"J’ai été de nouveau empêché de prendre l’avion. On m’a sèchement dit qu’il fallait me rendre chez le juge d’instruction", a-t-il déclaré après s’être vu notifié l’interdiction de départ au contrôle de police. M. Khiari a indiqué à l’AFP, que des membres de son
jury envisageaient de faire le déplacement à Tunis pour lui permettre enfin de soutenir sa thèse.

Une trentaine d’avocats s’étaient présentés samedi au bureau du juge d’instruction au palais de justice sans pouvoir obtenir des indications sur les raisons des poursuites engagées contre M. Khiari, selon le comité nouvellement créée "Article 13". Ce groupe, qui s’est fait connaître cette semaine, avait appelé au soutien de Sadri Khiari, et s’est engagé à défendre toutes les personnes interdites de voyager "pour leurs activités publiques, associatives et politiques" en Tunisie.

Le 25 octobre dernier, M. Khiari avait entrepris avec Philippe Corcuff, membre d’Attac-France, une grève de la faim de trois jours pour réclamer notamment "la levée des interdictions de circulation". Il avait été brièvement interpellé et son hôte français expulsé.

Selon "Article 13", le refus des autorités de laisser voyager M. Khiari "fait suite, en particulier, à la conférence de presse qu’il a donné à Paris en mars 2000 pour présenter le premier rapport sur les libertés du CNLT", dont il est membre fondateur.

V Tennis :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3242—299557-,00.html

Guy Forget hésite encore sur son second joueur en simple pour la finale de la Coupe Davis

Royan (Charente-Maritime) de notre envoyé spécial

Guy Forget est un homme comblé, tant ses "gars" n’ont pas ménagé leur peine. "Le travail que l’on a fait est aussi physique que moral", explique le capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. Dans un confortable hôtel surplombant l’océan Atlantique, tout près des courts couverts du Roc Garden Tennis, les tenants du titre ont terminé, samedi 23 novembre, leur première semaine de préparation à Royan, au calme et au grand air. Ils doivent affronter en finale de la Coupe Davis, du vendredi 29 novembre au dimanche 1er décembre dans l’effervescence du Palais omnisports de Paris-Bercy, la Russie d’Evgueni Kafelnikov et de Marat Safin.

Dans la torpeur automnale de la cité balnéaire, aux façades immaculées et aux volets clos, les cadences ont été soutenues à l’entraînement pour des joueurs très assidus. Après quelques semaines de vacances, l’objectif était de retrouver les bases du jeu sur terre battue : glissades, régularité dans les échanges et longueur de balle. Du lever, à 7 h 30, au repas du soir, vers 21 heures, la vie des joueurs, dans la bonne humeur ambiante, a été scrupuleusement minutée. "Ce sont des journées lourdes : on commence par des échauffements, puis entraînement tennistique", explique le capitaine. Le même programme était appliqué l’après-midi, mais s’y ajoutait un travail physique. "Tout cela accumulé, ils font de l’exercice pendant cinq ou six heures, plus les soins."

VOLONTAIREMENT EN "PRة-FATIGUE"

L’équipe de France est entrée progressivement dans le vif du sujet, avec un premier pic le mercredi. "En fin de journée, sur des séries de points, les jambes allaient moins vite, et la qualité du tennis s’en est ressentie, explique Guy Forget. On les met volontairement dans cet état-là." Un état de "pré-fatigue" proche des conditions de la Coupe."On leur demande de se relâcher et de faire de la qualité. Parfois, ils ont envie de balancer leur raquette dans le grillage."Après une journée de répit, vendredi et samedi ont été du même tonneau.

Sur l’unique gradin du Roc Garden, un public d’un certain âge (une centaine de spectateurs sages et connaisseurs) s’est pressé pour voir les Bleus ferrailler. Si Sébastien Grosjean, incontestable numéro 1, et la paire que forment Fabrice Santoro et Nicolas Escudé (récents vainqueurs de l’Open de Paris) sont, sauf accident, certains d’être de la finale, l’identité du deuxième joueur de simple n’est pas acquise. Une concurrence sourde s’est instaurée à Royan entre Paul-Henri Mathieu, bientôt 21 ans, et Arnaud Clément, de presque cinq ans son aîné.

Guy Forget, qui a pris soin de ne jamais placer les deux hommes en opposition directe, ne cachait pas son hésitation. "Paul-Henri, je l’ai toujours vu quand ça allait bien. Il y a eu sa prestation à Roland-Garros et ses victoires à Moscou et Lyon. Mais il y a aussi des tournois, à Wimbledon contre David Nalbandian par exemple, où ça s’est moins bien passé, rappelle le capitaine. Potentiellement, il a une marge plus importante qu’Arnaud Clément. Dans un jour faste, il peut mettre la barre plus haut."

Guy Forget a conscience aussi qu’Arnaud Clément a un vécu et une expérience qui en ont fait "l’artisan de toutes les victoires" : "Je sais qu’il ne descendra pas en dessous d’un certain niveau." Le choix de l’Aixois, qui avait prévalu en demi-finale contre les Etats-Unis, s’était avéré judicieux. "Maintenant, si Paul-Henri colle des 6-2, 6-3, 6-1 à tous les mecs à l’entraînement ce début de semaine à Bercy, je me dirai qu’il est vraiment au-dessus et qu’il pourrait compenser son manque d’expérience par la qualité de son jeu."

Guy Forget veut se "débarrasser" dès que possible de cette question et dévoiler sa sélection à ses hommes, mercredi, à la veille de l’annonce officielle de son carré final. "Certains vont m’en vouloir par rapport à ces choix. Sachant que chacun de ces gars-là, dans un bon jour, peut planter Safin."

Jean-Jacques Larrochelle

A demain



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