Le Comité National d’Action pour le Forum Social Tunisien (CNAFST)

La mondialisation néolibérale étend sa domination sur toutes les sphères humaines, sans épargner la nature. Ses répercussions n’épargnent ni les droits économiques et sociaux acquis ni les droits politiques et culturels des citoyens et des peuples.

La mondialisation néolibérale progresse en prenant appui sur les institutions financières internationales, l’Organisation mondiale du commerce, grâce aussi à l’obsession sécuritaire, à la militarisation croissante du monde et aux guerres de domination des grandes puissances sur les richesses naturelles et humaines des peuples.

La mondialisation néolibérale est apparue comme une fatalité. Cependant, le mouvement de protestation citoyenne qui a pris naissance au milieu des années 1990, avant de s’étendre par la suite, dans les rangs des ouvriers, des partis politiques de gauche, parmi les défenseurs des droits humains, dans les rangs de la jeunesse et les mouvements de femmes et des écologistes, apporte sans cesse la preuve qu’un autre monde est possible.

Les étapes de Seattle, Gênes, les Forums sociaux mondiaux de Porto Alegre et de Mumbai et les rassemblements continentaux et régionaux sont autant de moments marquants sur la voie de la mondialisation de la résistance, et de la ré-invention d’outils de luttes sociales, populaires et pacifiques, ainsi que l’extension et la diversification de leur champ d’intervention.

Les forums sociaux, nés du mouvement altermondialiste, sont de réelles dynamiques de luttes, non seulement en tant que force de protestation, mais aussi, en tant que force de proposition. Ces forums ne remplacent en aucune manière les partis politiques, les syndicats ouvriers et les associations. Elles sont autant d’espaces ouverts vers lesquels convergent tous les efforts et où s’échangent et s’enrichissent les idées et les projets.

La mondialisation néolibérale atteint aussi la région arabe et ses effets sont aggravés par la main mise sur ses richesses naturelles et l’occupation armée de son territoire en Palestine et en Irak. Les projets de cette mondialisation se développent avec la complicité de régimes dictatoriaux et corrompus. La mondialisation néolibérale n’épargne ni la civilisation ni la culture de la région.

La Tunisie est soumise, depuis le début de l’application du Programme d’Ajustement Structurel et de l’Accord d’Association avec l’Union Européenne, aux pressions de la mondialisation néolibérale et à ses diktats. Ce qui fragilise davantage son tissu économique, aggrave les inégalités sociales et régionales et développe le chômage ; en particulier, parmi les jeunes qui sont poussés par milliers vers l’immigration clandestine avec son lot de drames, et les femmes qui sont de plus en plus marginalisées au sein de la société. En plus du renforcement des mesures discriminatoires à l’encontre de ces dernières : violences, licenciements abusifs, fragilisation de l’emploi…

La mondialisation néolibérale menace les tunisiennes et les tunisiens dans les droits aux services sociaux publics. Ce processus s’accompagne de la main mise d’un pouvoir personnel, de la répression des libertés individuelles et collectives, et de l’instrumentalisation des lois pour assurer la pérennité du régime en place et imposer la présidence à vie.

Face à cette situation, protestation et résistance ne cessent de se multiplier. Ainsi, les grèves de travail ou de la faim, occupations des lieux de travail… se multiplient appuyés par des comités de soutien à ces diverses luttes.

Ces mouvements ont permis de consolider la conviction de la nécessité d’un Forum Social Tunisien (FST). Cette conviction a été confortée à travers la série de conférences et rencontres organisées dans différentes régions du pays afin de débattre de l’opportunité d’un tel projet et à travers une pétition qui a rassemblé plus de 1000 signatures. Cette pétition traduit la volonté qui porte le projet et le pousse de l’avant afin qu’il soit un espace ouvert pour la réflexion libre, le débat et l’action. Un espace qui rassemblera les activistes et les militantes et les militants des différents secteurs, mobilisant toutes les énergies et permettant la cristallisation d’alternatives sociales, économiques, politiques et culturelles.

A cette fin, et tout en poursuivant nos efforts, nous annonçons la création d’un Comité National d’Action pour le Forum Social Tunisien (CNAFST), non en tant que structure ou porte parole de ce forum, mais en tant qu’acteur en vue de :

 la dynamisation et l’élargissement des concertations entre les diverses composantes de la société civile, les acteurs syndicaux et politiques, les penseurs, les défenseurs des droits humains, les artistes… afin de consolider les étapes franchies, en vue de l’organisation de la première cession du FST sur la base de la Charte et des principes du Forum Social Mondial.

 Intensifier la diffusion de l’information au sein de l’opinion publique nationale et internationale à propos des efforts et des étapes franchies dans la direction du FST. De même que le raffermissement des liens avec les mouvements sociaux mondiaux pour une autre mondialisation, notamment, avec les efforts des divers acteurs arabes en vue de l’organisation d’un Forum Social Arabe et ceux du bassin méditerranéen dans la perspective d’un Forum Social Méditerranéen.

Tunis, le 10 juin 2004

Signataires :

Ahlem BELHADJ (médecin - Tunis), Souhayr BELHASSEN (journaliste – Tunis), Mongia HEDFI (fonctionnaire, Tunis), Mongi BEN SALAH (enseignant - Moknine), Jelloul AZZOUNA (universitaire - Tunis), Nizar AMAMI (fonctionnaire -Tunis), Larbi CHOUIKHA (universitaire -Tunis), Messaoud ROMDHANI (enseignant - Kairouan), Abdelmajid MSELMI (médecin - Sousse), Maher HENIN (enseignant - Sfax), Mohamed JMOUR (avocat - Tunis), Mouldi JENDOUBI (fonctionnaire - Jendouba), Fathi CHAMKHI (universitaire – Tunis), Abderrahmen HEDHILI (enseignant - Monastir),

Victoire du Sud dans la guerre du coton

La condamnation par l’OMC des aides américaines aux producteurs de coton change la donne. Au profit des pays du Sud.

Le coton ! Qui aurait dit que ce produit qui représente 0,1 % des échanges mondiaux serait à l’origine d’une révolution des règles commerciales internationales ! Le 26 avril dernier, un rapport intermédiaire de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a condamné les subventions accordées par les ةtats-Unis à leurs producteurs de coton. Une victoire importante pour les gros exploitants brésiliens, mais aussi pour les petits producteurs africains.

La plainte que dépose le Brésil à l’OMC en septembre 2002 contre les subventions américaines aux producteurs de coton pointe du doigt un véritable scandale. D’un côté, 25 000 producteurs de coton américains se partagent 3 à 4 milliards de dollars de subventions (1). Mieux : le coton étant le produit où la concentration des subventions est la plus élevée aux ةtats-Unis, 10 % des exploitants touchent 78 % des aides financières. Ce qui fait un bon million de dollars par an de revenu assuré pour les heureux gagnants. A ce tarif-là, plus on produit, plus on gagne : les ةtats-Unis sont le deuxième producteur mondial. Et comme ils exportent désormais 68 % de leur récolte (contre 31 % à la fin des années 80), ils sont, de très loin, le premier exportateur. Résultat : alors que leur coton n’est absolument pas compétitif, ils inondent le marché mondial dont ils tirent les prix vers le bas.

En face, les producteurs brésiliens n’ont plus qu’à vendre leur production au rabais. Idem pour les cotonculteurs africains, qui produisent 40 % moins cher que les Américains et représentent, à eux tous, le deuxième exportateur mondial. Au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali, au Tchad et au Togo, le coton fait vivre 15 millions de personnes. Maigrement : pendant que les grosses exploitations américaines héritières de l’esclavage s’enrichissent, un petit exploitant africain gagne 300 dollars par an, avec lesquels il fait vivre près de dix personnes… C’est pourquoi les Africains ont demandé, en septembre dernier, à la conférence de Cancْn, la fin des subventions au Nord et le paiement de compensations. Lorsque les Américains leur ont répondu qu’ils feraient mieux de diversifier leurs économies, ils ont claqué la porte et mis fin abruptement aux négociations.

Première manche

Si la décision intermédiaire de l’OMC est confirmée le 18 juin (elles le sont généralement), les producteurs africains en sortiront confortés dans leur initiative. Le marché du coton en sera bouleversé. Les Brésiliens ont calculé que, sans les subventions, la production américaine aurait été inférieure de 29 % et les exportations de 41 %. Ce qui aurait permis, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation du prix de plus de 12 %, une estimation confirmée par l’expert Louis Goreux (2).

Certes, la suppression des subventions américaines n’est pas pour tout de suite, car les ةtats-Unis feront appel de la décision. Et les conséquences d’une éventuelle suppression des subventions sur le prix sont difficiles à estimer. D’après les prévisions du Comité consultatif international du coton, les cours sont désormais orientés à la baisse, du fait d’une surproduction mondiale et d’une réduction de la demande chinoise. Pourtant, les pays du Sud profiteraient sans conteste de cette condamnation. Les exportations brésiliennes de coton ont explosé ces dernières années et pourraient encore tripler pour la saison en cours, selon le ministère de l’Agriculture américain. En Afrique, le coton est produit par « une multitude de petits exploitants individuels au niveau de compétitivité très satisfaisant. 60 % du prix mondial va aux producteurs, qui verraient leur situation s’améliorer », souligne Jean-Marc Gravellini, de l’Agence française de développement.

La suite ? Comme l’a déclaré Celso Amorim, « l’enjeu est bien plus important que celui du seul coton ». Dans les mois qui viennent, il n’est pas impossible que de nouvelles plaintes voient le jour sur d’autres produits subventionnés aux ةtats-Unis et en Europe. Le Brésil a engagé une bataille au long cours pour conquérir les grands marchés mondiaux. Il vient de remporter une première manche.

Christian Chavagneux

(1) L’Union européenne distribue un peu moins d’un milliard de dollars, essentiellement à 90 000 producteurs grecs et 10 000 espagnols.

(2) Source : Agence Bloomberg, citée dans La Tribune du 28 avril 2004.

Le savoir, c’est capital

La connaissance est devenue une force productive essentielle. Cela explique la pression du capitalisme pour s’emparer de tous les savoirs humains en instaurant de nouveaux droits de propriété par le biais des brevets. Et c’est l’une des batailles principales menées par les transnationales au sein de l’OMC. Mais, à mesure que l’informatique devient le premier outil pour mettre en réseau les systèmes de production et d’échange, se renforce le caractère socialisé de l’activité économique, réalisant ce que Marx avait anticipé sous le nom de " travailleur collectif ". Comment cette nouvelle réalité est-elle analysée ?

Une première interprétation est donnée par des théoriciens renommés comme André Gorz ou Antonio Negri qui soulignent à juste titre le fait que, pour se reproduire, le capital a besoin de dominer toute la société et de happer tout le temps de vie du travailleur. Ils avancent aussi la thèse qu’avec l’avènement des nouvelles techniques et connaissances et la suprématie des services dans la production, le travail deviendrait de plus en plus immatériel et ne serait plus la source de la valeur et donc du profit que s’approprie le capital. Valeur et profit naîtraient hors de la production, en amont de celle-ci dans le processus d’accumulation de connaissances. Cette thèse devient ici plus fragile.

Premièrement, le produit du travail a beau devenir immatériel, le travail lui-même ne cesse pas d’être une réalité matérielle, c’est-à-dire une dépense d’énergie et de temps, une fatigue, un stress, que ce travail soit à dominante manuelle, intellectuelle ou relationnelle.

Deuxièmement, s’approfondit sous nos yeux une tendance historique du capitalisme : celui-ci améliore constamment les processus productifs en intégrant le progrès technique et les connaissances. Il s’ensuit une amélioration de la productivité du travail et, de manière tautologique, une baisse de la valeur d’échange des marchandises. Le jour est proche où les logiciels ne vaudront plus rien parce que l’énorme travail de conception est amorti sur un tel grand nombre de duplications que la valeur unitaire tend vers zéro. Ce n’est pas la preuve que le travail ne crée plus la valeur. C’ est le signe que, lorsque le travail vivant diminue progressivement, moins de valeur est créée alors que la richesse croît. Richesse et valeur : allègrement confondues par la théorie économique dominante !

Troisièmement, les secteurs d’activité aux techniques de pointe, employant du personnel très qualifié mais en petit nombre, obtiennent souvent la meilleure rentabilité : on les dit " à haute valeur ajoutée ". Mais ne s’agit-il pas plutôt de secteurs à haute valeur captée parce qu’ils bénéficient de l’effort de la société en matière d’éducation et d’infrastructures, qu’ils jouissent de rentes de monopoles et qu’ils imposent des prix n’ayant aucun rapport avec le travail effectué ? Le comble de l’affaire est fourni par les holdings financières dans lesquelles il n’y a aucun travail productif mais où l’on enregistre une " haute valeur ajoutée " qui n’est en fait qu’une appropriation de la valeur produite ailleurs par le travail (son PDG, Serge Tchuruk, voulait naguère faire d’Alcatel une " entreprise sans usines "). La difficulté d’analyse tient moins dans un problème de mesure de la valeur que dans l’imputation de la création de valeur à tel ou tel secteur, à telle ou telle catégorie de travailleurs. Elle est levée si l’on raisonne à l’échelle de la société : la valeur est créée collectivement et sa mesure est donnée par la somme de travail globale ; ensuite, savoir comment elle se répartit en fonction des rapports de forces est une autre histoire.

Aussi, une autre interprétation de l’évolution du capitalisme peut être proposée. Pour la première fois dans l’histoire, l’outil de production primordial du moment, la connaissance, est difficilement appropriable. Ce que possèdent les travailleurs dans leur tête ne peut leur être enlevé. Mieux, plus la connaissance est partagée, plus elle se transmet et grandit. Au contraire, plus elle est concentrée, plus elle risque de s’étioler. La socialisation de la production et de la transmission de connaissances entre donc en contradiction avec leur appropriation privée. Comme le dit très justement Gorz, cette contradiction ouvre la crise du capitalisme contemporain qui éprouve de la difficulté à faire fonctionner le savoir comme capital, c’est-à-dire à en faire un objet de profit. Et pourtant il s’y emploie. Et pour cela il ne peut se passer de la force de travail qui " porte " le savoir. On ne peut donc dissocier celui-ci des travailleurs en qui il est emmagasiné. La chance des travailleurs dans leur combat pour un autre monde est que le savoir, c’est capital, mais a du mal à être du capital.

Jean-Marie Harribey,

membre du Conseil scientifique d’Attac France

Les premiers messages de soutien au 2ème Congrès de Raid Attac Tunisie

Je soutiens avec détermination votre action pour le droit de s’exprimer, de s’organiser, bref pour les droits de l’homme qui ne sont pas respectés. En Tant qu’organisateur moi-même d’un groupe local d’Attac, je m’empresse de l’informer.

Courage ! Et tenez bon.

Osé

ose.bercy@wanadoo.fr

Salut Camarades

Nous vous félicitons pour votre décision de tenir votre congrès malgré toute les intimations subies .Nous vous exprimons en tant que Groupe d’Attac Maroc (Groupe de Beni Mellal) notre grand soutien et souhaitons un grand succès à votre congrès pour une meilleure coordination altermondialiste au Maghreb au moins

Pour Attac BeniMellal(Yousfi Mohammed

yousfi@voila.fr

Je demande que l’Association Raid-Attac Tunisie soit reconnue légalement. Cette association créee en 1999 en respectant tous les dispositifs légaux doit pouvoir réunir son deuxième Congrès le 26 juin prochain.

Je demande également instamment que toutes les formes de harcèlement et de persécution envers ses adhèrents cessen totalement.

M. Eschevins

m.schevins@wandoo.fr

chers amis.

Je vous fais parvenir les signatures des membres et sympathisants du rassemblement des tunisiens libres , nous signons au nom du mouvement et à titre individuel.

Merci pour tout ce que vous faites cher Sadri ainsi que tous les autres amis Bilel

RTL : Rassemblement des Tunisiens libres

Jean Pierre Caillet : enseignant

Nour-el-hoda Derbali :médecin

Natacha Caillet :styliste

Pascal Caillet :étudiant

Narjess Chaabane :médecin

Naouefal Chabbi :juriste

Mahrez Chabbi : ouvrier-syndicaliste

Maryem Chahid :cadre

Naceur Chahid :ouvrier -syndicaliste

Rim Chahid :étudiante

Sonia Derbali :sciences-po -Ena

jean Clamamus :journaliste

Alain Clément :ingénieur

Rose Clément :musicienne

Jean Paul-Cruse : journaliste.

Lubo Dankic :ouvrier -syndicaliste

Ginette Delanoé :pédiatre

Philippe Denouaix : professeur de médecine.

Bernadette Deprés :enseignante

Reine Deprés :étudiante

Bilel El Hanni. : enseignant

Néjib El Hanni :inspecteur des impôts

Ourida El Hanni :sociologue

Nabiha harbaoui : médecin

Manoubi dérouiche :juriste

Ridha kisraoui : commerçant

Néji trabelsi enseignant

bilelx@hotmail.com

Chers (es) amis (es) bonjour,

J’apprends que le deuxième Congrès qui devait se tenir le 26 juin au siège de la Ligue tunisienne des droites de l’Homme semble compromis.

Lors de sa création Raid-Attac Tunisie a respecté les dispositifs légaux mais depuis ce jour les autorités tunisiennes ont toujours refusé d’en reconnaître l’existence légale.

Dans ces conditions, j’exige que puisse se tenir le Congrès du Raid-Attac Tunisie, que soit reconnue la légalité de l’association et que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’égard de ses adhérents.

Fraternellement à vous

Elisabeth Thimonier

Présidente Attac Rhône

e.thimonier@libertysurf.fr

Bonjour,

Je vous remercie de votre invitation pour votre deuxième congrès, et j’espère qu’il pourra se tenir dans le respect des droits humains . Bien que je ne puisse y assister, je serai très heureuse d’avoir vos conclusions et un compte rendu des conditions de sa tenue . Qu’un pays signataire de la Déclaration Universelles des Droits humains comme la Tunisie, ne respecte que les articles qui lui conviennent est indigne d’un grand pays de la Méditerranée. La liberté d’_expression et la liberté de réunion sont indissociables des autres droits , c’est pourquoi je soutiens la tenue du 2ème congrès de l’association RAID-ATTAC Tunisie ..

Claudine Blasco

membre d’ATTAC France et de la Fédération Internationale Terre Des Hommes, statut consultatif au Conseil ةconomique et Social des Nations Unies

Cblasco2@wanadoo.fr

Soutien au Raid-Attac Tunisie

Citoyenne militante d’Attac, en référence aux Droits de l’Homme et à la Solidarité Internationale, je déclare soutenir le Raid-Attac Tunisie, association démocratique, à vocation d’éducation populaire, qui respecte scrupuleusement les dispositifs légaux de son pays ; je revendique la nécessité de reconnaître la légalité de l’association et réclame que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions perpétrées à l’égard de ses adhérents.

C. Lambert

Chrystelle.lambert@libertysurf.fr

magma2@libero.it

fori-sociali@yahoogroups.com, fermiamoilwto@yahoogroups.com

De : Paola Manduca

Objet : Fwd : Solidarité avec le raid-attac Tunisie

CC : sadri_khiari@yahoo.fr

in Tunisia non c’è libertà di riunione e ci chiedono di inviare solidarietà

faccio girare

pm

Bonjour,

c’est toujours avec horreur et révolte que j’apprend que des exactions sont commises par le pouvoir tunisien à l’encontre de ces citoyens. Ces personnes que j’ai pu cotoyer aucours de séjours placés, comme souvent au Maghreb,

sous le signe de l’hospitalité et de la fraternité. Alors pourquoi ce pouvoir qui mise sur le tourisme, l’ouverture de son pays, est-il si dictatorial avec ses sujets ? Quelle image de marque ! J’aimerais en savoir davantage.

Aussi, j’exige que puisse se réunir le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie, que soit reconnue la légalité de l’association et que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’égard de ses adhérents.

Et que les gouvernants arrêtent d’agiter certains épouvantails pour justifier l’inacceptable.

Courage

Hervé Couture

Enseignant dans un tout petit village de 150 âmes des Pyrénées

Atlantiques.

amriabd@yahoo.fr

Salut

Je tiens tout d’abord à vous exprimer mon soutien à votre congrès.

Puis, je vous demande s’il est possible d’y participer comme congressiste, s’il n’est pas trop tard, et quels sont alors les formalités à remplir ?

Bon courage et merci.

Amri Abdelwahab

Membre du BP du PDP. Gabès

Bonjour Fathi et Sadri ,

je souhaite que votre deuxième congrès du Raid Attac Tunisie puisse se tenir et se passe dans les meilleures conditions possibles. Je m’associe à vous pour exiger que soit reconnue l’égalité de votre association et que cessent toutes formes de persécutions à l’égard de vos adhérents.

Bien cordialement,

Valérie Brûlant, Attac Pays d’Aix Francoise.coux@wanadoo.fr Françoise COUX

6 rue de la mule noire

13100 AIX EN PROVENCE

vivepascal@wanadoo.fr

Parce que la Tunisie n’a rien à perdre à ouvrir sa société civile.

Parce qu’une répression policière constante ne peut permettre à un pays quel qu’il soit de se développer, et à sa population de s’épanouir.

Parce qu’enfin les élites d’un pays ne peuvent rester éternellement dans une tour d’ivoire politique.

Il faut que que puisse se réunir le deuxième Congrès du Raid-Attac

Tunisie.

Pascal HENRY

aube.dan@wanadoo.fr

Je tiens à adresser mon soutien et mes encouragements au raid-ATTAC TUNISIE ;Danielle BOURDIER A UBERT retraitée de l’éducation

aycamaret@aol.com

Amis Fathi, Sadri et d’Attac Paris Centre,

Nous sommes nombreux dans notre comité Attac Paris centre (adhérents du 1er au 7ème arrondissements de Paris) à suivre ce qui se passe en Tunisie, notamment à propos du Raid-Attac dont nous connaissons plusieurs membres dont Fathi et Sadri.

Je pense que, sans attendre, je peux, au nom de notre comité tout entier, exiger des autorités Tunisiennes que puisse se tenir le 26 juin le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie.

Nous ne pouvons comprendre que M. Ben Ali, qui se proclamait encore récemment l’ami de la France lors de la visite de M. Chirac (qui avait insisté dans son discours sur la nécessité de la démocratie) puisse continuer à ne pas autoriser l’existence d’une association dont le but est précisément de promouvoir la démocratie, et même à provoquer des troubles de l’ordre public pour tenter d’empêcher celle-ci de se réunir.

Nous souhaitons longue vie au Raid-Attac Tunisie.

Amicalement,

Aymard de Camaret

pour le comité Attac Paris Centre

elmoguyot@wanadoo.fr

Ceci est un message de soutien au RAID ATTAC Tunisien, association légalement fondée qui se trouve actuellement empêchée par le pouvoir en place de tenir son congrès , grâce à des méthodes d’intimidation typiques des dictatures...

Je vous apporte mon soutien pour que votre congrès puisse se tenir normalement et pour que votre courage puisse déboucher sur la fin des méthodes dictatoriales dans votre pays et que la liberté de parole soit effective Roland.calba@wanadoo.fr ymwillems@skynet.be

C’est avec force que je vous adresse ce message de soutien pour que puisse se réunir le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie, que soit reconnue la légalité de l’association et que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’égard de ses adhérents.

Puisque Monsieur le Président Ben Ali clame urbi et orbi que son pays vie en démocratie, je propose qu’il donne les ordres nécessaires aux forces de police. Comme cela, il n’y aura plus de doutes sur la véracité de ses dires.

Yvon-Marie WILLEMS

Responsable groupe 192

AMNESTY INTERNATIONAL

CHAUMONT-GISTOUX

BELGIQUE

beauverd.picot@free.fr

Bonjour,

militante d’Attac Pays d’Aix, je soutiens de tout cœur votre association légalement constituée et qui veut participer à la réflexion sur le monde et à la vie démocratique de la Tunisie.

Je souhaite très vivement que rien ne vienne perturber vos travaux ; je pense indispensable que les lieux prévus restent disponibles, sans mauvais prétexte pour vous empêcher de les utiliser, que les militants puissent accéder librement à ses locaux, sans subir d’intimidations.

Je serais très choquée si des brutalités étaient commises contre vos militants. La Tunisie a besoin de la parole de vos militants, et ne doit pas se comporter en pays totalitaire.

Je vous souhaite un congrès paisible, riche de débats et d’enseignements

Claire Beauverd

conseillère d’entreprise

Aix en Provence Nabil.tilikete@free.fr Je soutiens fermement la reconnaissance de l’association d’Attac-Tunisie et condamne tout aussi fermement les agissements indécents d’un gouvernement qui ne représente que lui-même et en aucun cas le peuple tunisien.

Puisse ce lieu de débat exister sans entraves.

Nabil TILIKETE, Ingénieur, Lyon

fbardier@numericable.fr

à nos amis du RAID - attac-Tunisie

A quelques jours de la tenue de votre Congrès, les 26 et 27 juin prochains, le Conseil d’administration d’attac-Rhône tient à exprimer son souhait du bon déroulement de votre réunion, sans obstacles ni entraves , quels que pourraient en être les causes et auteurs.

Nous réaffirmons notre soutien à votre association, et prions instamment les autorités tunisiennes de mettre fin à toutes formes de menace, de harcèlement et de persécutions à l’encontre de ses membres, de reconnaître enfin la légalité du RAID, et de prendre toutes mesures permettant la bonne tenue de son Congrès.

Plus largement, nous appelons les autorités tunisiennes à respecter et garantir la liberté d’_expression reconnue par les textes internationaux et, plus particulièrement, à se conformer aux dispositions de l’article 2 de l’accord d’association Tunisie – Union Européenne dans le cadre du partenariat Euro-méditérranéen, stipulant pour chacune des parties le strict respect des droits de l’homme et de la démocratie.

Souhaitant, chers amis du Raid, que vous soyez en mesure de vous réunir sans difficultés, nous vous assurons de notre solidarité et de notre détermination à soutenir et accompagner vos actions.

à Lyon, le 17 juin 2004

pour le CA d’attac-Rhône

Chrystelle.lambert@libertysurf.fr

Deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie Raid-Attac

Citoyenne militante d’Attac, en référence aux Droits de l’Homme et à la Solidarité Internationale, je déclare soutenir le Raid-Attac Tunisie, association démocratique, à vocation d’éducation populaire, qui respecte scrupuleusement les dispositifs légaux de son pays ; je revendique la nécessité de reconnaître la légalité de l’association et de permettre la réunion de son deuxième Congrès ; je réclame, également, que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions perpétrées à l’égard de ses adhérents.

C. Lambert

Murielle.castagnola@libertysurf.fr

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir transmettre ce message à qui de droit. "Je demande aux autorités compétentes de Tunisie que le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie puisse avoir lieu. Que l’association soit reconnue et considérée en toute légalité et que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’égard de ses adhérents."

Cordialement.

Murielle Castagnola

jeansimonet@wanadoo.fr

Nous saluons le 2em congrés d’ATTAC Tunisie et nous lui apportons notre soutien fraternel ; Félicitations à tous les militants dans ce combat difficile pour la démocratie et contre la mondialisation libérale.

Le bureau d’ATTAC Villefranche s/Saône à l’unanimité. Jean

diego.lopez34@laposte.net

Bonjour les collègues

Nous sommes de tout coeur avec vous...

TENEZ BON

Didier Collange.morin@wanadoo.fr courage, courage, courage, on est avec vous de tout cœur !!!!

aube.dan@wanadoo.fr

Je tiens à adresser mon soutien et mes encouragements au raid-ATTAC TUNISIE ;Danielle BOURDIER A UBERT retraitée de l

Chrystelle.lambert@libertysurf.fr

Deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie

Citoyenne militante d’Attac, en référence aux Droits de l’Homme et à la Solidarité Internationale, je déclare soutenir le Raid-Attac Tunisie, association démocratique, à vocation d’éducation populaire, qui respecte scrupuleusement les dispositifs légaux de son pays ; je revendique la nécessité de reconnaître la légalité de l’association et de permettre la réunion de son deuxième Congrès ; je réclame, également, que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions perpétrées à l’égard de ses adhérents.

C. Lambert

Georges.harue@wanadoo.fr

Monsieur Ben Ali,

en tant que citoyen d’un pays démocratique, je suis choqué d’apprendre

la manière répressive dont votre police a fait preuve lors du 1er

congrès de l’association RAID.

J’espère que votre pays saura cette fois laisser ses citoyens

s’exprimer

librement, même si cette _expression ne vous convient pas.

Meilleures salutations,

2ème Congrès du RAID Attac Tunisie

Tunis, les 26-27 Juin 2004

Pour une participation citoyenne active,

vers une autre mondialisation

COMMUNIQUE

Pour que puisse se tenir son deuxième Congrès,

soutenir le Raid-Attac Tunisie contre la police de Ben Ali

Samedi 26 juin, devrait s’ouvrir, au siège de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie. Le lendemains, les travaux devraient se poursuivre au local du Parti démocratique progressiste. « Devraient » et non pas « doivent », car tout porte à croire que la police tunisienne tentera d’interdire le Congrès de notre association comme elle a cherché à le faire lors de son Congrès de fondation. Bouclage du quartier, passage à tabac de militants, la police n’avait hésité devant aucun moyen. Seule la mobilisation de la société civile indépendante et l’arrivée d’une forte délégation internationale composée de députés et de responsables associatifs avaient alors permis de lever le siège. A la veille de la seconde session de ce Congrès, un dirigeant du Raid-Attac Tunisie a été roué de coup par des policiers, tandis que d’autres ont vu leurs domiciles « cambriolés  ». Ces opérations préventives n’ont pas non plus empêché l’association de tenir l’assemblée prévue.

La solidarité internationale peut contribuer de manière décisive à faire reculer la dictature et à imposer que puisse se tenir le deuxième Congrès. Ce soutien est d’autant plus important que ces assises constituent une étape essentielle de la nouvelle campagne qu’a entamé le Raid-Attac Tunisie pour sa reconnaissance légale. Rappelons que notre association a été fondée en septembre 1999, en respectant scrupuleusement les dispositifs légaux. Malgré cela les autorités ont toujours refusé d’en reconnaître l’existence légale.

Envoyez des messages de soutien exigeant que puisse se réunir le deuxième Congrès du Raid-Attac Tunisie, que soit reconnue la légalité de l’association et que cessent toutes formes de harcèlements et de persécutions à l’égard de ses adhérents.

Fraternellement

Sadri Khiari

(Raid-Attac Tunisie, responsable de l’information – jusqu’à samedi 26 juin !)

Messages à adresser aux deux adresses suivantes :

sadri_khiari@yahoo.fr

fatcham@yahoo.fr

RAIDNiouz Quand on veut assécher le marais, on ne prévient pas les grenouilles. Bulletin d’information du RAID Attac-TunisieNuméro 11, Juin 2004