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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de Presse n°325
par Ahmed Fouednejm
27 janvier 2003

La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
Condamné à 2 ans de prison ferme depuis son arrestation en juin 2002, le prisonnier d’opinion Zouhaïer Yahyaoui alias Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com, entame aujourd’hui sa 11ème journée de grève de la faim.

Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

 
Partie Française : (Le Monde, AFP, AP, Reuters, communiqué de Moltaka, Le Soleil)
 
Au sommaire aujourd’hui 7 articles et dépêches du Monde (édition du 29 janvier), du Soleil de Québec, de Reuters, de l’AP, d’un communiqué de Moltaka et de l’AFP.
  1. Irak : bilan "mitigé" des experts en désarmement (Le Monde)
  2. Palestine : nouvelle tuerie à Gaza, législatives israéliennes (Le Monde, AFP)
  3. Brésil : La leçon de Lula (Le Monde)
  4. Lancement du site Multaka (communiqué)
  5. Blague sur W. Bush (Le Soleil). Très jolie.
Open d’Australie : Mamy Navratilova (46 et non 45 ans comme indiqué par erreur dans la dernière RDP) a gagné le double mixte. Et comme prévu, Agassi a remporté son 8ème tournoi du grand chelem (dont 4 Opens d’Australie). Tout le monde rêve maintenant d’une finale de double mixte à Roland-Garros opposant Graf/Agassi à Sampras (pourquoi pas ?)/Navratilova !
 
 
Achevée aujourd’hui à 21 H 05 GMT.

Bonne lecture !


I Irak :
 
 
Irak : bilan mitigé des inspecteurs de l’ONU au Conseil de sécurité
MM. Blix et El-Baradei, responsables des inspecteurs de l’ONU chargés du désarmement de l’Irak, ont présenté, lundi 27 janvier, devant le Conseil de sécurité, leur bilan de deux mois de travail sur le terrain. Ils estiment que Bagdad a permis l’accès aux sites que les inspecteurs souhaitaient visiter mais également laissé de nombreuses questions sans réponse quant à ses programmes d’armement prohibés.

La séance publique du Conseil de sécurité des Nations unies, au cours de laquelle les chefs des inspecteurs de l’ONU chargés du désarmement de l’Irak ont présenté un bilan de deux mois d’inspections, a duré un peu plus d’une heure lundi 27 janvier.

Pour commencer, Hans Blix, directeur exécutif de la Commission de contrôle, d’inspection et de surveillance des Nations unies (Cocovinu), a déclaré que l’Irak avait bien coopéré avec les inspecteurs pour l’accès aux sites. "L’Irak a dans l’ensemble assez bien coopéré avec les inspecteurs. Un accès a été accordé à tous les sites que nous voulions inspecter". "Malheureusement, a-t-il ajouté, la déclaration de 12 000 pages (de l’Irak sur ses armements de destruction massive) ne semble contenir aucun élément nouveau", faisant allusion à la déclaration remise le 8 décembre par l’Irak, conformément à la résolution 1441 du Conseil de sécurité. "L’Irak doit fournir davantage d’efforts pour faire en sorte que cette déclaration soit exacte", a de ce fait indiqué le chef des inspecteurs en désarmement. Et de poursuivre : "L’Irak semble ne pas véritablement accepter, aujourd’hui encore, le désarmement qui a lui a été réclamé et qu’il doit mener pour gagner la confiance du monde".

M. Blix a ensuite affirmé que l’Irak n’avait pas accédé à la requête des inspecteurs en désarmement de l’ONU en ce qui concerne les vols de l’avion espion U-2 pour la prise d’images et la surveillance aérienne durant les inspections. "L’Irak a refusé de garantir la sûreté (de ces vols) tant qu’un certain nombre de conditions ne seront pas remplies (...). L’Irak n’a pas accédé jusqu’à aujourd’hui à notre requête", a indiqué le chef des inspecteurs.

"DES PRةSOMPTIONS NE SUFFISENT PAS"

L’Irak n’a pas appporté la preuve qu’il a détruit toutes ses armes biologiques avec le bacille de charbon (anthrax), a également indiqué Hans Blix. "Il y a des indications que l’Irak a produit davantage d’armes biologiques au bacille de charbon (anthrax) qu’il ne l’a déclaré" le mois dernier et "il n’y a pas de preuve crédible" que les Irakiens aient détruit tous leurs stocks.

M. Blix a aussi appelé l’Irak à ne pas cacher de documents aux inspecteurs et a affirmé que l’Irak avait importé illégalement 300 moteurs de missile. L’Irak a procédé "à l’importation au cours des deux dernières années d’un certain nombre de matériels, en dépit des sanctions et ce jusqu’en décembre 2002. Au premier rang figure l’importation de 300 moteurs susceptibles d’être utilisés pour les (missiles) Al-Samoud-2", a déclaré M. Blix, qui avait déjà mentionné cette violation par l’Irak des résolutions de l’ONU le 9 janvier.

M. Blix a par ailleurs insisté sur le fait que des preuves, et pas seulement des présomptions, étaient nécessaires pour déterminer si l’Irak détient des armes de destruction massive. "Des présomptions ne suffisent pas à régler la question. Des preuves et une transparence complète y contribueraient", a-t-il ajouté. Il a souligné qu’il ne suffisait pas que l’Irak affirme qu’il avait désarmé pour que ce désarmement soit démontré.

LA POURSUITE DES INSPECTIONS

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed El-Baradei, est ensuite intervenu devant le Conseil de sécurité de l’ONU. "Nous n’avons découvert aucune preuve que l’Irak ait relancé son programme d’armements nucléaires depuis l’élimination du programme des années 1990", a-t-il déclaré.

Cependant, a-t-il souligné, il est nécessaire que l’Irak fournisse de plus amples informations sur son programme nucléaire militaire d’avant 1991, ses tentatives présumées pour acquérir de l’uranium et sur d’autres questions. "Sauf circonstances exceptionnelles et sous réserve d’une coopération suffisante de la part de l’Irak, nous devrions être en mesure dans les prochains mois d’assurer de façon crédible que l’Irak ne dispose pas de programme d’armements nucléaires", a-t-il indiqué. El-Baradei a donc demandé que les inspections de l’ONU en Irak se poursuivent.

Après l’audition des chefs des inspecteurs en désarmement, les quinze membres du Conseil, ainsi que MM. Hans Blix et Mohamed El-Baradei qui ont pris la parole l’un après l’autre, doivent maintenant engager des consultations à huis clos. Elles devraient être suivies mercredi par de nouvelles consultations, toujours à huis clos, la journée de mardi étant consacrée aux consultations des ambassadeurs avec leur capitale.

Avec AP, AFP et Reuters

II Palestine/Israël :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—306973-,00.html

Pour la première fois, Tsahal a procédé à une attaque au centre de la ville de Gaza
Quatorze Palestiniens tués au cours du week-end

Jérusalem de notre correspondant

Douze Palestiniens ont été tués dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 janvier à la suite d’une attaque de l’armée israélienne dans la ville de Gaza. Deux autres Palestiniens, dont un enfant de sept ans, ont également été tués dimanche à Rafah, au sud de Gaza, par des tirs israéliens.

L’incursion nocturne avait été décidée à la suite de nouveaux tirs de mortiers à partir de l’ancienne zone autonome en direction du territoire israélien. Ces tirs incessants depuis le début du soulèvement palestinien, en septembre 2000, visent généralement les colonies israéliennes installées à l’intérieur de l’étroite bande de territoire, ou les localités voisines situées en Israël. Ces roquettes artisanales, de faible portée et peu précises, n’auraient fait, jusqu’à présent, que trois victimes, dont un soldat israélien et un Palestinien employé dans une colonie.

Le 24 janvier, sept roquettes avaient été lancées en direction de Sderot par des activistes palestiniens. Deux étaient tombées à l’intérieur de la bande de Gaza. Les cinq autres n’avaient fait que peu de dégâts. Ariel Sharon, dont la ferme est située non loin de la bande de Gaza, était venu sur place, suivi du ministre de la défense, Shaul Mofaz. Le lendemain matin, l’armée israélienne avait tout d’abord détruit les quatre ponts reliant la ville de Beit Hanoun, au nord de Gaza, au reste du territoire. De par sa proximité avec Israël, cet endroit est en effet la zone de tir de prédilection des activistes palestiniens.

Au cours de la nuit suivante, des blindés israéliens se sont alors dirigés vers Gaza pour s’attaquer à des ateliers de métallurgie dans lesquels, assurent les militaires israéliens, sont confectionnées les roquettes artisanales. Une cinquantaine d’ateliers auraient été détruits. L’arrivée des blindés a provoqué des affrontements avec des activistes munis d’armes légères. Après ces accrochages qui ont fait douze morts et une cinquantaine de blessés, dont six grièvement, les blindés ont reflué en dehors de la ville de Gaza.

Dimanche matin, après l’incursion, de nouvelles roquettes ont été tirées en direction d’Israël à partir de Beit Hanoun, obligeant l’armée à revenir une nouvelle fois dans l’ancienne zone autonome pour ratisser les environs.

L’incursion opérée dans la nuit de samedi à dimanche, à deux jours des élections générales israéliennes, est la plus profonde jamais décidée depuis le début de l’Intifada. Jusqu’à présent, la ville de Gaza avait été relativement épargnée par les incursions israéliennes, contrairement aux villes du sud, Rafah et Khan Younis, ou aux localités et aux camps de réfugiés situés au nord et à l’est du territoire. Depuis le lancement des opérations "Mur de protection" et "Voie ferme", en mars et en juin 2002, l’armée israélienne a cependant toujours évité de réoccuper durablement la bande de Gaza.

Gilles Paris

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—306972-,00.html

Ariel Sharon et le Likoud restent les grands favoris des élections israéliennes

Jérusalem de notre correspondant

Si les instituts de sondage israéliens disent vrai, le Likoud, parti du premier ministre Ariel Sharon, devrait l’emporter nettement sur son rival travailliste, conduit par Amram Mitzna, lors des élections anticipées du mardi 28 janvier.

Selon les enquêtes, toutes convergentes, entre dix et quinze sièges séparent les deux formations, un écart donc suffisant, même si le nombre élevé d’indécis à la veille d’une consultation de cette importance devait produire son lot de petites surprises. La bonne trentaine de sièges que pourrait gagner le Likoud en ferait le premier parti de la Knesset et permettrait à M. Sharon de conserver le poste de premier ministre. A charge pour lui de trouver une majorité, une tâche plus délicate qu’il ne l’avait sans doute imaginé au début de cette courte campagne électorale, précipitée par le départ des travaillistes de la coalition gouvernementale.

Le premier obstacle que va rencontrer le premier ministre consiste en l’atomisation persistante de la représentation politique à la Knesset, symbolisée cette année par la percée du parti ultra-laïque Shinouï. Pour tenter d’apporter une réponse technique au problème posé par l’absence de majorités stables à partir du milieu des années 1980, un double vote avait été institué en 1996. Les électeurs disposaient de deux bulletins : l’un pour le poste de premier ministre et l’autre pour la Knesset. Contrairement aux espérances, ce double vote a renforcé un émiettement politique.

Le retour cette année au vote unique, et donc théoriquement à un vote utile, ne semble pourtant pas en mesure de réduire cet émiettement, qui va compliquer la tâche de M. Sharon. D’autant que le Parti travailliste a assuré qu’il ne participerait pas à un nouveau gouvernement d’union nationale, si le premier ministre ne modifiait pas en profondeur ses positions sur le dossier palestinien.

Car si le Likoud enregistre un score bien supérieur à celui de 1999 (19 sièges), il ne devrait pourtant pas atteindre les 40 mandats mesurés par les instituts de sondage au tout début de la campagne. Les affaires qui ont éclaboussé la formation du premier ministre et M. Sharon lui-même sont passées par là. Tout d’abord, la révélation d’un trafic de voix lors de la constitution de la liste des candidats à la Knesset et dans lequel l’un des fils de M. Sharon, Omri, postulant à la 27e place, aurait été impliqué. Ensuite, la découverte d’un prêt controversé de 1,5 million de dollars dont aurait bénéficié M. Sharon, avec l’aide de son deuxième fils, Gilad, pour régler des dettes remontant à la campagne interne au Likoud, lors de sa prise de contrôle en 1999.

Mis en difficulté, M. Sharon avait réagi en dénonçant un "complot"des travaillistes et de la presse, ce qui avait remobilisé son électorat. Depuis, la justice israélienne a semblé mettre de côté les enquêtes portant sur les achats de voix et sur le prêt controversé pour se concentrer sur la "fuite" qui avait permis la mise en cause de M. Sharon. Cette enquête a rapidement abouti aux aveux d’une fonctionnaire, qui a reconnu avoir permis la publication de documents confidentiels pour affaiblir le premier ministre.

COMPOSER UNE MAJORITة

L’enquête n’a pas épargné le journaliste du quotidien de centre gauche Haaretz qui avait révélé l’affaire du prêt, suscitant une vive indignation dans les médias, toutes tendances confondues, et des critiques virulentes à l’encontre du procureur de l’Etat, Elyakim Rubinstein, responsable d’un déploiement de moyens et d’une précipitation jugés incongrus.

Si M. Sharon a pu limiter provisoirement l’effet de ces affaires, qui vont suivre leur cours, il risque pourtant de se trouver dans une situation paradoxale au soir du 28 janvier. Le premier ministre avait décidé de recourir aux élections anticipées, dix mois avant le terme de la Knesset sortante, pour éviter de devoir composer une majorité étroite avec les partis religieux et surtout l’extrême droite, dont les positions sur le dossier palestinien, notamment sur la question de l’Etat, sont antagonistes avec les siennes. Si les travaillistes campaient sur leur refus, malgré leur défaite probable, M. Sharon n’aurait pas d’autre solution pour rester au pouvoir.

Gilles Paris

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—307005-,00.html

Les législatives vues par la presse israélienne
Les travaillistes, principales victimes d’un émiettement inéluctable des forces politiques.

Voici deux mois, lorsque Ariel Sharon annonça des élections anticipées, les sondages indiquaient qu’elles allaient confirmer la suprématie du premier ministre, mais également restaurer le Likoud et le Parti travailliste dans leur rôle de pôles respectifs de la droite et de la gauche. Las ! Les scandales qui touchent le Likoud sont venus bouleverser la donne, tandis que la marginalisation des travaillistes semble inéluctable.

Pour le Jerusalem Post, "si quelque chose fait de plus en plus défaut, c’est la notion de "mifleget shilton" -parti dominant-. Jusqu’à la fin des années 1960, le Mapaï -travailliste- de Ben Gourion a joué ce rôle (...) Après 1967, la gauche s’est divisée entre colombes et faucons, et ces derniers ont fini par donner le ton et épouser implicitement l’agenda de la droite nationaliste et libérale, ajoute le quotidien de droite. L’arrivée au pouvoir en 1977 du Likoud de Begin n’a pas enrayé ce processus. En effet, face à un Parlement émietté et craignant ses propres troupes, Begin a élargi son parti et ouvert son gouvernement à d’anciens hauts cadres travaillistes. Aujourd’hui, Likoud et travaillistes, en dépit des prises de position d’Amram Mitzna, ont des agendas presque identiques dans les domaines politique, diplomatique, social et économique. Voilà une des raisons de la multiplication des petits partis sectoriels et contestataires".

Haaretz appuie ce constat. "L’incapacité d’Israël à opter pour des choix clairs incombe d’abord et avant tout au Likoud et au Parti travailliste. Aujourd’hui, l’électeur est placé devant un choix absurde : voter pour un Likoud dont le chef a davantage besoin des travaillistes que de son propre parti s’il veut gouverner à sa guise, ou voter pour un Parti travailliste dont le chef a des positions plus proches du Meretz-gauche- et dont les troupes rêvent de s’allier à nouveau avec Sharon." Les mutations sociologiques que vit Israël depuis trois décennies pèsent également dans l’affaiblissement du Likoud et l’effondrement des travaillistes. Si le climat guerrier semble devoir ramener une partie des électeurs orientaux vers le Likoud, Haaretz constate néanmoins que "le parfum de scandale qui règne au Likoud devrait éviter au Shass de passer sous le seuil psychologique de 10 sièges". A gauche, travaillistes et Meretz ont longtemps été plébiscités par les classes moyennes ashkénazes. de Tommy Lappid est en train de rafler cet électorat. Mais ce sont les "villes de développement" qui feront pencher la balance, cette "périphérie" où se concentrent les classes populaires orientales, religieuses et russophones. Maariv commente un sondage réalisé dans cette "périphérie" : "Malgré leur situation économique désastreuse, de nombreux électeurs du Shass ont l’intention de "retourner au bercail" et de voter pour un Likoud crédité de 45 % des voix, contre un Parti travailliste qui n’en recueillera que 5 % ! Toutes origines confondues, les habitants des villes de développement reconnaissent que les raisons économiques et politiques devraient les pousser à voter pour les travaillistes de Mitzna. Mais ils ne lui font pas confiance et, dans le doute, préfèrent s’en tenir à un vote tribal." Les travaillistes n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes, ajoute Maariv. "Ce parti est devenu une machine d’autodestruction. A quelques jours du scrutin, ses cadres désavouent publiquement Mitzna et sabotent sciemment sa campagne. Le parti ne court pas vers une défaite certaine, mais vers un véritable suicide."

Pascal Fenaux

 

III Lula :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—307007-,00.html

L’éditorial du Monde
La leçon de Lula

Tenir le même discours au Forum social mondial de Porto Alegre et au Forum économique et social de Davos ; dire devant les militants du "mouvement social mondial" ce que l’on va expliquer, quelques heures plus tard, à la crème de "l’élite entrepreneuriale globale". Prendre à bras-le-corps la réalité économique de ce début du XXIe siècle sans céder au confort de l’idéologie. C’est un peu cela le courage intellectuel et politique. Et, dans l’exercice auquel il vient de se livrer de Porto Alegre à Davos, Luiz Inacio Lula da Silva a fait preuve de ce courage-là.

Il n’a pas renié son "camp", l’ancien ouvrier métallo diplômé de la "business school" de la lutte syndicale, devenu président du Brésil trois semaines plus tôt. : "J’apporte ici l’espoir de mes frères et sœurs de Porto Alegre", a-t-il dit, samedi 25 janvier, devant le parterre de chefs d’entreprise et de responsables politiques réunis à Davos. Mais, en exposant son "appel à un nouveau modèle de développement", il n’a pas, non plus, renié ce qui fait la singularité des propos qu’il tient devant ses amis du Forum social.

Qu’est-ce qui fait l’originalité du discours de Lula ? Deux grandes convictions, semble-t-il. La première est que la globalisation commerciale, si elle a laissé en l’état une partie de la misère du monde (en Afrique, notamment), en a allégé une autre (en Asie et aussi en Amérique latine). Le président du Brésil sait bien que l’on ne reviendra pas sur le libre-échange. Le chef de l’Etat d’une nation de 170 millions d’habitants qui est aussi la première puissance économique d’Amérique latine n’imagine pas d’avenir pour son pays à l’abri de barrières douanières protectionnistes. Il veut, au contraire, développer les exportations du Brésil. Il a souscrit à Davos à ce "renforcement du libre commerce mondial" auquel appellent les Etats-Unis.

Mais la "liberté de marché", poursuit-il, n’a de sens qu’à des conditions de concurrence bien moins inégales qu’aujourd’hui. C’est sa deuxième conviction : l’échange n’est pas libre quand il met aux prises un Nord qui a tous les attributs de la puissance et un Sud qui en est largement dépourvu. Le premier fixe les règles, l’autre les subit. Lula a beau jeu de dénoncer les subventions agricoles des Etats-Unis et de l’Union européenne. Sur un marché essentiel, elles faussent la concurrence, inondant les marchés du Sud d’exportations à prix de dumping qui torpillent les agricultures des pays sous-développés, lesquelles devraient avoir accès aux marchés du Nord qui s’en protègent...

Lula parle d’un libre-échange mieux partagé, réciproque. Autrement dit, le libre-échange est l’une des armes pour sortir du sous-développement, mais à condition d’être organisé en tenant compte de l’inégale aptitude à la compétition du Sud et du Nord. Il appelle implicitement à une manière de discrimination positive en faveur du Sud pour rétablir les conditions de concurrence. Il ne s’oppose pas à la mondialisation. Il veut la moduler pour qu’elle profite davantage au Sud. Le professeur Lula doit être écouté.

IV Moltaka :

 
Le site Moltaka (" Retrouvailles ") : Une nouvelle vitrine sur la culture engagée du monde arabe

Le 26 janvier 2003,

Avec l’apparition sur la toile du site Moltaka (Retrouvailles), http://www.scclab.com/ rtv/,

c’est le rêve de générations entières de militants engagés qui est enfin réalisé.

Initialement dédié à la mémoire du chanteur engagé égyptien Cheik Imam Issa (1918-1995), le site a finalement choisi d’élargir sa vocation et de s’intéresser aux autres formes de culture alternative (chanson, poésie, théâtre…).

Le clou du site est indéniablement constitué par plus de 260 chansons de Cheik Imam (parfois inédites), de ses photos, d’articles écrits sur le phénomène Imam/Nejm et d’entrevues que le chanteur engagé a accordé à Radio Tunis.

Le site propose également la musique de chanteurs et de groupes engagés arabes. Ainsi, vous aurez la chance de pouvoir (ré)écouter Marcel Khalifa, Zied Rahabani, Hédi Guella, Zine Essafi, Al Bahth Al Mousiki (Groupe de la recherche musicale), Awled Al Manajim (Les enfants des mines), Lazhar Dhaoui…Le site proposera bientôt des chansons de feu Hamadi Lâajimi, de Mohamed Bhar, de Baaziz, de Gil Gilala, de Nas Al Giwan et des chansons du folklore palestinien.

Côté poésie, il est proposé des récitals de poésie de l’incontournable Ahmed Foued Nejm, de Mahmoud Darwiche, de Nizar Kabbani, de Néjib Sourour, de Amel Donkol (y compris le classique " La Tousalih "), de Ouled Ahmed et de Adem Fathi. Dans la rubrique " divers ", vous pourrez écouter des poèmes de Samih Al Kasim et de Maan Bsissou.

Côté Théâtre, il y a bien évidemment des extraits de sketchs de l’Algérien Mohamed Fellag et certains classiques de Klem Ellil de l’excellent Tawfik Jbali.

Outre l’humour de ces deux là, le site propose également des sketchs Smaïn mais aussi des chansons du tunisien Salah Khmissi dont " Jmii Lihroubat Oufet… " (Toutes les guerres sont finies sauf celle qui m’oppose à ma femme). Un classique tunisien !

Le site Retrouvailles n’a aucun but commercial. Il vise simplement à contribuer à la sauvegarde d’un patrimoine culturel mondial. Un patrimoine malheureusement menacé par la censure et la rareté des enregistrements disponibles.

Visitez le site. Faites-nous part de vos opinions et éventuelles critiques. Votre avis nous intéresse.

Merci de votre intérêt.

L’équipe de Moltaka

 

V W. Bush :

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/article/2,564,583,012003,190197.shtml (pour lire l’article au complet, prière d’aller sur cet URL).

La leçon de politique internationale

Jean-Simon Gagné

Le Soleil (Québec), 27/1/03

(...)

اa vous fait rire ? Alors je vais vous en raconter une autre, à condition que vous ne la répétiez à personne.

Las des blagues qui ridiculisent la personnalité du président George W. Bush, le parti républicain décide d’organiser un Congrès réunissant 80 000 militants, sous le thème : « Notre président est un puits de science ».

Dick Cheney, le vice-président américain, agit comme maître de cérémonie. Il présente M. Bush en ces termes : « Mes chers amis, nous sommes réunis aujourd’hui pour démontrer au monde entier que George n’est pas un gars stupide. Alors, s’il vous plaît, accueillez chaleureusement avec moi le président des ةtats-Unis d’Amérique ! »

Après que les vivas et les applaudissements se soient calmés, Cheney s’adresse à George Bush.

M. le président, nous allons confondre les sceptiques et laver votre honneur : « dites-nous, combien font 15 plus 15 » ?

George Bush, après avoir réfléchi un bon moment, finit par donner sa réponse : « Dix-huit », s’écrie-t-il, plein d’espoir.

La déception est grande parmi la foule. Mais bientôt, les 80 000 républicains se ressaisissent et se mettent à hurler : « Donnez une autre chance à George, donnez une autre chance à George ! »

Dick Cheney fait signe à la foule de se calmer et déclare : « puisque nous nous sommes donnés beaucoup de mal pour venir ici, je crois que vous avez raison. Une autre chance. George, combien font 5 plus 5 ? »

Le président se gratte la tête pendant une trentaine de secondes avant de suggérer, d’une voix mal assurée : « 90 ? ».

Cette fois, Dick Cheney lui-même ne cache plus son embarras. Mais la foule se remet à manifester bruyamment : « Donnez une autre chance à George, donnez une autre chance à George ! »

Dick Cheney a visiblement le cœur brisé. Le président Bush se met à pleurer. « D’accord, donnons-lui une ultime chance, dit Cheney. George, combien font 2 plus 2 ? »

George Bush regarde longuement le sol. On voit la sueur perler sur son front. Il compte un moment sur ses doigts avant de s’exclamer, triomphant : « quatre ? » .

Un silence de mort suit. Le temps paraît suspendu. Soudain, les 80 000 républicains se remettent à applaudir et à manifester bruyamment : « Donnez une autre chance à George, donnez une autre chance à George ! »

 

A demain

 



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