Les articles publiés réflètent exclusivement les opinions des auteurs
Plan du site nous contacter joindre votre espace privé inscription

Information libre
Willis Fromtunis
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé
Les images du Réveil
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé

Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



Les derniers articles de la rubrique RdP d’Ahmed Fouednejm

3 juin 2004

Revue de presse n°444 du jeudi 3 juin 2004
par Ahmed Fouednejm
N ° 444 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

2 juin 2004

Revue de presse n°443 du lundi 31 mai 2004
par Ahmed Fouednejm
N ° 443 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

12 novembre 2003

Radia Nasraoui hospitalisée suite à la dégradation de son état de santé
par Ahmed Fouednejm
Remarque personnelle : Vous noterez que la (...)

8 novembre 2003

L’arbitraire règne toujours à Tunis (Le Soir)
par Ahmed Fouednejm
Le Soir (belge), 8 novembre 2003 http://www.lesoir

19 octobre 2003

RDP spéciale : Palestine + Tunisie
par Ahmed Fouednejm
Cette RDP spéciale contient un communiqué de (...)

1er octobre 2003

Revue de presse spéciale : Comment réussit-on à transformer deux ordures en deux héros ?
par Ahmed Fouednejm
http://www.kalimatunisie.com/num17/... (...)

30 septembre 2003

RDP spéciale : Deux infos tunisiennes
par Ahmed Fouednejm
Quand j’écrivais, hier, "A très bientôt", je ne (...)

29 septembre 2003

Revue de presse n°442
par Ahmed Fouednejm
N ° 442 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

22 septembre 2003

RDP spéciale "politique-fiction
par Ahmed Fouednejm
Quinze mois après l’arrestation de son (...)

21 juillet 2003

Revue de Presse : Décès du père de Zouhair Yahyaoui
par Ahmed Fouednejm
Décès du père de Zouhair Yahyaoui 21 juillet (...)

partager:
Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°246
par Ahmed Fouednejm
6 octobre 2002

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

1.
Après de longs mois d’absence, le roi Fahd est de retour en Arabie Saoudite.
http://www.alquds.co.uk/display.asp?fname=/alquds/articles/data/2002/10/10-05/g29.htm
2.
Ben Laden essayerait de rejoindre le Yémen
http://www.alquds.co.uk/display.asp?fname=/alquds/articles/data/2002/10/10-05/g25.htm

Partie Française : (AFP et AP, Le Soir) :

Au sommaire aujourd’hui 5 articles du Monde (édition du 6 octobre) et de la Presse

1. Sarkozy (Le Monde) 
2. Liberté de création (Le Monde) 
3. Sylviane A. (Le Monde)
4. Elections au Brésil (Le Monde)
5. L’international tunisien Ben Achour marque pour le PSG (La Presse)
Tuyau : L’excellent article de Jean- Luc Parquet, "Chacun sa pomme", à la page 4 du Canard enchaîné du 2 octobre 2002, est à lire.

  Achevée aujourd’hui à 19 H 55 GMT.

  Bonne lecture !


  I Sarkozy :

  Un portrait très intéressant du ministre de l’intérieur français. A cause de sa longueur et pour ne pas encombrer vos boîtes de réception, je ne vous envoyer que le URL :  

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—293093—,00.html

II Le Monde se prononce contre la censure d’un roman controversé :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—293160-,00.html
L’éditorial du Monde
Liberté de création

PARCE QU’IL PORTE atteinte aux libertés publiques et que celles-ci sont l’un des fondements de la démocratie, tout acte de censure ne peut être en France qu’exceptionnel. Il doit obéir à des motifs d’une extrême gravité, qui soient à même de justifier la rupture, même provisoire, des règles démocratiques. La lecture de Rose bonbon, roman de Nicolas Jones-Gorlin menacé d’interdiction aux mineurs pour ses descriptions d’actes de pédophilie qui pourraient choquer, selon le ministère de l’intérieur, les jeunes lecteurs, n’apporte guère d’arguments en faveur de l’initiative prise par les services de Nicolas Sarkozy, à la demande de plusieurs associations.

Certes, le livre présente des scènes de violence et de sexualité qui sont d’autant plus dures qu’elles concernent des enfants. Mais, comme l’a écrit notre collaborateur Patrick Kéchichian dans "Le Monde des livres" (daté 4 octobre), "la fable pédophilique que conte Rose bonbon n’ambitionne heureusement pas de coller à la réalité ". "Nous sommes d’emblée et clairement, ajoute-t-il, dans un univers fantasmatique, de noire fantaisie. " On peut juger le roman bon ou mauvais – et le jugement de notre collaborateur est, de ce point de vue, plutôt négatif –, mais on ne peut pas oublier qu’il s’agit d’un roman, c’est-à-dire d’une fiction, et non pas, comme l’a écrit par exemple il y a quelques semaines le ministre de la famille, Christian Jacob, d’une " apologie de la pédophilie ".

Ce n’est pas la première fois que des gouvernements s’attaquent à la littérature. Pour s’en tenir au dernier demi-siècle, des écrivains aussi incontestables que Sade, Bataille, Henry Miller ou William Burroughs ont subi des interdictions de ce genre. Antoine Gallimard rappelle dans nos colonnes que Pierre Guyotat fut, en 1970, l’un des derniers auteurs de sa maison d’édition à être frappé par une telle mesure pour Eden, Eden, Eden. Avec le recul, de telles interdictions paraissent aussi dérisoires que le furent au XIXe siècle les procès intentés à Baudelaire ou à Flaubert. Même si Nicolas Jones-Gorlin n’a pas la même stature que ces hautes gloires de la littérature française – c’est aux lecteurs d’en juger –, on ne voit pas pourquoi il lui serait interdit de donner forme, par le recours explicite à la fiction, à son univers imaginaire, aussi sombre et déplaisant soit-il. Soutenir le contraire serait faire peu de cas de la liberté d’expression et de création.

Jean-Jacques Aillagon, ministre de la culture, l’a bien compris, puisqu’il prend clairement position, dans Le Monde, contre " toute censure d’une œuvre littéraire ". On ne peut que partager sa conviction lorsqu’il assigne à l’art, et en particulier à la littérature, la mission d’" explorer sans mièvrerie, sans lâcheté et sans complaisance les méandres de l’âme humaine et les ressorts de la société ".

Dans le climat répressif que le gouvernement encourage depuis quelques semaines par sa politique sécuritaire, il est heureux qu’un ministre rappelle à ses collègues quelques-uns des solides principes qui fondent l’Etat de droit. Il serait souhaitable qu’il soit entendu.  

III Trop de bruit autour du livre de Sylviane A. ?   

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—293097-,00.html  

Le médiateur
Spécial Sylviane

par Robert Solé

Sur les 572 essais et documents publiés en France au cours de cette rentrée d’automne, il en est un qu’on ne peut pas accuser Le Monde d’avoir négligé : Journal interrompu, de Sylviane Agacinski (Seuil), a eu droit, dans le numéro du 26 septembre, à cinq colonnes à la "une", avec ce titre : "L’échec de Jospin vu par sa femme". Les lecteurs n’étaient pas trompés sur la marchandise puisque les pages intérieures comptaient un article d’information, des extraits du livre, une critique de Josyane Savigneau, une chronique de Pierre Georges, ainsi qu’une longue interview, relue et amendée par l’auteur, qui avait été recueillie par trois journalistes de la maison, et non des moindres : le directeur de la rédaction, Edwy Plenel, la chef du service France, Anne-Line Roccati, et son adjoint, Hervé Gattegno.

Réactions vives et immédiates. "Ce non-événement ne méritait absolument pas tant d’honneur. Vous prenez vos lecteurs pour des imbéciles", écrit Bertrand Dreyfuss (Paris). "Vous pourrez toujours, par un tour de passe-passe, faire valoir que le récit de Mme Jospin apporte un éclairage majeur, mais son seul intérêt est d’alimenter un voyeurisme people très à la mode, écrit pour sa part Jean-Michel Bertrand (courriel). Je trouve lamentable le traitement de faveur dont bénéficie cet affligeant témoignage. Vous espérez probablement gagner ainsi des lecteurs ? Sachez donc, aussi, que vous en perdez."

François Duphil, d’Igny (Essonne), pose une question : "Pourquoi Le Monde participe-t-il à cette opération ? Il y a des jours où on aimerait être une petite souris pour savoir comment une conférence de rédaction peut accoucher de décisions à ce point hors du commun."

La petite souris n’aurait pas vu grand-chose. Pour éviter tout risque de fuite – Le Mondetenant à être le premier à révéler le contenu du livre –, la décision a été prise en tout petit comité. Et ce n’est qu’après la publication des articles qu’un débat a eu lieu.

Les responsables de la rédaction justifient leur choix par un double argument :

1) S’il ne s’agissait que d’un livre, le récit de Mme Jospin aurait mérité un simple compte rendu, peut-être accompagné d’une interview, comme tous les livres. Mais c’est un document, et même un événement politique. "Sylviane Agacinski prend la parole en pleine période de recomposition du Parti socialiste et alors que l’ancien premier ministre garde le silence, souligne Anne-Line Roccati. C’est un peu le pendant du livre d’Olivier Schrameck, directeur du cabinet de l’ancien premier ministre, paru en octobre 2001, alors que Lionel Jospin était muet sur sa candidature à l’élection présidentielle. Pour la deuxième fois, celui-ci a délégué en quelque sorte sa parole, en attendant de la prendre."

2) Ce livre illustre un nouveau phénomène : la place des épouses dans la vie politique, qu’il s’agisse de Bernadette Chirac, auteur d’un best-seller l’an dernier, ou de Cécilia Sarkozy, qui possède un bureau au ministère de l’intérieur. Sylviane Agacinski, elle, n’avait pas l’intention de jouer un rôle politique, mais elle s’est retrouvée sous les projecteurs. Et elle revendique aujourd’hui le droit de s’exprimer, de même que son mari revendique le droit de se taire. "Indépendamment de l’avis qu’on peut avoir sur son contenu, affirme Edwy Plenel, ce livre illustre une "familialisation" de la vie politique : il témoigne d’une "publicisation" du privé. C’est un phénomène de société que nous avons le devoir, nous journalistes, de mettre en lumière et d’analyser."

PLUSIEURS lecteurs prennent la défense de Sylviane Agacinski. Pourquoi n’aurait-elle pas le droit, dans son livre, de critiquer l’attitude des médias pendant la campagne présidentielle ? "Le réflexe corporatiste joue dès que quelqu’un émet une critique contre cette profession", estime Daniel Clemenceau (courriel). Plus généralement, une lectrice parisienne, Laure Aumasson, regrette la manière assez négative dont le livre a été analysé par Le Monde, puis par les personnes qu’il est allé interroger. "Que faites-vous, écrit-elle,de ceux dont c’est un bonheur de le lire ? Pour moi, une vraie jubilation ! Enfin, quelqu’un exprime tout haut ce qu’il fut, dans la presse et les médias, interdit de dire. A savoir qu’on nous avait manipulés, en nous persuadant que le second tour Jospin-Chirac était assuré..."

Mais la plupart des remarques portent sur l’ampleur donnée par Le Mondeà cette publication. "J’ai acheté votre journal mercredi soir, alléché par ce titre racoleur, écrit Jean-Jacques Agulhon (Paris). On se moque des états d’âme de Mme Jospin, et je trouve que la place accordée à la Côte d’Ivoire est bien mince à côté." Plus nuancée, Simone Dreyfus-Gamelon (Paris) regrette surtout la mise en scène : "Très fidèle et ancienne lectrice du Monde, électrice (malheureuse...) de Lionel Jospin le 21 avril, je suis choquée des cinq colonnes à la "une" réservées au livre et à la personne de Mme Sylviane Agacinski. Quel que soit l’intérêt de son témoignage (qui méritait, certes, des commentaires et une analyse en pages intérieures), la politique spectacle, la personnalisation à outrance et cette manière de leur donner le pas sur les affaires du monde ne sont pas dignes de mon journal."

L’AVIS du médiateur étant sollicité, je le donne volontiers.

Il était évidemment intéressant de savoir comment la personne la plus proche de Lionel Jospin a vécu la campagne présidentielle et l’échec du candidat socialiste. Le Monde était dans son rôle en dévoilant ce livre, après avoir été également le premier à révéler celui d’Olivier Schrameck. En d’autres temps, ce genre d’exclusivité appartenait aux hebdomadaires.

Le récit de Sylviane Agacinski méritait certainement une place en première page. Mais pourquoi cinq colonnes en tête ? Ce jour-là, l’actualité ne manquait pas. L’épouse de l’ex-premier ministre était en concurrence avec la présentation du budget 2003, l’annonce inattendue de l’assouplissement du pacte de stabilité en Europe, l’envoi de GI américains en Côte d’Ivoire, le virulent discours d’Al Gore contre la stratégie de George Bush... La fonction principale de la manchette est-elle d’attirer le chaland ou de souligner ce qui, dans l’actualité du jour, est le plus important, le plus significatif, le plus susceptible d’influer sur la vie nationale ou internationale ?

IV Brésil : "Lula" devrait passer
 
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—293113-,00.html  

Le Brésil se prépare à l’alternance politique
A sa quatrième tentative, l’ancien syndicaliste pourrait être élu à la présidence du Brésil dès le premier tour de scrutin, dimanche 6 octobre. Sur fond de crise économique, cette élection a valeur de test pour les pays du continent. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été mises en place

Rio de Janeiro de notre correspondant

A en juger par certains éditoriaux de journaux influents de Rio de Janeiro ou de Sao Paulo, et par les déclarations de nombreux chefs d’entreprise ou de banquiers, la question n’est plus de savoir si Luis Inacio Lula da Silva sera le prochain président du Brésil, mais quand il sera élu, ce dimanche 6 octobre ou lors du second tour de l’élection présidentielle, le 27 octobre.

Une sorte de préparation à l’inéluctable caractérisant l’ambiance électorale, le verdict devrait dépendre, dimanche, des indécis, estimés à 7 % des électeurs dans les derniers sondages. Le candidat du Parti des travailleurs (PT) frôle en effet, dans les intentions de vote, la barre des 50 % des suffrages exprimés à la veille du premier tour de scrutin. Dans tous les cas de figure, il ne fait qu’une bouchée de ses trois principaux rivaux dans l’éventualité d’un second tour.

PREMIERS "NOMINةS"

Pour la première fois en 103 ans d’histoire républicaine, un Brésilien n’appartenant pas à l’élite sociale de son pays est en passe d’accéder à la magistrature suprême. Un coup de théâtre venant infirmer ce scénario semble devenu si improbable que les premiers "nominés"pour le ministère des finances du prochain gouvernement ont déjà fait leur apparition dans la presse. Aloisio Marcadante, proche conseiller de Lula, Henri-Philippe Reichstul, ancien président de Petrobras, la compagnie nationale des pétroles, et Joao Sayad, secrétaire aux finances de la municipalité de Sao Paulo, dirigée par Marta Suplicy (PT), sont les premiers de la liste.

L’ancien leader syndical des "métallos" de Sao Bernardo do Campo, dans la banlieue de Sao Paulo, frappe à la porte du Planalto, le palais présidentiel de Brasيlia, au moment où le sous-continent sud-américain connaît une crise multiforme mais généralisée, à laquelle seul le Chili résiste.

GEL DES PRIVATISATIONS

Si le gel annoncé du programme de privatisations, une rare constante dans les programmes successifs du candidat du PT, ne fait aucun doute, ses réelles dispositions vis-à-vis de la mondialisation de l’économie restent à démontrer. "D’un côté, il va certainement renforcer la technocratie de l’appareil administratif fédéral au nom d’un contrôle plus fort de l’Etat, bien dans la ligne programmatique du parti. De l’autre - et c’est le grand changement par rapport aux anciens discours - je crois qu’il a pris conscience de l’importance des recettes en devises produites par le commerce et de celle du capital, un animal fragile et peureux qu’il faut savoir apprivoiser. La révolution symbolisée par l’élection de Lula restera essentiellement culturelle", analyse Istvan Kasznar, professeur à la Fondation Getulio-Vargas de Rio. Par sa seule "masse critique"(près de la moitié du PIB du sous-continent), le Brésil fait fonction de "leader régional naturel". En conséquence, en chœur avec ses rivaux à la présidentielle, Lula défend la réanimation en urgence du Mercosur (le Marché commun associant le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay), dont les échanges sont en chute libre sous l’effet du naufrage argentin. A l’instar de Fernando Henrique Cardoso, le président sortant, son probable successeur privilégie dans ses discours l’intégration régionale en tant que meilleur garde-fou face aux tentations hégémoniques américaines.

LEADERSHIP "NATUREL"

Pour Lula, la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), en voie de négociation sous l’égide des Etats-Unis, "n’est pas un processus d’intégration mais d’annexion". Englobant tous les pays du continent, à l’exception de Cuba, ce projet de grand marché, dont la mise en place est prévue pour 2005, est considéré comme une priorité par la diplomatie américaine.

C’est sur ce dossier de la ZLEA que le leadership "naturel" du futur président brésilien devra faire ses preuves face à un George W. Bush décidé à reprendre l’offensive au sud du Rio Grande. Figure centrale de la vie politique brésilienne depuis un quart de siècle, Lula est sans doute plus connu en Europe que dans certains pays sud-américains. "Il préfère la France et ses amis du Parti socialiste aux visites dans les pays voisins. D’autre part, son indépendance par rapport à l’establishment le rend imprévisible. De toute façon, note Istvan Kasznar, le patronat brésilien, qui semble s’en accommoder en désespoir de cause, ne lui fera pas de cadeaux."

Jean-Jacques Sévilla

Un appel de RSF aux candidats

A la veille des élections générales au Brésil, l’association Reporters sans frontières (RSF) a lancé "un appel aux candidats à lutter contre l’impunité dont bénéficient les assassins de journalistes". L’organisation leur demande "de s’engager à adopter un projet de réforme du pouvoir judiciaire qui confierait les enquêtes sur les assassinats de journalistes à la police fédérale".

RSF, qui a réalisé une enquête dans l’Etat de Bahia (Nord-Est), où dix journalistes ont été assassinés au cours des années 1990, rappelle qu’au total "quinze journalistes ont été tués dans ce pays depuis 1991".

Rio de Janeiro sous haute surveillance

Près de 3 000 soldats, appuyés par des hélicoptères militaires, devaient être déployés à Rio de Janeiro pour tenter d’éviter que les barons locaux de la drogue n’empêchent les électeurs vivant dans les bidonvilles de voter, dimanche. Ces soldats devaient prendre position dès samedi et 8 000 autres se tenir prêts à intervenir en renfort. Deux hélicoptères de l’armée devaient, d’autre part, prêter assistance à ces soldats, ainsi qu’aux 30 000 policiers mobilisés dans l’agglomération de Rio.

La gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro, Benedita da Silva, candidate à sa réélection pour le Parti des travailleurs (PT), a demandé l’appui de troupes fédérales pour faire face à une éventuelle action des trafiquants de drogue. Lundi, la puissante faction du crime organisé Comando Vermelho avait paralysé la ville de Rio en exigeant la fermeture des commerces et des écoles. Pour la première fois, l’action des trafiquants avait touché des quartiers résidentiels jusqu’alors préservés. Ce dispositif de sécurité ressemble à celui qui avait été mis en place en 1992, à Rio, à l’occasion du Sommet de la Terre.

  V Football :  

http://www.lapresse.tn/sports/benachour.html  

Football

Coupe de l’UEFA — 1er tour

Ben Achour, buteur à Budapest

L’international tunisien Slim Ben Achour a réalisé à Budapest le seul but de son équipe, le Paris-Saint-Germain, face à l’équipe hongroise d’Ujpest en match comptant pour le 1er tour retour de la coupe de l’UEFA.

Le but a été inscrit à la suite d’une contre-attaque rapide menée par les protégés de Louis Fernandez. Héritant du ballon, Ben Achour a déjoué le hors jeu de la ligne défensive adverse avant de se présenter seul devant le gardien hongrois et de le tromper d’un tir puissant (60e).

Le PSG qui avait remporté le match aller par 3 à 0 est qualifié pour le second tour.

A signaler que les surprises sont rares dans ce premier tour de la Coupe de l’UEFA, mais celles-ci sont gratinées. Et si Parma peut remercier son Roumain Mutu, auteur de deux buts dont celui de la qualification dans le temps supplémentaire face au CSKA Moscou (3-2), le Chievo n’a jamais pu se remettre de l’ouverture du score yougoslave. Gvozdenovic et Milovanovic sonnaient ainsi le réveil de cette grande formation de l’ex-Yougoslavie (2-0, 0-0 à l’aller) en même temps que l’effondrement du club véronais, déjà moins performant en Série A que l’an passé. De là à dire que les formations italiennes snobent cette compétition, il n’y a qu’un pas…

Ce n’est sûrement pas le cas des Blues de Chelsea. Sans Desailly mais avec Gallas, qui vient de fêter sa première convocation chez les A ce jeudi même, les Londoniens ont complètement craqué en Norvège. Vainqueurs à Stamford Bridge 2-1, les Anglais ont encaissé 4 buts dont un doublé de Nevland qui crucifiait les Blues (4-2). Gallas n’honore pas de la meilleure des manières son nouveau rang, mais l’absence de Desailly aura certainement pesé lourd dans le résultat final.

A noter également l’élimination du Sporting Lisbonne, champion portugais en titre. Après avoir raté le wagon Ligue des champions, les Lusitaniens ont eu leur chance au cours de la prolongation. Défaits 3-1 à l’aller chez eux, les Portugais revenaient au score avant de plier à Belgrade face au Partizan dans les prolongations (3-3). Une grosse désillusion pour le football lusitanien qui avait bien remonté la barre ces dernières années grâce au FC Porto ou encore à Boavista. Même constat pour les Rangers, sortis par les improbables Tchèques du Viktoria Zizkov (2-0, 1-3 au retour).  

A Lundi



Répondre à cet article