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            19 octobre 2005, par  orar
            Les murs
A Mohamed Abbou,
 à Jalel Zoghlami
 et à ceux à qui on n’enlèvera jamais leur liberté.
« et les murs de la classe
 s’écroulent tranquillement
 et les vitres redeviennent sable
 l’encre redevient eau
 les pupitres redeviennent arbres
 la craie redevient falaise
 le porte-plume redevient oiseau. »
 (Jaques Prévert)
un mur
 est un trou noir généreux
 comme une femme
 qui enfante de l’immortalité
 car la femme met un monde
 au monde
 car la femme donne la vie
 au temps et le temps (...)