Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net L'alliance américaine http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1635 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1635 2005-02-23T21:23:10Z text/html fr Freedom Opposition tunisienne Solidarité internationale action contre la dictature Peu l'ont compris, et personne ne l'exprime. L'Amérique est aujourd'hui notre meilleure alliée pour parvenir à instaurer un régime démocratique à Carthage. Quand dans un pays la dictature la plus corrompue et la plus répressive qu'il n'ait jamais connue est plus dynamique que ses vis-à-vis de l'opposition, inquiétez-vous ! Inquiétez-vous de ce que les forces du despotisme sachent mieux s'adapter à l'évolution géopolitique que les représentants des forces libérales ! Inquiétez-vous de ce que les serviteurs (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot59" rel="tag">Opposition tunisienne</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot61" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot72" rel="tag">action contre la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>Peu l'ont compris, et personne ne l'exprime. L'Amérique est aujourd'hui notre meilleure alliée pour parvenir à instaurer un régime démocratique à Carthage.</p> <p>Quand dans un pays la dictature la plus corrompue et la plus répressive qu'il n'ait jamais connue est plus dynamique que ses vis-à-vis de l'opposition, inquiétez-vous !</p> <p>Inquiétez-vous de ce que les forces du despotisme sachent mieux s'adapter à l'évolution géopolitique que les représentants des forces libérales ! Inquiétez-vous de ce que les serviteurs de la tyrannie soient à la fois plus zélés, plus vifs et plus intelligents que ceux qui leurs résistent !</p> <p>Une telle opposition existe, c'est la notre ! Et ces gens qui se battent pour la liberté ne savent pas reconnaître le principal sponsor de leur cause : les ةtats-Unis d'Amérique !</p> <p>Et à cela, je vois plusieurs raisons que je crois bon, aujourd'hui, d'exprimer.</p> <p>La première tient à l'état de nos mentalités. Tous petits déjà, on nous a habitués à adopter un certain nombre de préjugés qui devaient plus tard structurer notre pensée. Le propre des enfants qui grandissent dans des sociétés très hiérarchisées et sous la tyrannie est effectivement une déficience mentale à se placer dans la réalité.</p> <p>Lorsque la société est fortement hiérarchisée et étouffe l'individu au profit de la collectivité, n'espérez pas qu'elle argumente avec vous pour vous convaincre. D'abord, elle doit vous inculquer des croyances qui vous formeront à la vie en société (ce n'est pas moi qui le dit, c'est Durkheim dans ةducation et Sociologie). Enfants, vos esprits sont plus malléables que jamais et c'est heureux, car durant le processus d'inoculation des croyances (qui servent à la reproduction de l'ordre social), mieux vaut que vous n'ayez pas déjà l'esprit critique ou alors vous deviendrez des cas sociaux, des originaux, ou des rebelles ! (toujours du Durkheim !).</p> <p>Ce socle non questionné de croyances est chez nous particulièrement développé. Il ne consiste pas à inculquer un minimum de bases de savoir vivre. La nature de notre société, autoritaire, injuste et corrompue exige, pour que l'individu l'accepte telle quelle, un socle de béton armé, fondé sur une gamme très étendue de croyances et préjugés qui répondent par avance aux remises en question prévisibles, voire, les excluent totalement. C'est l'autoritarisme de notre société et de notre ةtat qui réclament un tel degré d'embrigadement juvénile et la somme des idées préconçues qu'il faut nous inoculer est si élevée qu'il est rare de trouver, même en fin de vie, un tunisien qui ait un esprit suffisamment critique pour le remettre en cause. Eh oui, on peut aller jusqu'à 120 ans de servitude sociale et mourir aussi cons !</p> <p>Dans ce socle non questionnable, se trouvent des préjugés du type : les juifs sont mauvais, les occidentaux sont perdus et oppresseurs, les arabo-musulmans sont un peuple élu, il y a un complot contre nous ce qui explique notre état lamentable (et qui rappelle la théorie du coup de poignard dans le dos développé par les nazis après la capitulation de 1918 !), la religion est un codex social, politique, économique et culturel, etc.</p> <p>Ces idées, fixées dans l'esprit de l'enfant, se feront très rarement déboulonner ! Les jeux sont faits, d'avance, on peut prédire ce que vous penserez, une fois adultes.</p> <p>Ces préjugés, les plus fermement établis, influenceront à tout jamais la vision des adultes que vous êtes devenus. Et il est plus que probable que dans votre interprétation du monde, jamais vous n'accepterez les éléments que la réalité vous renvoie et qui contredisent vos croyances sociales fondamentales. Vous tordrez votre vue pour qu'elle s'adapte à ce que votre esprit est prêt à concevoir. Vous ne voyez pas la réalité en face, vous êtes en réalité égarés : comme les prolétaires soviétiques victimes de la propagande du parti, comme les nazis victimes d'une grille de lecture étriquée du monde, comme, toutes proportions gardées, dans "1984" !</p> <p>L'opposition tunisienne, ou plutôt les fragments d'oppositions, n'échappe pas à la règle mais elle s'est trouvé un allié. Dans un monde ou une partie de l'humanité refuse la réalité pour des motifs similaires, il aurait été étonnant que nos hommes politiques ne se trouvent pas d'amis. Nos opposants, tout naturellement et vous allez comprendre pourquoi, se sont trouvés leurs camarades. Les gauchistes du monde entier, ou presque et en particulier européens, modèle et proximité oblige.</p> <p>Quand je parle de gauchisme, je tiens à préciser qu'il s'agit de la gauche de la gauche, i.e. la gauche marxiste ou celle qui fût influencée par le marxisme. Ce qui implique, par exemple, sur l'échiquier politique français, la bonne moitié gauche du PS et au delà. Mais ça exclut les partis de gauche anglo-saxons tels que les travaillistes même à leurs heures les plus providentielles.</p> <p>Cette alliance, vous l'avez sans doute compris, est due à une familiarité intellectuelle quasi génétique : la gauche marxiste et ses héritières et consoeurs voulait elle aussi plier la réalité à la théorie. Elle aussi voyait des oppresseurs et des esclaves partout, Elle aussi voyait des complots de la part des méchants capitalistes, Elle aussi a massacré au nom de son idéologie, Elle aussi a fait primer la collectivité au détriment de l'individu, pour ensuite la laisser confisquer par l'ةtat totalitaire, Elle aussi a vénéré des hommes ou des principes comme ici on vénère Allah, Elle aussi a condamné, systématiquement pour ce qu'ils étaient plutôt que pour ce qu'ils faisaient, donc sur la même base que nos préjugés, Israël, les USA, le gaullisme, le libéralisme, la démocratie libérale (pour lui substituer la démocratie populaire, SIC !), certaines libertés individuelles, la liberté scientifique, mis au pas la presse, etc.</p> <p>Nos élites, d'ailleurs, se déclarent plus volontiers progressistes que libérales. La nuance est de taille, lorsqu'on sait que le libéralisme consiste en la liberté économique et individuelle, tandis que le progressisme reflète plus l'amour de la planification et de la réforme par le haut, par l'ةtat et les élites.</p> <p>Autre point de vue, notre opposition n'est pas seulement gauchiste (je souligne toujours la différence avec la gauche classique), elle est aussi conservatrice. Progressisme économique et conservatisme social. Telle est la potion incroyable qu'on se sert à la table politique arabe. En Amérique, on appelle le contraire, gauchisme social et libéralisme économique, du populisme. Nos élites font le contraire, c'est à dire de cumuler ce que la droite a de répressif, i.e. sa matière sociale, avec ce que la gauche a de répressif, i.e. sa matière économique. Ils sont donc autoritaires !</p> <p>Pour toutes ces raisons, j'irai même jusqu'à mettre en doute qu'il puisse jamais ressortir quoique ce soit de favorable à la démocratie de la part de la plupart de nos oppositions, exception faite de ce noir tableau, d'une ou 2 factions.</p> <p>L'autoritarisme c'est l'arbitraire, et donc le règne de la déraison. La violence peut-être organisée mais pour terroriser, i.e. attiser parmi le peuple les sentiments les plus paralysants par l'intimidation, par la démonstration, par la suggestion. C'est un tour de prestidigitateur, car aucun ةtat n'a les moyens de résister à son peuple lorsque ce dernier est décidé à le renverser. Encore une fois, règne de l'irrationalité, rejet de la réalité, sophismes et utopies règnent en maîtres dans les consciences et la violence symbolique (la peur du qu'en dira-t-on est une forme de violence symbolique qu'on s'inflige) suffit à nous mâter.</p> <p>Cette incapacité à voir la réalité en face nous amène à une lecture des relations internationales totalement erronée : les USA deviennent la tyrannie number one au moment ou on est prêts à abandonner toute objection réaliste et relative du type : la Chine (et la majeure partie du monde) est bien pire !</p> <p>Saddam est devenu, pour nombre d'entre nous, le symbole de l'orgueil arabe alors même que cet homme a tué 20 fois plus d'arabes qu'Israël en 50 ans de guerre ! Nous pardonnons à nos tortionnaires mais nous crachons au visage de ceux qui viennent les déloger, lorsque enfin, ils comprennent qu'il faut s'en débarrasser pour leur sécurité et la notre, par ricochet.</p> <p>De la même manière, nous déclarons à tout vent que l'Iraq se rebelle contre les forces de la coalition alors même que 80% du peuple ne soutien pas les terroristes et les résistants. Que les seuls 20% de sunnites sont eux-mêmes très divisés et souvent terrorisés par leurs propres "frères". On oublie aussi de souligner à quel type de résistance nous avons affaire, ce que les spécialistes appellent une résistance foco : Les insurgés renoncent à l'endoctrinement de la population et l'espoir se reporte dès lors à miner l'exercice des pouvoirs publics afin d'ébranler la confiance du peuple et donc de créer les conditions favorables pour une révolution !</p> <p>C'est là le constat d'un échec d'une résistance qui ne mène même pas une guerre de révolution, qui ne parvient pas à obtenir le soutien populaire nécessaire à son succès ! Mais chez nous personne ne veut le voir comme personne ne voulait voir, en 1991, que Saddam n'allait pas vaincre les forces alliées ! Cela n'avait pas empêché l'immense majorité de nos concitoyens à croire en une victoire iraquienne... la pathologie est à ce point et elle est toujours présente, du plus bas au plus haut du sommet !!!</p> <p>Toutes ces erreurs d'analyse se produisent parce que nous ne voulons pas nous émanciper de nos préjugés pour voir la réalité en face. Nous ne sommes pas prêts à dégonfler notre orgueil pour nous mettre au travail, jamais nous ne nous résolvons à reconnaître nos erreurs, car nous leurs trouvons, au contraire, milles excuses. Nous ne sommes pas prêts à nous soigner car nous sommes malades, gravement malades. Les exemples que je viens de citer ne sont que trop actuels et ce n'en sont que quelques uns parmi des centaines ! (ہ cet égard, voir l'article très éloquant de Mabrouk Boudaga sur <a href="http://pages.zdnet.com/neila-charchour/plm/id664.html" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://pages.zdnet.com/neila-charch...</a>.</p> <p>Aujourd'hui, une certaine élite occidentale ne nous rend pas service. Je parle des mouvements "alter" type Ignacio Ramonet et Cie. Des européens, des latino-américains et même nord-américains, victimes des aberrations du gauchisme feu marxisant, trotskisant, etc. semblent comprendre notre maladie parce qu'ils y participent. Ils nous desservent plus qu'ils ne nous aident en ce qu'ils apportent de l'extérieur une caution à nos comportements compulsifs. Et ils manient le verbe comme les meilleurs d'entre nous ont souvent du mal à le faire. Eux sont crédibles lorsque les nôtres passent presque toujours pour des ''bouffons''.</p> <p>Aussi, n'oublions pas que la sphère des préjugés est de dimension terrestre et que tous les peuples en souffrent. Et ceux qui vivent dans des sociétés autoritaires bien plus que les autres. C'est une question de gradation et à la manière du crime, si on ne peut pas l'éliminer, il faut en réduire les effets à un niveau de nuisance tolérable. Nous, nous sommes dans le rouge, les démocraties sont généralement dans le vert.</p> <p>Cette vision étriquée et cautionnée de l'extérieur par presque aussi malades que nous impose ses normes morales. Et vous remarquerez qu'à chaque fois que vous maudissez ceux contre lesquels vous avez été programmés, vous le faîtes sur une base morale. Quoi de plus évident d'ailleurs que lorsqu'on inculque le savoir vivre social, on injecte d'abord les bases de la moralité. Ces bases qui sont en chacun d'entre nous restent également indiscutées et orientent nos jugements, de manière prévisible depuis le berceau, et ne les rendent pas plus justifiés qu'on ne se l'imagine tous les jours !</p> <p>Nous avons soutenu la France parce qu'elle s'opposait aux USA au sujet de l'invasion de l'Iraq. Voici à quel point, à notre insu, notre morale pathogène agit :</p> <p>La France agissait en fonction de sa vision politique des choses, c'est à dire de sa raison d'ةtat. Le combat de la France à l'ONU n'en est pas un de morale ou de légalité, mais un combat d'arrière-garde pour miner la puissance américaine et lui substituer un ordre multipolaire, en collaboration, s'il le faut, avec les reliquats du totalitarisme de la guerre froide et tous les régimes tyranniques trop heureux de s'accrocher à la remorque (voir l'Analyse de Ben Brik : Chirac l'ami des tyrannies molles, <a href="http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=865" class='spip_url spip_out' rel='nofollow'>http://www.reveiltunisien.org/artic...</a>).</p> <p>Le souci français du peuple irakien n'existe qu'en paroles. Le monde arabe, qui a hait l'ex puissance coloniale pendant des décennies, s'est massivement rangé derrière elle, lui apportant sa caution morale à une cause des plus condamnables.</p> <p>L'ONU, également fort peu appréciée, avait condamné Saddam à plusieurs reprises et ordonné l'intervention, si impopulaire chez nous, et pourtant si juste, de 1991. Lorsqu'en 2003, l'ONU s'oppose, nous nous découvrons subitement un penchant multilatéraliste et une opinion favorable à cette institution !</p> <p>Notre sens si développé de la justice en ce monde nous a amenés à prendre fait et cause pour une défense acharnée de la souveraineté des ةtats. Défense dont on faisait fi lorsque Saddam a envahi le Koweït mais qui nous arrangeait bien 13 ans plus tard. Nous avons également argué que la guerre était trop horrible pour être envisagée alors même que si nous avions eu la moindre intention, l'espace d'un instant, de libérer ces irakiens finalement morts par centaines de milliers entre les mains de leurs tortionnaires, nous aurions sans doute poussé quelques cris, 10 ans plus tôt, même étouffés.</p> <p>De la même manière, cette guerre a jusque là coûté la vie a environ 14 000 personnes. Soldats coalisés, combattants irakiens, civils irakiens. Nous sommes loin d'un carnage, même si c'en fait toujours trop de morts. Dans le même temps, et face à une armée mille fois moins puissante, les habitants du Darfour déplorent plus de 100 000 victimes.</p> <p>Les USA n'ont donc, à l'évidence, pas l'ambition de massacrer les irakiens ou les arabes. De plus, maladroits, ils le sont, mais des élections non truquées ont eu lieu. Celles-ci, de l'avis de tous, étaient réellement démocratiques en dépit des conditions épouvantables dans lesquelles elles ont été organisées. Même les zones sunnites sécurisées ont voté massivement, ce que nos journaux nationaux (et français) ne veulent pas écrire. Les autres n'ont pas tant boudé le vote que parce qu'ils avaient peur que leurs "frères" les tuent pour cela. Chez nous, je n'ai pas entendu grand monde reprocher cela aux résistants mais au contraire, porter le blâme aux USA !</p> <p>De plus, autres éléments,, on peut dire qu'il y a une démocratie dans le monde arabe, la Palestine, et un pays qui plus que tous les autres peut le devenir dans un avenir proche, l'Irak. L'un est aux côtés d'une démocratie libérale, Israël, alliée des USA, l'autre est temporairement sous protectorat US.</p> <p>Aussi horrible que soit la guerre, elle est parfois nécessaire pour faire plier les tyrannies. L'impact de l'invasion de l'Irak se ressent jusque dans le très rigoriste royaume Saoudien. Ils ont organisé des élections, limitées mais élections quand même et ce sera suivi d'autres élections. Les jordaniens et les marocains sont les meilleurs élèves. Les palestiniens ont la démocratie avant l'ةtat, les ةmirats du golfe persique (Bahreïn, Qatar et Koweït) sont bien avancés dans la construction de leur parlementarisme. ہ l'heure ou j'écris, et ou vous me lirez, le peuple libanais connaît son printemps et de nombreux égyptiens ont manifesté contre le maintient au pouvoir de Moubarak ou sa succession par son fils... tout cela n'aurait jamais été possible sans le soutien des ة-U et les pressions que ceux-ci exercent sur leurs despotes. L'Afghanistan connaît, elle aussi, des élections plus honnêtes que les nôtres.</p> <p>La majeure partie des pays arabes soumis à l'influence US se démocratisent progressivement (Al Jazira ne serait pas mieux née chez nous que dans ce petit émirat soumis à l'influence américaine, ça fait réfléchir !). C'est un fait. Et quoique critiquables soient les résultats encore inachevés de ces élans, mieux vaut de mauvaises démocraties (qui ne pourront que se perfectionner sur le long terme) que de bonnes dictatures. Or, nous, jouant l'Europe contre les USA, nous voulons atteindre les prolongations et espérons un match nul qui laissera intact le statu quo. Et nos élites sont trop ineptes pour comprendre qui est leur meilleur allié : une Amérique qui croît de nouveau en sa mission, qui a retrouvé ses valeurs, et veut répandre la démocratie.</p> <p>Par la force militaire, en Irak, et par la force de l'exemple et des pressions diplomatiques rendues possibles par lui, dans le reste du monde arabe, c'est le projet de Grand Moyen Orient. Et aucun tyran arabe ne vous en voudra de faire monter le sentiment antiaméricain puisque eux l'ont bien compris : s'ils ne réforment pas vers plus de démocratie, l'Amérique sera de plus en plus, leur ennemie. Tandis que vous, vous êtes devenus leurs alliés.</p> <p>Pris entre le marteau américain et l'enclume terroriste, ils tergiversent et vous leur offrez une troisième voie qui leur permet d'échapper aux pressions US tout en évitant une alliance catastrophique avec les terroristes.</p> <p>Enfin, Bourguiba était sans doute notre dernier visionnaire (et probablement le seul), lui qui au cours de la 2ème Guerre Mondiale, à su s'associer aux forces alliées pour obtenir l'indépendance nationale. Tandis que vous, aujourd'hui, pendant de cette guerre contre le terrorisme, vous ne savez pas vous allier avec les USA pour obtenir la libération de la société civile et le sacre de la liberté individuelle.</p></div>