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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°382
par Ahmed Fouednejm
10 avril 2003

N ° 382
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
La RDP est souvent envoyée vers 15 H 30 GMT. Les retards de réception que vous avez constaté sont généralement dûs au grand trafic sur yahoogroupes. Dans ce cas, sachez que la RDP est consultable directement sur yahoogroupes et sur le site Reveil Tunisien (voir URL plus haut).

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N'hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com  


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d'Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire:

Partie arabe: (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :

  1. L'ambasadeur irakien aux Nations Unies a quitté New York pour Paris http://www.aljazeera.net/news/america/2003/4/4-10-2.htm (Fox News)
Partie Française: (Le Monde, AFP, Le Soir)
 
Au sommaire aujourd'hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 11 avril), du Soir et de l'AFP.
  1. Agression contre l'Irak : Après la chute, Les défis de l'après-guerre, Discours de Bush et de Blair, La citadelle arabe de l'antiaméricanisme est tombée, Réaction des médias arabes (Le Monde, AFP, Le Soir) 
Achevée aujourd'hui à 14 H 55 GMT.
 
Bonne lecture !
 
Dernière minute (Le Soir, AFP)
 
14 H 31 GMT : Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a affirmé que des décisions de l'Onu seront nécessaires pour aider l'Irak après la chute de Saddam Hussein, mais a souligné que les Etats-Unis entendaient garder le rôle principal dans cette transition. 
14 H 30 GMT : Les habitants de Bagdad, privés d'électricité et de télévision, n'ont pas pu suivre jeudi en fin d'après-midi l'allocution télévisée adressée aux Irakiens par le président américain George Bush et le Premier ministre Britannique Tony Blair. 

 
 
I Agression contre l'Irak :
 
 
 
L'éditorial du Monde
Après la chute
 
D'ABORD, une évidence, toute simple, carrée, qui ne devrait prêter à aucune discussion : la fin du régime de Saddam Hussein, acquise mercredi 9 avril avec la chute de Bagdad aux mains de la coalition américano-britannique, est une excellente nouvelle. Elle va libérer les Irakiens d'un des régimes les plus brutaux de la planète. Si, pour reprendre un mot d'Orwell, une tyrannie "c'est comme un godillot qui vous écrase le visage", celle exercée par Saddam Hussein et par ses sbires fut particulièrement lourde.

Disposant des pleins pouvoirs depuis 1979, après avoir liquidé ses opposants baasistes et communistes, Saddam Hussein a commencé par ruiner un des pays à l'avenir économique le plus prometteur de la région. Son premier geste, ou presque, fut de se lancer dans la guerre contre l'Iran, conflit qui va coûter la vie à des centaines de milliers d'Irakiens - et d'Iraniens. Le second sera d'envahir le Koweït et de provoquer ainsi une deuxième guerre. Entre-temps, ou simultanément, il aura mené contre les Kurdes une politique de nettoyage ethnique qui a conduit à la mort de plus de 100 000 d'entre eux ; et il aura organisé une répression contre la majorité chiite du pays qui a dû être presque aussi meurtrière. Tout cela sous le contrôle d'un appareil de terreur pratiquant la torture, l'enlèvement, le vol et l'assassinat. Tout cela avec, la plupart du temps, l'assentiment tacite de quelques grandes démocraties occidentales, à commencer par les Etats-Unis, la France et l'Allemagne.

On peut tout à la fois se réjouir de la fin de cette tyrannie et maintenir toutes les objections formulées à l'entrée en guerre de l'Amérique : doutes sur la dangerosité d'un arsenal d'armes de destruction massive, qui restent à trouver ; craintes, hélas avérées, d'un bilan terrible en victimes civiles ; répercussions régionales imprévisibles ; et montée d'un antiaméricanisme virulent, qui est le premier carburant du terrorisme islamiste. On peut dans le même souffle se féliciter de la chute d'un régime de terreur et juger que la manière dont elle a été acquise pèsera lourd sur l'avenir de l'Irak, de la région et du monde.

L'armée irakienne ne s'est guère battue contre la coalition. Il n'y a pas eu de résistance populaire. Il n'y a pas eu de guérilla urbaine, pas de bataille de rues à Bagdad. Il ne faut pas se tromper sur une seconde évidence : une partie du monde arabe éprouve des réactions pour le moins ambivalentes et complexes face à cette statue de Saddam Hussein renversée en plein cœur de Bagdad. A la satisfaction de voir le tyran déchu se greffe - à tort ou à raison - un sentiment d'humiliation, celui d'une défaite devant l'Amérique, qui empêche de saluer la chute de Saddam Hussein.

L'administration Bush dit pouvoir faire fleurir la démocratie sur les cratères laissés par les bombes. C'est optimiste. Sa victoire militaire n'a jamais été mise en doute. Son succès dans l'après-guerre n'est pas acquis. Il dépend, largement, du camp qui l'emportera à Washington : ceux qui font confiance à l'ONU, comme Colin Powell ; ou ceux qui ne jurent que par le déploiement unilatéral et sans limites du pouvoir américain.

 

Le Soir (belge), 10 avril 2003

Les défis pour l'Irak et pour l'Amérique

BAUDOUIN LOOS

C'est fini. Ou presque. Le régime de Saddam Hussein n'est plus. Ou presque. Comme attendu par la plupart des analystes, la résistance irakienne n'a rien pu faire contre la superpuissance militaire américaine. Les doutes des premiers jours auront fait long feu: l'ardeur de quelques milliers de fidèles du régime dos au mur ne pouvait rivaliser avec l'extraordinaire puissance de feu des armées américaine et britannique.

De toute façon, ceux qui, comme le chercheur français Pierre-Jean Luizard, avançaient depuis longtemps que le régime tyrannique de Saddam Hussein ne disposait plus d'aucune base sociale avaient raison. Comme le disait mardi Adnan Pachachi, un diplomate irakien exilé de 80 ans, " si les Irakiens avaient vraiment voulu se battre, la coalition anglo-saxonne n'aurait pas pu envahir le pays et arriver aux portes de notre capitale en seulement quelques jours et avec moins de 100.000 hommes de troupes. "

D'évidence, les Irakiens, du moins la grosse majorité d'entre eux, ne supportaient plus cette sanglante dictature, et ceux des combattants qui n'ont pas accueilli les soldats anglo-saxons en héros ont tout simplement choisi de rentrer chez eux.

Un lourd sentiment de soulagement habite sans doute ces citoyens de l'ex-"république de la peur". Pour autant, les défis des prochaines semaines et mois vont se révéler immenses. A très court terme, il ne faudra pas faire régner la loi, elle n'existe plus, mais l'ordre. Car le danger de voir l'Irak sombrer dans le chaos, dans les règlements de compte, dans le pillage généralisé n'a pas été évoqué en vain par de sombres prévisionnistes.

Sans doute, à l'instar de ce que les Britanniques ont laissé faire à Bassora, une certaine compréhension devant les mises à sac des locaux qui symbolisent le régime honni déchu se concevrait-elle de la part des troupes d'occupation, peu soucieuses de jouer à la police. Mais, sous peine de voir l'anarchie triompher, les Anglo-Saxons vont vite devoir prendre leurs responsabilités en matière de maintien de l'ordre. Occupation et conventions de Genève obligent.

De même, réorganiser l'administration de l'Irak se présentera en priorité, à savoir la restauration des services sociaux de base à la population, soit plus de 22 millions d'âmes. Sans doute, les coalisés apprécieront-ils assez rapidement sur ce plan les propositions d'aides qui ne devraient pas manquer de leur être soumises en provenance de New York ou de Bruxelles.

Quant à la reconstruction politique de l'Irak, elle se profile déjà comme "le" défi à terme à relever par les Américains. George W. Bush et ses amis ont trop évoqué la démocratie pour l'ignorer. Ce test, certes, ne pourra être jugé en quelques semaines, mais de premières indications tomberont néanmoins assez rapidement. Avec quelques questions clés. Comment et quand les Irakiens seront associés à la gestion de leur pays? Comment et quand pourront-ils décider de la destination des fruits financiers générés leur riche sous-sol? Comment et quand des institutions démocratiques seront-elles en mesure de fonctionner? Et aussi: les Américains quitteront-ils l'Irak dès que possible ou s'incrusteront-ils, avec tous les dangers de déstabilisation que cela implique?

Voilà pour les défis internes brièvement résumés.

Le monde arabe dans son ensemble, lui, revit des heures cauchemardesques. Sauf que les régimes, pour la plupart, doivent être plutôt rassurés. Ils ont tenu bon. L'onde de choc des images de l'Irak sous les bombes, des Irakiens ensanglantés dans les hôpitaux débordés, n'aura pas réussi à les mettre en danger malgré l'indignation des populations. Si Damas, qui a osé condamner l'invasion et se retrouve fort isolé d'un point de vue géostratégique, n'en mène pas large, les capitales proches de Washington respirent: le Maghreb, l'Egypte, la Jordanie, le Golfe, tous contrôlent la situation... malgré le sempiternel " deux poids deux mesures " dont jouit Israël. Mais chez certains dirigeants arabes, les images du saccage des locaux administratifs irakiens par des foules qui se défoulent après trente-cinq ans de sanguinaire despotisme font frissonner: après tout, ils ne sont guère plus légitimes que le régime Baas, même s'ils ne frôlent pas ses sommets en matière d'atrocités.

Et les Arabes? Les populations ? Ils sont vraisemblablement désespérés. Un intellectuel arabe qui préfère l'anonymat nous fait ce constat: " Le monde arabe vit cette défaite comme une terrible humiliation, qui vient s'ajouter à toutes les défaites qu'Israël nous a infligées depuis 1948, car le lien entre Irak et Palestine est quasi automatique. Les gens sont convaincus qu'ils vivent un moment historique, un moment aussi humiliant que 1258 quand le Mongol Houlagou Khan mit Bagdad à feu et à sang. Les gens savent qui est Saddam, qui n'est plus populaire, mais cette "invasion", cette "colonisation", ce sont les mots utilisés, sont totalement inacceptables. Les USA ont peut être gagné la guerre -même s'il leur faudra trouver Saddam pour la parachever- mais ils perdront la paix. "

Ce jugement émane sans doute d'un universitaire nostalgique du panarabisme. Mais il corrobore ce que les correspondants de presse stationnés dans les diverses capitales entendent et restituent de la mythique "rue arabe". Le régime syrien, lui aussi féru de propagande nationalisme arabe, ne s'y est pas trompé, qui adopte une attitude de défi vis-à-vis d'une Amérique qui, a dit lundi le ministre des Affaires étrangères Farouk Al-Shareh, " va gagner la guerre, mais a perdu politiquement et moralement ".

Peut-être. Mais le régime syrien ne dit pas tout. Car notre intellectuel anonyme nous a rappelé pour préciser une chose: " Même si elles sont totalement opposées à l'invasion de l'Irak, les masses arabes espèrent secrètement que la chute du régime irakien entraînera dans son sillage un changement démocratique pour elles. Ce changement passe évidemment, par la chute de nos dictateurs à vie. " Evidemment.

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=142155&cat_id=3

10 avril, 15h41

Bush et Blair aux Irakiens: l'Irak sera bientôt dirigé par les Irakiens

Le gouvernement du nouvel Irak appartiendra bientôt aux Irakiens, il ne sera dirigé ni par la Grande-Bretagne ni par les Etats-Unis, ont affirmé jeudi le président américain George W. Bush et le Premier ministre britannique Tony Blair dans une allocution télévisée aux Irakiens.
Dans cette allocution prévue selon la Maison Blanche à 18H00 heure de Bagdad (14h00 GMT) et dont le texte a été obtenu à l'avance, George W. Bush affirme que Saddam Hussein "est en train d'être chassé du pouvoir". "Le régime de Saddam Hussein est en train de s'effondrer", affirme pour sa part Tony Blair.
"Le cauchemar que Saddam Hussein a fait subir à votre pays est bientôt terminé", ajoute le président américain.
Les deux dirigeants insistent particulièrement sur le fait que les troupes de la coalition ne sont pas une force d'occupation.
"Notre ennemi est Saddam (Hussein) et son régime; pas le peuple irakien. Nos forces sont des forces amies et libératrices du peuple irakien, pas vos conquérants. Elles ne resteront pas un jour de plus que nécessaire", déclare M. Blair.
L'Irak nouveau "ne sera dirigé ni par la Grande-Bretagne, ni par les Etats-Unis, ni par l'Onu", insiste M. Blair. "Il sera dirigé par le peuple irakien".
"Le gouvernement de l'Irak et l'avenir de votre pays vous appartiendront bientôt", déclare M. Bush.
"Les buts de la coalition sont clairs et limités. Nous mettrons fin à ce régime brutal, dont l'agressivité et les armes de destruction massive en font une menace unique pour le monde. Les forces de la coalition aideront à faire respecter la loi et l'ordre pour que les Irakiens puissent vivre en sécurité", déclare encore M. Bush dans ce discours de deux minutes et demie, en anglais sous-titré en arabe.
Les Irakiens devaient le voir à la télévision irakienne dans le cadre d'un programme général d'informations qui sera diffusé par les forces de la coalition dorénavant chaque soir en Irak.
L'argent du pétrole irakien "sera le vôtre, servira à votre prospérité et à celle de vos familles", y déclare également Tony Blair.
Leur allocution commune a été enregistrée mardi alors que les deux hommes se rencontraient à Belfast (Irlande du Nord), a précisé un responsable de l'administration américaine sous le couvert de l'anonymat.
Tout en promettant aux Irakiens de "respecter leurs traditions religieuses", le président américain s'engage également à les aider "à établir un gouvernement pacifique et représentatif qui protégera les droits de tous les citoyens".
Une fois ce gouvernement installé, "nos forces partiront, l'Irak progressera en tant que nation unifiée, indépendante et souveraine qui aura repris une place respectée dans le monde", poursuit George W. Bush.
"Tous les gens qui composent votre pays, les Kurdes, les Chiites, les Turcomans (bien Turcomans), les Sunnites et les autres seront libérés des terribles persécutions qu'ils ont endurées", ajoute encore le président américain.
"Vous méritez de vivre comme un peuple libre. Je promets à chaque citoyen irakien: Votre pays sera bientôt libre", affirme-t-il encore.

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=142149&cat_id=3

10 avril, 15h23

La citadelle arabe de l'anti-américanisme est tombée

par Ezzedine SAID
Aux yeux des Arabes, Bagdad sous Saddam Hussein était la citadelle de la résistance à l'hégémonie américaine dans la région, mais ce statut a volé en éclats avec l'entrée des troupes américaines.
Contrairement aux masses arabes, pour lesquelles la prise de la capitale de celui qui se posait en champion de leurs causes s'apparente à une occupation, ses habitants se disent prêts à s'en accommoder du moment qu'elle les débarrasse de Saddam Hussein.
"Nous ne considérons pas la présence des soldats américains comme une occupation. Ils sont venus nous libérer de l'injustice, de la tyrannie et de l'esclavage", dit à l'AFP Diya Abdel Hussein, un ingénieur de 41 ans.
"Sous Saddam Hussein, notre vie n'avait aucune valeur, aucun sens", ajoute Diya, interrogé à quelques mètres d'un barrage tenus par des Marines dans le centre de la capitale.
Selon lui, la débandade irakienne face à l'armée américaine, qui est entrée mercredi triomphalement dans Bagdad sans résistance notable, est tout à fait logique.
"Si nous croyions à cette guerre, nous les aurions empêchés d'entrer en Irak mais nous savons qu'ils sont venus nous libérer", explique-t-il avec emphase.
Comme beaucoup d'Irakiens, Diya pense que les forces américaines ne resteront pas des années en Irak. "Il vont rester jusqu'à ce que la situation se stabilise, pas plus. Sinon le peuple va les combattre", assure-t-il.
S'appuyant sur une puissante machine de propagande, Saddam Hussein avait réussi à rallier le soutien de millions d'Arabes en se présentant comme le futur libérateur de la Palestine et en promettant de chasser les troupes américaines stationnées dans le Golfe.
Bagdad était ainsi devenu ces dernières années La Mecque des militants nationalistes arabes pourfendeurs de l'hégémonie américaine. Même les plus marginaux parmi eux y étaient reçus avec tous les égards, souvent par Saddam Hussein en personne.
Dans un pays où la moindre critique de Saddam Hussein pouvait facilement être fatale à son auteur, les Irakiens tressaient des lauriers au chef de l'Etat pour son soutien financier à l'Intifada palestinienne mais aujourd'hui ils l'accusent d'avoir dilapidé l'argent de l'Irak pour se bâtir un statut de héros dans le monde arabe.
"Les Irakiens aiment la Palestine et sont prêts à participer à sa libération, mais Saddam Hussein exploitait cette cause à des fins de propagande", affirme Samir Khadhem, étudiant en histoire à l'université de Bagdad.
"Celui qui aime la Palestine irait combattre Israël et non pas l'Iran et le Koweit comme l'a fait Saddam", ajoute-il.
Selon Hachem Ahmed, architecte de 35 ans, le peuple irakien a "accueilli chaleureusement les Américains car ils sont venus mettre fin à l'injutice, aux exécutions et la pauvreté dont nous avons souffert sous Saddam".
"Si le peuple irakien avait été capable de se libérer par ses propres moyens, il n'aurait pas accueilli les Américains à bras ouverts", ajoute-t-il, estimant toutefois que ces derniers "ne doivent pas rester plus de six mois en Irak".
"S'il voulait vraiment libérer la Palestine, il aurait noué des alliances avec la Syrie et l'Iran", deux pays dont les relations avec l'Irak se sont détériorées depuis l'avènement de Saddam Hussein au pouvoir en 1979, poursuit Hachem.
Un passant qui préfère taire son nom "de crainte que les agents du régime ne soient toujours actifs", estime que la prise de Bagdad par l'armée américaine "est le prix à payer pour la liberté".
"Si ce sont les Américains qui nous rendent la liberté, ils sont les bienvenus et s'ils respectent notre dignité ils peuvent rester tant qu'ils le veulent", confie-t-il.
Saadi Chihab, un homme d'affaires sexagénaire, est un de très rares Irakiens interrogés par l'AFP à contester ce raisonnement.
"Il me fait mal au coeur de voir notre pays, qui a traditionnellement défendu toutes les causes arabes, foulé par les bottes de l'étranger", dit-il.
"Il ne faut pas corriger une erreur par une autre. Est-ce qu'il y a un seul régime arabe qui ne soit pas corrompu", s'emporte-il.
Réputés fiers et nationalisteS, les Irakiens ne tolèrent pas la moindre mise en cause de leur patriotisme après la réception triomphale accordée aux forces américaines.
Un Egyptien qui a accusé jeudi un groupe d'Irakiens rassemblés dans le centre de Bagdad d'avoir "vendu leur pays" a ainsi été pris à partie par la foule avant d'être secouru par des Marines qui l'ont emmené à bord de leur véhicule.


http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=142099&cat_id=6

10 avril, 13h16

Les médias arabes appellent au départ de la coalition

Les médias arabes, surpris par la chute rapide de Bagdad, saluent jeudi la fin du régime de Saddam Hussein mais appellent à un changement démocratique en Irak et à un départ des forces américaines et britanniques.
Tous les médias consacraient leur Une à l'entrée des troupes américaines, sans résistance, dans la capitale irakienne et publiaient des photos montrant la statue de Saddam Hussein vaciller sous le regard d'un soldat américain.
La presse libanaise était la seule à s'interroger sur les raisons ayant conduit à cet effondrement rapide, allant jusqu'à évoquer un possible "marché" passé avec Saddam Hussein, introuvable.
Le quotidien d'expression française l'Orient-Le Jour, qualifie de "choc et stupeur", "la foudroyante et la déconcertante chute de Bagdad".
Il s'interroge sur le sort de Saddam Hussein et se demande si le "dictateur irakien" avait "négocié son départ vers quelque asile en laissant sur la porte, en échange, la clé de sa capitale, tous ponts rigoureusement intacts?"
Ad-Diyar, proche de Damas, se demande si "quelque chose d'obscur a provoqué la chute de Bagdad sans résistance. Y a-t-il eu un marché américano-russe pour échanger Saddam contre la chute de Bagdad ou bien a-t-il été assassiné par un raid ou bien s'est-il rendu secrètement à Tikrit (sa ville natale)"?
"Luttons maintenant contre l'occupant", écrit le propriétaire du journal As-Safir Talal Salman, qui accuse "Saddam Hussein d'avoir imposé au peuple irakien, après une longue nuit de tyrannie, l'humiliation illustrée par l'occupation américano-britannique".
"La catastrophe du 9 avril 2003", titre Al-Moustaqbal, qui appartient au Premier ministre Rafic Hariri, en allusion à la "catastrophe" que fut pour les Arabes la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Mais pour le journal libéral An-Nahar, même s'il évoque un possible "marché ayant facilité l'invasion de Bagdad", "une grande prison a ouvert ses portes pour permettre à des millions de prisonniers de retrouver la liberté".
La presse jordanienne réclame pour sa part une fin rapide de l'occupation américano-britannique de l'Irak.
Le quotidien d'expression anglaise Al Rai invite Washington et Londres à "évacuer l'Irak le plus tôt possible" et à le "laisser aux Irakiens".
Pour l'influent quotidien Al Doustour, "l'avenir du peuple irakien ne peut pas rester entre les mains des envahisseurs et doit pouvoir décider seul de son sort".
Le quotidien indépendant Al Arab Al Yaoum déplore le rapide effondrement du régime de Bagdad.
Il annonce en outre "le refus de voir l'Irak dirigé par un haut commissaire sioniste" en allusion au général américain Jay Graner qui doit présider dans un premier temps un gouvernement de militaires.
Le journal du parti Baas, au pouvoir en Syrie, a appelé le peuple irakien à installer "un régime démocratique" en Irak, craignant apparemment un démembrement de son voisin.
"Tous les Irakiens, toutes les forces, les courants, les partis et les organisations doivent oublier le passé et commencer à travailler ensemble, sans intervention étrangère, pour installer un régime démocratique pluraliste", écrit-il.
C'est la première réaction syrienne à la chute du régime en Irak, pays dirigé pendant 35 ans par la branche du Baas rivale de celle au pouvoir à Damas.
La presse du Golfe a plaidé pour que le peuple irakien tourne la page du passé et décide de son avenir.
"L'avenir de l'Irak doit être décidé par les Irakiens et non par d'autres (Américains ou Britanniques) et les Irakiens sont appelés à tourner la page du passé et à regarder l'avenir avec un esprit de réconciliation et d'entente", écrit le quotidien émirati Al-Ittihad.
Pour Al-Youm, d'Arabie saoudite, la chute de Saddam Hussein "est le sort de toutes les dictatures qui assassinent leurs peuples, les oppriment ou volent leurs richesses". "Si le peuple soutenait Saddam, aucune puissance n'aurait pu occuper l'Irak", écrit l'éditorialiste.

 
A demain


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