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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°244
par Ahmed Fouednejm
3 octobre 2002

La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens (Libération, Le Monde et Le Soir belge...) ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie El Jazira (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Jazeera) :

  1. La commission de censure égptienne (relevant du ministère de la culture) va demander l’avis d’une commission d’historiens pour autoriser (ou non) la diffision d’un dessin animé, dont le titre est "Mahomet, le dernier des prophètes". Les scènes "litigeuses" sont celles où les musulmans détruisent des statutes pharaonïques. Selon la commission, ces scènes pourraient donner une mauvaise image de l’islam. http://www.aljazeera.net/art_culture/2002/10/10-3-1.htm (repris de Reuters)
 Partie Française : (Le Monde, AFP et AP, La Presse, Réalités) :

Au sommaire aujourd\’hui 6 articles et dépêches du Monde (édition du 4 octobre) de l’AFP, de l’AP, de La Presse et du magazine tunisien "indépendant", Réalités.

  1. Palestine (Arafat + procès Bargouthi) (AP + AFP) 
  2. Brésil (débat présientiel ce soir) (AFP) 
  3. Tunisie : Tournée de Séguin + sortie prochaine du livre de Haddad (La Presse, Réalités)
  4. Google propose une RDP sans journaliste (Le Monde)

Achevée aujourd\’hui à 18 H 30 GMT.

 Bonne lecture !


 
I Palestine :
 
http://fr.news.yahoo.com/021003/5/2s20e.html
 
jeudi 3 octobre 2002, 16h25
 
L\’armée israélienne s\’entraîne à expulser Yasser Arafat

JERUSALEM (AP) - Des soldats israéliens ont reçu un entraînement les préparant à expulser Yasser Arafat par hélicoptère, ont confirmé jeudi des sources de la sécurité israélienne, le quotidien "Maariv" rapportant dans son édition de jeudi que les commandos de Tsahal ont même visité le lieu de destination du président de l’Autorité palestinienne, une région déserte d’un pays étranger.

S’exprimant sous couvert d’anonymat, ces responsables ont affirmé que les commandos étaient prêts à exécuter ce plan d’expulsion dès qu’ils en recevaient l’ordre.

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon tente de pousser Yasser Arafat à l’exil, mais s’est vu opposer la résistance des chefs de la sécurité israélienne et de l’administration américaine.

Selon les informations publiées par "Maariv", Arafat serait transporté par hélicoptère depuis son quartier général de Ramallah en Cisjordanie vers un lieu où "il n’y a ni ville ni population à proximité". Le quotidien ne donne pas le nom du lieu mais la télévision israélienne avait récemment affirmé que Tsahal avait choisi le désert libyen comme destination.

Interrogé sur ces points, Dore Gold, un responsable du gouvernement israélien, s’est refusé à tout commentaire.

A la Moukataa dont un seul bâtiment est encore debout, des conseillers de Yasser Arafat ont démenti par ailleurs les informations selon lesquelles le président de l’Autorité palestinienne aurait l’intention de s’installer à Bethléem. "Le président Arafat restera dans ses bureaux de Ramallah pour poursuivre ses efforts pour mettre un terme à ce siège et cette occupation", a dit le ministre du Plan Nabil Shaath.

Le ministre palestinien Saeb Erekat a considéré que les préparatifs israéliens pour une expulsion de Yasser Arafat dévoilaient le véritable programme d’Ariel Sharon : "Cela montre que le but du gouvernement israélien est de détruire l’Autorité palestinienne, de tuer le président Arafat et de reprendre l’occupation".

Jeudi à Tel Aviv, le procès de Marouan Barghouti, l’un des possibles successeurs de Yasser Arafat et chef du Fatah pour la Cisjordanie, a repris. Au cours de cette deuxième audience d’une juridiction qu’il ne reconnaît pas Barghouti, accusé par l’Etat hébreu d’avoir organisé et financé des attentats qui ont tué 26 Israéliens, a lu une liste de 54 chefs d’inculpation qu’il reproche à Israël, accusant le pays d’être coupable de crimes de guerre au cours des 35 années d’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

A Djénine en Cisjordanie, un vendeur de légumes palestinien de 45 ans a été tué par les soldats israéliens qui ont ouvert le feu pour faire respecter le couvre-feu. Selon des responsables hospitaliers, l’homme a été atteint à la tête alors qu’il se tenait devant son étal. L’armée israélienne a expliqué que ses soldats avaient riposté à des tirs. AP

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—292818-,00.html

Les avocats de M. Barghouti annoncent leur retrait du procès

L’un des principaux dirigeants palestiniens, Marouan Barghouti, chef du mouvement Fatah en Cisjordanie, comparaissait de nouveau, jeudi 3 octobre, devant un tribunal de Tel-Aviv, qui devait décider de la prolongation ou non de sa garde à vue. L’ambiance était électrique. Alors que l’audience allait commencer, l’un des avocats chargés de la défense de M. Barghouti a annoncé le retrait du procès de tous les défenseurs du dirigeant du Fatah, accusant les hommes du service d’ordre du tribunal de l’avoir battu et chassé du tribunal. "Nous nous retirons de ce procès. Nous ne laisserons pas les Israéliens utiliser plus longtemps cette cour pour leur campagne contre le peuple palestinien", a ainsi déclaré Me Khader Chkeirat, ajoutant : "(Les gardiens) ne m’ont pas laissé voir Marouane. Ils m’ont battu et jeté hors du tribunal."

A l’entrée de l’inculpé dans la salle d’audience, une douzaine d’Israéliens ont hurlé "assassin" et ont insulté une députée israélienne du Parti communiste, Tamar Goujanski, venue par solidarité avec le détenu. "Tu n’as pas honte ?", lui ont-ils crié. Détenu depuis avril, M. Barghouti a été inculpé, le 14 août, de "meurtres, complicité de meurtre, tentatives de meurtre, appartenance à une organisation terroriste, détention d’armes et d’explosifs", chefs d’accusations pour lesquels il encourt la prison à vie. Une dizaine de députés et d’avocats européens, notamment Français, venus pour soutenir M. Barghouti, étaient aussi présents à l’audience.

A l’extérieur du tribunal, une trentaine d’Israéliens, dont certains sont membres d’une association de "solidarité avec les victimes du terrorisme\", manifestaient, brandissant un poster avec toutes les photos des victimes israéliennes de l’Intifada.

LA VIOLENCE AU QUOTIDIEN SE POURSUIT

A l’occasion de cette nouvelle audience, l’accusation devait présenter une demande de prolongation de la garde à vue de M. Barghouthi jusqu’à la fin du procès. Les avocats du dirigeant palestinien ont fait part de leur intention de plaider l’incompétence de cette cour pour juger leur client, membre du Conseil législatif palestinien (Parlement), et qui, selon eux, bénéficie à ce titre d’une immunité. Le procureur l’accuse - ce que l’intéressé dément -de diriger les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, groupe armé issu du Fatah, le mouvement du président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et d’être responsable de la mort de 26 personnes.

Sur le terrain, les violences continuaient. A Jénine, un Palestinien de 45 ans, Ahmed Stity, a été tué après avoir été atteint à la tête par balle alors qu’il se trouvait dans un marché de fruits et légumes investi par des soldats israéliens. Un Israélien a également été blessé par des tirs palestiniens près de la colonie de Hemmesh, près de Jénine, selon des sources militaires.

Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré un obus de mortier vers une colonie israélienne située au centre de la bande de Gaza sans faire ni victime ni dégât, a annoncé un porte-parole militaire. Des blindés israéliens ont également détruit, jeudi, une maison dans la localité de Wadi Gaza (bande de Gaza), qui appartenait à un activiste des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa. Au cours de l’opération, six Palestiniens auraient été arrêtés. Un porte-parole de l’armée a confirmé l’arrestation de cinq Palestiniens recherchés et indiqué que 35 autres avaient été arrêtés en Cisjordanie.

Dans le même temps, le quotidien israélien Maariv a révélé que Tsahal avait récemment effectué un exercice d’entraînement pour se préparer à une éventuelle expulsion vers l’étranger de M. Arafat. Maariv a précisé que ce plan pourrait être appliqué "très rapidement" si les responsables politiques israéliens donnaient leur feu vert à un bannissement du chef de l’Autorité palestinienne. Le quotidien indique également que pour cet exercice, les militaires ont utilisé des hélicoptères et que l’expulsion pourrait également s’appliquer à des proches de M. Arafat.

Avec AFP

II Brésil :

http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3210—10664413,00.html

Brésil : les candidats préparent le grand débat final à la télévision
 
A trois jours de la présidentielle, les candidats fourbissent leurs armes et peaufinent leurs stratégies avant le grand débat télévisé de jeudi soir qui doit clôturer la campagne électorale. D’après les derniers sondages (Vox populi et Ibope) le candidat du Parti des travailleurs (PT-gauche), Luiz Inacio Lula da Silva, oscille entre 43 et 45% des intentions de vote, ce qui lui ferait frôler la victoire dès le premier tour, selon les analystes, si l’on tient compte des bulletins blancs et nuls. Son concurrent le plus proche, le candidat de la continuité et favori des marchés financiers, José Serra, obtient entre 18 et 19%. A la troisième place arrive l’ancien gouverneur populiste de Rio, Anthony Garotinho, du parti socialiste brésilien (PSB) avec 16% et, à la quatrième, avec 11%, Ciro Gomes du Front Travailliste (centre-gauche). Les derniers sondages seront diffusés à 48 heures du scrutin. Mercredi, les candidats ont passé une partie de journée réunis avec leur état-major pour préparer le débat de deux heures dont le but sera d’approfondir leur programme de gouvernement. Ils n’ont qu’un but : tenter de s’accaparer la légion d’électeurs encore indécis, plus de 8 millions (7% du total). Quand la campagne électorale gratuite à la télévision a commencé fin août, 13 des 115 millions d’électeurs disaient ne pas savoir pour qui voter et 44 millions étaient prêts à changer de candidat. Lors des deux débats télévisés précédents (4 août et 2 septembre), Lula qui caracole depuis mai en tête des sondages, date à laquelle a justement commencé la tourmente financière, a été épargné par les autres candidats. Il a bénéficié du fait qu’ils se livraient un corps à corps sans merci pour s’assurer d’un passage au deuxième tour. La propagande télévisée favorisait Serra, le dauphin du président Fernando Henrique Cardoso, le temps d’antenne étant proportionnel à la représentation politique au Congrès mais ce dernier n’a pas réussi à décoller. Serra, qui prône "le changement dans la continuité" n’a pas convaincu et n’est monté que de 5 points depuis août. S’il a pu évincer Gomes qui le talonnait, il n’a cependant pas réussi à faire en sorte que les voix de Gomes se reportent sur lui. Elle sont allées au populiste et évangéliste, Garotinho. "A partir de dimanche, si Dieu le veut, nous aurons pour la première fois dans l’histoire du Brésil un ancien ouvrier tourneur comme président du plus puissant pays d’Amérique latine", a lancé, en pleurs, Lula lors de son dernier meeting dans la banlieue industrielle de Sao Paulo mardi soir, sur un podium dressé non loin du siège du syndicat des métallos qu’il avait dirigé il y a 22 ans. Trois fois candidat malheureux en 1989 contre Fernando Collor, et en 1994 et 98 contre Cardoso, Lula avait commencé le meeting en déclarant : "Jamais je ne suis senti aussi prêt" à assumer la présidence de la République. Même les marchés financiers qui avait connu une véritable hystérie spéculative la semaine dernière semblent se faire à l’idée d’une victoire de Lula. Un banquier du groupe Itau, Robert
 
III Tunisie :
 
 

Conférence de M.Philippe Séguin sur le « Droit de l’hommisme »

Tolérance bien ordonnée commence par soi-même

• La Tunisie, plus et probablement mieux que n’importe quel autre pays au monde, a su incarner et promouvoir la tolérance, pendant des siècles

• Il ne saurait y avoir de citoyenneté dans un contexte de misère et de famine

• Les droits de l’homme sont un tout indissociable et personne ne peut s’arroger le droit de les imposer à autrui, comme un vulgaire produit d’importation

Poursuivant le cycle de conférences qu’il donne à Tunis, M. Philippe Séguin a consacré sa seconde intervention, faite devant des étudiants et des universitaires de l’Institut supérieur de gestion, (ISG, Le Bardo) à la problématique des « nouvelles intolérances ou l’alibi du droit de l’hommisme ».

D’entrée de jeu, l’orateur a expliqué les motifs du choix délibéré de notre pays, pour évoquer ce thème, très marqué politiquement.

« Il m’a semblé qu’aucun cadre n’était plus propice que la Tunisie pour une expression sur la tolérance », a-t-il avancé, en guise de propos liminaires, et ce, pour deux raisons essentielles, au moins.

« D’abord, ce pays a, plus et probablement mieux que n’importe quel autre pays, su incarner et promouvoir la tolérance, depuis des siècles ».

Le choix de la Tunisie, en tant qu’instance d’expression sur la question de la tolérance, tient également du fait que « finalement, peu de pays auront été si mal payés en retour et victimes d\’autant d’intolérance que ne l’a été la Tunisie, elle-même adversaire irréductible de l’intolérance », devait ajouter M. Séguin.

Rappelant que la tolérance consiste avant tout « au respect d’autrui, à la reconnaissance de l’autre », il a cependant mis en garde contre des glissements sémantiques dont certains usent et abusent, pour pervertir la noblesse de ces concepts et des attitudes qu’ils génèrent. « De la reconnaissance de l’autre au respect de la différence, il n’y a évidemment qu’un pas qu’il faudrait se garder de franchir sans prudence. Parce que du respect de l’identité, qui est une nécessité absolue à ce qu’on appelle le différentialisme, il y a aussi un pas qui peut conduire à l’exact contraire de ce à quoi on souhaite parvenir », a-t-il fait remarquer.

En fait, la prudence est d’autant plus de rigueur que « la modernité ou la post-modernité s’ouvre sur un paradoxe, à l’origine d’une véritable crise de conscience collective ».

Celui-ci consiste en la montée parallèle et conflictuelle entre « l’idéologie de l’universalité absolue des droits d’une part et la doctrine de l’irréductibilité des différences, d’autre part ».

En réalité, devait constater le conférencier, « l’absolutisme du droit universel tend à démanteler les citoyennetés pour faire naître des crispations identitaires et toutes formes de tribalisme ». « Derrière cet absolu paradigmatique que j’appelle droit de l’hommisme se cachent des desseins peu avouables comme la loi du plus fort, les diverses discriminations et d’une certaine manière la remise en question de la démocratie ».

« Je ne peux accepter pour ma part qu’on utilise la grande idée des droits de l’homme pour justifier et organiser la permanence d’un ordre international politico-économique fondé sur l’inégalité, pour gêner les efforts de développement de tel ou tel pays, pour ôter aux Etats-nations, donc aux peuples, les moyens de décider voire pour favoriser des processus d’unification qui se fassent au détriment de la légitime diversité culturelle ».

« Le droit de l’hommisme a d’abord donné naissance au droit d’ingérence. Il ne cache pas non plus qu’il conteste la légitimité des Etats-nations et tente d’imposer une grille de lecture unique des divers régimes politiques, en ignorant à la fois la spécificité de leurs contextes respectifs, le caractère global et cohérent des droits de l’homme et le critère de progressivité de toute construction démocratique », a-t-il encore argué.

Le conférencier a analysé de nombreux aspects du fonctionnement réel des rapports internationaux, dans le contexte de la mondialisation et dont l’incohérence est fondée sur des principes à géométrie variable.

Evoquant le droit d’ingérence, il a précisé que « sa mise en œuvre se fait de manière relative, dans le but de se donner bonne conscience, ou quand les images deviennent écœurantes et insupportables pour l’opinion et parfois même pour médiatiser l’image de puissance capable d’agir, en dehors de ses frontières », a-t-il expliqué en substance.

Analysant la norme démocratique canonisée par les décideurs influents et qu’on cherche à imposer systématiquement à des pays en voie de développement ou autres, le conférencier a rappelé que « pour qu’une démocratie soit viable, il faut d’abord commencer par créer les conditions de sa pérennité, tant il est vrai qu’il ne saurait y avoir de citoyenneté dans un contexte de misère et de famine ».

« Bien sûr, il faut œuvrer à l’instauration des droits de l’homme mais à condition qu’ils soient débarrassés des calculs et des préjugés. Les droits de l’homme sont un tout indissociable et personne ne peut s\’arroger le droit de les imposer à autrui, comme un vulgaire produit d’importation. Tolérance bien ordonnée commence par soi-même », a rappelé M. Séguin.

« Entre les droits individuels et les droits universels, il ne faudrait surtout pas que les droits des peuples à disposer d\’eux-mêmes soient escamotés. Car on constate malheureusement que l\’absolutisme du droit de l\’hommisme ambiant, ajouté à un soupçon de moralisation, c\’est moins de citoyenneté, moins de République, une perte de souveraineté, un déficit de démocratie et plus de tensions, à l\’échelle mondiale ».

Rien ne condamne en réalité l\’humanité à subir la fatalité d\’une uniformisation rampante dans l\’espoir hypothétique d\’ « une République universelle parfaitement transparente, fondée sur un modèle culturel unique, une pensée unique et un marché unique ».

« Afin d’éviter à l’humanité d’emprunter le chemin de tous les intolérables, il existe encore aujourd’hui une marge d’action pouvant contribuer à l’émergence d’un monde multipolaire, avec de nouvelles approches de l’économie de marché, avec des arbitrages faits dans le sens du bien commun et de l’intérêt général. Certes, les systèmes idéologiques nouveaux restent à réinventer mais personne n’a le droit de renoncer à l’instauration d’un monde plus tolérant », devait conclure M. Séguin. 

Mongi GHARBI

http://www.tunisieinfo.com/realites/875/confidentiel.html

\"Non delenda Carthago\"
L’écrivain tunisien Mezri Haddad, résidant à Paris, a été reçu par le Président de la République, à qui il a offert son dernier livre sur la Tunisie, intitulé "Non delenda Carthago", dont nous avons annoncé la réalisation dans notre numéro 852 (25 mai 2002).
Rappelons que Mezri Haddad est conseiller de la Rédaction de notre revue et signalons que son ouvrage sera diffusé en Tunisie à partir du 20 octobre, avant même sa sortie officielle en France, quoique l’éditeur (Les Editions du Rocher) soit basé en France.
L’encouragement présidentiel accordé à ce livre audacieux et sans concession démontre que la critique est acceptée au plus haut niveau de l’Etat dès lors qu’elle est constructive.
L’auteur donnera une conférence de presse, ouverte aux journalistes et aux personnalités intellectuelles et politiques, samedi 5 octobre à 10h à l’Hôtel Abou Nawas à Tunis. Cette conférence sera suivie d’un déjeuner-débat au cours duquel l’auteur dédicacera son œuvre.
Nous rendrons compte de cet ouvrage dans notre prochain numéro.

IV Google :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—292059-,00.html

Internet : le moteur de recherche Google lance une revue de presse sans journaliste
Le site anglophone Google News utilise les informations diffusées sur la Toile par 4 000 sites de médias pour constituer son propre journal en ligne.

Depuis lundi 23 septembre, les quelque 50 millions d’utilisateurs réguliers de Google.com peuvent tester un nouveau service sur le site Internet appelé Google News : un "compilateur" d\’informations en ligne puisant son contenu dans plus de 4 000 sites de médias anglophones.

A priori, il ne s’agit là que d’exploiter l’efficacité reconnue du moteur de recherche de Google, dans le domaine spécifique des sites d’informations.

 
D\’autres moteurs de recherche, comme Moreover et Newsnow, proposent déjà ce service aux Etats-Unis. La différence tient à ce que Google News, outre lui permettre d\’effectuer des recherches dans ces sites, propose à l\’internaute une gigantesque revue de presse en ligne, avec des rubriques (\"Monde\", \"Etats-Unis\", \"Finance\", \"Sciences-Technologie\", \"Sport\", \"Divertissement\" et \"Santé\"), des dossiers thématiques (\"Le président Bush et l\’Irak\", \"La faillite de l\’opérateur de télécommunications Global Crossing\"...) et, surtout, une \"une\" illustrée présentant les deux sujets phares de l\’actualité, rafraichie tous les quarts d\’heure. A première vue, Google News ressemble donc à un vrai journal en ligne, tel que se présentent nytimes.com ou lemonde.fr.

L\’originalité – et le risque – de la formule vient de ce que ce site est entièrement automatisé, conçu de par de puissants algorithmes, sans aucun travail éditorial. Google, qui, en terme de modèle économique, n\’a jamais voulu (contrairement à Yahoo ! ou Altavista) se positionner comme un \"infomédiaire\", mais plutôt comme une société de technologie, se félicite de ce que la performance de ses outils de calcul lui permette de n\’employer ni rédacteurs ni éditeurs. L\’ordinateur Deeper Blue n\’a-t-il pas fini par battre Gary Kasparov aux échecs ? Le travail de la machine est assez impressionnant pour réaliser la \"une\". Il passe au crible les informations, les trie de façon pertinente selon leur thème (ce qui ne se limite pas au repérage de mots clés mais nécessite un vrai moteur sémantique) et les réactualise. Le tout en fonction de l\’importance accordée à ces informations dans les pages de 4 000 sites.

Le travail reste quantitatif. Or l\’information reste une donnée sensible, dont la qualité n\’est pas uniquement mesurable à l\’aune du nombre de sites sur laquelle elle est présente (sans compter que beaucoup reprennent sans compter les mêmes dépêches d\’agences). Et toutes les sources n\’ont pas la même fiabilité.

\"FANTASME TECHNOLOGIQUE\"

Franck Poisson, directeur commercial de Google France, estime que cette \" absence d\’intervention humaine, forcément idéologique, combinée à la multiplicité des sources, accessible grâce à l\’ordinateur, confère à Google News une véritable objectivité\". Le site offre des sources aussi diverses que les grands médias en ligne américains, comme le New York Times ou CNN, des journaux locaux (Minneapolis Star, Baltimore Sun) ou spécialisés (Scientific American, Sporting News) et des sites d\’information internationaux comme celui du Jerusalem Post, voire exotiques comme l\’agence iranienne Irna. Les résultats sont parfois surprenants. Ainsi, si on recherche le mot \"France\", la réponse en tête de liste est un article sur les Français éternellement défiants vis-à-vis de la politique américaine parus sur KTUL, site d\’une chaîne câblée de l\’Oklahoma. Jeudi 26 septembre, à 18 heures, le gros titre de la \"une\" proposait de lire un portait d\’un leader du mouvement palestinien Hamas publié dans l\’Hindustan Times. \"Google News n\’est qu\’en phase de test et nous ne prétendons pas à la perfection, reconnaît Franck Poisson. Mais nous affinons nos algorithmes.\"

\" Ce service est un contresens absolu comme on en a connu sur Internet, rétorque le sociologue Jean-Marie Charon, chercheur à l\’EHESS/CNRS. Cela fait partie de la mythologie de ce support : l\’idée qu\’un opérateur technique, un logiciel serait davantage un gage d\’objectivité par rapport à des journalistes qui sont considérés comme des filtres. Nous sommes dans le fantasme technologique. En fait, ce système ajoute des moyens pour compiler l\’information alors qu\’il en faudrait plutôt pour la collecter, la vérifier et l\’approfondir. Il y a une perte de valeur des contenus.\"

Pourtant, si Google News rencontre le succès, la technologie pourrait être vendue à des grands portails comme Yahoo !, qui aujourd\’hui emploie des éditeurs de presse pour organiser la présentation des informations sur le site Yahoo News. La mise en place d\’un service francophone n\’est pas à l\’ordre du jour pour l\’instant.

Gaëlle Macke et Bénédicte Mathieu

 
A demain


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