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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°256
par Ahmed Fouednejm
17 octobre 2002
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org

Vous êtes désormais 145 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie El Jazira (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire :

Partie arabe : (Al Jazeera) :

  1. Huit morts dans une nouvelle boucherie à Rafah (Cisjordanie) http://www.aljazeera.net/news/arabic/2002/10/10-17-10.htm
 
Partie Française : (Le Monde, AFP, AP, La Presse, Réalités) :
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 18 octobre), de l’AFP, de l’AP, de La Presse et de Réalités.
  1. Guerre contre l’Irak (Le Monde + AFP) 
  2. Chomsky (Réalités)
  3. La vente de soutiens-gorges en Arabie Saoudite (AP)
  4. En Tunisie, le "patriotisme" rime avec le "sept-novembrisme" ! (La Presse)
Achevée aujourd’hui à 17 H 55 GMT.

 Bonne lecture !


 
I Irak :
 
 
 
George Bush s’impatiente face aux désaccords exprimés à l’ONU
Le président américain a rappelé, le 16 octobre, sa "détermination" face au régime irakien, menaçant d’agir sans l’aval des Nations unies. Au Conseil de sécurité, l’épreuve de force entre la France et les Etats-Unis se durcit quant à l’élaboration d’une résolution.

New york (Nations unies) de notre correspondante

Selon l’expression consacrée, le ton est sérieusement monté, mercredi 16 octobre, entre Washington et Paris sur la question de la résolution irakienne que prépare le Conseil de sécurité des Nations unies. Alors que dans la salle du Conseil commençait l’audience publique sur l’Irak, George W. Bush s’est invité dans le débat. Il avait justement prévu de signer au même moment à la Maison Blanche la résolution par laquelle le Congrès américain lui a donné le pouvoir d’attaquer l’Irak sans l’aval des Nations unies.

Entouré d’une centaine de parlementaires, M. Bush a remis la pression sur l’ONU, qui n’a toujours pas voté de résolution, cinq semaines après en avoir été priée. "Le moment est venu pour les Nations unies de se montrer à la hauteur", a-t-il dit. M. Bush s’impatiente, ont traduit ses conseillers. Son porte-parole, Ari Fleischer, a rappelé que, le 12 septembre, le président avait demandé à l’ONU une "forte" résolution dans un délai se comptant "en semaines" et non en mois. Au même moment, Jacques Chirac, qui était en Egypte, a répété la position française : pas de blanc-seing à un Etat pour décider du sort de l’Irak ; le Conseil de sécurité, rien que le Conseil de sécurité. Sinon, la France "prendra ses responsabilités". En Russie aussi, le ton est monté. Le vice-ministre des affaires étrangères, Yuri Fedotov, a jugé "inacceptable" le projet de texte anglo-américain, y compris dans sa version adoucie déguisant l’autorisation d’"employer les moyens nécessaires" contre l’Irak en "conséquences sérieuses" contre ce pays.

Lundi, Igor Ivanov et Dominique de Villepin ont échangé un coup de téléphone. Selon certaines sources, le ministre russe des affaires étrangères a reproché à son homologue la concession faite le même jour par la France, ajoutant la mention d’un possible "recours à la force" dans la panoplie des réactions possibles du Conseil de sécurité.

Apparemment, Français et Russes consultent le calendrier. Les élections intermédiaires du 5 novembre, sur lesquelles M. Bush compte pour reprendre le Sénat, sont dans moins de trois semaines. Certains diplomates estiment que cette période pourrait être la plus favorable pour obtenir des concessions américaines, l’objectif étant de "déshabiller le texte" anglo-américain.

"Nous sommes dans une phase de tension où l’on teste les nerfs et la détermination de l’autre partie", commente un expert ès négociations. Côté français, on préfère relever que les ponts ne sont aucunement coupés. Mais du côté des "durs" de l’administration Bush, le ton est devenu quasi menaçant.

L’ambassadeur à l’ONU, John Negroponte, a fait le point, mardi soir à Washington, avec Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld et Colin Powell. Il en serait ressorti, selon la presse américaine, une "exaspération" face à la France et à son agaçante approche en deux temps, et une lassitude par rapport à la tactique Powell de négociation avec l’ONU.

L’administration Bush aurait préparé une nouvelle résolution et s’apprêterait à la présenter au Conseil sur le mode à prendre ou à laisser. "La position des Etats-Unis est très claire. Nous avons eu 16 résolutions non suivies d’effet. Nous voulons maintenant une 17e et dernière résolution, expliquait, mercredi, un officiel américain à New York.Pas deux. Une seule, la 17e."

Dans ce contexte, voici quelques scénarios possibles.

Pas de texte du tout.

L’idée est revenue en force, à la faveur du débat public. Nombre de pays arabes l’ont répété : pourquoi adopter une résolution quand l’Irak ouvre les portes aux inspecteurs de l’ONU ? Même le Koweït s’est déclaré hostile à la force, sauf en tout dernier recours.

Un texte (américain).

C’est le scénario le moins favorable aux Français. Les Américains essaieraient de passer en force avec leur dernier texte, dépouillé des dispositions les plus contestées sur le régime d’inspection, et demanderaient un vote immédiat, comme ils en ont le droit. Les 15 du Conseil ont droit à vingt-quatre heures pour consulter leurs capitales. Les Russes n’excluent pas de mettre leur veto si le paragraphe sur les conséquences est trop explicite, indique-t-on de bonne source.

S’il n’y a pas de veto, les Américains ont besoin de neuf votes favorables. Selon des sources françaises, la Norvège, la Bulgarie, la Colombie soutiendraient les Etats-Unis. La Guinée, le Cameroun, le Mexique, l’Irlande pencheraient pour la position française. L’île Maurice serait hésitante. Singapour aurait avoué sa sympathie pour l’approche française mais son intention de ne pas mener de combat contre les Etats-Unis pour autant... D’autres, qui n’entendent pas non plus se découvrir, sont "prêts à risquer jusqu’au dernier Français", ironise un Européen. Quand on les interroge, les intéressés sont loin d’être définitifs.

La représentation irlandaise soutient effectivement l’approche française en deux temps, mais elle veut "répondre également aux souhaits américains" sur le renforcement du régime d’inspection. L’ambassadeur mauricien, Jagdish Koonjul, attend les instructions de Port-Louis : "Tout va dépendre du texte". Idem pour la Norvège, traditionnellement pro-américaine mais où l’opinion publique est assez mobilisée contre la guerre.

L’une des surprises vient du Mexique. Après la lune de miel entre Vicente Fox et George W. Bush, le dépit semble s’être installé au Mexique, qui a perdu, après le 11 septembre 2001, une partie de son importance stratégique pour le voisin du nord. Les immigrés aux Etats-Unis n’ont pas été régularisés. Le Mexique semble rivé sur une position pro-française au Conseil de sécurité.

Les experts onusiens font remarquer qu’aucun des E-10 (les dix élus membres non permanents du Conseil), à l’exception de la Syrie, ne s’est jamais opposé aux Etats-Unis lors d’un vote dans les deux dernières années. "Il y a évidemment une sympathie de la part des membres du Conseil envers l’idée française, qui est justement de revenir au Conseil pour décider d’un éventuel recours à la force, dit un diplomate britannique. Deux résolutions plutôt qu’une, d’accord. Mais lorsque le choix va porter entre une résolution et plus de résolution du tout, avec les Etats-Unis qui menacent d’agir seuls, les votes risquent d’être différents."

Deux textes.

C’est la formule que redoutent les dix pays membres non permanents du Conseil, embarrassés à l’idée de devoir choisir de soutenir la France et la Russie contre les Etats-Unis, ou réciproquement. C’est pourquoi ils pressent les Cinq Grands de se mettre d’accord avant de leur soumettre un texte. A en croire certains "durs" de l’administration américaine, ce cas ne risque pas de se produire. "Il n’y aura pas deux textes, assure un officiel. On ignorera les Nations unies, c’est tout."

Corine Lesnes

Des chiffres à l’appui des arguments

Comme pour montrer qu’il compte les jours, le président Bush a indiqué, mercredi 16 octobre dans son discours à la Maison Blanche que l’Irak, qui avait eu quinze jours en 1991 pour fournir la liste de ses armements prohibés, avait déjà défié "avec succès" ses obligations "pendant 4 199 jours". L’ambassadeur irakien, Mohammed Al-Douri, incluait lui aussi dans son discours à l’ONU une liste de statistiques témoignant d’un certain sens de l’organisation. 276 inspections ont été menées en Irak entre 1991 et fin 1998, disait-il. 3 845 inspecteurs ont été déployés, qui ont effectué 392 000 visites. 1 378 Irakiens ont été interrogés pendant 2 359 heures. 140 caméras de surveillance ont été déployées sur 29 sites. Les inspecteurs ont effectué 2 957 vols en hélicoptères. Les avions espions U-2 ont effectué 434 sorties. 9 km de microfilms ont été remis, toujours selon l’ambassadeur, ainsi que 600 000 photos.

http://fr.news.yahoo.com/021017/202/2sqm6.html

jeudi 17 octobre 2002, 17h23

Chirac réaffirme à Beyrouth ses divergences avec les USA sur l’Irak

BEYROUTH (AFP) - Le président français Jacques Chirac a réitéré ses divergences avec les Etats-Unis sur l’Irak, en affirmant que l’option militaire n’était pas une "fatalité", lors d’une visite officielle jeudi à Beyrouth.

M. Chirac, à la veille de l’ouverture du sommet de la Francophonie à Beyrouth, a assuré devant le Parlement libanais que "la France met tout en oeuvre pour que la légalité internationale soit respectée, et la moralité aussi", dans la crise irakienne.

"Le désarmement irakien est un impératif indiscutable", a-t-il dit. "On ne peut tolérer que l’Irak fasse fi de ses obligations et constitue une menace pour la paix et la stabilité". Il a placé l’action de la communauté internationale dans le strict cadre de l’ONU qui "seule assure la légitimité de toute action".

"Toutes les résolutions doivent être appliquées" mais "rien que les résolutions", a-t-il ajouté. "L’option militaire, ultime recours, n’est pas une fatalité. Faisons d’abord le pari de la responsabilité et de la sécurité dans la paix".

La France et les Etats-Unis, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, s’opposent sur un projet de résolution sur l’Irak, en cours de tractations à New York.

Paris refuse l’automaticité des frappes voulue par Washington et demande, en cas de manquements graves de Bagdad à ses obligations vis-à-vis des inspecteurs en désarmement de l’ONU, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité pour en mesurer l’ampleur et prendre les décisions qui s’imposeraient. Dans cette hypothèse, la France n’exclut aucune option, même militaire, mais sous l’égide de l’ONU.

Sur le conflit israélo-arabe, le président français a une nouvelle fois plaidé pour que le dialogue l’emporte sur l’affrontement.

Réitérant sa proposition d’une conférence internationale, il a apporté son soutien au plan du prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite, adopté par le sommet arabe de Beyrouth en mars.

Alors qu’il se rend dimanche à Damas pour y rencontrer le président Bachar al-Assad, M. Chirac s’est clairement prononcé pour "le retrait complet des forces syriennes" du Liban, "conformément aux accords de Taëf" de 1989.

"La paix ne sera globale, juste et durable que si elle inclut le Liban et la Syrie, si elle apporte une solution équitable à la question des réfugiés palestiniens, une solution qui tienne compte des intérêts légitimes du Liban", a déclaré le président français.

"Dans le même temps, l’évolution vers cette paix tant souhaitée permettra au Liban et à la Syrie d’harmoniser leurs relations et de mener à terme le retrait complet des forces syriennes de votre pays, conformément aux accords de Taëf", a-t-il ajouté.

M. Chirac a aussi proposé, si le Liban le souhaite, la "contribution" de la France au règlement du contentieux avec Israël sur les eaux de la rivière Ouazzani. "C’est par le respect du droit international que les différends concernant les ressources en eau doivent être résolus", a-t-il dit au lendemain de l’inauguration une station de pompage sur le Ouazzani, au Liban sud.

Cette rivière est l’affluent majeur du Hasbani, qui, deux kilomètres après la confluence, entre en Israël et rejoint le Jourdain qui se déverse dans le lac de Tibériade, principal réservoir d’eau douce de l’Etat hébreu.

M. Chirac devait s’entretenir avec le Premier ministre libanais Rafic Hariri avec lequel il devait dîner. Vendredi, il assistera au 9ème sommet de la Francophonie qui se tient jusqu’à dimanche dans la capitale libanaise.

II Chomsky :

http://www.tunisieinfo.com/realites/877/index.html

Noam Chomsky, le Sakharov américain :

Seul contre Bush

Le " dissident américain numéro 1 " multiplie les articles, les interviews, les livres pour démasquer le véritable visage d’une Amérique ivre de puissance et qui se croit tout permis. Portrait d’un empêcheur de ’’bombarder’’ en rond...

Pourquoi aux Etats-Unis, où la liberté d’expression est un dogme inscrit dans le texte même de la Constitution, les seules voix qui se font entendre aujourd’hui sont celles, menaçantes et imprécatoires, de George W. Bush, et de son trio infernal : le secrétaire d’Etat Colin Powell, ancien général d’état-major, le belliqueux ministre de la Défense Donald Rumsfeld, et l’impitoyable patronne du Conseil national de sécurité (NSC) Condoleeza Rice ? Pourquoi la grande presse américaine, dont on connaît le degré d’objectivité et le souci d’équité, offre-t-elle, aujourd’hui, le spectacle désolant d’un unanimisme vaguement patriotique digne des médias de l’ancienne Union soviétique ? Pourquoi cette presse, dont on sait l’intelligence avec les services de renseignement et les grands groupes financiers, ne reflète-t-elle que l’image d’un peuple américain blessé dans son amour-propre et ivre de vengeance, soutenant, à grands coups de "God bless America" un président qu’il a (mal, très mal) élu ? Cette image est-elle le reflet exact de la réalité américaine d’aujourd’hui ? On est en droit d’en douter. Car, comment passer sous silence les manifestations, débats publics et grèves de la faim contre la guerre en Irak, dont l’Amérique est aujourd’hui le théâtre, les voyages répétés de groupes d’Américains en Irak, les protestations des masses ouvrières inquiètes de la détérioration de la situation économique, l’audience grandissante du mouvement pacifiste, l’engouement public pour les sites Internet contestataires, le foisonnement de journaux alternatifs non-alignés sur la position officielle de Washington et, last but not least, les annulations de dernière minute, et sans explication, de certains voyages intérieurs du Président Bush, lui-même souvent publiquement hué ?

Comment expliquer, surtout, les ventes impressionnantes du dernier livre de Noam Chomsky, ’’11/9, autopsie des terrorismes’’, paru le 21 novembre dernier, aux éditions Seven Stories, aux Etats-Unis (et simultanément dans onze autres pays), et qui a déjà été vendu à des centaines de milliers d’exemplaires à travers le monde ?

"Les fusils tournés dans l’autre sens"
Dans cet ouvrage iconoclaste, boudé par les grands médias américains et européens, qui estiment son contenu trop extrémiste, l’auteur soutient avec force arguments que les Etats-Unis sont les premiers responsables, quoique indirects, des attentats du 11 septembre 2001, et que les auteurs de ces attentats " proviennent du réseau terroriste dont les racines plongent dans les armées mercenaires organisées, entraînées et armées par la CIA ".

Seconde thèse de cet intellectuel juif de Boston, souvent qualifié de "dissident américain numéro 1" : les attaques du 11 Septembre sont "d’horribles atrocités", mais les Américains feraient bien de comprendre qu’elles ne sont qu’une réaction à des atrocités non moins horribles commises depuis des années par la politique étrangère américaine. " Au cours des siècles, les Etats-Unis ont annihilé leur population indigène (des millions de personnes), conquis la moitié du Mexique, sont intervenus violemment dans la région, ont conquis Hawaï et les Philippines et, en particulier au cours des cinquante dernières années, usé de la force dans à peu près toutes les parties du monde ", écrit le linguiste du Massachusetts Institute of Technology.
Qui rappelle les interventions des Etats-Unis au Vietnam, au Timor oriental, au Cambodge, en Amérique centrale, en Irak, en Yougoslavie et ailleurs, et souligne à quel point le soutien américain à Israël est mal perçu dans l’ensemble du Monde arabo-musulman. " Les Etats-Unis ont dû s’opposer aux résolutions du Conseil de Sécurité, voter seuls avec Israël contre les résolutions de l’Assemblée Générale, bloquer toutes les initiatives diplomatiques depuis la proposition de Sadate, en février 1971, d’un traité de paix sur la base de la résolution 242 de l’ONU", note Chomsky avec regret. Avant d’ajouter : "On ne peut considérer les Etats-Unis comme une victime innocente qu’à condition d’ignorer la liste de ses actions et celles de ses alliés ". Et de conclure : " Pour la première fois, les fusils ont été tournés dans l’autre sens ".

Pour comprendre le 11 Septembre, il faut comprendre les motivations de ceux qui ont commis les attentats, explique le ’’Sakharov américain’’. Ces motivations sont, selon une enquête publiée, le 14 septembre 2001, par le Wall Street Journal, le ressentiment à l’égard du gouvernement de Washington qui soutient les crimes israéliens dans les territoires palestiniens, bloque les accords internationaux par un processus diplomatique interminable, dévaste la société civile irakienne, soutient les régimes anti-démocratiques dans les pays arabo-musulmans et impose des barrières contre le développement économique de ces pays en maintenant en place des régimes oppressifs.

" Pour la grande majorité de gens souffrant d’une oppression et d’une pauvreté profonde, des sentiments similaires, mais plus acides, sont la source de la fureur et du désespoir qui ont mené aux attentats suicides, comme cela est généralement compris par ceux qui s’intéressent aux faits ", explique Chomsky. Le dissident américain fait remarquer, cependant, que les Etats-Unis, comme la plupart des pays occidentaux, préfèrent une autre explication, plus confortable. Ils souscrivent à l’analyse du New York Times du 16 septembre 2001 selon laquelle les auteurs des attentats de New York ont agi par " haine des valeurs qui sont portées par l’Occident comme la liberté, la tolérance, la prospérité, le pluralisme des religions et le suffrage universel ". Le linguiste, qui trouve cette explication "idiote et infantile ", ne cesse d’en démontrer l’inanité dans ses articles et entretiens aux journaux.

La "révolution Chomskyienne"
Qui est cet homme qui ose s’opposer, de l’intérieur, à la première hyper-puissance mondiale ? Quid de ses motivations ? Et de son audience ?
Avram Noam Chomsky a commencé sa carrière universitaire comme un brillant linguiste. Il a étudié les analyses syntaxiques de ses collègues structuralistes, dans le dessein de faire apparaître les fondements logiques et mathématiques du langage. Cette étude a abouti à un ouvrage de référence, publié en 1957, ’’Structures syntaxiques’’, qui marque le début de ce qui sera appelé la "révolution chomskyienne" en linguistique. L’auteur y formule pour la première fois les lois d’une grammaire générative et transformationnelle, qui se fonde sur une théorie globale du langage, en rupture, sur de nombreux points, avec les conceptions de la linguistique structurale. Cette approche a été approfondie dans ’’Aspects de la théorie syntaxique’’ (1965), qui a fourni les bases théoriques de ce qu’il appelle sa "théorie standard étendue". L’œuvre linguistique de Chomsky, remarquable de clarté, a exercé une influence déterminante,qui dépasse le cadre de la linguistique pour atteindre la philosophie, la psychologie et plus généralement l’ensemble des sciences humaines.
L’universitaire juif américain, qui enseigne aujourd’hui au Massachusetts Institute of Technology, est plus connu, cependant, du grand public pour ses interventions sur le terrain politique. Ses prises de position ouvertement anti-américaines, anti-israéliennes et anti-impérialistes lui ont valu l’admiration d’un grand nombre de lecteurs à travers le monde, mais aussi l’inimitié des élites intellectuelles et politiques, aussi bien américaines qu’européennes, qui lui reprochent notamment son ’’extrémisme’’ et son ’’anti-sémitisme’’ : deux accusations qu’il a souvent eu l’occasion de réfuter dans ses interventions publiques et ses contributions dans les médias.

Né à Philadelphie, en 1928, dans une famille de la petite bourgeoisie juive, Chomsky a fréquenté, pendant son adolescence, les milieux anarchistes de New York dont il a reçu l’influence déterminante. Au cours des années 60, il s’est fait d’abord remarquer par son opposition à la Guerre du Vietnam. Il a poursuivi, depuis, avec vigilance, une forte et imposante critique de la politique étrangère américaine. Ses écrits politiques les plus célèbres sont "L’Amérique et ses nouveaux mandarins" (1969), "Economie politique des droits de l’homme" (1981), ’’Langage et politique’’ (1989), ’’L’an 501. La conquête continue’’ (1995), ’’Les dessous de la politique de l’Oncle Sam’’ (1996), ’’Les responsabilités des intellectuels’’ (1998), ’’Le nouvel humanisme militaire’’ (2000), ’’De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis’’ (2000), et le tout dernier, ’’11/9, autopsie des terrorismes’’, dont la traduction française est parue aux éditions Le Serpent à plumes.

Dans ses ouvrages, publiés pour la plupart par de petits éditeurs, Chomsky analyse la politique américaine contemporaine, mais surtout l’idéologie et le rôle des intellectuels et des médias dans les démocraties occidentales. Selon lui, le développement moderne du capitalisme voit l’ensemble des systèmes politiques, économiques et idéologiques progressivement envahis et pris en charge par ces "vastes institutions de tyrannie privée" dont les entreprises, les corporations transnationales, les banques, les systèmes monétaires et financiers fournissent les modèles les plus achevés et les plus inquiétants. Construites de manière hiérarchique, échappant progressivement à tout contrôle démocratique, ces institutions sont nées, selon lui, du même sol que le fascisme ou le bolchevisme, ces autres manifestations contemporaines du totalitarisme. Elles étendent partout leurs tentacules et se livrent à une propagande intensive.

Fidèle à l’idéal anarchiste de sa jeunesse, l’écrivain s’emploie à traquer ces structures de domination, à analyser leurs modes d’action, à démontrer leur illégitimité et à inviter à les combattre. L’anarchisme serait alors, selon lui, cette tendance, présente dans toute l’histoire de la pensée et de l’action humains, qui cherche à identifier ces structures coercitives, autoritaires et hiérarchiques pour les examiner et mettre à l’épreuve leur légitimité.

Par son travail critique, extrêmement riche et abondant, Chomsky est l’un des observateurs du monde contemporain les plus précieux et les mieux informés. Des menées impérialistes des Etats-Unis aux ententes de libre-échange en passant par l’action des corporations transnationales, le rôle des organismes comme le FMI ou la Banque Mondiale, les véritables desseins de la globalisation ou l’injustice infligée au peuple palestinien, aucune dimension de la vie politique et économique mondiale des quarante dernières années n’a échappé à son regard critique.

L’auteur de ’’11/9, autopsie des terrorismes’’ s’est intéressé de très près également au rôle des médias dans la ’’fabrication’’ des consentements dans les sociétés démocratiques. Selon lui, les médias parviennent à réaliser leur dessein en exerçant un contrôle sur les esprits par des moyens non-violents. Il a examiné également les formes contemporaines de la propagande et s’est efforcé de mettre à jour les mécanismes de contrôle de la pensée qui s’y exercent et d’indiquer les possibilités de les contrer, notamment dans son ouvrage ’’Media Control’’, paru en 1997, traduit en français sous le titre ’’Propaganda’’ (éditions du Félin/Danger public, Paris 2002).

Invité, le 31 janvier dernier, à participer à un séminaire intitulé "Un monde sans guerre est possible", organisé en marge du sommet anti-mondialisation de Porto Alegre, au Brésil, Chomsky a déclaré, au cours d’une conférence de presse, qu’il n’est pas " contre la mondialisation ", mais qu’il se veut, au contraire, le partisan d’une " vraie mondialisation ", celle de la justice sociale. " Les multinationales sont les vraies ’’antimondialisation’’ ", a-t-il lancé en souriant à la centaine de journalistes présents. Fidèle à lui-même, il a aussi pourfendu ces " institutions illégitimes qui détiennent les pouvoirs économiques ", avant de vitupérer aussi bien l’Administration Bush que celle de Clinton. Pour lui, nous serions engagés dans " une guerre des classes à l’échelle internationale ". Une guerre qui serait " idéologique ". Il a aussi dénoncé l’exploitation des attentats du 11 Septembre : " Les pouvoirs qui dirigent le monde se servent de cet évènement atroce pour imposer encore davantage leur agenda, alors que les peuples du monde n’ont qu’à accepter leurs choix. Ils appellent cela ’’leadership dans un monde fragile’’. Il ne faut pas se laisser intimider. Il faut continuer la lutte contre l’OMC, contre la campagne antiterroriste américaine et contre la militarisation de l’espace par Bush. "

Ainsi sont les Américains, tels que les décrit Chomsky :
- Ils bombardent le Vietnam du Sud pour défendre le Vietnam du Sud contre quelqu’un, en l’occurrence les Sud-Vietnamiens, étant donné qu’il n’y avait là personne d’autre. C’est ce que les intellectuels de Kennedy ont nommé la défense du Vietnam du Sud contre une " agression intérieure ". Cette même théorie a été ressortie pour justifier les bombardements du Laos en 1968, du Cambodge en 1969, de l’Irak en 1991, du Kosovo en 2000, de l’Afghanistan en 2001.
- Ils préfèrent passer sous silence les crimes perpétrés avec leur complicité, crimes qu’ils pourraient pourtant chercher à arrêter, notamment au Nicaragua, au Chili ou en Argentine (pour n’en citer que quelques-uns ), à l’époque où ces pays étaient gouvernés par des dictatures militaires alliées des Etats-Unis, et adopter d’héroïques postures face aux crimes commis par leurs ennemis, Saddam Husseïn par exemple.
- Ils prétendent vouloir faire régner l’ordre dans le monde, mais n’hésitent pas à porter un coup au système de sécurité international fondé sur la charte des Nations Unies, notamment en rejetant les décisions de la Cour internationale de justice et en opposant leur véto aux résolutions du Conseil de Sécurité à chaque fois que cela leur semble nécessaire pour la sauvegarde de leurs intérêts.
-Ils réduisent de manière drastique leur aide extérieure, au point de disparaître pratiquement de la liste des donateurs en faveur des pays pauvres, et se croient (sincèrement) adulés pour leur altruisme sans précédent historique.
Madeleine Albright, encore elle, résume cette imperturbable confiance que les Etats-Unis ont en leur mission quasi-divine, en une phrase touchante de naïveté (ou révoltante de cynisme) : " The United States is good " (Les Etats-Unis sont bons. Nous essayons de faire partout de notre mieux ". Amen !

Ryadh Fékih

Chomsky dans le texte
Comment on se fabrique un ennemi

" Depuis dix ans, tous les deux ou trois ans, on fabrique un nouveau monstre d’importance majeure contre lequel il faut nous défendre. Il fut un temps où les Russes étaient le monstre toujours disponible. Nous pouvions toujours nous défendre contre les Russes. Mais les Russes sont en train de perdre de leur attrait en tant qu’ennemis et il devient de plus en plus difficile de leur faire jouer ce rôle. C’est pourquoi d’autres diables doivent jaillir de la boîte de Pandore (...) C’est ainsi qu’ont été créés le terrorisme international, les narcotrafiquants, les Arabes déments et Saddam Husseïn, le nouvel Hitler qui allait conquérir le monde (...) Le scénario est toujours le même : d’abord une offensive idéologique destinée à fabriquer un monstre chimérique ; ensuite le lancement d’une campagne pour l’anéantir. Mais il n’est pas possible de se lancer dans une bataille si les agressés sont capables de se défendre. C’est trop dangereux. En revanche, si l’on est assuré de les anéantir, rien n’empêche de les mettre hors d’état de nuire et de s’offrir un nouveau soupir de soulagement. "
Le fondamentalisme américain
" Je pense qu’un des pays les plus fondamentalistes qui soit, ce sont les Etats-Unis, peut-être à égalité avec l’Iran. Le régime fondamentaliste islamiste le plus extrémiste au monde, c’est l’Arabie Saoudite, un allié intime des Etats-Unis, et qui n’est pas considéré comme un problème parce qu’il est aux ordres. De même, le fondamentaliste islamiste le plus extrémiste et fanatique qui soit est l’Afghan Gulbuddin Hekmatyar, qui reçut, dans les années 1980, de la part des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite, près de six millions de dollars et de grandes quantités d’armes, alors qu’il transformait l’Afghanistan en un gigantesque centre de trafic de drogue, et qu’aujourd’hui il met en pièces ce qu’il reste du territoire dévasté. D’une façon générale, les Etats-Unis et ses satellites n’ont rien contre le ’’fondamentalisme’’ islamiste ou d’un autre type. Ce qu’ils craignent, ce sont les personnes qui tentent d’agir de façon indépendante ".
Les véritables gagnants des bombardements du Kosovo (en 2000) .
" A la fin de la guerre, la presse économique a déclaré que ’’le vrai vainqueur’’ était l’industrie militaire occidentale, c’est-à-dire les industries de pointe en général. Moscou s’attend à une année exceptionnelle pour les exportations d’armes russes, tandis que le monde procède de façon inquiétante à son réarmement, principalement grâce à l’aventure de l’OTAN dans les Balkans, en cherchant à se doter de moyens de dissuasion, comme cela fut largement prévu durant la guerre. Plus important encore, les Etats-Unis ont réussi à imposer leur domination sur la région stratégique des Balkans, prenant le relais des initiatives de l’Union européenne, au moins provisoirement, ce qui était une des raisons principales de l’exigence que l’opération soit entre les mains de l’OTAN, filiale des Etats-Unis ".
Le désordre mondial
" La question essentielle - qui n’est pas difficile à comprendre - est que le monde est confronté à deux possibilités en ce qui concerne le recours à la force : soit un semblant d’ordre mondial, la Charte de l’ONU, ou quelque chose de mieux, si ce quelque chose peut obtenir un certain degré de légitimité ; soit des Etats puissants qui, comme par le passé, agissent à leur guise, guidés par les intérêts du pouvoir et du profit, à moins d’en être empêchés de l’intérieur. Il est bon de lutter pour un monde meilleur, mais pas de se bercer d’illusions à propos de celui dans lequel nous vivons. "
La prétendue " boussole morale "
" Lorsqu’on lui a demandé, en 1996, lors d’une émission de télévision, quelle était sa réaction face à la mort de près de 500.000 enfants irakiens depuis 1991, Madeleine Albright, alors représentante des Etats-Unis au Conseil de Sécurité, a répondu : "Il s’agit d’une décision particulièrement difficile à prendre, mais nous pensons qu’elle en vaut la peine." Des estimations actuelles estiment que 5.000 enfants irakiens meurent chaque mois, et que cette somme macabre "en vaut toujours la peine." Il est nécessaire de garder à l’esprit ce dernier exemple, ainsi que les précédents, lorsque nous lisons chaque jour une rhétorique frappée d’admiration et de respect pour la bonne orientation de la ’’boussole morale’’ de l’administration [américaine] ".

Extraits choisis par R.F.

Les nouvelles guerres impérialistes

Dans, ’’De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis’’ (traduit en français par Frédéric Cotton, préface de Jean Bricmont, éd. Agone, Marseille, 2001), un recueil d’articles parus entre 1985 et 1999, Noam Chomsky dénonce les motivations impérialistes des dirigeants américains : " Il est remarquable, en effet, écrit-il, que les Etats-Unis tentent de s’inventer régulièrement des ennemis dès qu’un pays leur échappe effectivement ". Cette histoire ne date pas d’aujourd’hui...
L’objectif premier des Etats-Unis au sortir de la deuxième guerre mondiale fut, en effet, de renforcer partout leur hégémonie. Dès 1940, dans un document classé secret au Département d’Etat, Kennan expliquait : " Avec seulement 6,3 % de la population mondiale, nous représentons près de 50 % de la richesse mondiale. Notre tâche principale, dans les années à venir, est de mettre en place un système de relations internationales qui nous permette de maintenir ce déséquilibre ". Ainsi, le projet " grand domaine " amorça l’application d’une politique étrangère " réfléchie " : " Ce grand domaine recouvrait toutes les régions destinées à subvenir aux besoins de l’économie américaine. "

Pour mener à bien cette domination, les Etats-Unis cherchèrent à s’accaparer les matières premières, considérées par la classe dirigeante américaine comme lui appartenant. Les populations locales qui voudraient les empêcher de les détourner pour leur intérêt particulier représentent donc un danger pour les Etats-Unis. Aussi, les " hérétiques qui s’obstinent à exploiter leurs propres ressources pour satisfaire leurs propres besoins ", et qui " croient qu’un gouvernement doit se consacrer à assurer le bien-être de sa propre population " deviennent-ils des ennemis. Il faut donc lutter contre eux, non seulement pour contrôler leurs ressources d’énergie, mais aussi tout simplement pour empêcher l’effet de dominos, ou, selon les termes US, " empêcher la gangrène de s’étendre ". Ce fut le cas du Laos : " Si un petit pays de rien du tout, sans ressources naturelles, arrive à s’extraire par ses propres moyens du carcan de misère que nous avons contribué à lui imposer, d’autres pays aux ressources naturelles plus vitales pourraient vouloir s’y essayer à leur tour ".

Le nouvel ordre mondial, " pour nous ", ou " contre nous " - L’ennemi communiste, ou " inapte à venir compléter les économies industrialisées de l’Occident ", est aujourd’hui remplacé par l’Etat scélérat. " Le concept d’Etat-scélérat est extrêmement nuancé (...) : un Etat scélérat n’est pas seulement un Etat criminel, c’est aussi un Etat qui n’obéit pas aux puissants ", qui sont, eux, les " Etats éclairés ". Ainsi la Turquie, qui, dans le milieu des années 90, avec des dizaines de milliers de morts kurdes et 3.500 villages détruits (pour 2.000 morts au Kosovo avant le début de l’intervention américaine), n’est-elle pas un Etat scélérat puisqu’elle ne désobéit pas aux puissants. Pas plus que ne le fut l’Indonésie en 1975 lorsqu’elle massacra un tiers de la population du Timor oriental. Le véritable ennemi est donc, pour les " Etats éclairés ", le pays qui leur désobéit, ainsi que le nationalisme radical des populations du Tiers-monde qu’il faut contenir par la création de " flics locaux " (axe Turquie/Israël au Moyen-Orient), ou par " l’appui à la répression policière mise en place par les gouvernements locaux "... La violation des Droits de l’Homme n’est donc pas un crime pour les Etats-Unis, sitôt qu’un " Etat client " la perpètre (l’Irak de 1988 qui massacra 8.000 Kurdes à Halabja). Elle sert comme justification de la guerre menée contre un Etat qui désobéit.

Chomsky établit un rapport direct entre les Etats-Unis et les Droits de l’Homme : plus les Etats-Unis accordent une aide militaire importante à un Etat, plus celui-ci foule les Droits de l’Homme aux pieds, ainsi l’histoire retiendra-t-elle les exercices militaires d’entraînement américano-indonésiens à la veille de l’agression de l’Indonésie contre la population timoraise en 1999. Quant aux bombardements contre la Serbie en 1999, ils " commencèrent dans l’attente raisonnable que les massacres et les déplacements de réfugiés augmenteraient en conséquence ", ce qui se passa.

La " théorie du fou " - Cette intervention contre la Serbie place le monde devant une nouvelle équation : les " Etats éclairés " se donnent le droit de passer outre la souveraineté de tous les pays qui leur désobéiraient, alors que leur souveraineté à eux, évidemment, doit être le plus farouchement gardée. Pour se faire craindre et obéir, les Etats-Unis développent la " théorie du fou " : " Nos ennemis doivent comprendre que nous sommes des fous imprévisibles, détenteurs d’une incroyable force de frappe ". Cette théorie est d’autant plus simple à mettre en pratique que les Etats-Unis se placent hors la loi internationale, soit en ne ratifiant pas nombre de traités et de conventions (dont la Convention sur les droits des enfants), soit en s’arrangeant pour être intouchables par la justice internationale (ainsi la Convention sur le génocide ne s’applique-t-elle aux Etats-Unis... qu’avec leur accord), soit en violant tout simplement les lois internationales (la Charte des Nations Unies, lors de l’intervention contre l’Irak).

Enfin Chomsky établit un rapport direct entre l’interventionnisme américain, la détérioration du niveau de vie et l’absence de démocratie dans les pays qui en sont la cible. Ce fut le cas au Nicaragua, au Chili ou en Argentine (pour n’en citer que quelques-uns), à l’époque des dictatures militaires soutenues corps et âme par les States.

Le cas de l’Irak est aussi alarmant. Depuis l’embargo américain, des enfants meurent quotidiennement faute de soins et de nourriture. Cette politique meurtrière est menée sans aucun scrupule, tant et si bien que les Etats-Unis interdisent le passage d’ambulances, prétendant qu’elles pourraient servir de planque pour les troupes irakiennes... Résultat : 567.000 enfants irakiens sont morts pour la seule année 1995 selon les chiffres de l’ONU.

R.F.

III Arabie-Saoudite :

 
jeudi 17 octobre 2002, 17h03
 
En Arabie, la vente des soutiens-gorges est une affaire d’hommes

RIYAD (AP) - On ne badine pas avec la ségrégation des sexes en Arabie saoudite. Pourtant lorsque les femmes du royaume wahhabite ont besoin d’un soutien-gorge ou d’un autre article de lingerie, elles ont souvent affaire à... un homme, ce qui donne parfois lieu à des situations embarrassantes.

Dans la plupart des magasins du pays, seuls les vendeurs hommes peuvent exercer. Certes, il existe bien quelques centres commerciaux réservés aux femmes qui proposent des produits en libre-service, mais le choix y est plus restreint.

Mohammed bin Abdullah al-Hawwas, un citoyen saoudien, a raconté récemment au journal Al Watan avoir accompagné son épouse dans un magasin et l’avoir vu "s’engager dans une conversation très privée avec un inconnu au sujet de ses mensurations". "Je n’ai pas pu le supporter et j’ai fait sortir ma femme", a-t-il raconté.

Hors de chez elles, les Saoudiennes doivent porter l’abaya, une robe noire qui les couvre de la tête au pied. Une main, une jambe de pantalon ou une mèche de cheveux qui dépasse, et la puissante police religieuse, la muttawa, peut intervenir.

Les boutiques de lingerie n’hésitent pas à exposer des mannequins aux formes féminines généreuses vêtus seulement de légers sous-vêtements et de nuisettes. Certains stands de maquillage ont même l’audace d’afficher des photos de visages de femmes pour promouvoir crèmes, fards à paupières et rouges à lèvre. Les clichés sont toutefois dissimulés sous une feuille de papier blanc pour éviter les ennuis avec la muttawa, qui n’hésite pas à les détruire lorsqu’elle découvre les photos exposées au regard public.

Lors de réunions de femmes à Riyad, on s’échange des conseils pour acheter de la lingerie tout en évitant d’être confronté à une situation gênante. Une Saoudienne, trop timide pour donner son nom, raconte une expérience pénible liée à l’achat d’un soutien-gorge. Elle s’était rendue dans une boutique accompagnée de son mari, espérant que cela intimiderait le vendeur et qu’il ne viendrait pas les importuner.

"Mais le vendeur ne s’en ait guère ému, présentant différents modèles de soutiens-gorges sur la table", se souvient-elle. "J’étais tellement gênée que j’en ai choisi un rapidement, pour pouvoir en finir vite." "Mais l’homme ne s’arrêtait pas", soupire-t-elle. "Il a pris des bonnets de soutien-gorge et m’a montré comment je pourrais les mettre. J’étais mortifiée. Je n’ai pas réédité l’expérience."

L’écrivaine Jehayeir al-Mussaid estime que les Saoudiennes devraient être autorisées à travailler dans des boutiques de lingerie partout dans le pays. "Si on autorise les femmes à aller au souk et à acheter aux vendeurs, alors pourquoi ne pas les autoriser à vendre ?", demande-t-elle.

IV Tunisie :

http://www.lapresse.tn/actualites/concours.html

Culture — Musique

Concours de chant patriotique :
trois chansons primées

Le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Loisirs a organisé, au cours de ce mois, un concours de chant patriotique, en application du décret 92/1751 daté de septembre 1992. 11 candidats ont participé à ce concours avec de nouveaux chants patriotiques. Les œuvres primées sont les suivantes :

— Premier prix, d’une valeur de 3.000 dinars :

Le chant Tounès Assalam (La Tunisie de la paix), écrit par le poète Sahbi Chéir, mis en musique par Lazher Chéir et interprété par la jeune chanteuse Ghazoua Ben Brahim.

— Deuxième prix, d’une valeur de 2.000 dinars :

Le chant Maouten Al Jamal (Terre de beauté), paroles du poète Hsouna Gassouma, composition de Miled Moulki et interprétation du jeune chanteur Walid Soltane.

— Troisième prix, d’une valeur de 1.000 dinars :

Le chant Ya roubouana al khadhra (Oh, nos contrées verdoyantes), paroles du poète Abdelhamid Khraïef, composition de Mohamed Ridha et interprétation des jeunes chanteurs Wahid et Soumaia Hathroubi.

L’apport de l’Etablissement de la radio-télévision tunisienne (Ertt) à ce concours consiste en l’enregistrement des chants des lauréats et leur diffusion lors d’une émission spéciale qui marquera la célébration du 15e anniversaire du Changement.

A demain





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