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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°304
par Ahmed Fouednejm
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La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org

Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire :

Partie arabe : (Al Jazeera) :

  1. "Les Sabres de Sanâa". Editorial, encore une fois, très incisif de A. Atwan. http://www.alquds.co.uk/index.asp ?fname=2002\12\12-12\g25.htm&storytitle= ?????%20 ?????%20???????
Partie Française : (AFP, Réalités) :
 
Au sommaire aujourd’hui 6 articles et dépêches et de Réalités
  1. Palestine (2 dépêches AFP)
  2. Irak : islamisation accélérée ? (AFP)
  3. Powell va apprendre la démocratie au monde arabe ! (AFP)
  4. Tunisie : Décès d’un journaliste (Réalités)
  5. Le Sida dans le monde arabe (AFP)

Achevée aujourd’hui à 17 H 20 GMT.

Bonne lecture !


 
I Tunisie :
 
 
12 décembre, 15h26
 
Cinq Palestiniens tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza
 
Cinq Palestiniens ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi par l’armée israélienne au sud du point de passage de Karni, entre la bande de Gaza et le territoire israélien, a-t-on appris de sources militaires israéliennes.
Une unité israélienne a repéré dans la nuit au sud du point de passage de Karni les cinq hommes qui rampaient en direction de la clôture de sécurité dans un secteur interdit, et les militaires ont ouvert le feu dans leur direction, a-t-on indiqué.
Le jour levé, les corps des cinq hommes ont été découverts avec à leur côté des échelles devant servir vraisemblablement à passer la clôture de sécurité, a-t-on ajouté de même source, sans préciser si les Palestiniens tués étaient armés.
Les responsables médicaux palestiniens du bureau de liaison israélo-palestinien du secteur ont indiqué avoir été contactés pour venir récupérer les corps des cinq morts.
 
 
La justice israélienne se dit compétente pour juger Marouane Barghouti
"L’Etat d’Israël a le droit et la compétence de juger M. Barghouti", a déclaré le juge Zvi Gurfinkel.

Invoquant le "droit à l’autodéfense face au terrorisme", la justice israélienne s’est déclarée, jeudi, compétente pour juger l’un des principaux leaders palestiniens, Marouane Barghouti, chef pour la Cisjordanie du mouvement de M. Arafat, le Fatah, en qui les sondages voient un successeur possible du dirigeant Yasser Arafat.

M. Barghouti, 43 ans, a été inculpé le 14 août de "meurtres, complicité de meurtre, tentatives de meurtre, appartenance à une organisation terroriste, détention d’armes et d’explosifs", chefs d’accusations pour lesquels il encourt la prison à vie. Son procès a commencé il y a trois mois, à raison d’à peine plus d’une audience par mois.

"TERRORISTE ! ASSASSIN ! TU AS TUة MES ENFANTS !"

Les traits tirés, l’accusé, assis entre deux policiers devant une assistance triée sur le volet, a accueilli avec une apparente indifférence cette décision qui ne pouvait le surprendre. Les menottes qu’il portait à son arrivée au tribunal lui ont été retirées au début de l’audience. Tout d’abord, M. Barghouthi a été pris à partie par une famille de victimes israéliennes d’une attaque palestinienne. "Terroriste ! Assassin ! Tu as tué mes enfants !", lui a lancé Tzion Swery, père d’un homme tué avec sa femme le 25 août 2001 sur une route de Cisjordanie. "Non, tes enfants ont été victimes de l’occupation israélienne", lui a répondu Marouane Barghouti, qui n’a plus pris la parole par la suite.

"L’Etat d’Israël a le droit et la compétence de juger M. Barghouti compte tenu de la loi israélienne, des accords d’Oslo et du droit international", a déclaré le juge Zvi Gurfinkel, avant de clore cette audience portant sur le maintien en prison du dirigeant palestinien, arrêté en avril dernier. "Ce n’est pas un acte d’accusation politique. M. Barghouti n’est pas poursuivi pour ses opinions politiques ou ses activités, mais pour avoir fait verser le sang de citoyens israéliens", a-t-il dit. "C’est le droit d’Israël de se défendre, et ce droit est inscrit explicitement dans les accords d’Oslo" de 1993 sur l’autonomie palestinienne, a souligné le juge.

Il a aussi accusé l’Autorité palestinienne de "se prévaloir des accords d’Oslo quand cela l’arrange et de les violer dans la pratique, en ne respectant pas son engagement de combattre le terrorisme". Il a, en outre, souligné que la législation israélienne autorisait l’arrestation hors du territoire israélien de personnes accusées d’avoir attaqué des Israéliens ou des juifs à l’étranger. La défense a fait valoir qu’un tel transfert contredisait la convention de Genève de 1949, qui interdit tout transfert de populations ou d’individus hors d’un territoire occupé vers le territoire de la puissance occupante.

"LA COUR EST UN INSTRUMENT DE L’OCCUPATION"

Le juge a rejeté l’argument de la défense selon lequel l’accusé doit bénéficier du statut de prisonnier de guerre. "Le statut de prisonnier de guerre ne s’applique pas à des membres de forces irrégulières combattant sans uniforme et tuant des civils", a affirmé le juge. Il a également estimé qu’Israël n’était pas tenu de respecter l’immunité parlementaire de M. Barghouti, qui est membre du Conseil législatif palestinien (Parlement). "La décision du tribunal était prévisible. Elle confirme que la cour est un instrument de l’occupation", a déclaré à l’AFP l’un des défenseurs israéliens de M. Barghouti, Me Shamaï Leibowitz.

Me Jawad Boulos, le principal défenseur du dirigeant palestinien, a indiqué au tribunal qu’il allait se pourvoir devant la Cour suprême contre cette décision. "Nous continuons de considérer que c’est un procès politique. Et nous refuserons d’examiner les pièces du dossier d’accusation", a expliqué l’avocat.

M. Barghouti a d’ores et déjà annoncé qu’il refusait d’être représenté par des avocats pour le procès sur le fond, qui doit reprendre le 19 janvier. Il entend faire de son procès celui de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

Avec AFP

II Irak :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=109511&cat_id=3

12 décembre, 15h11

Saddam Hussein a choisi l’islamisation contre l’extrémisme

par Hassan JOUINI
Le président irakien Saddam Hussein, prenant le risque de froisser son parti laïc, le Baas, a engagé son pays dans une islamisation accélérée pour éviter une vague d’extrémisme religieux et capitaliser sur la force de mobilisation de l’islam, expliquent des experts.
En 1991, l’Irak est sorti ruiné d’une guerre contre une coalition multinationale dirigée par les Etats-Unis. Et le régime, confronté à des rébellions dans le sud chiite et le nord kurde, a cherché à se mettre à l’abri d’autres soubresauts.
Saddam Hussein a estimé que l’islam était "un catalyseur pour absorber le mécontentement et étouffer l’extrémisme religieux qui était menaçant", a expliqué à l’AFP Abdellatif Hmaiem, secrétaire général de l’Organisation islamique populaire qui regroupe des personnalités proches du régime.
Pour mater l’extrémisme, le président irakien a engagé une islamisation accélérée même si le Baas était réticent au départ, et que "certains cadres le sont encore", a ajouté ce responsable.
Cette politique, baptisée officiellement "Campagne pour le renforcement de la foi" a "donné à l’islam sa place d’antan en l’intégrant dans un paysage laïc", assure M. Hmaiem, selon lequel il s’agit plutôt d’"un retour aux sources".
Pendant cinq siècles, de 750 à 1258, Bagdad avait été la capitale de l’islam et le siège du califat abbasside. Elle a été tout au long de son histoire, un lieu de brassage de cultures et de peuples musulman, arabe, persan, turc et kurde.
Mais l’Etat irakien s’est situé depuis sa création dans un héritage ottoman laïc et dépouillé de l’islam.
La campagne de Saddam Hussein a donc pris l’allure d’une "révolution culturelle". Les mosquées et les écoles coraniques ont fleuri dans la capitale et dans les provinces. Les hauts cadres du Baas sont retournés en classe pour des sessions de théologie. Des universités de sciences islamiques ont ouvert leurs portes aux Irakiens et aux étrangers et une radio du Coran a été inaugurée.
Dans le même temps, les bars, qui ne désemplissaient pas avant la guerre du Golfe en 1991, ont fermé et la consommation d’alcool a été interdite dans les restaurants.
Les dirigeants irakiens ont "canalisé l’islam", affirme cheikh Watheq al-Oteibi, imam de la mosquée Abou Hanifa, une des plus grandes à Bagdad. "C’est la foi contre l’hérésie", ajoute-t-il dans une allusion à l’Amérique et à l’Occident, traités chaque jour d’"hérétiques" en Irak.
Dans les mosquées qui drainent des milliers d’Irakiens, l’Amérique est vouée aux gémonies et Saddam Hussein salué comme un nouveau Saladin, qui reprit Jérusalem aux Croisés en 1187.
"Les gens sont convaincus que l’Amérique mène une croisade contre les Irakiens et les musulmans, et c’est pour cela qu’ils défendent leur religion", assure cet imam.
Pour M. Hmaiem, le Baas, hostile au départ à cette orientation, a "fini par y adhérer". Selon lui, "cette formation ne renie pas l’islam".
Cet avis est partagé par Abdel Jabar al-Qobeissi, opposant en exil qui effectue depuis plus d’un mois une visite sans précédent en Irak. Pour lui, "la mobilisation au nom de l’islam a servi le Baas qui n’a pas perdu d’espace politique, ni de troupes".
Saddam Hussein "a plutôt canalisé les masses au nom du sacro-saint principe du jihad contre l’Amérique", dit-il.
"Laïc, ou croyant, les deux n’ont plus d’autre choix que d’être dans la même tranchée face au danger américain", ajoute M. Qobeissi, qui affirme avoir gardé le contact avec son pays en dépit de 26 ans d’exil.

III USA & monde arabe :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=109531&cat_id=3

12 décembre, 16h11

Washington veut encourager les initiatives démocratiques dans le monde arabe

Washington devait annoncer jeudi après-midi une "initiative" destinée à encourager le développement de la démocratie et des libertés publiques dans le monde arabe.
Ce projet, qui doit être formellement lancé par le secrétaire d’Etat Colin Powell, cherche à corriger l’image des Etats-Unis dans cette partie du monde, où Washington est fréquemment accusé de soutenir des régimes autoritaires pro-américains au détriment des aspirations populaires.
L’annonce de ce projet, intitulé "Initiative de partenariat USA/Proche-Orient", a été reportée par deux fois au cours des derniers mois, soit en raison de la priorité donnée à l’Irak, soit par crainte de froisser certains pays arabes alliés, selon des diplomates américains.
Washington prévoit d’allouer quelque 20 millions de dollars à cette initiative, qui consistera également à revoir l’aide américaine existante pour la diriger plus particulièrement sur des projets porteurs de réformes, selon le département d’Etat.
"Il y a divers endroits dans le monde arabe qui se dirigent vers davantage de démocratie et de réformes, et nous souhaitons encourager cela", selon un responsable américain parlant sous couvert de l’anonymat, citant notamment les cas du Maroc et de Bahrein, où des élections ont eu lieu récemment.
Le projet vise à "apporter des fonds et un cadre pour que les Etats-Unis travaillent, avec les gouvernement et les peuples du monde arabe, à développer les opportunités économiques, culturelles et politiques", selon le département d’Etat.
Ce projet, selon un communiqué du ministère américain des Affaires étrangères, vise également à "servir de forum pour renforcer les liens culturels et économiques" entre les Etats-Unis et les pays de cette région.
Cette initiative entre dans le cadre des efforts des Etats-Unis pour redresser leur image dans cette partie du monde et tenter, après les attentats du 11 septembre, de comprendre les causes du ressentiment d’une large partie de la population arabe à leur égard.
Elle survient également alors que Washington fait planer une menace d’intervention militaire contre l’Irak, ressentie par une large partie du monde arabe comme une possible agression de la première puissance mondiale, alliée à Israël, contre un pays musulman.
Le département d’Etat a fait savoir que M. Powell ne comptait pas faire d’annonce particulière jeudi sur le dossier plus précis des discussions autour du conflit israélo-palestinien.
Washington s’apprête a accueillir à ce propos le 20 décembre une réunion du groupe international dit "quartette" (USA, Russie, Onu, Union européenne) sur ce conflit.
IV Tunisie :
 
 
Mohamed Bahri nous a quitté : La mort d’un juste
 
J’appréhende et je redoute toujours la rédaction des derniers hommages ou des oraisons funèbres. Dans ma vie, je n’en ai écrit que trois, à la suite de la disparition prématurée d’amis qui étaient pour moi particulièrement chers : Salah Jegham, Hammadi Essid et Mohamed Salah Hamrouni. L’exercice est d’autant plus difficile que douloureux. Et pourtant, à chaque fois, un besoin qui vient de l’intérieur m’entraine dans cet exercice comme pour défier la mort, comme pour lui dire : mort, voici ta défaite.

La défaite de la mort est dans la survie de l’âme par-delà l’inhumation de l’enveloppe corporelle qui ne lui servait que de réceptacle.

Elle est aussi dans la réminiscence du défunt et dans la conservation inaltérable du souvenir qu’il nous laisse. La mort n’est pas un point mais une virgule. Comme le jour qui succède à la nuit, à la mort succède la vie. On cesse de vivre, on ne cesse jamais d’exister.

L’homme que j’ai accompagné, le mardi 26 novembre, jusqu’à sa dernière demeure s’appelait Mohamed Bahri. Beaucoup de Tunisiens ne le connaissaient qu’à travers les petits billets qu’il envoyait régulièrement au courrier des lecteurs de Réalités. Le rédacteur en chef adjoint de Jeune Afrique qu’il fut ne s’offusquait point de voir ses articles passionnés et ses poèmes lyriques dans une rubrique réservée aux profanes. Il était modeste, très modeste. Il est né le 13 septembre 1933 à Tunis. Cette Tunisie qu’il aimait de tout son cœur, il l’avait quittée très tôt pour aller continuer sa carrière de journaliste à l’étranger. Bahri avait fait ses premiers pas de journaliste à la RTT. Il a été par la suite rédacteur en chef adjoint de Jeune Afrique, puis directeur fondateur de Continent 2000, puis conseiller du Premier ministre congolais Cyrille Adoula, puis conseiller du Président togolais Eyadéma…De par ses fonctions, il avait rencontré les grands de ce monde : de Nasser à Bourguiba, de Sadate à Lumumba…

Parfait bilingue, Mohamed Bahri aimait la musique et la poésie. Passionné d’histoire, il dédaignait la politique. Pour lui, lecture et écriture étaient plus qu’un devoir, un sacerdoce. En pleine campagne antitunisienne, il a été l’un des rares intellectuels tunisiens installé en France à prendre sa plume pour envoyer une lettre de protestation au directeur du quotidien Le Monde à laquelle il joindra un article (la lettre et l’article ont été publiés dans La Presse de Tunisie le 2 août 2001). Le patriotisme de Bahri n’avait d’égal que son attachement inébranlable aux causes justes, principalement la cause palestinienne et la cause irakienne. Indirectement, la tragédie qui a frappé l’Irak en 1991 est à l’origine du décès de Bahri !

Fortement ébranlé par cette guerre et ses conséquences, il était rentré en Tunisie dans un état de fragilité psychologique assez grave. A Kélibia, sa ville d’adoption, des voyous et des escrocs, profitant de la vulnérabilité de leur généreux bienfaiteur et abusant de sa crédibilité, lui ont fait signer une lettre-procuration qui leur permettait de vendre ses biens immobiliers. En quelques mois, Bahri, qui était riche et généreux, Bahri qui avait fréquenté les plus grands palaces, s’est trouvé à la rue. Sans abri en plein hiver, sans même d’argent pour se nourrir, Bahri a été touché aux poumons. Les jeunes Kélibiens prenaient ce grand homme pour un clochard. C’est sa femme, Jacqueline-Rihâb (fonctionnaire à l’UNESCO), qui viendra le sortir de cette misère qu’il s’est infligée, comme pour se punir. Mais le mal était déjà fait. Il retrouvera sa santé psychologique, jamais sa santé physique…jusqu’à son décès. C’est sur la conscience -à supposer qu’ils en ont une- des fripouilles qui l’ont volé et de ceux qui l’ont abandonné que pèsera la mort de Bahri. Le châtiment de Dieu les frappera, même si je suis persuadé que dans sa générosité de cœur et d’esprit, dans son détachement presque ascétique, Mohamed Bahri a déjà pardonné leurs forfaits. En hommage au poète, ces quelques vers de Lamartine qu’il aimait :

Je te salue, ô mort ! Libérateur céleste,

Tu ne m’apparais point sous cet aspect funeste

Que t’a prêté longtemps l’épouvante ou l’erreur ;

Ton bras n’est point armé d’un glaive destructeur,

Ton front n’est point cruel, ton œil n’est point perfide,

Au secours des douleurs un Dieu clément te guide ;

Tu n’anéantis pas, tu délivres ! ta main,

Céleste messager, porte un flambeau divin.
 



Mezri Haddad

V Le Sida dans le monde arabe :

Première rencontre sur la prévention du sida dans le monde arabe
 
 
AFP, le 10.12.2002 à 16h30
 
TUNIS, 10 déc (AFP) - Les représentants de quatorze pays de la région arabe d’Afrique du nord et du Moyen orient (Mena) participaient mardi à Tunis aux travaux d’une rencontre sur la maladie du sida se déroulant jusqu’au 13 décembre à l’initiative du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). 
 
Quelque 35 délégués sont présents à cette réunion, la première du genre à regrouper les paysarabes autour d’une réflexion sur les moyens appropriés pour prévenir une propagation de la maladie dans une région dite "à faible prévalence". 
 
Walid Badawi, responsable en charge du Sida au bureau régional du PNUD à New York, a indiqué à l’AFP que les chiffres sur l’état de la maladie dans les pays arabes sont "largement sous-estimés et peu fiables". 
 
Selon une estimation de l’ONU, quelque 500.000 personnes sont atteintes du sida ou du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans l’ensemble des pays arabes. Pour la seule année 2002, 83.000 nouveaux cas ont été recensés dans la région, a-t-il ajouté. 
 
La rencontre vise également à la création d’un réseau entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient dans le but de réfléchir ensemble sur les moyens de lutte les plus adéquats du point de vue culturel, religieux et linguistique, a indiqué pour sa part Anouar Moalla, responsable à l’échelle du Maghreb. 
 
Intitulée "+réseautage+, leadership et partenariat associatif contre le sida pour la région arabe" la rencontre est organisée avec le concours de l’Association tunisienne de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles (ATLMST/SIDA), l’une des plus actives en Tunisie. 
 
Selon un expert, la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient comporte "beaucoup de risques" en raison d’une "progression cachée" dans certains pays en particulier la Libye, Djibouti et le Soudan. 
 
Les pays participants à la rencontre sont : Algérie, Arabie saoudite, Bahrein, Djibouti, Egypte, Irak, Jordanie, Koweit, Liban, Libye, Maroc, Syrie, Tunisie et Yémen.
 
AFP
 

A demain

 



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