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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°363
par Ahmed Fouednejm
14 mars 2003

La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- A cause de problèmes techniques, la RDP d’hier (et probablement celle d’aujourd’hui) n’a pas pu être envoyée directement par courriel. Elle est néanmoins disponible sur l’URL indiqué plus haut.
- J’espère que ces problèmes seront réglés d’ici lundi, date de la prochaine publication (les manifestations anti-guerre font que l’auteur de la RDP est très chargé cette fin de semaine).

Vous êtes désormais 158 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

Partie Française : (Le Monde, AFP, Reuters)
 
Au sommaire aujourd’hui 4 articles et dépèches du Monde (édition du 15 mars), de Reuters et de l’AFP.
  1. Guerre contre l’Irak : Un conseil de guerre, Pas de vote dans l’immédiat (Le Monde, AFP)
  2. Palestine : Les meurtres continuent (AFP)
  3. France : Jean-Luc Lagardère est entre la vie et la mort (Le Monde, AFP, Reuters)
Achevée aujourd’hui à 15 H 45 GMT.
 
Bonne lecture !

 
 
I Guerre contre l’Irak :
 
 
14 mars, 15h45
Irak : rencontre au sommet Bush-Blair-Aznar
 
Le président George W. Bush, le Premier ministre britannique Tony Blair et le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar se rencontreront dimanche alors que les consultations sur un projet de deuxième résolution au Conseil de sécurité sont dans l’impasse.
Les trois responsables se rencontreront dimanche aux Açores (Portugal) pour un sommet sur l’Irak, a annoncé vendredi le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer.
Le porte-parole a précisé que ce sommet était la "dernière étape" du processus diplomatique pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise irakienne.
Par ailleurs, la Maison Blanche a annoncé que le président Bush fera une déclaration ce vendredi à 15h00 GMT sur les perspectives de la paix au Proche-Orient.
Dans le camp de la paix, le président français Jacques Chirac a proposé vendredi à M. Blair de "travailler ensemble sur le désarmement de l’Irak dans la logique de la résolution 1441".
"Nous ne pouvons accepter un ultimatum ou l’automaticité du recours à la force. Avant toute décision les inspecteurs doivent revenir devant le Conseil de sécurité pour faire rapport et c’est au Conseil de décider", a dit M. Chirac, cité par sa porte-parole Catherine Colonna.
De son coté, Moscou a rejeté vendredi les propositions britanniques pour tester le désarmement irakien affirmant qu’elles ne "sont pas constructives et ne règleront pas le problème principal qui est d’éviter la guerre".
Dans le même sens, le chancelier allemand Gerhard Schroeder devant le Bundestag à Berlin a réaffirmé la nécessité de la poursuite du travail des inspecteurs.
Pour tenter de sortir de la crise diplomatique à l’Onu, les six pays membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Onu encore indécis travaillent à l’élaboration d’une proposition.
Le vote de ces six pays —Chili, Pakistan, Guinée, Cameroun, Angola, Mexique— est décisif pour qu’un projet de résolution sur l’Irak puisse recevoir la majorité nécessaire au Conseil.
Aucune date pour de nouvelles consultations du Conseil n’a été annoncée et Etats-Unis comme Grande-Bretagne paraissaient de plus en plus résignés à se lancer dans une guerre contre l’Irak sans l’aval des Nations unies.
La Maison Blanche a admis à demi-mot qu’elle peinait à arracher les 9 voix minimum nécessaires pour faire adopter son projet de deuxième résolution.
Le secrétaire d’Etat Colin Powell est allé jusqu’à admettre devant une sous-commission parlementaire que les Etats-Unis pourraient ne pas demander le vote de leur résolution. "Les options restent ouvertes : aller au vote et voir ce que les pays membres disent, ou ne pas aller au vote", a-t-il déclaré.
Jeudi à Londres, M. Blair avait confié au chef de l’opposition conservatrice Iain Duncan Smith qu’une deuxième résolution lui paraissait "maintenant moins probable que jamais".
A Madrid, le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar a comparé vendredi Saddam Hussein aux dictateurs Adolf Hitler, Pol Pot ou Slobodan Milosevic.
"On nous propose de regarder ailleurs. Ceux qui regardaient de l’autre côté à l’époque d’Hitler, Pol Pot ou Milosevic, avaient-ils raison ? Non !", s’est indigné M. Aznar.
A Ankara, le Premier ministre turc désigné Recep Tayyip Erdogan présentera vendredi après-midi la liste de son gouvernement au président de la République Ahmet Necdet Sezer, a rapporté l’agence Anatolie.
M. Erdogan, qui est soumis à de très fortes pressions américaines, avait auparavant indiqué qu’il ne présenterait pas cette liste vendredi, une démarche qui lui permettait de repousser d’autant une prise de décision sur un éventuel déploiement américain et un survol de son pays.
M. Erdogan avait a recu jeudi une lettre du président Bush lui demandant officiellement l’ouverture d’"urgence" l’espace aérien de la Turquie.
Sur le plan militaire, le renforcement des troupes américaines dans la région du Golfe s’est poursuivi. Un responsable américain de la défense aérienne a révélé que des bombardiers furtifs B-2 avaient été déployés pour la première fois hors des Etats-Unis dans la nuit de mercredi à jeudi. Le lieu de pré-positionnement de ces appareils n’a pas été précisé.
Le Pentagone a par ailleurs annoncé envisager de déplacer de la Méditerranée vers la mer Rouge des navires et sous-marins lanceurs de missiles de croisière.
Deux destroyers et trois sous-marins nucléaires américains ont traversé le canal de Suez vendredi pour se rendre dans le Golfe.
 
 
 
George Bush renonce à faire voter l’entrée en guerre à l’ONU
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont renoncé, jeudi 13 mars, à solliciter un vote du Conseil de sécurité de l’ONU avalisant le début des hostilités contre l’Irak. La Maison Blanche a fait porter la responsabilité de cette volte-face, au refus de la France, exprimé par Dominique de Villepin, de souscrire à une "logique de l’ultimatum" dépassant le cadre de la résolution 1441 du 8 novembre sur le désarmement de Bagdad. Les dirigeants britanniques ont également critiqué en termes très vifs la position de Paris qui a rendu inutiles les efforts de Londres pour obtenir une majorité impossibleà atteindre en raison du veto français. Auparavant, le régime de saddam hussein avait rejeté les conditions britanniques à son désarmement et promis "d’enterrer les agresseurs" américain et britannique.

Washington de notre correspondant

George Bush a renoncé à demander un vote du Conseil de sécurité avant d’engager les hostilités contre l’Irak. Cette volte-face, qui se dessinait jeudi 13 mars dans la matinée, est devenue évidente lorsque, en fin d’après-midi, les Britanniques ont fait savoir, à l’ONU, que le vote n’aurait lieu ni jeudi ni vendredi. Au début de la soirée, sur la chaîne de télévision ABC, le général Tommy Franks, interrogé à son quartier général du Qatar, a déclaré que ses forces étaient prêtes. "Nous avons des moyens militaires suffisants pour faire le travail que l’armée américaine pourrait être appelée à faire", a-t-il dit.

On spéculait, à Washington, sur le moment que choisirait M. Bush pour s’adresser au pays, lancer un ultimatum à Bagdad et prévenir les inspecteurs de l’ONU et les journalistes, afin qu’ils puissent quitter l’Irak avant le début des opérations. Des sources officieuses évoquaient la possibilité que Saddam Hussein prenne l’offensive en dirigeant contre les troupes américaines au Koweït le tir de missiles, dont les rampes de lancement auraient été tout récemment approchées de la frontière.

Lors de sa conférence de presse du 6 mars, le président américain avait dit qu’il demanderait un vote sur la résolution proposée, au Conseil de sécurité, par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Espagne, quelles que soient les chances de réunir la majorité requise de 9 voix sur 15. Les membres du Conseil devront "montrer leurs cartes" et "faire savoir au monde quelle est leur position", avait dit M. Bush.

"VETO DةRAISONNABLE"

Jeudi matin, en présentant le budget de son ministère devant une commission de la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat, Colin Powell, a déclaré : "Les options demeurent : aller au vote, et voir ce que les membres -du Conseil- disent, ou bien ne pas aller au vote." Interrogé, quelques heures plus tard, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a parlé de "flexibilité" et répété que le président entendait "parcourir le dernier mile de la diplomatie".

Sans confirmer, explicitement, que le vote pourrait être abandonné, M. Fleischer a donné des arguments de nature à justifier cette décision. Il a mis en cause la France, en observant que Paris avait rejeté "avant l’Irak" les propositions de compromis faites par les Britanniques. Il s’est étonné que le ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, ait déclaré que la France "rejetait la logique de l’ultimatum". "Cela revient à dire que l’Irak a l’éternité devant lui pour désarmer", a commenté le porte-parole, ajoutant que le refus de tout ultimatum est en contradiction avec "la logique de la résolution 1441". Bref, pour la Maison Blanche, la position française et le veto annoncé par Jacques Chirac, le 10 mars, quel que soit le cas de figure, correspondent au "veto déraisonnable" dont le premier ministre britannique, Tony Blair, a toujours dit qu’il justifierait, à ses yeux, de se passer d’une résolution de l’ONU pour attaquer l’Irak.

La présidence américaine a agi, jeudi, avec une dose inhabituelle d’improvisation. M. Bush a annulé au dernier moment sa participation à un déjeuner traditionnel, au Congrès, à l’approche de la Saint-Patrick, le 17 mars. M. Fleischer a indiqué que le président était resté à la Maison Blanche pour s’entretenir au téléphone avec M. Blair. Un sommet réunissant, en Europe, M. Bush, M. Blair et le président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, a été envisagé, puis écarté. Selon son programme, le président devait rejoindre la résidence de Camp David vendredi.

DE VAINS EFFORTS

La décision de renoncer à un vote, plutôt que d’être mis en minorité au Conseil de sécurité, était recommandée depuis quelque temps par M. Powell. En indiquant que la France mettrait son veto, M. Chirac a envoyé un signal aux six pays hésitants. Ces derniers ont pu opposer à la pression américaine qu’ils n’avaient pas de raison de prendre les risques politiques liés, pour eux, au fait de voter pour la résolution, dès lors que celle-ci serait, de toute façon, rejetée par l’effet du veto français.

L’attitude de Paris fournit le motif du changement de position de Washington : M. Chirac a rendu vains les efforts des Américains et des Britanniques pour réunir les 9 voix nécessaires qui leur auraient permis de dire qu’ils avaient la majorité du Conseil avec eux et qu’ils l’auraient emporté sans le veto français. Les propos de M. Powell, jeudi matin, rendaient carrément inutile toute tentative pour rallier les pays récalcitrants. Au sein de l’exécutif américain, Richard Cheney, le vice-président, et Donald Rumsfeld, le secrétaire à la défense, hostiles depuis le début au passage par l’ONU, ne voient aucun inconvénient à ce que les Etats-Unis déclenchent la guerre sans mettre le Conseil de sécurité devant ses responsabilités.

Selon Gary Schmitt, un expert proche des néoconservateurs, M. Bush a affirmé, le 6 mars, qu’il demanderait un vote afin de forcer les pays non engagés à se ranger du côté des Etats-Unis et d’intimider la Russie et la Chine, poussées ainsi à opter pour l’abstention plutôt que pour le veto avec la France. La manœuvre ayant échoué, les dirigeants américains ont expliqué à M. Blair qu’il "creusait sa propre tombe"en continuant à chercher à obtenir une majorité impossible à atteindre. La Maison Blanche a décidé, jeudi, de sauter ce pas.

Patrick Jarreau

Le Conseil de sécurité dans l’impasse

Réuni une nouvelle fois à huis clos, jeudi 13 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est séparé sans même annoncer la date de ses prochaines consultations. Au début de la réunion, les représentants américain et britannique ont annoncé qu’ils ne demanderaient pas de vote vendredi sur le projet de résolution déposé par le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Espagne, et enjoignant à l’Irak de désarmer avant le 17 mars.

Les propositions présentées mercredi par Londres pour tenter de faire passer le projet de seconde résolution ne sont pas arrivées à susciter, selon l’expression de l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, John Negroponte, "le moindre début de compréhension". Selon l’ambassadeur français, Jean-Marc de la Sablière, les six pays membres non permanents du Conseil qui n’ont pas encore fait connaître officiellement leur position travaillent à une nouvelle proposition. - (AFP.)

 
 
II Palestine :
 
 
 
14 mars, 13h29
 
Cinq Palestiniens tués dans un raid israélien en Cisjordanie
 
Par Nasser ABOU BAKER
== Cinq activistes palestiniens ont été tués vendredi par l’armée israélienne à Jénine, portant à dix le nombre de Palestiniens morts en douze heures dans des violences en Cisjordanie.
Cinq Palestiniens armés ont été tués à l’aube dans un raid de l’armée dans le camp de Jénine, où ils ont été enterrés dans l’après-midi, selon des sources médicales et sécuritaires palestiniennes.
Une source militaire israélienne avait fait état plus tôt de six activistes abattus dans le camp de Jénine, mais un porte-parole de l’armée a ensuite affirmé qu’il ne pouvait confirmer que la mort de quatre Palestiniens retranchés dans une maison du camp.
Selon une source médicale palestinienne, "les corps de cinq Palestiniens tués dans le camp de Jénine ont été remis à leurs familles". Il s’agit, selon des sources de sécurité palestiniennes, de quatre membres du Jihad islamique radical et un membre des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, groupe lié au mouvement Fatah du leader Yasser Arafat.
Plusieurs milliers de personnes ont participé dans l’après-midi à leurs funérailles à Jénine.
Une porte-parole militaire israélienne a indiqué que "les soldats se sont approchés de la maison et les quatre membres du Jihad islamique qui y étaient retranchés ont ouvert le feu sur les militaires qui ont riposté tuant les quatre Palestiniens".
Deux autres Palestiniens, un qui était sur le toit et l’autre devant la maison "ont été blessés ou tués", a-t-elle dit.
"Les membres de cette cellule préparaient des attentats suicide" anti-israéliens, a déclaré à la radio publique israélienne le général Guershon Yitzhak, commandant de l’unité d’élite Douvdevan.
Ces décès portent à 3.084 le nombre de personnes tuées depuis le début de l’Intifada fin septembre 2000, dont 2.310 Palestiniens et 717 Israéliens.
En outre, deux activistes palestiniens ont été arrêtés dans la matinée à la hauteur du point de passage de Kissoufim, entre la bande de Gaza et le territoire israélien, selon l’armée.
"Durant leur interrogatoire, les deux hommes ont reconnu avoir voulu perpétrer un attentat terroriste. Ils étaient équipés de gilets pare-balles, et armés de deux fusils d’assaut kalachnikov, ainsi que de quatre grenades et de nombreux chargeurs", a-t-on ajouté de même source.
Onze autres Palestiniens recherchés par l’armée, huit activistes du Jihad islamique et trois du Hamas, un autre mouvement radical, ont été arrêtés dans la nuit en Cisjordanie et à Gaza, selon la même source.
Jeudi, cinq activistes Palestiniens armés et deux civils israéliens avaient été tués en Cisjordanie.
Les cinq Palestiniens, membres de groupes radicaux, ont été tués jeudi soir lors d’affrontements avec des unités spéciales de l’armée dans la localité de Tammoun (nord).
L’armée a reconnu avoir tué accidentellement jeudi deux vigiles israéliens près de Hébron. Les deux Israéliens, par erreur identifiés comme des activistes palestiniens, ont d’abord été visés par des tirs d’armes automatiques, puis par un missile tiré à partir d’un hélicoptère de combat.
La presse israélienne a sévèrement critiqué cette bavure. Pour le quotidien populaire Yédiot Aharonot, "il s’agit d’un nouvel épisode d’une série de fiascos dus au manque de professionnalisme, dont l’un des symptômes est le phénomène de la gâchette trop facile".
Une source militaire a cependant repoussé ces reproches en estimant que "Tsahal (l’armée) privilégie les opérations chirurgicales dans sa guerre très complexe contre le terrorisme, et a ainsi déjoué des dizaines d’attentats qui ont épargné de très nombreuses vies d’Israéliens".
Par ailleurs, le chef d’état-major israélien, le général Moshé Yaalon, a déclaré au quotidien Maariv que le président irakien Saddam Hussein n’attaquera Israël que "lorsque les envahisseurs l’auront mis le dos au mur".
"Nous devrons tout d’abord deviner à quel moment cela se produira et espérer qu’alors il n’aura plus les moyens de nous frapper", a-t-il dit, estimant toutefois que ce risque était "très, très, très limité".
 

III Lagardère :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—312856-,00.html

Jean-Luc Lagardère dans un état très critique

"M. Jean-Luc Lagardère est hospitalisé en réanimation. Son état est critique et nécessite une assistance respiratoire", indique, vendredi 14 mars dans un communiqué, le professeur Didier Payen de la Garanderie, chef de service à l’hôpital Lariboisière.

Un membre de la proche famille, joint par l’AFP vendredi, affirme que Jean-Luc Lagardère "n’est cliniquement pas mort", démentant ainsi le décès du patron français, annoncé quelques heures auparavant par d’autres sources proches de la famille qui déclaraient avoir eu "confirmation de sa mort". Le conseiller spécial de Jean-Luc Lagardère, Jean-Pierre Joulin, a également affirmé en début d’après-midi qu’il n’était pas mort mais en "état critique". Arnaud Lagardère, arrivé au siège du groupe, rue de Presbourg à Paris, peu avant 13 heures, s’est refusé à toute déclaration. Depuis, les porte-parole du groupe se bornent à parler d’un "état stabilisé".

Jean-Luc Lagardère, fondateur et cogérant du groupe Lagardère est âgé de 75 ans. Il a été hospitalisé le week-end dernier à la suite d’une infection virale survenue après une opération chirurgicale à la hanche. Dès le lundi 10 mars, le groupe avait indiqué que Jean-Luc Lagardère était "momentanément indisponible". Le communiqué précisait que deux cogérants, Arnaud Lagardère et Philippe Camus, assuraient la continuité de la direction du groupe.

Ingénieur de formation issu de l’Ecole supérieure d’électricité, Jean-Luc Lagardère a bâti en quarante ans l’un des groupes les plus puissants du capitalisme français. En 1977, il prend la présidence de Matra, puis le contrôle du géant de l’édition Hachette. Il devra fusionner ces deux entités au début des années 90, après le coûteux naufrage de la chaîne de télévision La Cinq. Il n’aura de cesse, dans les années suivantes, de développer le pôle défense de son groupe et obtiendra du gouvernement socialiste de Lionel Jospin le contrôle d’Aerospatiale, qui sera fondu à la fin des années 90 dans EADS.

Le chiffre d’affaires du groupe s’élevait à 13,2 milliards d’euros en 2002, dans deux domaines principaux : l’aéronautique et la défense d’un côté, les médias de l’autre. Actionnaire d’EADS, avec l’allemand Dasa et l’espagnol Casa, le groupe Lagardère est au cœur de la stratégie de défense européenne. Son influence a été déterminante dans la création d’un géant aéronautique et de défense européen, un des fleurons d’EADS étant sa filiale Airbus, qui concurrence l’américain Boeing.

La partie médias du groupe, présidée depuis l’an 2000 par son fils unique, Arnaud, âgé de 41 ans, est constituée d’Europe 1, et de plus de 200 titres de presse dont Elle, Télé 7 Jours et Paris-Match. Le groupe est en passe d’acquérir Vivendi Universal Publishing, qui ferait de lui le numéro un européen de l’édition.

Avec AFP et Reuters

 
 
 
A lundi


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