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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°417
par Ahmed Fouednejm
2 juin 2003
N ° 417
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. 
- Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com, et prisonnier d’opinion, continue sa grève de la faim. Il l’a commencée il y a 18 jours. A noter que la journée du 4 juin marquant le premier anniversaire de son arrestation sera, sur le forum TUNeZINE, une journée spéciale Ettounsi. Tous ceux qui connaissent de près ou de loin le forum sont invités à y publier un texte, ce mercredi, où ils décriront leur expérience (comment avez vous connu le site ? Que représente-il pour vous ?...). A vos plumes !
Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :

  1. "Le sommet de l’empreur Bush", ةdito. de A. Atwan LIRE L’ARTICLE
  2. Arrestation des journaliste égyptiens Mahmoud et Mustapha Bakri qui doivent purger une peine de 1 an de prison http://www.aljazeera.net/news/arabic/2003/6/6-2-6.htm
Partie Française : (Le Monde, AFP, comité de soutien)
 
Au sommaire aujourd’hui 6 articles et dépèches et communiqués du Monde (édition du 3 juin, sauf indication contraire), d’un comité de soutien et de l’AFP.
  1. Palestine : Sharon sera mercredi à Aqaba (AFP)
  2. G8 : Divergences entre Chirac et Bush (Le Monde)
  3. Irak : Les chiites font la loi en s’attaquant à la bière et au cinéma (AFP)
  4. Tunisie-Maroc : Constitution d’un comité de soutien au journalliste marocain Lmrabet (communiqué)
  5. Fellag, le rire sur la plaie (Le Monde, édition du 1er juin)
  6. Tennis : Le déclin de la Maison Williams (AFP)
Achevée aujourd’hui à 15 H 50 GMT.
 
Bonne lecture !
 
- Roland Garros : Chez les filles, les 1/4 de finale opposeront (de haut en bas de tableau) : S. Williams à Mauresmo, Henin à Rubin, Petrova à Zvonareva et Martinez à Clijsters. Chez les hommes, nous connaissons 3 quarts de finale sur 4 : Ferrero-Gonzales, Verkerk-Moya, Coria-Agassi. Le dernier 1/4 opposera le vainqueur de Robredo-Kuerten (Robredo a gagné la première manche 6-4) à A.Costa.

 
 
I Palestine :
 
 
 
2 juin, 15h45
 
Sharon se rend au sommet d’Aqaba confiant dans le soutien de Bush
 
par Hazel WARD
Le Premier ministre Ariel Sharon participera mercredi au sommet d’Aqaba (Jordanie) avec le sentiment que les premières mesures qu’il a prises après l’adoption par Israël de la "feuille de route", le 25 mai ont été bien accueillies par le président américain George W. Bush.
Le sommet tripartite d’Aqaba (Jordanie), sur la mer Rouge, qui réunira mercredi M. Sharon, son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le président Bush, sera centré sur la mise en oeuvre de la "feuille de route", un plan de paix international pour une solution par étapes du conflit israélo-palestinien, avec la création d’un Etat palestinien d’ici à 2005.
Il sera précédé mardi d’un sommet arabo-américain à Charm el-Cheikh (Egypte) où s’était tenu, en octobre 2000, la dernière rencontre tripartite de ce type.
Bien que remise officiellement aux deux parties le 30 avril, la "feuille de route" n’a été concrètement mise sur les rails qu’en fin de semaine dernière, dans la foulée de la rencontre Sharon-Abbas, à Jérusalem.
Samedi à minuit, l’armée israélienne allégeait le bouclage de la Cisjordanie et de la bande de Gaza qui avait contribué à asphyxier l’économie palestinienne, autorisant, dans un premier temps, l’entrée de 25.000 travailleurs palestiniens sur son territoire.
Lundi, plus de dix mille travailleurs palestiniens ont pu entrer de Gaza en Israël.
La libération d’une centaine de détenus palestiniens par Israël devrait suivre, les Palestiniens de leur côté ayant pris des engagements pour réduire les violences.
M. Sharon a par ailleurs confié dimanche à ses ministres qu’il envisageait à l’issue du sommet, le démantèlement de colonies juives "illégales" établies depuis son entrée en fonction, en mars 2001, comme préconisé par la "feuille de route".
Le mouvement anti-colonisation israélien La paix Maintenant chiffre ces colonies sauvages à 62 ou 63.
Israël envisage "tout au plus" le démantèlement de dix colonies sauvages, a affirmé lundi le vice-ministre israélien de la défense Zeev Boim.
Ces premières mesures sont en quelque sorte, pour le plan de paix, "la bouteille de champagne que l’on fracasse sur la coque d’un bateau pour sa première mise à l’eau", a déclaré à l’AFP Raanan Gissin, porte-parole de M. Sharon.
A deux jours du sommet, M. Gissin se disait "prudemment optimiste".
Israéliens et Palestiniens ont renoncé en effet à la publication d’un communiqué commun à l’issue du sommet suite à des profondes divergences.
Selon un responsable israélien qui a requis l’anonymat, les divergences essentielles portent sur la "reconnaissance par les Palestiniens d’Israël en tant qu’Etat juif, en échange d’une pleine reconnaissance d’un Etat palestinien".
Israël insiste sur cette reconnaissance pour contrer la demande d’un "droit de retour" pour les 3,7 millions de réfugiés palestiniens de 1948 qui, si elle était satisfaite, pourrait transformer Israël en Etat binational.
"Il ne faut pas s’attendre à des surprises", estime l’analyste israélien Gerald Steinberg.
Le sommet, selon lui, ne sera "qu’une opération de relations publiques destinée à officialiser les premières mesures convenues" entre MM. Sharon et Abbas lors de leur rencontre, "afin de montrer que chaque mesure préconisée par la feuille de route est prise très au sérieux".
Selon des sources proches de la Présidence du Conseil, à l’issue de la rencontre, M. Sharon n’évoquera un Etat palestinien qu’en référence "à la vision du président Bush" de juin 2002.
Il ne fera pas référence à une fin de "l’occupation" israélienne, mais seulement à la nécessité de ne plus "régner" sur les Palestiniens, suite au tollé provoqué au sein de la droite en Israël, dont il est pourtant le leader, par ses récentes critiques de "l’occupation".
M. Sharon devrait également réaffirmer sa position selon laquelle il ne fera aucun compromis sur les questions relevant de la sécurité d’Israël.
 
 
 
II G8 : 
 
 
 
Jacques Chirac-George Bush, des désaccords qui pèsent sur le G8
 
De fraîches retrouvailles : les rencontres, dimanche 1er et lundi 2 juin, de George Bush et de Jacques Chirac n’ont pas permis d’aplanir les désaccords entre les deux pays. Si chacun se déclare déterminé à travailler "ensemble", les divergences restent profondes. Dimanche, en organisant un "dialogue élargi" avec dix-neuf dirigeants de pays émergents, et en ouvrant le club du G8 à des pays plus pauvres, M. Chirac a mis en scène sa conception d’un monde multipolaire attentif au développement. Lundi, le G8 devait chercher les moyens de relancer la croissance mondiale. La question des taux de change - chute du dollar par rapport à l’euro - ne devait pas figurer dans le communiqué final. Plus de 100 000 personnes ont manifestéce week-end contre la tenue de ce sommet, dénonçant un "directoire illégitime".

Première grande rencontre internationale depuis la fin de la guerre contre l’Irak, le sommet d’Evian (Haute-Savoie) des pays les plus industrialisés devait, lundi 2 juin, être consacré aux moyens de relancer la croissance économique mondiale, mais aussi à la lutte contre le terrorisme et contre la prolifération d’armes de destruction massive. Le G8 doit "donner une nouvelle impulsion à la confiance dans la croissance", a déclaré, dimanche, le président français Jacques Chirac. Plusieurs résolutions devaient insister sur ce thème. En revanche, la baisse des taux d’intérêt en Europe ou la forte dépréciation du dollar par rapport à l’euro ne devaient être que prudemment évoquées par les dirigeants.

George W. Bush et M. Chirac se sont rencontrés, lundi, en fin de matinée. La journée de dimanche a permis de constater que les tensions et désaccords entre la France et les Etats-Unis n’étaient pas résorbés."Nous avons eu des échanges très positifs aujourd’hui et nous en aurons d’autres demain", précisait dimanche M. Chirac. En accueillant 19 dirigeants des pays émergents et en transformant la première journée du G8 en un "dialogue élargi" entre le Nord et le Sud, M. Chirac a soigneusement mis en scène sa vision d’un monde multipolaire. Attentif aux difficultés de l’Afrique, s’affichant aux côtés du président chinois et du président brésilien, le président français s’est livré indirectement à de multiples mises en garde et critiques de la politique américaine.

La lutte contre le sida a été l’objet des premières décisions du G8. Après l’annonce d’un plan américain mobilisant 15 milliards de dollars (12,8 milliards d’euros) sur cinq ans, dont 5 milliards qui seront versés au Fonds mondial de lutte contre le sida, l’Europe devrait décider de verser également 1 milliard de dollars par an à ce fonds. La contribution de la France passera de 50 à 150 millions de dollars.

Les militants altermondialistes ont mobilisé en masse durant un week-end de protestations à Annemasse, à Lausanne et à Genève. En tout, plus de 100 000 personnes ont défilé pour dénoncer le "directoire mondial autoproclamé" et les "saigneurs du G8". Côté français, les manifestants, à Annemasse, ont également dénoncé le projet gouvernemental de réforme des retraites. En Suisse, les manifestations ont été perturbées par quelques groupes de casseurs. Des affrontements ont fait dix blessés, dont deux graves.

Avant le sommet d’Evian, les principaux dirigeants s’étaient retrouvés, samedi, à Saint-Pétersbourg. M. Bush et Vladimir Poutine ont multiplié les signes de réconciliation, malgré des désaccords persistants sur la coopération nucléaire entre la Russie et l’Iran. M. Poutine est également sorti renforcé du sommet Union européenne-Russie, les Européens renonçant à évoquer les exactions des troupes russes en Tchétchénie pour, au contraire, se féliciter de l’amorce d’un processus politique. M. Chirac a même placé la Russie "au premier rang des démocraties".

Le départ de M. Bush du sommet du G8 interviendra dès lundi après-midi : il se rendra en Egypte pour une rencontre avec les dirigeants des pays arabes sur le processus de paix au Proche Orient. Les Américains se disent déterminés à prendre des responsabilités accrues dans la mise en application de la "feuille de route", ce nouveau plan de paix international.

 

III Irak :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=161002&cat_id=3

2 juin, 09h57

Des militants chiites en guerre contre la bière et les cinémas "pécheurs"

par Marc CARNEGIE
Ahmed Abed Taha prend sa bière matinale dans un simulacre de bar à Bagdad, sans enseigne à l’entrée et sans lumières à l’intérieur. Caché dans le dépôt, il doit la vider à longs traits.
"Je suis musulman et j’aime la bière", avoue Taha en ouvrant une seconde cannette importée des Philippines. "Cela me permet de me relaxer, mais je ne sais pas pour combien de temps ils pourront rester ouverts".
A l’extérieur, les propriétaires du magasin, qui font recette par le commerce de bière et de gin, surveillent nerveusement la rue, à l’affût de tout signe suspect.
"Nous sommes menacés à tout moment", dit Saad Toma Marogi, un chrétien bedonnant, à la moustache élégante. "Les islamistes ont placardé des affiches sur les devantures des bars et magasins, avertissant que nous devions fermer", s’indigne-t-il.
A l’instar des autres établissements de vente d’alcool, des brasseries et des cinémas à Bagdad, l’échoppe de M. Marogi subit les fortes pressions des chiites extrémistes pour qui ces endroits sont non conformes aux valeurs islamiques.
Les menaces, parfois écrites, portent la signature du "Comité pour le châtiment", qui semble être une police morale affiliée à la Hawza, l’influente institution de formation du clergé et centre de fatwas (avis religieux) située dans la ville sainte chiite de Najaf, à 180 km au sud de Bagdad.
En l’absence d’un gouvernement près de deux mois après la chute du régime de Saddam Hussein, cette institution jadis muselée est devenue la source d’un pouvoir social et politique dans le pays et oeuvre pour l’instauration de la charia (loi islamique).
Elle distribue de l’argent aux nécessiteux, assure la sécurité dans les hôpitaux et dispose de tribunaux islamiques qui se prononcent sur tout, du petit larcin au meurtre.
Cheikh Hassan al-Adari, un porte-parole de la Hawza dans la banlieue chiite de Sadr City, naguère Saddam City, nie tout lien avec le "Comité pour le châtiment", même s’il estimeque les gens en Irak sont tenus de suivre les "avis" de ce groupe.
"Le Coran recommande qu’on ne doit pas forcer quiconque à suivre votre religion", dit cheikh Adari, 29 ans. "Nous ne donnons pas d’ordres aux gens, mais nous devons leur recommander de ne pas faire ce qui est interdit. Ces jours-ci, la corruption est étalée au grand jour. Jésus n’a pas accepté la corruption", dit-il.
Lorsqu’on lui demande si les chrétiens d’Irak devraient être inquiets de la Hawza, cheikh Adari sourit. "Si vraiment vous êtes chrétien, vous devez obéir aux ordres des prophètes Jésus... et Mohammed (Mahomet)".
Le gérant du cinéma Sindbad, Ahmad Tareq Ali, affirme que son chef fermerait probablement la salle de 500 sièges, attaquée à la grenade la semaine dernière quelques heures après des menaces proférées par le "Comité pour le châtiment".
"J’ai peur des chiites", ajoute M. Ali, un sunnite. "Ils sont venus il y a près d’un mois nous dire que nous ne devions plus montrer des films pornographiques. J’ai protesté, expliquant que ce n’était pas le cas mais ils m’ont dit être en mesure de voir par eux-mêmes quel sorte d’établissement je gérais".
Ces dernières semaines, plusieurs distilleries ont été incendiées. Des magasins d’alcool gardent leurs portes fermées et M. Marogi affirme qu’il a très peur d’ouvrir son échoppe vendredi, jour de la principale prière hebdomadaire musulmane.
"Je crains qu’un imam (de la prière) n’ordonne à ses fidèles de nous faire exploser. Les chiites ne pouvaient rien faire sous Saddam", dit-il, gardant l’oeil sur l’entrée du magasin. "Maintenant ils tentent de détruire notre gagne-pain".

IV Tunisie- Maroc :

 

Tunisie :constitution d’un comité de soutien à Ali Lmrabet

Un comité de soutien au journaliste Ali Lmrabet a été constitué à Tunis le 2 Juin 2003.

Le comité comprend :

- Me Radhia Nasraoui,avocate et défenseur des droits humains. 

- Me Bochra Bela Haj Hmida, avocate et ex présidente de l’Association Tunisienne des Femmes démocrates

- Tawfik Ben Brik, journaliste et écrivain

- Hamma Hammami,directeur du journal interdit AL BADIL
 

- Rchid Khéchana, journaliste,
 

- Lotfi Hajji, journaliste
 

- Chokri Latif, écrivain
 

- Najib Hosni, avocat et porte parole du conseil national pour les libertés en Tunisie
 

- Anwar Kousri,avocat et vice président de la ligue Tunisienne des Droits de l’homme
 

- Jalloul Azzouna,écrivain et président de la ligue des écrivains libres. 
 

Tunis le 2 Juin 2003

 
V Fellag :
 
 
 
 
Fellag, le rire sur la plaie
 
Avec "L’Opéra d’Casbah", l’humoriste kabyle abandonne le one-man-show qui l’a rendu célèbre pour la comédie musicale. Mais il n’a pas dit son dernier mot sur l’Algérie.

Dans le café qui jouxte l’Opéra-Comique, Fellag signe des autographes, boit quelques bières. Son spectacle Opéra d’Casbah rassemble un public franco-algérien qui s’amuse, crie des youyous, s’émerveille des tribulations de l’artiste qui, pour cette fois, quitte le one-man-show pour un spectacle de music-hall coloré, bricolé. Fellag voulait monter L’Opéra de quat’sous version Casbah, avec des putes et des voyous, attiré par les années 1930, époque, à Alger, de la naissance du nationalisme et de la fusion des communautés. "Les Arabes commençaient à jouer du charleston, les Français inventaient une musique orientale." Les ayants droit de Brecht se sont opposés à cette adaptation. Fellag s’en est sorti par des digressions autour de la recette du couscous.

Azzefoun, le village de Kabylie où est né Fellag, ressemble à un fauteuil installé sur une crête de montagne pour contempler une baie de trente kilomètres. L’enfant compte les bateaux. Le bleu de la mer se mélange aux fleurs et aux légumes des jardins. La liberté est totale. "A cet âge, on est invité à manger chez tout le monde. On prenait le café ailleurs." Les enfants courent partout. Au printemps, la mère de Fellag récupère des poils de chèvre et de cheval, va chercher dans la forêt des pierres de couleur, passe les murs de torchis au blanc et peint des animaux. Au mois d’août, les femmes s’activent au moulin, et c’est un concert de blues. Elles se lancent des piques. L’hiver, elles disent des contes, certains effrayants, "ça ressemblait à du Goya". Fellag est de nature joyeuse mais silencieuse. Il observe, écoute, fasciné par la manière qu’ont les adultes de passer d’un sujet à un autre. La mer absorbe ses rêveries.

De la guerre d’indépendance, Fellag retient les allées et venues de jeunes appelés français donnant des informations à la maison. Le père, prospecteur hydraulique, est un militant clandestin du FLN. Son patron, un Français attaché à sa cause, le protège. Un attentat se prépare contre le père, qui prend le maquis. Fellag est placé chez une tante à Alger. Tous les six mois, son père fait irruption pour l’embrasser en pleine nuit. L’enfant, tiré de son sommeil, se demande si c’est un rêve ou la réalité. Le jour de l’indépendance, un sous-lieutenant français est de la fête. Il donne une pièce de 5 francs à Fellag, qui n’en croit pas ses yeux. Son père apprend la mort d’un autre ami français assassiné par l’OAS. Il s’enferme et pleure cinq heures dans la salle de bains. On lui propose un poste politique, une villa. Il refuse. "Je n’achèterai une maison qu’avec l’argent de mon travail." Il continue à prospecter les réserves d’eau. Il est à bord d’une Range Rover. Un camion arrive à grande vitesse, le projette dans un ravin. Il est tué sur le coup.

A l’école, Fellag est premier de la classe, copain avec les cancres. Il devient bavard, cherche à tordre le cou à la réalité, traque l’absurdité. Fellag est un comique que les gros bras protègent. Il s’inscrit au club de théâtre du lycée : "Il y avait des filles !" Il n’est pas facile de se déculpabiliser de faire des études alors que la mère et ses six enfants sont à la maison, "sans rien à manger - j’ai connu physiquement la faim". Il veut devenir écrivain, il sera comédien. D’abord pensionnaire à l’Institut national d’art dramatique, ensuite comédien officiel dans les théâtres d’Etat.

Après l’espoir, le pays déchante. On ne trouve plus de pommes de terre, de tomates sur les marchés. Des listes d’artistes interdits - dont Enrico Macias - sont publiées. Fellag se retrouve avec ses collègues obligés d’improviser des pièces chantant l’amour de la révolution, de la terre, du travail. Les librairies sont d’une tristesse terrifiante. "Je m’emmerdais, on avait un œil sur la Pologne où il y avait plus de liberté." Après une expérience de directeur d’un centre culturel à Tizi Ouzou où il se fait tabasser dans un commissariat pour "subversion", il s’exile au Canada, où il est serveur de restaurant, sondeur d’opinion, maçon, et vit comme un chameau. "Je faisais mes réserves : lecture, théâtre, cinéma." Il écrit de petits textes mêlant le drame au comique. A Paris, il monte Une vie d’Algérien, est-ce que ça fait un livre que les gens vont lire ?, l’histoire vraie d’un harki devenu voyou à Pigalle (d’Ahmed, Le Seuil, 1973), croise le théâtre du Campagnol et revient au pays.

"NOTRE MUR DE BERLIN ہ NOUS"

En 1988, c’est la guerre des clans chez les généraux, la liberté d’_expression éclate dans toutes les couches de la société. "C’était la chute de notre mur de Berlin à nous." La radio change de ton. La presse s’émancipe. Les jeunes manifestent dans la rue. Le pouvoir s’affole, ordonne d’ouvrir le feu. Six cent cinquante personnes sont tuées. Fellag "retourne cette chaussette du drame pour faire du comique et rester debout". Il n’a pas l’impression d’innover, mais d’imiter l’Algérien de la rue. La nuit, il écoute les jeunes qui sont dehors faute d’avoir une place dans un lit. Il prend les bus où les gens sont serrés comme des sardines pendant une heure dans la chaleur. Il fait la queue dans les hôpitaux où ses compatriotes attendent quatre heures pour un rendez-vous, après avoir traversé tout le pays, et qui s’entendent dire : "Désolé, le médecin est à un colloque à Paris." Au lieu de pleurer, l’Algérien préfère en rire, inventer un langage, des métaphores. Telle cette scène aux urgences où l’on voit un lion du zoo, malade, sur un brancard, passer devant tout le monde.

L’exutoire est extraordinaire. Des hommes s’évanouissent pendant ses spectacles. Fellag a l’énergie de l’Algérien combatif qui ne veut plus se faire avoir, mâtinée de tendresse et de malice. Il s’exilera de nouveau à Paris, fuyant la glaciation islamiste. Les petites salles de France sont pleines. Djurdjurassique bled, Un bateau pour l’Australie. Les Algériens puis les Français se prennent au jeu du rire et de la chair de poule face aux plaies intimes d’un peuple. Bientôt les grandes salles, les cassettes, les DVD. Deux ans de tournée en France.

Fellag se fait envoyer du poisson frais d’Algérie, mais il n’y est pas retourné depuis trois ans. "Mon travail va changer. Je ne m’arroge plus le droit de traiter de la vie quotidienne. Je ne la connais plus." Désormais, il veut puiser dans sa mémoire, guetter ses propres délires. Il n’a pas dit son dernier mot sur l’Algérie, le pays qu’il continue d’aimer, dont il déplore "la bazarisation" d’aujourd’hui.

Dominique Le Guilledoux

L’Opéra d’Casbah, de Fellag, mise en scène de Jérôme Savary, Opéra-Comique, 5, rue Favart, Paris 2e. Jusqu’au 13 juillet. Tél. : 08-25-00-00-58.

Biographie

1950
Naissance à Azzefoun (Kabylie) de Mohand Saïd Fellag.

1973
Entrée au Théâtre national d’Alger.

1978
Exil au Canada.

1991
"Un bateau pour l’Australie".

1997
"Djudjurassique bled".

2003
"Opéra d’Casbah".

 

VI Tennis :
 
lundi 2 juin 2003, 14h56
 
Roland-Garros - L’amorce du déclin de la Maison Williams

PARIS, 2 juin (AFP) - La victoire d’une Russe de 18 ans, Vera Zvonareva, sur l’Américaine Venus Williams, 2-6, 6-2, 6-4, en huitièmes de finale des Internationaux de France de tennis, a marqué l’amorce du déclin de l’emprise des soeurs Williams sur le tennis féminin mondial, dimanche à Roland-Garros.

Du moins son interruption. Après les quatre finales consécutives du Grand Chelem que la Maison Williams avait confisquées depuis la finale parisienne de l’an dernier, sa domination s’annonçait éternelle. Avant cette finale de Roland-Garros 2002, les deux soeurs n’avaient jamais dépassé les quarts de finale sur une terre battue qui n’est pas, il est vrai, leur meilleure surface.

C’est en tout cas une surface exigeante et révélatrice. Déjà, lors de la finale du tournoi de Varsovie, le 4 mai dernier, Venus avait dû sauver deux balles de set avant de gagner le jeu décisif de la première manche puis de perdre 9 jeux de suite et d’abandonner, victime d’une élongation abdominale face à la Française Amélie Mauresmo.

Dimanche, son expérience internationale considérablement plus grande, à 22 ans, que celle de son adversaire aurait dû jouer en sa faveur. Au lieu de quoi, elle ne put que constater les dégâts. "C’est un mauvais moment. J’arrivais très mal à garder la balle dans le court. j’ai fait ce que j’ai pu", a-t-elle déclaré sans se soucier autrement des sifflets vengeurs qui accompagnèrent la fin d’une supériorité hégémonique.

Gloire et fortune

En un mois, l’aînée des Williams avait eu le temps de se préparer correctement. Mais elle avait toujours quelques inquiétudes concernant ses abdominaux. Des muscles très importants pour le service, qui est habituellement l’une de ses armes principales (54 % de réussite seulement avec sa première balle et 12 doubles fautes), ainsi que pour le positionnement au moment de la frappe (75 fautes directes !).

"Pendant deux ans, j’ai été à 100 % de mes moyens. Je crois que ce sera très difficile de retrouver le même niveau. Quand on commence à perdre, c’est difficile à vivre", a-t-elle reconnu en s’accusant de n’avoir pas été capable de monter à la volée et de jouer plus intelligemment.

Comme on lui faisait remarquer que, la lassitude, la gloire et la fortune aidant, elle avait donné l’impression d’avoir perdu son envie furieuse de gagner, elle a eu cette réponse : "C’est peut-être vrai. Il va falloir que je regarde le film du match pour en savoir plus."

Puis elle a ajouté, comme pour se rassurer : "J’espère que Serena va gagner ce tournoi."

 
 
 
A demain


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