Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net A vous de jouer http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3573 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3573 2016-01-05T22:42:35Z text/html fr hasni Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique10" rel="directory">La Tunisie se réveille</a> <div class='rss_texte'><p>Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est un tsunami de vidéos, harangues en veux-tu en voilà. C'est un joyeux bordel où chacun y va de son film, de son appel à la protestation, de l'expression de ses 23 années de frustration. Sans prendre vraiment la mesure du tournant historique qui est là.</p> <p>Il n'y aura pas d'homme ou de femme providentiels pour organiser tout cela, pour dire comment réorganiser le corps administratif, le corps policier etc ... Pour dire comment adapter notre constitution, pour aller mieux demain. Comment la jeter à la poubelle pour une nouvelle constituante. Personne ne nous dira quel régime est le meilleur pour nous, parlementaire, présidentiel, présidentialiste et j'en passe. Personne ne le fera, et c'est tant mieux, parce qu'un homme ou une femme providentiels pourraient bien vite se transformer un homme ou femme... présidentiel.</p> <p>Nous avons voulu une démocratie, le peuple s'est révolté contre une dictature, et le peuple doit aujourd'hui construire son pouvoir, ses institutions, ses associations, son information, en bref, sa liberté. Confier à nouveau ce pouvoir dans les mains uniques d'un "guide", signifie signer un chèque en blanc sur le compte de notre liberté. اa signifie aussi donner le pouvoir sur nous tous à une seule opinion qui, pour bonne qu'elle soit, ne sera jamais représentative de toutes les tendances et opinions tunisiennes. La démocratie, c'est avoir une opinion, et aussi laisser la place pour celle des autres. C'est participer, et faire participer.</p> <p>C'est à nous tous de le faire. C'est à nous tous de créer demain et d'arrêter de croire il n'y a qu'à demander pour être servi, pour être assisté. Nous devons imaginer demain et c'est dans ce demain que l'on doit aujourd'hui se projeter.</p> <p>Le gouvernement provisoire est un mauvais gouvernement et il n'y aura pas de gouvernement provisoire idéal. Mais celui-ci gère les choses comme l'opposition les a toujours gérées, avec un train de retard. On accepte des postes puis on démissionne, car le mouvement populaire nous y contraint. On accepte des postes mais comme la rue gronde, on révise son jugement et on menace de démissionner si le RCD est encore au pouvoir. Le premier ministre démissionne du RCD alors qu'il est trop tard. Le RCD exclut le tyran alors que le tyran est déjà en exil depuis trois jours. Ennadha débarque dans les rues avec du retard (là ce n'est pas grave, c'est juste rigolo mais personne n'ose en rire).</p> <p>Le parti unique doit être dissout. Mais que cela ne nous empêche pas de jeter dès maintenant les bases de la société tunisienne que nous voulons. Et pour cela plus de "il n'y a qu'à", "il faut qu'on". Faisons ! Ce n'est qu'en construisant nous-mêmes les bases de nos futures institutions, par l'association, par l'expression, par l'information telle que nous en rêvons, que la société tunisienne nous ressemblera, et ressemblera à ce que nous sommes tous.</p> <p>Il y a des années (c'est le vieux con qui parle), il n'y avait aucune liberté sur le net et aucun espace d'expression libre. Zouhair a créé Tunezine ouvrant la voie à la cyberdissidence. Il n'y avait pas de journalistes pour faire des articles, des interviews, il n'y avait pas d'analystes pour réfléchir à la situation, pas de juristes pour démontrer les procès truqués, pas de graphistes ou de dessinateurs. Et bien quoi ? Tout a été créé à partir de rien, sans autre moyen que la volonté de faire et la détermination qu'un jour cela sera possible.</p> <p>Au milieu de la révolution, je me suis mis à relire les travaux de Tunezine. Quand quelques internautes réfléchissaient à comment unir l'opposition interdite pour qu'elle soit plus forte et qu'elle s'ancre dans son temps et les moyens de communication. Comment organiser des centres d'études, des laboratoires d'idées. Comment trouver des moyens d'agir sur l'économie par le boycott du tourisme pour frapper la dictature au portefeuille. Des exaltés. Une poignée d'exaltés pour changer la Tunisie et pour imaginer la Tunisie quand elle serait libre. Quelques uns qui ferraillaient pour leurs idées, pour démontrer qu'elles étaient les meilleures pour la Tunisie. Depuis la gauche jusque la droite en passant par les conservatismes religieux chacun y allait de ses convictions, de ses chimères ou de ses utopies. Et pourtant ... C'était encore des arrestations, des tortures, des censures, des attaques, des insultes, de la morve, du sang et des larmes. Aujourd'hui tout ceci est aussi le passé.</p> <p>Nous avons tout à inventer. Les partis politiques, l'opposition, la majorité, le régime politique. Mais aussi les syndicats (au pluriel), l'école, la santé, la culture, la solidarité, la justice. Et encore la place des jeunes dans notre société. Eux qui ont montré l'exemple et qui sont l'immense majorité des citoyens. La place des femmes car on a beau louer le modèle tunisien, en la matière il y a encore du chemin à faire pour l'égalité. J'oublie des centaines et des centaines de chantiers, j'en suis sûr. L'environnement en premier lieu, le pillage des ressources naturelles, le massacre des côtes, l'urbanisation incontrôlée, les usines puantes et polluantes, la gestion des déchets, de l'eau, de la voiture. Non j'arrête là, car ces chantiers, ces centaines de chantiers doivent être mis en œuvre avec le plus grand d'entre eux, le chantier de la démocratie.</p> <p>A vous de jouer. Hasni4RT 18/01/2011</p></div> Comment transformer en 4 actes, un projet de décret loi révolutionnaire en aspirine ... en attendant ... http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3571 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3571 2011-04-30T21:51:15Z text/html fr Foued Frini 1er acte : Orchestrer une campagne média dès le lendemain matin de la proposition de projet de décret loi, ayant pour argumentaire : Le principe de l'exclusion est antidémocratique Il touche des responsables tel que Ahmed Charfi (s'il était vivant, allah yerhmou) et Saadeddine Ezzemerli. Si on l'applique, 1 ou 2 millions de citoyens Tunisiens seraient privés de participer aux élections. Pour mieux faire passer cette couleuvre, on associe à la campagne les partis politiques, qui par souci (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique111" rel="directory">Le gouvernement transitoire</a> <div class='rss_texte'><p><strong>1er acte :</strong></p> <p>Orchestrer une campagne média dès le lendemain matin de la proposition de projet de décret loi, ayant pour argumentaire :</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Le principe de l'exclusion est antidémocratique</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Il touche des responsables tel que Ahmed Charfi (s'il était vivant, allah yerhmou) et Saadeddine Ezzemerli.</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Si on l'applique, 1 ou 2 millions de citoyens Tunisiens seraient privés de participer aux élections.</p> <p>Pour mieux faire passer cette couleuvre, on associe à la campagne les partis politiques, qui par souci d'opportunisme et de petit calcul politique, ont fait l'erreur de vouloir récupérer des membres du RCD.</p> <p><strong>2e acte :</strong></p> <p>Organiser une manifestation contre l'exclusion par les membres du RCD, la surmédiatiser, et faire planer sur l'opinion publique la menace d'un "bain de sang", au cas où le projet de décret loi serait entériné par le gouvernement.</p> <p><strong>3e acte :</strong></p> <p>Tenir un conseil des ministres sans laisser filtrer aucune information prise, et s'en tenir à la formule : la décision sera annoncée par le 1er ministre dans les prochains jours lors d'un point de presse.</p> <p><strong>4e acte :</strong></p> <p>Arrive le point de presse du 1er ministre, qui après avoir souligné l'indépendance (sic.) de la Haute Commission de Réalisation des Objectifs de la Révolution, fait part de son "accord de principe" pour le projet de décret loi, avec les réajustements suivants :</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> diminuer la période d'exclusion de 23 ans à 10 ans seulement.</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> limiter l'exclusion aux seuls membres du Cabinet du président déchu, et à certains responsables dont l'implication dans la corruption a été avérée. Ces responsables feront l'objet d'une liste à établir par le président "provisoire".</p> <p><strong>Contre argumentaire :</strong></p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> le principe d'exclusion ne peut être jugé arbitraire pour les responsables d'un Parti, qui ont tout fait pour maintenir la chape de plomb de la Dictature et les tentacules de sa pieuvre mafieuse pendant 23 ans, érigeant la corruption en système d'Etat et écrasant toute velléité de protestation ou de résistance du peuple.</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> le cas de Saededdine Ezzemerli fait partie des exceptions qui doivent confirmer la règle, ou des dommages collatéraux de toute révolution qui se respecte.</p> <p><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Si on limite l'exclusion aux membres du "diwan essiyassi", des "comités de coordination" et du gouvernement, cela ne toucherait qu'un millier, et non 1 à 2 millions de personnes comme annoncé par les médias et repris par le premier ministre.</p> <p><strong>Epilogue :</strong></p> <p>Le réajustement décidé et annoncé par le 1er ministre n'a qu'un seul but, transformer un projet de décret loi révolutionnaire en aspirine pour le peuple, en attendant ... de le transformer en ticket électoral VIP pour notre prochain Dictateur, un certain Kamel Morjane.</p> <p><i> <strong>Foued Frini</strong> </i></p></div> Tunisie : on prend les mêmes et on recommence http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3570 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3570 2011-04-13T07:24:29Z text/html fr hasni ACAT France / Organisation contre la torture en Tunisie Communiqué de presse du 11 avril 2011 Tunisie : on prend les mêmes et on recommence Le vent révolutionnaire qui a plongé la Tunisie dans la liesse le 14 janvier dernier se dissipe et laisse place à un souffle contre-révolutionnaire inquiétant. Alors que la communauté internationale s'interroge sur la meilleure façon de gérer la transition démocratique de l'ère post-Ben Ali, la société civile tunisienne est davantage préoccupée par le retour (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>ACAT France / Organisation contre la torture en Tunisie</p> <p>Communiqué de presse du 11 avril 2011</p> <p>Tunisie : on prend les mêmes et on recommence</p> <p>Le vent révolutionnaire qui a plongé la Tunisie dans la liesse le 14 janvier dernier se dissipe et laisse place à un souffle contre-révolutionnaire inquiétant.</p> <p>Alors que la communauté internationale s'interroge sur la meilleure façon de gérer la transition démocratique de l'ère post-Ben Ali, la société civile tunisienne est davantage préoccupée par le retour en force de la violence, notamment policière.</p> <p>La police persiste dans ses pratiques tortionnaires</p> <p>Le 4 mars 2011, Sidqi Halimi, jeune Tunisien résidant à Kasserine, apprend qu'il serait recherché par la police pour implication dans un incendie. Afin de lever le doute sur ces allégations, il se rend à la caserne militaire, où la police a installé ses quartiers. Il n'en ressortira que six jours plus tard, six jours pendant lesquels il sera torturé, tabassé jusqu'à l'évanouissement, violé. Dès sa libération sur ordre du juge d'instruction, il porte plainte contre son tortionnaire, Nabil Lejri, chef de la police judiciaire de Kasserine. Cette dénonciation vaut à Sidqi Halimi d'être à nouveau arrêté par son tortionnaire le 29 mars. Il est toujours en détention.</p> <p>« Nous recevons des familles de tout le pays qui nous disent que leurs enfants sont tabassés voire torturés dans les prisons ou dans les postes de police », déclare Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l'Organisation de lutte contre la torture en Tunisie. « Les jeunes sont particulièrement ciblés. Il ne s'agit pas d'actes isolés ; c'est comme si rien n'avait changé. »</p> <p>La police politique reprend du service</p> <p>De son côté, la police politique officie toujours et ce en dépit des promesses de démantèlement formulées par le gouvernement intérimaire de Caïd Essebsi. Des voitures de policiers en civil ont récemment été aperçues aux abords des bureaux et domiciles de défenseurs des droits de l'homme et d'anciens prisonniers d'opinion ont eu l'occasion de croiser leurs tortionnaires près du ministère de l'Intérieur, signe qu'ils sont toujours en poste. L'arrivée d'Habib Essid au ministère de l'intérieur, en remplacement de Farhat Rajhi, apparaît, dans ce contexte, comme un geste politique troublant. Habib Essid a notamment occupé le poste de chef de Cabinet de l'ancien ministre de l'Intérieur, Abdallah Kallel, surnommé « le tortionnaire ».</p> <p>L'armée se met au diapason de la violence ordinaire</p> <p>La plupart des cas de torture dont sont saisies les organisations tunisiennes de défense de droits de l'homme impliquent également l'armée. Pour ne citer qu'un exemple, mi-mars, dans le gouvernorat de Kairouan, des soldats ont arrêté Mourad Abassi, soupçonné de vol. Conduit au poste de police il a été roué de coups de crosse et de coups de poings. Libéré trois jours plus tard sur ordre du tribunal, il vient de porter plainte pour torture.</p></div> Lettre ouverte d'un apprenti journaliste et cyber activiste. http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3568 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3568 2011-03-30T21:26:58Z text/html fr hasni édito Monsieur le rédacteur en Chef, Monsieur Badreddine Ben Hidia, Aux lectrices et aux lecteurs du journal « Le Temps », Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai pris connaissance du n°12 224 paru le 29 mars 2011. Une image parue en Une, illustrant un article titré « Le sens de la famille … comme chez la Mafia ! » sous la plume de M. Badreddine Ben Hidia a attiré mon attention. Cette image est un photomontage du couple Ben Ali se servant amplement d'argent et sous titrée « ensemble pour le (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique113" rel="directory">Billet dhumeur</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p>Monsieur le rédacteur en Chef, Monsieur Badreddine Ben Hidia, Aux lectrices et aux lecteurs du journal « Le Temps »,</p> <p>Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai pris connaissance du n°12 224 paru le 29 mars 2011. Une image parue en Une, illustrant un article titré « Le sens de la famille … comme chez la Mafia ! » sous la plume de M. Badreddine Ben Hidia a attiré mon attention. Cette image est un photomontage du couple Ben Ali se servant amplement d'argent et sous titrée « ensemble pour le meilleur et pour le fric ».</p> <p>On peut la consulter à cet endroit :</p> <p><a href="http://www.letemps.com.tn/pdf/1301342872_P%20UNE%2029%2003.pdf" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.letemps.com.tn/pdf/13013...</a></p> <p>Ce photomontage a été réalisé par Reveiltunisien.org et publié le 6 septembre 2006 sous le titre « Les bons côtés de la Suisse ».</p> <p>L'original peut lui être consulté à cette adresse :</p> <p><a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2291" class='spip_url spip_out' rel='nofollow'>http://www.reveiltunisien.org/spip....</a></p> <p>Effectivement sous la dictature, les journaux officiels et autorisés par le pouvoir ne pouvant réaliser un réel travail, un groupe de citoyens a décidé de créer ce site internet, reveiltunisien.org, dans les années 2000 afin de diffuser les informations censurées en Tunisie, de promouvoir la liberté d'expression en donnant la parole à l'ensemble des personnes qui en était privé.</p> <p>Comme aucun journaliste en Tunisie ne pouvait le faire, nous l'avons fait. Comme aucun caricaturiste ne pouvait faire son travail, nous l'avons fait. Nous avons mené les enquêtes, les interviews, les photos en lieu et place de ceux qui ne faisaient ou ne pouvaient pas faire leur travail de journalistes.</p> <p>Nous avons aussi donné la parole aux opposants, aux familles de prisonniers politiques, aux internautes et à toutes celles et ceux qui voulaient s'exprimer. Ce travail de 10 ans a été mis à rude épreuve par la censure, par les piratages du site, … Et pourtant il est toujours là et servira, comme par le passé, de lieux de ressources et de consultation d'archives.</p> <p>Aujourd'hui si notre tâche est achevée et que les médias dotés de réels moyens sont là, il nous semble qu'un journal comme le Temps devrait avoir l'honnêteté intellectuelle de citer ses sources et en aucun cas recadrer les images utilisées afin de faire disparaître la signature des auteurs aussi modestes soient-ils à leurs yeux. Cet acte délibéré ne saurait être considéré comme une négligence. Si l'ensemble de notre travail est en « copyleft », c'est-à-dire qu'il pouvait être utilisé et reproduit sans avoir à verser de quelconque droit afin que les rares personnes à avoir œuvré contre la dictature puissent avoir des outils de communication, l'étiquette implique le respect du travail de l'autre.</p> <p>Un journaliste qui ne donne pas le sens réel d'un photomontage tronque l'information comme au temps de la dictature. La pratique reste la même et c'est regrettable. Il suffit donc pas de changer la devanture pour que l'arrière boutique soit propre.</p> <p>Certes, la presse Tunisienne revient de loin et le chemin à parcourir est encore long mais il y une valeur fondamentale à respecter au plus vite : l'éthique.</p> <p>Hasni Administrateur de reveiltunisien.org</p> <p><span class='spip_document_1478 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH399/plagiat-e4480.jpg' width='500' height='399' alt="" style='height:399px;width:500px;' /></span></p> <p><span class='spip_document_1479 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH376/original-f7071.jpg' width='500' height='376' alt="" style='height:376px;width:500px;' /></span></p></div> Arrêtez d'insulter notre intelligence ! http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3569 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3569 2011-03-30T21:14:56Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Il se passe des choses dans les sphères décisionnelles de la nouvelle Tunisie du 14 janvier , des choses qui laissent tout tunisien dubitatif quant aux décisions, résolutions et nominations prises et déclarées ces derniers temps..... Et ce doute se transforme en crainte devant tant d'indices qui traduisent d'une part une volonté nostalgique de l'ère benaliste et d'autre une incapacité réelle à répondre aux attentes légitimes de notre révolution dans cette phase décisive que vit notre peuple. Comment ne (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique113" rel="directory">Billet dhumeur</a> <div class='rss_texte'><p>Il se passe des choses dans les sphères décisionnelles de la nouvelle Tunisie du 14 janvier , des choses qui laissent tout tunisien dubitatif quant aux décisions, résolutions et nominations prises et déclarées ces derniers temps..... Et ce doute se transforme en crainte devant tant d'indices qui traduisent d'une part une volonté nostalgique de l'ère benaliste et d'autre une incapacité réelle à répondre aux attentes légitimes de notre révolution dans cette phase décisive que vit notre peuple.</p> <p>Comment ne pas craindre l'avenir quand nos décideurs à savoir le gouvernement provisoire actuel et ses proches collaborateurs, choisissent la petite politique devant les exigences extraordinaires qu'impose la révolution ! C'est le cas lors de la vague de nominations des délégués dans les différentes régions de la Tunisie, lorsqu'ils se sont contentés du maintien dans leurs fonctions de la majorité des anciens délégués benalistes en les confirmant dans leurs postes actuels ou en les déplaçant vers d'autres lieux.... Notre Tunisie profonde gorge pourtant de compétences dans tous les domaines, des jeunes et moins jeunes diplômés qui ne demandent qu'à servir leur pays....Le même esprit a conduit d'autres nominations enregistrées dans les domaines de la sécurité et la justice, en faisant toujours appels aux Hommes de Ben Ali....Ignorent-ils que leurs prédécesseurs ont été déchus de leur fonction pour, entre autres une telle politique !</p> <p>Et l'insulte continue encore lorsque ces Hommes décident de remplacer le Conseil National de protection de la Révolution, alors qu'un consensus national a été assuré autour de cette instance, pour une Haute Commission, dont les membres ont été désignés sans la moindre concertation .... Et dieu seul sait sur quelles bases et selon quels critères ces choix de personnes ont été faits !!</p> <p>Ainsi quelques Hommes, qu'un concours de circonstances a mis sur la route de la nouvelle Tunisie décident d'être les portes-paroles de la révolution et d'agir comme si le pays leurs appartient et agissent en conséquence ! Le sang de nos enfants n'a pas coulé pour cette petite politique.</p> <p>Personnellement j'avais des craintes et en suivant les différentes réactions des uns et des autres, dans différents espaces d'échanges qui ont tous tiré la sonnette d'alarme quant à l'avenir de notre révolution, mon inquiétude s'est renforcée.</p> <p>Tout d'abord, pour le rôle extraordinaire que jouent des Hommes d'ombre qui mènent la barque d'une main de maître comme ils l'ont fait les six premières années du règne de Ben Ali, lorsqu'ils étaient aux commandes du pays à faire et à défaire les gouvernements du dictateur et l'ont épaulé dans les années noires de la Tunisie . Ces Hommes, sont non seulement de retour, mais agissent comme jadis en seuls chefs des lieux.</p> <p>Serait-il, par conséquent un hasard si leur retour coincide avec le départ du juge Rajhi du Ministère de l'Intérieur et les zones d'ombre qui ont carctérisé cette affaire ! Et le retour galopant des arrestations arbitraires qui touchent nos jeunes révolutionnaires ( et personne d'autres) et de la pratique de la torture dans les différents postes de police ! Sans parler des anciens mercenaires de Ben Ali qui ont été appelés à occuper des postes clés dans les différents domaines de la vie politique et notamment la presse, l'appareil judiciaire et l'administration tunisienne......</p> <p>Un autre problème s'impose et qui consiste en ces Hommes de savoir auxquels Ben Ali a fait appel, un jour avant son départ, des compétences et des valeurs sûres pour le pays.... Seulement ont-ils jamais été des Hommes politiques, ont-ils de près ou de loin la moindre expérience de l'appareil politique et de ses rouages.... Autrement dit sauront-ils faire face à cette situation inédite que traverse notre pays.... Jusqu'à maintenant les réponses ne sont pas au RDV.</p> <p>Cet handicap se manifeste dans le rapport établi avec la jeunesse révolutionnaire de la Kasbah, avec qui un seul langage a été établi, celui de la matraque et de la répression, tournant le dos à cette profonde aspiration populaire à un changement radical dans la pensée politique et les méthodes entreprises jusqu'à aujourd'hui. Il est évident que le manque et même l'absence de confiance exprimée par la jeunesse tunisienne ne sont pas fortuits et résultent d 'un constat véridique partagé par un grand nombre d'Hommes et de Femmes de la société civile tunisienne....</p> <p>Et c'est la raison pour laquelle nous disons : Non et mille fois non, notre liberté, chèrement acquise, est trop précieuse pour les regarder sacrifier notre révolution sans rien faire !</p> <p>Paris, le : 30 Mars 2011 Fatma BOUAMAIED KSILA</p></div> Des troupes saoudiennes à Bahreïn, les chiites parlent de guerre http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3567 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3567 2011-03-14T19:00:11Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché lundi des contingents militaires à Bahreïn, à la demande de leur voisin et allié en proie à une révolte de sa majorité chiite, qui parle de "déclaration de guerre." Le détachement saoudien, fort d'un millier d'hommes, et les troupes émiraties, moitié moins nombreuses, interviennent dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont Bahreïn a sollicité l'aide pour venir à bout de ce soulèvement susceptible de menacer la dynastie des Khalifa. (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_chapo'><p>L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché lundi des contingents militaires à Bahreïn, à la demande de leur voisin et allié en proie à une révolte de sa majorité chiite, qui parle de "déclaration de guerre."</p></div> <div class='rss_texte'><p>Le détachement saoudien, fort d'un millier d'hommes, et les troupes émiraties, moitié moins nombreuses, interviennent dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont Bahreïn a sollicité l'aide pour venir à bout de ce soulèvement susceptible de menacer la dynastie des Khalifa.</p> <p>"Les autres pays du Golfe participeront aussi à la restauration du calme et de l'ordre à Bahreïn", a déclaré le cheikh Abdallah ben Zayed al Nahayan, ministre des Affaires étrangères des Emirats qui se trouvait lundi à Paris en marge d'une réunion du G8.</p> <p>Quelque 150 transports de troupes blindés ainsi qu"'une cinquantaine d'autres véhicules - jeeps, cars, ambulances et canons à eau - ont pénétré sur le territoire de la petite île, gouvernée depuis le XVIIIe siècle par une dynastie sunnite, en empruntant le pont-digue de 25 km la reliant à l'Arabie.</p> <p>Des centaines de manifestants chiites bahreïnis restent retranchés derrière des barricades de fortune aux abords de la place de la Perle, haut lieu de la contestation politique dans la capitale, Manama, depuis le mois dernier.</p> <p>On ignore la destination finale du convoi saoudien. Mais, des témoins rapportent que les militaires ont pris la direction du quartier sunnite de Riffa, où réside la famille royale et où se trouve un hôpital militaire.</p> <p>Leur mission et de "protéger les installations gouvernementales", dit-on de source saoudienne.</p> <p>LE SPECTRE DE L'IRAN</p> <p>Outre Bahreïn, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), alliance politique, militaire et économique, comprend le Koweït, le Qatar et Oman, autant de monarchies sunnites qui s'inquiètent de l'agitation chiite chez le plus vulnérable de leur partenaire.</p> <p>Le royaume wahhabite, qui domine le CCG, surveille avec d'autant plus d'inquiétude la situation à Bahreïn qu'il redoute une contagion à ses provinces orientales pétrolières, peuplées par d'importantes minorités chiites et où de petites manifestations ont déjà eu lieu.</p> <p>Ryad soupçonne l'Iran, la puissance chiite régionale, de velléités d'ingérence. Bahreïn n'hésite d'ailleurs pas à accuser ses opposants de recevoir une aide de la République islamique, dont les pétromonarchies du Golfe mais aussi des pays comme l'Egypte et Israël craignent l'influence croissante dans la région.</p> <p>Dimanche, les affrontements entre manifestants chiites et forces de l'ordre à Bahreïn avaient été d'une violence sans précédent depuis le 17 février, date à laquelle sept personnes avaient été tuées par l'armée.</p> <p>Après avoir tenté de repousser les protestataires pendant plusieurs heures, la police avait reculé et de jeunes manifestants avaient dressé des barricades en travers de l'avenue qui conduit au quartier d'affaires Financial Harbour de Manama.</p> <p>Ces barricades étaient toujours en place lundi. Les manifestants contrôlaient les voitures à l'entrée de la place de la Perle. De l'autre côté de l'avenue, les policiers ont mis en place un barrage pour empêcher les véhicules de rejoindre le quartier d'affaires en provenance de l'aéroport.</p> <p>"PAS UNE INVASION", DIT WASHINGTON</p> <p>Les partis d'opposition, dont le Wefak, le principal mouvement chiite, ont dénoncé toute intervention militaire par les airs, la mer ou la terre comme une "agression contre des citoyens sans défense".</p> <p>"Nous ne partirons jamais. Pourquoi aurions-nous peur ? Nous n'avons pas peur dans notre pays", s'est exclamé un manifestant, Abdallah, interrogé sur l'éventuelle intervention saoudienne contre les manifestants.</p> <p>Les Etats-Unis ont invité les militaires saoudiens et les membres du CCG à la retenue.</p> <p>"Nous avons vu les informations dont vous parlez. Il ne s'agit pas de l'invasion d'un pays. Comme nous l'avons fait à plusieurs reprises, nous invitons le gouvernement bahreïni et les autres Etats membres du CCG à faire preuve de retenue", a déclaré Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, lors d'une conférence de presse.</p> <p>Signe que l'opposition du petit royaume et la monarchie seraient peut-être sur le point de trouver une issue à la crise, des groupes d'opposition ont discuté avec le prince héritier Salman al Khalifa des modalités d'un dialogue national.</p> <p>Le prince Salman leur a promis que ce dialogue porterait sur des revendications clés des manifestants, dont un accroissement des pouvoirs du parlement, une réforme du gouvernement et une modification de la carte électorale.</p> <p>Mais l'opposition est de plus en plus divisée entre modérés, dont le Wefak, prêts à discuter des réformes politiques avec la dynastie sunnite au pouvoir et des petites formations chiites plus radicales, qui veulent carrément abolir la monarchie.</p> <p>Avec Ulf Laessing à Ryad ; Jean-Stéphane Brosse, Marc Delteil et Jean-Philippe Lefief pour le service français</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://fr.news.yahoo.com/4/20110314/twl-bahrein-ccg-38cfb6d.html" class="spip_out">Yahoo news</a></div> La place Zouhair Yahyaoui http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3566 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3566 2011-03-12T19:25:31Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org édito - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique19" rel="directory">Libérez Ettounsi !</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p><span class='spip_document_1476 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH667/placeZou-ce4fa.jpg' width='500' height='667' alt="" style='height:667px;width:500px;' /></span></p></div> Les cyberdissidents tunisiens rendent hommage à Zouheir Yahyaoui http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3565 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3565 2011-03-08T22:08:41Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Le samedi 12 mars 2011, à 11h00 du matin, des internautes tunisiens vont enfin, grâce à la Révolution du 14 janvier, pouvoir commémorer publiquement et pour la première fois la mort de Zouheir Yahyaoui, devant le Théâtre municipal de Tunis. Certains ne connaitraient probablement pas ce nom, cependant les vétérans de la cyberdissidence ont un respect solennel envers cet homme considéré comme le pionnier de l'Internet libre en Tunisie. Il y a de cela 10 ans déjà, en juillet 2001, Zouheir crée (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_texte'><p>Le samedi 12 mars 2011, à 11h00 du matin, des internautes tunisiens vont enfin, grâce à la Révolution du 14 janvier, pouvoir commémorer publiquement et pour la première fois la mort de Zouheir Yahyaoui, devant le Théâtre municipal de Tunis. Certains ne connaitraient probablement pas ce nom, cependant les vétérans de la cyberdissidence ont un respect solennel envers cet homme considéré comme le pionnier de l'Internet libre en Tunisie.</p> <p>Il y a de cela 10 ans déjà, en juillet 2001, Zouheir crée TUNeZINE.com , un forum-site, devenu de plus en plus populaire, où il dénonçait les abus du pouvoir et démasquait les manœuvres criminelles d'un gouvernement qui agissait en usant principalement de trois armes : la propagande, la censure et le terrorisme envers ceux qui osaient s'opposer au système.</p> <p>Après un an d'activisme pour une libre parole et d'anonymat sous le pseudonyme d'Ettounsi, une milice de la police parallèle, composée de 6 personnes, finit par débarquer au publinet de Ben Arous (Tunis) où Zouheir travaillait. Ne connaissant pas encore sa véritable identité, ces policiers n'avaient que l'adresse IP et s'apprêtaient à harceler les clients afin de démasquer le créateur de TUNeZINE. Dans un acte de bravoure, il se leva de sa chaise et s'adressa à eux en se dénonçant « Lâchez-les, c'est moi Ettounsi »… Il fut condamné pour « propagation de fausses nouvelles et usage frauduleux des lignes de communication ». Ces mots lui vaudront un an et demi de torture et de mauvais traitements en prison... A cause ou grâce à quelques problèmes de santé il bénéficiera - notamment sous la pression médiatique internationale -d'une liberté conditionnelle. Son combat lui valut le premier prix des cyberlibertés de Reporters s@ns frontières, l'amour et le respect inconditionnels de ses amis et l'humble gratitude des internautes tunisiens.</p> <p>Deux ans à peine après sa libération, il meurt le 13 mars 2005 d'une crise cardiaque à l'âge de 37 ans. En mémoire de celui qui a osé dire non quand la plupart ne pouvait souffler un mot, le rendez-vous du samedi sera une commémoration du ‘'père de la e-Révolution'' suivie par une visite à son domicile au 50, rue Habib Thameur, à Ben Arous, pour terminer par un recueillement sur sa tombe.</p> <p>Zouheir Yahyaoui avait dit un jour « Continuer à faire ce que la dictature me reproche de faire est sans aucun doute un acte d'entêtement. Si je continue d'écrire dans TuneZine c'est parce que je ne vois pas la moindre avancée, pas même d'un millimètre sur le chemin de la démocratie ou de la liberté d'expression. La société tunisienne, comme la presse, est bâillonnée et sans la plus petite marge de liberté. Faut-il abandonner le combat et renoncer à tout espoir ? "</p> <p>Certes, les internautes de l'après-Révolution sauront « sans doute » répondre à cette question.</p> <p>Lilia Weslaty</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://www.tunivisions.net/les-cyberdissidents-tunisiens-rendent-hommage-a-zouheir-yahyaoui,11604.html" class="spip_out">http://www.tunivisions.net</a></div> Composition du nouveau gouvernement de Béji Caïed Essebsi http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3564 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3564 2011-03-07T15:40:00Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a désigné, lundi 7 mars 2011, les membres du nouveau gouvernement transitoire dont la composition s'établit comme suit : M. Béji Caïed Essebsi : Premier ministre M. Lazhar Karoui Chebbi : Ministre de la Justice M. Abdelkarim Zebidi : Ministre de la Défense Nationale M. Farhat Rajhi : Ministre de l'Intérieur M. Mouldi Kéfi : Ministre des Affaires étrangères M. Mohamed Naceur : Ministre des Affaires sociales M. Jelloul Ayed : (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique111" rel="directory">Le gouvernement transitoire</a> <div class='rss_texte'><p>Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a désigné, lundi 7 mars 2011, les membres du nouveau gouvernement transitoire dont la composition s'établit comme suit :</p> <p>M. Béji Caïed Essebsi : Premier ministre</p> <p>M. Lazhar Karoui Chebbi : Ministre de la Justice</p> <p>M. Abdelkarim Zebidi : Ministre de la Défense Nationale</p> <p>M. Farhat Rajhi : Ministre de l'Intérieur</p> <p>M. Mouldi Kéfi : Ministre des Affaires étrangères</p> <p>M. Mohamed Naceur : Ministre des Affaires sociales</p> <p>M. Jelloul Ayed : Ministre des Finances</p> <p>M. Laroussi Mizouri : Ministre des Affaires religieuses</p> <p>M. Taieb Baccouche : Ministre de l'Education</p> <p>M. Ezzedine Bach Chaouech : Ministre de la Culture</p> <p>M. Refâat Chaâbouni : Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique</p> <p>Mme Habiba Zéhi : Ministre de la Santé publique</p> <p>M. Mehdi Houas : Ministre du Commerce et du Tourisme</p> <p>M. Mokhtar Jalleli : Ministre de l'Agriculture et de l'Environnement</p> <p>Mme Lilia Laabidi : Ministre des Affaires de la Femme</p> <p>M. Yacine Ibrahim : Ministre du Transport et de l'Equipement</p> <p>M. Said Aydi : Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi</p> <p>M. Mohamed Aloulou : Ministre de la Jeunesse et des Sports</p> <p>M. Abdelhamid Triki : Ministre de la Planification et de la Coopération internationale</p> <p>M. Abdelaziz Rassâa : Ministre de l'Industrie et de la Technologie</p> <p>M. Ahmed Adhoum : Ministre des Domaines de l'Etat</p> <p>M. Abderrazak Zouaoui : Ministre du Développement régional</p> <p>M. Rafâa Ben Achour : Ministre délégué auprès du Premier ministre</p> <p>Secrétaires d'Etat</p> <p>M. Radhouane Nouisser : secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères M. Néjib Karafi : secrétaire d'Etat auprès du ministre du Développement régional et local M. Lamine Moulahi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé publique M. Slim Chaker : secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce et du Tourisme, chargé du Tourisme M. Salem Hamdi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, chargé de l'Environnement M. Ridha Belhadj : Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre M. Slim Amamou : secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports M. Adel Gâaloul : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé des technologies de la Communication M. Hassen Annabi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education</p></div> Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3562 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3562 2011-03-07T09:28:58Z text/html fr hasni Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui Tunis, le 7 mars 2011 A l'occasion du sixième anniversaire du décès de Zouhair Yahyaoui, ses amis organisent une action symbolique pour rendre hommage à ce pionnier de l'Internet libre en Tunisie. Fondateur du site TUNeZINE, en 2001, Zouhair, alias ettounsi, a été emprisonné et torturé entre juin 2002 et décembre 2003. Il est décédé d'une attaque cardiaque le 13 mars 2005 Ce samedi 12 mars, nous nous réunirons à 11h du matin devant le Théâtre municipal de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique19" rel="directory">Libérez Ettounsi !</a> <div class='rss_texte'><p>Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui</p> <p>Tunis, le 7 mars 2011</p> <p><span class='spip_document_1475 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH648/tableau-317ec.jpg' width='500' height='648' alt="" style='height:648px;width:500px;' /></span></p> <p>A l'occasion du sixième anniversaire du décès de Zouhair Yahyaoui, ses amis organisent une action symbolique pour rendre hommage à ce pionnier de l'Internet libre en Tunisie.</p> <p>Fondateur du site TUNeZINE, en 2001, Zouhair, alias ettounsi, a été emprisonné et torturé entre juin 2002 et décembre 2003. Il est décédé d'une attaque cardiaque le 13 mars 2005</p> <p>Ce samedi 12 mars, nous nous réunirons à 11h du matin devant le Théâtre municipal de Tunis. Nous nous dirigerons ensuite au domicile familial de Zouhair Yahyaoui, situé au 50, rue Habib Thameur, à Ben Arous. Nous nous recueillerons enfin sur la tombe de Zouhair pour dire que nous nous l'oublierons jamais.</p> <p>Sophie Piekarec (depuis Paris)</p> <p>Chokri Latif : Tel : 98-357-336</p> <p>Taïeb Moalla Tel : 55-320-475</p></div>