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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°392
par Ahmed Fouednejm
24 avril 2003
N ° 392
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- Zouhaïer Yahyaoui, webmestre de TUNeZINE (www.tunezine.com) et prisonnier d’opinion depuis le 4 juin 2002, entame aujourd’hui son 27ème jour de grève de la faim. Selon les dernières informations, non confirmées, en provenance de Tunis (la visite hebdomadaire de sa mère à la prison a lieu les jeudi), il semble que Zouhaïer ait suspendu sa grève. Plus d’informations dans la RDP de demain ou sur le forum TUNeZINE.
- Naguère, le 24 avril était "La journée internationale de lutte contre l’impérialisme". Bon anniversaire quand même !

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "La reculade d’Arafat"  LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, ACRIMED)
 
Au sommaire aujourd’hui 6 articles et dépèches du Monde (édition du 25 avril), d’ACRIMED et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Sahaf négocierait sa rédition (journal portugais), Chansons secrète pour rappeler les Fedayin (AFP)
  2. Palestine : 2 palestiniens tués à Ramallah, Arafat symbole palestinien, Arafat qui cède, Désinformation des agences de presse (Le Monde, AFP, ACRIMED)
Achevée aujourd’hui à 14 H 55 GMT.
 
Bonne lecture !
 
http://www.radio-canada.ca/radio/sansfrontieres/9224.shtml (avec possiblité d’écouter le sujet de Marion Piékarec, daté du 23 avril 2003)
 
INTERNATIONAL, Presse et Communications
Des prix pour des journalistes emprisonnés


Un prix de 10 000 dollars américains a été remis à deux journalistes actuellement prisonniers politiques : le Cubain, Bernardo Arévalo Padron et le Tunisien, Zouhair Yahyaoui. Il s’agit des prix PEN/Barbara Godsmith Freedom to Write. Ces prix ne sont pas justes symboliques et pécuniers mais peuvent avoir des conséquences heureuses comme cela a déjà été le cas avec la libération dans les deux mois de la grande majorité des journalistes ayant reçu ce prix. 

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 
jeudi 24 avril 2003, 15h30
 
Le ministre de l’information caché ces derniers jours à Bagdad
 
LISBONNE (AFP) - L’ancien ministre irakien de l’Information Mohammad Saïd al-Sahhaf se cachait ces jours derniers à Bagdad où il aurait tenté de négocier sa reddition aux Américains à travers deux journalistes portugais, révèle jeudi le quotidien portugais Diario de Noticias.
Le quotidien raconte dans son édition de jeudi l’interview manquée mercredi de son envoyé spécial à Bagdad, ainsi que d’un journaliste de l’hebdomadaire Visao, avec l’ancien ministre irakien.

L’envoyé spécial du quotidien avait eu confirmation par un contact irakien d’une rumeur selon laquelle l’ancien ministre se cachait "dans un quartier pauvre de la capitale, chez un ancien fonctionnaire" du régime.

Les journalistes ont négocié pendant cinq jours avec l’hôte présumé d’al-Sahhaf, qui se disait affolé par la présence de cet encombrant invité, avant que l’ex-ministre irakien n’accepte mardi de rencontrer les journalistes portugais.

"Le ministre veut se rendre aux Américains, mais ne sait pas comment le faire", avait déclaré l’hôte, qui a souhaité garder l’anonymat.

Les deux journalistes portugais se sont engagés par écrit auprès de l’ancien ministre à "l’emmener dans un quartier tranquille" de la ville, à "l’interviewer", puis "à établir le contact avec des militaires américains".

Mais au moment du rendez-vous, mercredi matin, l’hôte présumé du ministre est venu seul et a demandé aux journalistes "d’oublier cette histoire et de n’en parler à personne".

Mohamed Saïd Al-Sahhaf, ancien ministre des Affaires étrangères sexagénaire, s’est illustré pendant la guerre en Irak comme porte-voix du régime. Il s’adressait à la presse internationale pour démentir systématiquement toute avancée militaire américaine alors que les médias du monde entier, images à l’appui, rapportaient le contraire.
 
 
 
24 avril, 14h28
 
Une chanson secrète a sonné le rappel des Fedayin
 
Par Karl MALAKUNAS
Deux jours avant le début de la guerre lancée par la coalition américano-britannique contre l’Irak, "Ahmed", jeune homme mince au sourire nerveux, a été réveillé à 02H00 du matin par une chanson nationaliste diffusée à la télévision, "Les pointes des lances sont apparues".
Il s’agissait du signal secret de ralliement, signifiant à lui et aux autres membres des très redoutés Fedayin de Saddam qu’il était temps de prendre les armes.
Plus d’un mois plus tard, Ahmed, comme il se fait appeler, est passé du rôle de chasseur à celui de proie et doit se cacher dans une banlieue déglinguée de Bagdad, par peur de passer le reste de ses jours en prison.
"J’ai peur qu’ils me disent que je suis un criminel de guerre et m’envoient à Cuba", dit-il, en référence à la base américaine de Guantanamo, où quelque 660 personnes, surtout des membres présumés d’Al-Qaïda ou des talibans capturés en Afghanistan, sont détenus.
Ahmed, 22 ans, a fui son camp de Fedayin basé dans le principal stade de Kirkouk, dans le nord de l’Irak, quelques heures après avoir appris que les Américains étaient entrés dans Bagdad et que le régime de Saddam Hussein était tombé.
Cela faisait plusieurs semaines que les Fedayin, corps paramilitaire commandé par le fils aîné de Saddam Hussein, Oudaï, et qui auraient compté de 18.000 à 40.000 hommes, vivaient sous pression.
Ahmed raconte ne s’être rendu qu’à reculons au stade, où il a retrouvé ses 2.000 collègues. Tous se sont dévisagés avec nervosité, dans l’espoir de voir l’un d’entre eux prendre l’initiative de fuir.
"Nous ne voulions pas nous battre contre les Américains. Nous savions tous qu’ils allaient nous détruire, dit-il, (mais) nous ne pouvions pas partir parce que les autres Fedayin nous auraient tués... Personne n’était autorisé à les quitter".
Ahmed dit qu’il a été le premier à prendre ses jambes à son cou, l’approche des troupes américaines lui faisant finalement plus peur que ce que risquait de lui faire subir ses compagnons.
"Un (Fedayin) m’a tiré dans les jambes et m’a crié de revenir, avant de commencer à courir lui aussi... Il est allé en Syrie", affirme-t-il.
Ahmed dit que sa fuite a entraîné une réaction en chaîne, tous les Fedayin, à l’exception de 50 à 100 volontaires arabes venus de pays comme l’Arabie saoudite ou la Jordanie, suivant son exemple. "Les Arabes n’avaient nulle part où aller", déclare-t-il.
Après avoir fui le stade, il a d’abord cherché refuge dans sa famille à Kirkouk. "Mais je ne pouvais pas rester là-bas. Je devais aller à Bagdad parce que des gens ont dit aux Kurdes et aux Américains que des Fedayin se cachaient dans leur famille".
Ahmed et ses compagnons ont des raisons de craindre les Kurdes, qui ont subi les persécutions répétées de Saddam Hussein avant d’obtenir leur autonomie après la guerre du Golfe, en 1991.
"Nous récoltions des informations auprès de gens ordinaires, comme des vendeurs de cigarettes et les rapports étaient transmis à Oudaï. Ensuite nous recevions des ordres nous demandant d’arrêter les gens".
Interrogé sur les personnes qui étaient les plus visées, il répond : "Les Kurdes. Toujours les Kurdes".
Dans les jours qui ont suivi leur fuite, treize des anciens compagnons d’Ahmed ont été arrêtés par les Kurdes et remis aux forces américaines, dit-il. Lui affirme n’avoir plus aujourd’hui qu’un seul objectif : se cacher des autorités.

 
 
II Palestine : 
 
 
24 avril, 10h59
 
Deux Palestiniens tués par des soldats israéliens près de Ramallah
 
Deux Palestiniens ont été tués jeudi par des tirs de soldats israéliens, qui ont ouvert le feu vers des jeunes qui leur lançaient des pierres, ont indiqué des responsables palestiniens.
Les victimes, Osama Hamdoulla, 24 ans et Fakr Ezzet, 18 ans, ont été tués par des soldats israéliens qui avaient pénétré à bord de jeeps dans le village de Qurawat Bani Zeid, à 12 km au nord-ouest de Ramallah, ont précisé à l’AFP ces responsables hospitaliers et des services de sécurité.
Ces deux décès portent à 3.177 le nombre de personnes tuées depuis le début de l’Intifada, fin septembre 2000, dont 2.393 Palestiniens et 726 Israéliens.
 
 
23 avril, 20h04
 
Yasser Arafat, symbole de la lutte palestinienne
 
Symbole de la lutte palestinienne depuis plus de quatre décennies, le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, ancien guérillero devenu autocrate, a démontré toute sa vie une capacité hors du commun à se sortir des situations les plus critiques.
Connu pour sa ténacité légendaire, il a néanmoins dû céder mercredi, même in extremis, devant son Premier ministre Mahmoud Abbas qui est parvenu à lui imposer des membres au gouvernement dont il ne voulait pas et à lui prendre une partie du pouvoir qu’il exerçait jusque-là de manière quasi absolue.
Agé de 73 ans, le dirigeant palestinien a démontré toute sa vie une capacité hors du commun à se sortir des situations les plus critiques, répétant toujours à ses interlocuteurs : "O montagne, le vent ne t’ébranlera pas".
Depuis décembre 2001, il n’a plus quitté Ramallah où il a été assiégé plusieurs fois pendant de long mois par l’armée israélienne et a vu l’Autorité palestinienne lentement paralysée et vidée de sa substance par les opérations successives de l’armée dans les territoires, en représailles aux attentats palestiniens.
Né Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini en août 1929 au Caire, il rejoint à 17 ans les groupes armés palestiniens qui luttent contre la création d’un Etat juif en Palestine et participe aux combats de 1947-48 entre juifs et Arabes, puis à la guerre de 1948 qui suit la création de l’Etat d’Israël.
Brisé par la victoire israélienne, Yasser Arafat retourne à l’université du Caire, où il étudie le génie civil et s’implique davantage dans les milieux politiques palestiniens.
S’attirant le mécontentement du président égyptien Gamal Abdel Nasser, il part au Koweit, où il crée en 1959 le mouvement Fatah pour lutter contre Israël.
En février 1969, Yasser Arafat, connu sous son nom de guerre d’Abou Ammar, est élu président du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et se fait alors connaître sur la scène internationale par son keffieh à damier et son treillis vert-olive.
Il renforce son autorité grâce à sa forte personnalité et à son instinct, qui lui permet de survivre aux complots politiques.
Son odyssée le mène en Tunisie, après avoir été expulsé une première fois de Jordanie par les troupes du roi Hussein en 1970, puis du Liban par l’armée israélienne en 1982, au terme d’un siège long et éprouvant.
Avec son renoncement à l’option militaire et le déclenchement en 1987 de la première Intifada, qu’il inspire et contrôle, Arafat opte pour des négociations avec Israël.
Il dénonce publiquement le terrorisme en décembre 1988, peu après que l’OLP eut reconnu le droit d’Israël à l’existence.
En 1993, il signe à la Maison Blanche les accords d’Oslo sur l’Autonomie palestinienne, avec le Premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin, et son ministre des Affaires étrangères Shimon Peres, ce qui vaut aux trois signataires de recevoir le prix Nobel de la paix en 1994.
En juillet 1994, Arafat effectue un retour triomphal dans les territoires palestiniens, et est élu président de l’Autorité palestinienne en 1996.
Son rêve reste cependant de retourner dans le secteur arabe de Jérusalem, annexé en 1967 par Israël, et de prier dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam.
Fin juin 2002, le président américain George W. Bush avait déclaré que le dirigeant palestinien était politiquement mort, faisant le jeu du premier ministre israélien Ariel Sharon qui emploie tous ses efforts pour le marginaliser.
Et pour les Etats-Unis, la constitution du gouvernement palestinien sous la direction de M. Abbas doit effectivement servir à mettre définitivement sur la touche le vieux chef palestinien, qu’ils accusent d’avoir fomenté le terrorisme
Musulman sunnite, M. Arafat s’est marié en 1992 à son assistante, Souha Tawil, issue d’une famille chrétienne palestinienne.Une fille, Zahwa, est née de leur union.
 
 
Yasser Arafat cède sur le nouveau gouvernement palestinien
 
Nommé il y a cinq semaines premier ministre, Abou Mazen a pu in extremis parvenir à un accord avec Yasser Arafat, mercredi 23 avril, sur la composition du nouveau gouvernement de l’Autorité palestinienne. Cet accord a été le résultat de fortes pressions des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de médiations, entre autres, de l’Egypte pour inciter Yasser Arafat à céder. Aussitôt l’accord rendu public, Washington s’est félicité de ce qui est considéré comme un développement positif. La constitution du gouvernement d’Abou Mazen devrait relancer le processus diplomatique : M. Bush s’était engagé à publier la "feuille de route", un plan de paix en trois étapes, aussitôt qu’un nouveau gouvernement serait installé. M. Mazen pourrait même être reçu à Washington. Israël a réagi avec prudence à cet accord.

Ramallah de notre envoyé spécial

Les berlines sombres avaient quitté la Mouqata’a dans la matinée du mercredi 23 avril pour se faire une beauté dans un garage voisin. Toute la journée, elles allaient convoyer un visiteur particulier, Omar Souleiman, le chef des services de sécurité égyptiens, accouru pour aider à la naissance d’un objet institutionnel parfaitement inimaginable en Egypte : un gouvernement bâti par un premier ministre en conflit ouvert avec le chef de l’exécutif. Les berlines noires avaient sans doute croisé le tout-terrain blanc de l’envoyé spécial russe, Andreï Vdovine, engagé dans des efforts parallèles.

Après plusieurs navettes entre Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et le chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, l’heureux dénouement était annoncé, en fin d’après-midi, au quartier général aux trois quarts détruit du vieux raïs palestinien. Ce dernier sortait alors sur le perron, main dans la main avec son premier ministre et le médiateur égyptien, raccompagné à son véhicule d’un jour. Le ministre de la coopération internationale, Nabil Shaath, était ensuite chargé de rendre public l’accord survenu entre les deux hommes sur la composition de la nouvelle équipe, quelques heures seulement avant la fin du délai imparti à Abou Mazen par la Loi fondamentale palestinienne.

Désigné premier ministre cinq semaines auparavant, M. Mazen, connu pour son opposition à la militarisation de l’Intifada, s’était rapidement heurté à M. Arafat lorsqu’il lui avait fait part de ses intentions. La crise s’était notamment cristallisée sur le nom de Mohammed Dahlan, ancien chef de la Sécurité préventive pour la bande de Gaza. Il avait été récusé par le chef de l’Autorité palestinienne, soutenu par les caciques du Fatah, la principale composante de l’OLP, exaspérés par la rapide ascension de ce jeune responsable de 43 ans réputé pour son ambition politique et qui s’était déjà opposé par le passé à M. Arafat.

Une intense pression internationale s’était ensuivie. Les principaux pays européens et surtout les Etats-Unis ont en effet beaucoup misé sur la nomination d’Abou Mazen. Le président des Etats-Unis, George Bush, a ainsi indiqué avant la guerre en Irak qu’il autoriserait la publication maintes fois reportée, à la demande d’Israël, d’un nouveau plan de paix une fois l’équipe de M. Mazen adoubée par le Parlement palestinien. Un échec de ce dernier semblait signifier un nouveau report pour la "feuille de route" concoctée par le département d’Etat américain avec l’Union européenne, la Russie et les Nations unies.

Cette pression internationale a fait mercredi l’unanimité contre elle dans les milieux palestiniens. "C’est une injure, comme si nous avions besoin des Egyptiens pour régler nos affaires", grondait Sahker Habash, membre du comité central du Fatah et ouvertement hostile à M. Dahlan, qui avait essayé auparavant, sans succès, de jouer les intermédiaires entre les deux hommes. "C’est assez maladroit, estimait de son côté le ministre du travail, Ghassan Khatib, cette pression est aveugle, on semble considérer que seul Arafat est coupable dans cette affaire, ce n’est peut-être pas aussi simple."

"Il y a eu des erreurs des deux côtés, estimait pour sa part Qadura Farès, l’une des figures de la jeune garde du Fatah, membre du Conseil législatif palestinien. Arafat a instrumentalisé le comité central pour bloquer Abou Mazen mais ce dernier porte la plus grande responsabilité dans cette crise. Ses propositions n’étaient pas bonnes. Nous avons vu revenir des gens à la réputation contestable. En plus, il a totalement tenu à l’écart le Conseil législatif au lieu de s’appuyer sur lui pour s’imposer face à Arafat. Ce qui fait qu’il est devenu dépendant de son feu vert. Sans l’accord d’Arafat, Abou Mazen ne pouvait rien faire."

Au terme de la médiation du chef des services de sécurité égyptiens, M. Arafat a accepté la présence de M. Dahlan dans la nouvelle équipe ministérielle avec le portefeuille de la sécurité, celui de l’intérieur revenant à M. Mazen, qui le cumule avec ses fonctions de premier ministre.

Les autorités israéliennes se sont prudemment félicitées de la fin de la crise et du succès apparent de M. Mazen, tout comme les Etats-Unis. Au contraire, le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) a exhorté le nouveau premier ministre à ne pas lui faire "la guerre". Une nouvelle partie devrait rapidement s’engager. Le président du Conseil législatif, Ahmed Qoreï (Abou Alaa), a annoncé mercredi soir son intention de convoquer le Parlement d’ici une semaine. Les députés palestiniens devraient accorder leur confiance à ce nouveau gouvernement et leur vote ouvrira la voie à la publication de la "feuille de route".

Gilles Paris

Attentat-suicide au nord de Tel-Aviv

Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, groupe armé lié au Fatah, ont revendiqué, par un appel téléphonique à l’Agence France-Presse, l’attentat-suicide qui a fait, jeudi matin 24 avril, un mort israélien et coûté la vie à son auteur palestinien, à Kfar Saba, au nord de Tel-Aviv. L’explosion a fait 13 blessés, dont deux grièvement atteints. l’auteur de l’attentat, un jeune Palestinien âgé de 18 ans, portait une ceinture bourrée d’explosifs et s’est fait sauter lorsqu’un garde israélien a voulu le fouiller à l’entrée de la gare de Kfar Saba. Cet attentat-suicide est le premier depuis le 30 mars.

Dans une première réaction à l’attaque, Israël a indiqué qu’il ne négocierait avec le nouveau gouvernement palestinien que s’il menait la "guerre aux organisations terroristes". - (AFP.)

 

http://acrimed.samizdat.net/article.php3?id_article=1055

Palestine : désinformations d’agences de presse

Ariel Sharon revu et corrigé

Un entretien publié dimanche 13 avril par le quotidien israélien Haaretz, Sharon a fait l’objet de plusieurs dépêches d’agences.

Dimanche 13 avril 2003, 13h06 : une dépêche de l’AFP est titrée : « Après-Irak : un accord rapide possible avec les Palestiniens, selon Sharon »

On peut y lire notamment ceci :

« Il a également souligné qu’il "y avait un problème" à propos du "droit au retour" des réfugiés palestiniens. Pour parvenir à la paix, M. Sharon a toutefois réaffirmé qu’il était prêt à prendre "des mesures douloureuses pour tout juif et pour moi en particulier (...) Toute notre histoire est liée à des lieux saints tels que Bethléem, Shilo et Beit El (une ville autonome palestinienne et deux colonies de Cisjordanie). Je sais que nous devrons nous séparer d’une partie de ces lieux". Mais, interrogé sur un éventuel gel de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, M. Sharon a esquivé en qualifiant le sujet de "sensible" et en affirmant qu’il serait "évoqué dans la phase finale des négociations". »

Dimanche 13 avril 2003, 11h01, la dépêche d’Associated Press (AP) annonce : « Israël cédera des colonies juives de Cisjordanie si les Palestiniens renoncent au retour des réfugiés, affirme Ariel Sharon ».

Cela commence ainsi : « L’Etat hébreu cédera des colonies juives de Cisjordanie pour la paix, mais les Palestiniens doivent abandonner leur demande visant à autoriser le retour des réfugiés dans leurs anciennes résidences en Israël, affirme le Premier ministre israélien Ariel Sharon dans un entretien publié dimanche (…) ».

Ainsi, Ariel Sharon aurait mis pour condition à la « cession » de quelques colonies l’abandon des demandes de retour des Palestiniens. Ce n’est pas exactement ce qu’a lu l’Agence France Presse. Mais l’agence Reuters a fait beaucoup mieux

Dimanche 13 avril 2003, 10h41 - Une dépêche de l’agence Reuters livre en titre cette information étonnante : « Sharon prêt à renoncer aux colonies juives pour la paix ». On peut lire ceci, en guise de première phrase : « Le Premier ministre israélien Ariel Sharon se dit prêt à renoncer aux colonies juives pour parvenir à la paix avec les Palestiniens. ».

A lire cette dépêche, Sharon se serait engagé à « renoncer aux colonies », et non à quelques unes, alors que la suite de la dépêche indique qu’il s’est montré, pour le moins, sélectif. On lit en effet :

« Dans un entretien publié dimanche par le quotidien israélien Haaretz, Sharon, grand partisan des colonies juives dans les territoires occupés, affirme être prêt à prendre des mesures "douloureuses pour chaque juif et pour moi personnellement". "Toute notre histoire est attachée à ces lieux : Bethléem, Shiloh, Beit El. Je sais que nous aurons à nous séparer de certains de ces lieux", déclare le chef du gouvernement israélien. "J’ai décidé de faire tous les efforts pour parvenir à un règlement (de paix). Je sens que la nécessité rationnelle de parvenir à un règlement prend le dessus sur mes sentiments" (…) »

Reuters n’a rien lu sur le retour des réfugiés. Et ni Associated Presse, ni Reuters n’ont lu ce que rapporte l’AFP et qu’il faut répéter : « Mais, interrogé sur un éventuel gel de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, M. Sharon a esquivé en qualifiant le sujet de "sensible" et en affirmant qu’il serait "évoqué dans la phase finale des négociations". »

La guerre revue et corrigée

L’Etat d’ Israël mène une guerre non déclarée contre les Palestiniens.

Cette fois, c’est à l’agence Reuters, que l’on peut emprunter le compte-rendu de l’un des épisodes sanglant de cette guerre.

Dimanche 20 avril 2003, 9h33. Titre de la dépêche signée par Atef Sa’ad et Nidal al-Moughrabi « L’armée israélienne tue 6 Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie »

Voici les premières lignes :

« Des soldats israéliens ont tué six Palestiniens, dont un cameraman de télévision, au cours de violents accrochages samedi en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ont rapporté témoins et médecins.
Plusieurs dizaines de soldats israéliens ont effectué un raid dans la vieille ville ("casbah") de Naplouse (Cisjordanie), où ils se sont heurtés à des groupes de jeunes Palestiniens qui leur ont lancé des pierres, selon des témoins palestiniens.
Le cameraman Nazih Darouazeh, 45 ans, qui travaillait pour la télévision publique palestinienne ainsi que pour l’agence américaine AP, a été atteint au visage durant la fusillade. Il est décédé lors de son transfert à l’hôpital, ont rapporté les journalistes de Reuters et des médecins palestiniens.
 »

Le même jour, mais quelques heures plus tôt, Associated Press diffusait une dépêche sur un autre sujet

Dimanche 20 avril 2003, 2h22. Titre de la dépeche d’AP : « Le Premier ministre palestinien menace de démissionner »

Extraits :

« Le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas a claqué samedi la porte d’une réunion avec Yasser Arafat et ses conseillers, dont l’objectif était de déterminer la composition du futur gouvernement palestinien. (…) Après une heure de discussion, M. Abbas a quitté la réunion et menacé de démissionner. »

Et ceci pour conclure :

« La démission de M. Abbas mettrait un coup d’arrêt aux progrès du processus de paix israélo-palestinien. Les Etats-Unis ont affirmé qu’ils dévoileraient la "feuille de route" visant au retrait progressif des troupes israéliennes des territoires occupés, à la cessation de la violence et à la création d’un Etat palestinien une fois le gouvernement palestinien formé. »

A relire : « La démission de M. Abbas mettrait un coup d’arrêt aux progrès du processus de paix israélo-palestinien. ».

Vous avez bien lu : en dépit des opérations militaires israéliennes, il existe un « processus de paix israélo-palestinien  », qui accomplit des « progrès »

Qui parle, dans la phrase citée ? Les Etats-Unis ou, plus exactement le gouvernement américain. Qui tient la plume ? Associated Press.

 

A demain


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