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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°412
par Ahmed Fouednejm
26 mai 2003
N ° 412
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. 
Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com, et prisonnier d’opinion depuis presqu’un an, entame aujourd’hui sa 11ème journée de grève de la faim.

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Une victoire diplomatique pour Sharon", ةditorial de A. Atwan  LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, RSF, Le Soir)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles, dépèches et communiqués du Monde (édition du 27 mai), de RSF, du Soir et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Où sont les armes de destruction massive ?, Manifestation des officiers irakiens (Le Soir, AFP)
  2. Palestine : Le gouvernement Sharon accepte la FDR, Fébrilité diplomatique au PO (Le Monde, AFP)
  3. Algérie : Un caricaturiste condamné (AFP, Le Monde)
 
Achevée aujourd’hui à 14 H 30 GMT.
 
Bonne lecture !
 
- Sympa le scoop du JDD (25 mai 2003) sur le général irakien qui aurait "vendu" Bagdad lors da la fameuse bataille de l’aéroport (celle qui n’a jamais vraiment eu lieu). Le seul hic, c’est que cette "révélation" (non confirmée d’ailleurs) sur le rôle présumément joué par Maher Soufiane Ak-Tikriti, a été annoncé à la mi-avril dans la plupart des journaux arabes édités à Londres (y compris Al Quds Al Arabi, Al Hayat et islamonline.org).
- Première surprise à Roland Garros : L’élimination du Suisse Roger Federer.

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 

Irak - Les élus américains gagnés par un malaise croissant

Où restent les armes irakiennes ?

ANALYSE

BAUDOUIN LOOS

Une commission du Congrès américain a demandé vendredi à George Tenet, patron de la CIA (services de renseignement américain) de réévaluer la qualité des renseignements fournis par les divers services américains spécialisés à propos des armes de destruction massive irakiennes et des liens de l’Irak de Saddam Hussein avec le réseau terroriste Al-Qaïda. De premiers élus commencent en effet à relayer le malaise croissant exprimée par la presse outre-Atlantique s’agissant des deux principales raisons invoquées par le président Bush et ses ministres pour envahir l’Irak, alors que les dossiers restent désespérément vides, plus de cinq semaines après la fin de l’invasion.

La récolte, sur le terrain occupé, des « preuves » de la culpabilité irakienne en matière de détention d’armes de destruction massive paraît en tout cas jusqu’ici bien maigre. Tout au plus, les Américains ont-ils découvert un (peut-être deux) semi-remorque équipé d’un laboratoire biologique qui aurait pu servir à la production d’armes prohibées. Plus de deux mille agents américains ont été dépêchés en Irak, mais leurs recherches semblent infructueuses.

Les autorités américaines et britanniques affichent un grand calme, bien qu’elles viennent de lancer des appels en Irak pour quémander des informations à la population, qui en serait récompensée financièrement. Je ne doute pas que nous pourrons montrer des preuves convaincantes et décisives de l’existence d’armes de destruction massive, a encore répété le Premier ministre britannique Tony Blair pas plus tard que jeudi dernier. Bush, le 4 mai, avait réitéré son credo : Il est bien connu que Saddam avait des armes de destruction massive, il a passé 14 ans à les cacher mais nous les trouverons, c’est une question de temps. Son secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, lui, a souvent marqué la même assurance, réclamant du temps.

Suspicion

Du temps ? Certains font observer une contradiction : Il est ironique, lisait-on dans un éditorial du « Financial Times » le 23 avril, que les Etats-Unis demandent plus de temps pour trouver le sinistre arsenal irakien alors qu’avant la guerre, ils se montraient si impatients à propos des efforts de Hans Blix et de ses inspecteurs des Nations unies. Des inspecteurs, rappelons-le, dont les Américains refusent le retour en Irak, bien qu’ils pourraient se révéler utiles pour authentifier d’éventuelles découvertes de produits interdits. Car la suspicion régnera en un tel cas : l’administration américaine a déjà été prise en défaut une fois : les documents « prouvant » que Bagdad avait voulu acheter de l’uranium au Niger, se sont révélés falsifiés ; ils avaient pourtant été repris par les responsables américains, y compris Bush, dans différentes interventions publiques...

A propos de suspicion, la presse américaine évoque la crainte que les décideurs américains aient pu, tout simplement, faire dire aux services de renseignement ce qu’ils avaient envie d’entendre pour nourrir leur dossier anti-Saddam Hussein et justifier une guerre préventive aux yeux de leur opinion publique qu’ils ne voulaient troubler avec leurs réelles motivations. Cette thèse, plutôt effrayante, est notamment corroborée par l’existence d’un bureau au Pentagone, « the Office of Special Plans » (OSP) créé après les attentats du 11 septembre 2001 par Rumsfeld et son adjoint Paul Wolfowitz.

Selon une enquête du « New Yorker » du 12 mai, l’OSP, composé d’une dizaine d’analystes, s’est attelé à réunir les indices confortant la culpabilité irakienne, quitte à faire fi des réserves émises par la CIA entre autres. L’OSP aurait réussi à contourner les agences américaines de renseignement pour se frayer un chemin direct vers le bureau ovale de la Maison Blanche. Un membre de la CIA cité par « The Observer » le 11 mai parle des gens de l’OSP comme des fous qui se croient en mission pour Dieu.

En tout cas, Bush, Blair et les autres avaient dû faire des déclarations très vindicatives pour tenter de convaincre de la justesse de leur cause. Le Britannique était allé jusqu’à cautionner un rapport estimant que, selon des sources de renseignement, l’Irak était capable de tirer des munitions chimiques ou biologiques 45 minutes après que l’ordre en serait donné.

Sondages rassurants

Bush, lui, n’a pas hésité à dire que des avions irakiens sans pilotes lancés de l’Atlantique pourraient arroser les villes de la côte est américaine d’ogives chimiques. En janvier, le président a été précis : Saddam possède 500 tonnes d’armes chimiques, 25.000 litres d’anthrax, 38.000 litres de toxine botulique et développe un programme secret pour des armes nucléaires.

L’administration américaine se console sans doute de ses déboires avec les sondages : le 1er mai, Gallup révélait par exemple que 79 % des Américains sondés pensaient que la guerre était justifiée même si l’on ne retrouvait pas de preuves d’armes de destruction massive.

Un commentateur du « Washington Post », Richard Cohen, pouvait ainsi affirmer six jours plus tard que de plus en plus il pensait que l’Amérique avait lancé une guerre juste pour de mauvaises raisons. Il ajoutait : Dans notre pays, une guerre ne peut être menée qu’avec le consentement du peuple et seulement après que ce peuple eut été honnêtement informé des raisons de la guerre. Si, comme cela semble possible, cela ne fut pas le cas en Irak, alors la guerre pourrait avoir été une mauvaise affaire. La démocratie que nous voulons importer en Irak y arrivera non sans un certain coût pour la nôtre.·

 

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=158642&cat_id=3

26 mai, 13h48

Des officiers irakiens manifestent contre les forces de la coalition

par Joëlle BASSOUL

Des officiers irakiens ont manifesté lundi contre la dissolution de l’armée alors que le nouveau responsable américain de la police irakienne a affirmé que le seul moyen de stopper la criminalité était de redonner confiance aux Bagdadis.
Une centaine de militaires ont menacé d’organiser des rassemblements à travers tout le pays lundi prochain si leurs demandes n’étaient pas satisfaites et même de recourir à la violence.
"Nous demandons la formation rapide d’un gouvernement, le retour de la sécurité, la remise en état des institutions publiques et le paiement des rémunérations de tous les militaires", a déclaré le général Saheb al-Moussaoui à l’adresse des militaires qui ont défilé à Bagdad.
Il s’agit de la deuxième manifestation d’officiers dans la capitale en moins d’une semaine. Le 21 mai, quelque 300 militaires avaient réclamé leurs salaires et menacé de prendre les armes.
"Si nos demandes ne sont pas respectées, lundi prochain marquera la date de la rupture entre l’armée et le peuple irakiens d’un côté et les occupants de l’autre", a dit le général Moussaoui en référence aux forces américano-britanniques.
"Tous les militaires et leurs familles vont manifester pacifiquement à Bagdad et dans les autres villes lundi à partir de 10H00 locales (06H00 GMT)", a-t-il ajouté.
"Si notre situation n’est pas réglée, nous menaçons de prendre les armes", a déclaré à l’AFP le colonel Ahmad Abdallah.
"Nous sommes des militaires habitués au combat et nous avons des candidats au martyr", a affirmé de son côté le lieutenant-colonel Ziad Khalaf, en référence à des attentats suicide. "Nous récupérerons par la force ce que nous avons perdu par la force", a-t-il dit.
L’administrateur civil de l’Irak, l’Américain Paul Bremer, a annoncé vendredi la dissolution des forces armées irakiennes (environ 400.000 membres) et des services de sécurité. Selon un porte-parole de la coalition, les militaires toucheraient un seul paiement à l’exception des officiers supérieurs qui ne percevront rien pour cause de baassisme.
Le coordinateur humanitaire de l’Onu en Irak, Ramiro Lopes da Silva, a affirmé à des journalistes que les Nations unies réfléchissaient à un programme de réhabilitation pour les soldats licenciés.
"Nous devons trouver une (solution) simple pour absorber une source potentielle de déstabilisation", a-t-il dit. Selon lui, il faut un programme de démobilisation et de réhabilitation "sinon nous renforçons les hors-la-loi et permettons au banditisme d’augmenter à Bagdad et dans les zones rurales".
Le nouveau responsable américain de la police irakienne, Bernard Kerik, a écarté toute solution militaire à la criminalité en hausse à Bagdad et estimé que la solution résidait dans le retour de la confiance des habitants.
"Augmenter le nombre de militaires (américains) n’est pas une solution", a-t-il dit lors de sa première conférence de presse depuis sa nomination comme conseiller au ministère irakien de l’Intérieur.
Selon lui, la solution est de concentrer les ressources de la police dans les endroits où la criminalité est élevée. "A mesure que le crime et la violence baissent, le peuple irakien commencera à avoir plus de confiance en son pays et en sa police", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, un des principaux dignitaires chiites d’Irak, l’ayatollah Ali Al-Sistani, a émis une fatwa (avis religieux) interdisant le meurtre des anciens membres du parti Baas, estimant qui ceux-ci devraient être jugés par des tribunaux islamiques.
"Il est interdit de prendre l’initiative de châtier ceux qui ont joué un rôle direct dans le meurtre d’innocents car la punition et du ressort de la famille du tué après la confirmation du crime par le tribunal religieux", affirme l’ayotollah Sistani dans sa fatwa, reproduite par le journal Al-Zaman.
A Diwaniyah (sud), un soldat américain a été tué et un autre blessé dimanche dans une explosion sur un site de stockage de munitions irakiennes, mais l’incident ne semble pas dû à des tirs hostiles, selon un communiqué du commandement central américain.

 
II Palestine : 
 
 
 
Le gouvernement d’Ariel Sharon accepte la "feuille de route"
 
La mise en œuvre du plan de paix demeure toutefois problématique. Les autorités israéliennes n’ont toujours pas levé le secret quant aux quatorze objections formulées, sur lesquelles les Etats-Unis auraient fourni des garanties.

Jérusalem de notre correspondant

Le gouvernement israélien a levé, dimanche 25 mai, une incertitude de taille en approuvant la "feuille de route", le plan de paix concocté par les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie et les Nations unies - le Quartet -, et publié officiellement le 30 avril. Après l’avoir longtemps rejeté, contrairement aux Palestiniens, le premier ministre israélien, Ariel Sharon, convaincu de la détermination des Etats-Unis d’aller de l’avant, s’est donc résigné à changer de position, lui qui avait réussi le tour de force de ne pas mentionner publiquement une seule fois ce plan de paix lorsqu’il avait reçu le secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, deux semaines auparavant.

Au terme d’une réunion souvent passionnée de six heures, une majorité confortable s’est exprimée dans le sens souhaité par le premier ministre avec 12 voix pour, 7 contre et 4 abstentions. M. Sharon, qui avait indiqué le matin même dans le quotidien israélien Yedioth Aharonoth qu’il était prêt à "partager ce bout de terre", a plaidé sans passion pour cette adoption, notamment au nom de la bonne relation israélo-américaine et de la difficile situation économique dans laquelle le conflit israélo-palestinien a plongé le pays. Pour obtenir l’assentiment de la majorité du cabinet sans doute le plus à droite de l’histoire d’Israël, M. Sharon a également mis en avant les assurances obtenues auprès des Etats-Unis à propos de la prise en compte des réserves israéliennes exprimées par rapport à un plan qui doit théoriquement conduire d’ici à 2005 et en trois étapes à un Etat palestinien "viable" dans des frontières définitives.

Au moment fatidique, selon la presse israélienne, le parti du premier ministre, le Likoud, s’est partagé entre les votes favorables, d’une part, et les votes contre ou les abstentions, d’autre part. Les poids lourds du parti, opposants notoires à l’idée d’un Etat palestinien, comme l’ancien premier ministre Benyamin Nétanyahou ou la ministre de l’éducation Limor Livnat, ont ainsi préféré ne pas choisir. Trois autres membres du Likoud ont rejoint le bloc de l’extrême droite radicalement hostile à la "feuille de route".

Le gouvernement s’est ensuite prononcé à une écrasante majorité en faveur de l’adoption d’une réserve de poids au plan de paix : une opposition préalable au retour sur le sol israélien du moindre réfugié palestinien en cas d’accord de paix définitif. Dans un premier temps, les autorités israéliennes avaient tenté d’exiger des Palestiniens le renoncement préalable au principe du retour des réfugiés chassés par les guerres. Les Etats-Unis sont cependant restés sourds à cette demande qui revenait à modifier le contenu de la "feuille de route". Le plan de paix stipule en effet que la question des réfugiés doit théoriquement être examinée au cours de la troisième et dernière phase consacrée au solde des sujets les plus difficiles du conflit israélo-palestinien.

L’endossement par le gouvernement israélien de cette initiative de paix ne signifie pourtant pas que les principaux obstacles soient levés. Loin de là, car la procédure impose des efforts réciproques. Dans sa première phase, la "feuille de route" prévoit notamment pour les Palestiniens la mise au pas des groupes radicaux et la poursuite des réformes, et pour les Israéliens des retraits militaires et le gel de la colonisation, alors que la deuxième phase doit coïncider avec un Etat palestinien dans des frontières temporaires.

Mais si l’adoption formelle de la "feuille de route" constitue une nouvelle avancée de la droite nationaliste israélienne dans son long processus d’aggiornamento idéologique, sa mise en œuvre reste encore très problématique. L’acceptation par Ariel Sharon du principe d’un Etat palestinien dans des frontières provisoires (notamment dans un discours prononcé en décembre 2002) constitue jusqu’à présent la seule référence. De plus, le gouvernement israélien n’a toujours pas levé le voile sur les garanties qu’il aurait obtenues des Etats-Unis concernant quatorze objections dont le contenu reste secret. Ces restrictions semblent avoir été suffisantes pour rassurer les formations les plus à droite du cabinet de M. Sharon, le Parti national religieux, de Effi Eitam, ou bien le bloc de l’extrême droite regroupé autour d’Avigdor Lieberman et de Benny Elon. Lundi matin 26 mai, ces partis donnaient l’impression de parier sur une rapide impasse et sur le poids des contraintes qui menace ce plan, après deux ans et demi de violences ininterrompues.

Alors qu’une nouvelle rencontre entre M. Sharon et son homologue palestinien, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), était évoquée, lundi matin, le coup d’envoi véritable de la "feuille de route" pourrait être donné à l’occasion d’un sommet réunissant prochainement les deux hommes et le président Bush, en compagnie peut-être du roi de Jordanie, Abdallah II, et du président égyptien, Hosni Moubarak. La présence des Européens, de la Russie et des Nations unies est en revanche nullement souhaitée par les autorités israéliennes. C’est ce qui ressort de l’entretien entre Dominique de Villepin et son homologue, Silvan Shalom, selon lequel les autorités israéliennes semblent déterminées à ce que l’application de la "feuille de route" soit retirée des mains du Quartet et confiée aux seuls Etats-Unis, cela en violation de l’esprit de ce plan de paix.

Gilles Paris

 

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=158656&cat_id=3

26 mai, 14h57

Fébrilité croissante avant un éventuel sommet américano-israélo-palestinien

par Lachlan CARMICHAEL

La fébrilité gagnait lundi les milieux diplomatiques du Proche-Orient concernant la perspective d’organiser un sommet américano-israélo-palestinien, suite à l’approbation la veille par Israël de la "feuille de route", un plan de paix international pour la région.
Une équipe de la Maison Blanche se trouvait lundi à Charm el-Cheikh, dans l’est de l’Egypte, pour préparer un éventuel sommet, a déclaré à l’AFP Philip Frayne, porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis au Caire. Mais selon des sources israéliennes, la réunion aurait lieu en Jordanie.
"L’essentiel de l’avant-garde est arrivé aujourd’hui", a déclaré M. Frayne, qui s’exprimait par téléphone depuis la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où le président Hosni Moubarak organise traditionnellement les grands rendez-vous politiques qu’accueille l’Egypte.
Le porte-parole a indiqué que d’autres membres de l’équipe étaient déjà arrivés dimanche. Celle-ci doit passer en revue les mesures de sécurité pour un sommet qui regrouperait le président américain George W. Bush et les Premiers ministres israélien Ariel Sharon, et palestinien Mahmoud Abbas.
Des responsables américains ont évoqué la possibilité de tenir en Egypte un sommet tripartite après le sommet du G-8 à Evian, qui se termine le 3 juin, et une fois adoptée la "feuille de route", un plan international de règlement du conflit israélo-palestinien.
Approuvé le 30 avril par les Palestiniens, ce texte l’a été dimanche par le gouvernement israélien, bien qu’avec des réserves.
Le porte-parole américain a souligné cependant qu’"il n’est pas confirmé qu’il (le sommet) aura lieu ici".
De fait à Jérusalem, un haut responsable israélien a assuré que M. Sharon ne rencontrerait pas MM. Bush et Abbas en Egypte, du fait de la position "hostile" à Israël adoptée par Le Caire.
"Le lieu du sommet n’a pas encore été décidé", a pour sa part déclaré à l’AFP le ministre jordanien des Affaires étrangères, Marwan Moasher, qui participe à la rencontre Euromed en Crète (Grèce).
Auparavant son homologue israélien, Sylvan Shalom, qui participe également à ce forum, avait déclaré que le sommet se tiendrait "semble-t-il en Jordanie".
Le choix de la Jordanie comme lieu d’accueil de ce sommet est considéré comme "très probable" par des sources diplomatiques à Amman. Et dans ce cas, la réunion aurait lieu à Aqaba, sur la Mer rouge.
"Il semble que le choix de la Jordanie est favorisé par la majorité des parties concernées, et les Etats-Unis auraient par ce geste récompensé ce pays pour ses efforts dans les négociations et la rédaction de la +feuille de route+", a expliqué à l’AFP un de ces diplomates.
La "feuille de route" est un plan de paix international pour le règlement du conflit israélo-palestinien qui prévoit l’établissement d’un Etat palestinien d’ici 2005. Le cabinet israélien l’a approuvée dimanche, mais avec une série de réserves restées secrètes.
Premier pays arabe à signer un traité de paix avec Israël, en 1979, l’Egypte s’efforce depuis de rapprocher Israéliens et Palestiniens.
Mais les relations israélo-égyptiennes se sont refroidies depuis le début du soulèvement palestinien en septembre 2000, et selon le haut responsable qui s’est exprimé lundi à Jérusalem, l’Egypte est accusée d’avoir "continué à mener une campagne à travers le monde arabe de boycott des produits israéliens".
La radio israélienne a également indiqué qu’Israël souhaitait que le sommet se tienne en Jordanie pour ne pas amplifier le rôle de l’Egypte dans le processus de paix.
Pour M. Shalom, ce sommet pourrait aussi être élargi à "quelques autres" dirigeants, qu’il n’a pas nommés. Eventualité confortée par l’annonce de nombreux contacts diplomatiques entrepris ces derniers jours par M. Moubarak, qui, depuis samedi, s’est entretenu directement ou par téléphone avec pas moins de six dirigeants arabes.

 

III Algérie :

www.rsf.org

26 mai 2003

ALGERIE
Première condamnation d’un caricaturiste à de la prison depuis l’amendement du code pénal

Le 20 mai, Ali Dilem, caricaturiste du quotidien Liberté, a été condamné par le tribunal d’Alger à six mois de prison avec sursis et à une amende de 20 000 dinars (environ 240 euros) suite à une plainte du ministère de la Défense.

" C’est la première condamnation à une peine de prison d’un caricaturiste depuis l’adoption, en mai 2001, d’un amendement du code pénal, rebaptisé alors "amendement Dilem", qui prévoit des peines de prison pour, notamment, toute mise en cause du président de la République dans des termes injurieux, insultants ou diffamatoires. Cette décision démontre clairement la volonté des autorités d’intimider les journalistes qui osent faire preuve d’impertinence. Elle constitue une menace pour la liberté de ton qu’adoptent des titres de la presse algérienne ", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières.

Ali Dilem a été condamné à six mois de prison avec sursis pour un dessin, paru le 15 janvier 2002, sur Mohamed Lamari, le chef d’état-major des armées. Abrous Outoudert, directeur de publication de Liberté, a été condamné à une amende de 40 000 dinars (environ 480 euros) et le journal à une amende de 300 000 dinars (environ 3 600 euros).

Le 31 décembre 2002, Ali Dilem avait déjà été condamné par le tribunal d’Alger à une amende de 20 000 dinars (environ 240 euros) pour un dessin sur l’assassinat du président Boudiaf, paru le 16 janvier 2002. La publication avait été condamnée à une amende de 10 000 dinars (environ 120 euros).

Le caricaturiste est poursuivi pour un autre dessin paru le 29 novembre 2001 sur le Téléthon, toujours suite à des plaintes du même ministère de la Défense.

L’article 144 bis du code pénal prévoit des peines de deux à douze mois de prison et des amendes allant de 50 000 à 250 000 dinars (environ 600 à 3 000 euros) pour toute mise en cause du président de la République dans des termes injurieux, insultants ou diffamatoires. Des sanctions qui visent également les mêmes délits lorsqu’ils sont commis à l’encontre du "Parlement ou de l’une de ses deux Chambres, ou de l’ANP [l’Armée nationale populaire]".

Virginie Locussol (norddelafrique@rsf.org / northernafrica@rsf.org / iran@rsf.org)
Bureau Nord de l’Afrique - Iran / Northern Africa - Iran desk

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