Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net A vous de jouer http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3573 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3573 2016-01-05T22:42:35Z text/html fr hasni Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique10" rel="directory">La Tunisie se réveille</a> <div class='rss_texte'><p>Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est un tsunami de vidéos, harangues en veux-tu en voilà. C'est un joyeux bordel où chacun y va de son film, de son appel à la protestation, de l'expression de ses 23 années de frustration. Sans prendre vraiment la mesure du tournant historique qui est là.</p> <p>Il n'y aura pas d'homme ou de femme providentiels pour organiser tout cela, pour dire comment réorganiser le corps administratif, le corps policier etc ... Pour dire comment adapter notre constitution, pour aller mieux demain. Comment la jeter à la poubelle pour une nouvelle constituante. Personne ne nous dira quel régime est le meilleur pour nous, parlementaire, présidentiel, présidentialiste et j'en passe. Personne ne le fera, et c'est tant mieux, parce qu'un homme ou une femme providentiels pourraient bien vite se transformer un homme ou femme... présidentiel.</p> <p>Nous avons voulu une démocratie, le peuple s'est révolté contre une dictature, et le peuple doit aujourd'hui construire son pouvoir, ses institutions, ses associations, son information, en bref, sa liberté. Confier à nouveau ce pouvoir dans les mains uniques d'un "guide", signifie signer un chèque en blanc sur le compte de notre liberté. اa signifie aussi donner le pouvoir sur nous tous à une seule opinion qui, pour bonne qu'elle soit, ne sera jamais représentative de toutes les tendances et opinions tunisiennes. La démocratie, c'est avoir une opinion, et aussi laisser la place pour celle des autres. C'est participer, et faire participer.</p> <p>C'est à nous tous de le faire. C'est à nous tous de créer demain et d'arrêter de croire il n'y a qu'à demander pour être servi, pour être assisté. Nous devons imaginer demain et c'est dans ce demain que l'on doit aujourd'hui se projeter.</p> <p>Le gouvernement provisoire est un mauvais gouvernement et il n'y aura pas de gouvernement provisoire idéal. Mais celui-ci gère les choses comme l'opposition les a toujours gérées, avec un train de retard. On accepte des postes puis on démissionne, car le mouvement populaire nous y contraint. On accepte des postes mais comme la rue gronde, on révise son jugement et on menace de démissionner si le RCD est encore au pouvoir. Le premier ministre démissionne du RCD alors qu'il est trop tard. Le RCD exclut le tyran alors que le tyran est déjà en exil depuis trois jours. Ennadha débarque dans les rues avec du retard (là ce n'est pas grave, c'est juste rigolo mais personne n'ose en rire).</p> <p>Le parti unique doit être dissout. Mais que cela ne nous empêche pas de jeter dès maintenant les bases de la société tunisienne que nous voulons. Et pour cela plus de "il n'y a qu'à", "il faut qu'on". Faisons ! Ce n'est qu'en construisant nous-mêmes les bases de nos futures institutions, par l'association, par l'expression, par l'information telle que nous en rêvons, que la société tunisienne nous ressemblera, et ressemblera à ce que nous sommes tous.</p> <p>Il y a des années (c'est le vieux con qui parle), il n'y avait aucune liberté sur le net et aucun espace d'expression libre. Zouhair a créé Tunezine ouvrant la voie à la cyberdissidence. Il n'y avait pas de journalistes pour faire des articles, des interviews, il n'y avait pas d'analystes pour réfléchir à la situation, pas de juristes pour démontrer les procès truqués, pas de graphistes ou de dessinateurs. Et bien quoi ? Tout a été créé à partir de rien, sans autre moyen que la volonté de faire et la détermination qu'un jour cela sera possible.</p> <p>Au milieu de la révolution, je me suis mis à relire les travaux de Tunezine. Quand quelques internautes réfléchissaient à comment unir l'opposition interdite pour qu'elle soit plus forte et qu'elle s'ancre dans son temps et les moyens de communication. Comment organiser des centres d'études, des laboratoires d'idées. Comment trouver des moyens d'agir sur l'économie par le boycott du tourisme pour frapper la dictature au portefeuille. Des exaltés. Une poignée d'exaltés pour changer la Tunisie et pour imaginer la Tunisie quand elle serait libre. Quelques uns qui ferraillaient pour leurs idées, pour démontrer qu'elles étaient les meilleures pour la Tunisie. Depuis la gauche jusque la droite en passant par les conservatismes religieux chacun y allait de ses convictions, de ses chimères ou de ses utopies. Et pourtant ... C'était encore des arrestations, des tortures, des censures, des attaques, des insultes, de la morve, du sang et des larmes. Aujourd'hui tout ceci est aussi le passé.</p> <p>Nous avons tout à inventer. Les partis politiques, l'opposition, la majorité, le régime politique. Mais aussi les syndicats (au pluriel), l'école, la santé, la culture, la solidarité, la justice. Et encore la place des jeunes dans notre société. Eux qui ont montré l'exemple et qui sont l'immense majorité des citoyens. La place des femmes car on a beau louer le modèle tunisien, en la matière il y a encore du chemin à faire pour l'égalité. J'oublie des centaines et des centaines de chantiers, j'en suis sûr. L'environnement en premier lieu, le pillage des ressources naturelles, le massacre des côtes, l'urbanisation incontrôlée, les usines puantes et polluantes, la gestion des déchets, de l'eau, de la voiture. Non j'arrête là, car ces chantiers, ces centaines de chantiers doivent être mis en œuvre avec le plus grand d'entre eux, le chantier de la démocratie.</p> <p>A vous de jouer. Hasni4RT 18/01/2011</p></div> Tunisie : on prend les mêmes et on recommence http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3570 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3570 2011-04-13T07:24:29Z text/html fr hasni ACAT France / Organisation contre la torture en Tunisie Communiqué de presse du 11 avril 2011 Tunisie : on prend les mêmes et on recommence Le vent révolutionnaire qui a plongé la Tunisie dans la liesse le 14 janvier dernier se dissipe et laisse place à un souffle contre-révolutionnaire inquiétant. Alors que la communauté internationale s'interroge sur la meilleure façon de gérer la transition démocratique de l'ère post-Ben Ali, la société civile tunisienne est davantage préoccupée par le retour (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>ACAT France / Organisation contre la torture en Tunisie</p> <p>Communiqué de presse du 11 avril 2011</p> <p>Tunisie : on prend les mêmes et on recommence</p> <p>Le vent révolutionnaire qui a plongé la Tunisie dans la liesse le 14 janvier dernier se dissipe et laisse place à un souffle contre-révolutionnaire inquiétant.</p> <p>Alors que la communauté internationale s'interroge sur la meilleure façon de gérer la transition démocratique de l'ère post-Ben Ali, la société civile tunisienne est davantage préoccupée par le retour en force de la violence, notamment policière.</p> <p>La police persiste dans ses pratiques tortionnaires</p> <p>Le 4 mars 2011, Sidqi Halimi, jeune Tunisien résidant à Kasserine, apprend qu'il serait recherché par la police pour implication dans un incendie. Afin de lever le doute sur ces allégations, il se rend à la caserne militaire, où la police a installé ses quartiers. Il n'en ressortira que six jours plus tard, six jours pendant lesquels il sera torturé, tabassé jusqu'à l'évanouissement, violé. Dès sa libération sur ordre du juge d'instruction, il porte plainte contre son tortionnaire, Nabil Lejri, chef de la police judiciaire de Kasserine. Cette dénonciation vaut à Sidqi Halimi d'être à nouveau arrêté par son tortionnaire le 29 mars. Il est toujours en détention.</p> <p>« Nous recevons des familles de tout le pays qui nous disent que leurs enfants sont tabassés voire torturés dans les prisons ou dans les postes de police », déclare Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l'Organisation de lutte contre la torture en Tunisie. « Les jeunes sont particulièrement ciblés. Il ne s'agit pas d'actes isolés ; c'est comme si rien n'avait changé. »</p> <p>La police politique reprend du service</p> <p>De son côté, la police politique officie toujours et ce en dépit des promesses de démantèlement formulées par le gouvernement intérimaire de Caïd Essebsi. Des voitures de policiers en civil ont récemment été aperçues aux abords des bureaux et domiciles de défenseurs des droits de l'homme et d'anciens prisonniers d'opinion ont eu l'occasion de croiser leurs tortionnaires près du ministère de l'Intérieur, signe qu'ils sont toujours en poste. L'arrivée d'Habib Essid au ministère de l'intérieur, en remplacement de Farhat Rajhi, apparaît, dans ce contexte, comme un geste politique troublant. Habib Essid a notamment occupé le poste de chef de Cabinet de l'ancien ministre de l'Intérieur, Abdallah Kallel, surnommé « le tortionnaire ».</p> <p>L'armée se met au diapason de la violence ordinaire</p> <p>La plupart des cas de torture dont sont saisies les organisations tunisiennes de défense de droits de l'homme impliquent également l'armée. Pour ne citer qu'un exemple, mi-mars, dans le gouvernorat de Kairouan, des soldats ont arrêté Mourad Abassi, soupçonné de vol. Conduit au poste de police il a été roué de coups de crosse et de coups de poings. Libéré trois jours plus tard sur ordre du tribunal, il vient de porter plainte pour torture.</p></div> Lettre ouverte d'un apprenti journaliste et cyber activiste. https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3568 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3568 2011-03-30T21:26:58Z text/html fr hasni édito Monsieur le rédacteur en Chef, Monsieur Badreddine Ben Hidia, Aux lectrices et aux lecteurs du journal « Le Temps », Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai pris connaissance du n°12 224 paru le 29 mars 2011. Une image parue en Une, illustrant un article titré « Le sens de la famille … comme chez la Mafia ! » sous la plume de M. Badreddine Ben Hidia a attiré mon attention. Cette image est un photomontage du couple Ben Ali se servant amplement d'argent et sous titrée « ensemble pour le (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique113" rel="directory">Billet dhumeur</a> / <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p>Monsieur le rédacteur en Chef, Monsieur Badreddine Ben Hidia, Aux lectrices et aux lecteurs du journal « Le Temps »,</p> <p>Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai pris connaissance du n°12 224 paru le 29 mars 2011. Une image parue en Une, illustrant un article titré « Le sens de la famille … comme chez la Mafia ! » sous la plume de M. Badreddine Ben Hidia a attiré mon attention. Cette image est un photomontage du couple Ben Ali se servant amplement d'argent et sous titrée « ensemble pour le meilleur et pour le fric ».</p> <p>On peut la consulter à cet endroit :</p> <p><a href="http://www.letemps.com.tn/pdf/1301342872_P%20UNE%2029%2003.pdf" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.letemps.com.tn/pdf/13013...</a></p> <p>Ce photomontage a été réalisé par Reveiltunisien.org et publié le 6 septembre 2006 sous le titre « Les bons côtés de la Suisse ».</p> <p>L'original peut lui être consulté à cette adresse :</p> <p><a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2291" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.reveiltunisien.org/spip....</a></p> <p>Effectivement sous la dictature, les journaux officiels et autorisés par le pouvoir ne pouvant réaliser un réel travail, un groupe de citoyens a décidé de créer ce site internet, reveiltunisien.org, dans les années 2000 afin de diffuser les informations censurées en Tunisie, de promouvoir la liberté d'expression en donnant la parole à l'ensemble des personnes qui en était privé.</p> <p>Comme aucun journaliste en Tunisie ne pouvait le faire, nous l'avons fait. Comme aucun caricaturiste ne pouvait faire son travail, nous l'avons fait. Nous avons mené les enquêtes, les interviews, les photos en lieu et place de ceux qui ne faisaient ou ne pouvaient pas faire leur travail de journalistes.</p> <p>Nous avons aussi donné la parole aux opposants, aux familles de prisonniers politiques, aux internautes et à toutes celles et ceux qui voulaient s'exprimer. Ce travail de 10 ans a été mis à rude épreuve par la censure, par les piratages du site, … Et pourtant il est toujours là et servira, comme par le passé, de lieux de ressources et de consultation d'archives.</p> <p>Aujourd'hui si notre tâche est achevée et que les médias dotés de réels moyens sont là, il nous semble qu'un journal comme le Temps devrait avoir l'honnêteté intellectuelle de citer ses sources et en aucun cas recadrer les images utilisées afin de faire disparaître la signature des auteurs aussi modestes soient-ils à leurs yeux. Cet acte délibéré ne saurait être considéré comme une négligence. Si l'ensemble de notre travail est en « copyleft », c'est-à-dire qu'il pouvait être utilisé et reproduit sans avoir à verser de quelconque droit afin que les rares personnes à avoir œuvré contre la dictature puissent avoir des outils de communication, l'étiquette implique le respect du travail de l'autre.</p> <p>Un journaliste qui ne donne pas le sens réel d'un photomontage tronque l'information comme au temps de la dictature. La pratique reste la même et c'est regrettable. Il suffit donc pas de changer la devanture pour que l'arrière boutique soit propre.</p> <p>Certes, la presse Tunisienne revient de loin et le chemin à parcourir est encore long mais il y une valeur fondamentale à respecter au plus vite : l'éthique.</p> <p>Hasni Administrateur de reveiltunisien.org</p> <p><span class='spip_document_1478 spip_documents spip_documents_center'> <img src='https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH399/plagiat-e4480.jpg' width='500' height='399' alt="" style='height:399px;width:500px;' /></span></p> <p><span class='spip_document_1479 spip_documents spip_documents_center'> <img src='https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH376/original-f7071.jpg' width='500' height='376' alt="" style='height:376px;width:500px;' /></span></p></div> Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3562 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3562 2011-03-07T09:28:58Z text/html fr hasni Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui Tunis, le 7 mars 2011 A l'occasion du sixième anniversaire du décès de Zouhair Yahyaoui, ses amis organisent une action symbolique pour rendre hommage à ce pionnier de l'Internet libre en Tunisie. Fondateur du site TUNeZINE, en 2001, Zouhair, alias ettounsi, a été emprisonné et torturé entre juin 2002 et décembre 2003. Il est décédé d'une attaque cardiaque le 13 mars 2005 Ce samedi 12 mars, nous nous réunirons à 11h du matin devant le Théâtre municipal de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique19" rel="directory">Libérez Ettounsi !</a> <div class='rss_texte'><p>Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui</p> <p>Tunis, le 7 mars 2011</p> <p><span class='spip_document_1475 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH648/tableau-317ec.jpg' width='500' height='648' alt="" style='height:648px;width:500px;' /></span></p> <p>A l'occasion du sixième anniversaire du décès de Zouhair Yahyaoui, ses amis organisent une action symbolique pour rendre hommage à ce pionnier de l'Internet libre en Tunisie.</p> <p>Fondateur du site TUNeZINE, en 2001, Zouhair, alias ettounsi, a été emprisonné et torturé entre juin 2002 et décembre 2003. Il est décédé d'une attaque cardiaque le 13 mars 2005</p> <p>Ce samedi 12 mars, nous nous réunirons à 11h du matin devant le Théâtre municipal de Tunis. Nous nous dirigerons ensuite au domicile familial de Zouhair Yahyaoui, situé au 50, rue Habib Thameur, à Ben Arous. Nous nous recueillerons enfin sur la tombe de Zouhair pour dire que nous nous l'oublierons jamais.</p> <p>Sophie Piekarec (depuis Paris)</p> <p>Chokri Latif : Tel : 98-357-336</p> <p>Taïeb Moalla Tel : 55-320-475</p></div> La révolution citoyenne Tunisienne pour une Assemblée Constituante. http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3430 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3430 2011-01-27T12:55:09Z text/html fr hasni édito Est-ce qu'après Ben Ali et son « ère du changement avant-gardiste » la Tunisie va se contenter d'un « petit changement » ? On a beau déjà rabattre les oreilles et déverser en veux tu en voilà des « révolutions de jasmin », ce n'est pas une révolution de jasmin, c'est une véritable révolution citoyenne qui vient de se passer sous les yeux ébahis et ahuris du monde entier. Ce n'est pas la mise en œuvre d'un programme politique de renversement d'un régime qui vient de se dérouler et organisée par tel ou tel (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique10" rel="directory">La Tunisie se réveille</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p>Est-ce qu'après Ben Ali et son « ère du changement avant-gardiste » la Tunisie va se contenter d'un « petit changement » ?</p> <p>On a beau déjà rabattre les oreilles et déverser en veux tu en voilà des « révolutions de jasmin », ce n'est pas une révolution de jasmin, c'est une véritable révolution citoyenne qui vient de se passer sous les yeux ébahis et ahuris du monde entier. Ce n'est pas la mise en œuvre d'un programme politique de renversement d'un régime qui vient de se dérouler et organisée par tel ou tel parti. Nous venons d'assister à la reprise en main, à la récupération totale de sa souveraineté par le peuple. Ce n'est pas un mouvement social ici. Ce n'est pas davantage une petite revendication des uns ou des autres. Ce sont tous les secteurs de la société qui ont été repris. Tous !</p> <p>Et qu'est ce que nous dit le peuple ?</p> <p>Il nous dit « dégage les intérêts particuliers ! ».</p> <p>Il nous dit « L'intérêt général partout ! Et le citoyen au cœur de tout ! ».</p> <p>Car le héros de cette révolution est bien le citoyen, le simple citoyen. Le citoyen tunisien est une étrange créature. Pour mener à bien sa révolution, il a mis de côté son intérêt personnel. Il a oublié, ses peurs et ses préjugés pour mettre en mouvement ce qui va devenir bon pour tous. Car finalement qu'il soit d'en haut ou d'en bas, de gauche, de droite ou du centre, le citoyen s'est mêlé de tout.</p> <p>De tout, partout et tout le temps.</p> <p>Cela ne se passera pas de la même manière selon les secteurs car on n'a pas les mêmes contraintes que l'on parle de l'économie ou de la culture. Mais la révolution politique implique la recherche de l'intérêt général et de savoir comment faire pour le mettre en œuvre. Pour élever la Tunisie d'aujourd'hui, il faut tout reprendre à zéro. Il faut tout balayer d'un revers de main.</p> <p>Vous savez ce mouvement de la main qui dit « Dégage ! ».</p> <p>On a entendu les mots ici ou là. Il peut faire peur aux plus prudes, aux plus adeptes du consensus mou, à ceux qui espèrent encore la venue de l'Homme ou de la Femme providentiel(le) juchée sur son cheval blanc qui viendra remettre de l'ordre dans tout cela. De l'ordre … Mais je pose la question, encore une : a-t-on besoin de ce paternalisme archaïque ?</p> <p>Les mots « Assemblée Constituante » sont de biens jolis mots.</p> <p>Ils parlent d'avenir, ils parlent non pas de reconstruction d'un pays sur les décombres d'un précédent mais bien de la construction d'un pays sur des bases saines, neuves.</p> <p>Ces mots nous disent « On reprend tout à zéro, on place le citoyen et l'intérêt général au centre de tout ».</p> <p>Pourquoi adapter une constitution qui a montré combien elle était fragile, friable et manipulable par un seul ? Pourquoi changer encore un texte fondateur ? Combien de fois la constitution actuelle a-t-elle été modifiée pour être utilisée au profit d'un seul homme ou d'un seul parti politique ? Comment se fier à ce texte qui a montré qu'il était à la source de toute l'instabilité politique du pays, à la source de toutes les injustices, qui a permis une justice aux ordres, une police privatisée ou des médias sourds et muets ?</p> <p>A-t-on jamais entendu parler d'un vrai référendum en Tunisie ? Quand nous en avons entendu parler, nous savions tous que même les morts allaient voter. Et pourquoi ? Parce rien n'avait été pensé pour garantir un référendum juste et dont les résultats ne seraient pas truqués. Parce que rien dans le texte fondamental n'organisait les contre-pouvoirs aux pouvoirs en place. Alors demandons-nous pourquoi réformer une constitution en la bidouillant ici et là, pourquoi reconstruire un château de cartes fragile et qui s'effondrera au premier courant d'air ?</p> <p>La révolution citoyenne a besoin d'une refonte totale des bases du pays. Elle a besoin d'une réforme en profondeur.</p> <p>Un poète a écrit « quand les feuilles tremblent, ce n'est pas l'affaire des racines ». Il ne suffira pas de couper les branches pourries de l'arbre. Il faut couper l'arbre et en replanter un autre.</p> <p>Une belle et jeune pousse tunisienne.</p> <p>Et chacun doit s'impliquer pour l'arroser de la meilleure eau qu'il trouve. Chacun doit écrire sa page du pacte collectif qui nous unit comme peuple et comme nation.</p> <p>Nous devons, nous allons refonder la République Tunisienne. Qu'y-aurait-il de plus urgent à faire ?</p> <p>Le pays a été massacré par quelques profiteurs. Il suffit de regarder dehors, la pauvreté est là. Parfois à quelques mètres de belles villas, de somptueux hôtels ***** ou de Palais officiels. Des citoyens n'ont pas à manger. Des Tunisiens n'ont pas l'eau, pas l'électricité, pas de travail.</p> <p>Et on voudrait nous faire croire que le plus urgent et de réhabiliter une société qui a engendré toutes ces injustices, de sauver un système qui nous a considéré comme une vulgaire marchandise ?</p> <p>Voudrait-on démotiver les plus convaincus défenseurs de la Révolution qu'on ne s'y prendrait pas autrement.</p> <p>Non. La condition première pour que les fondements de notre société soient légitimes, c'est que chacun participe à la création et aux richesses de la Société. Plus personne ne doit être laissé sur le bas côté de la route. Que la route mène à la richesse ou à la justice, c'est la route de tous les citoyens. Voilà pourquoi le peuple, tout le peuple, doit être en mouvement pour créer la société et pour aller ensuite voter et faire ses choix.</p> <p>Oui. Les enfants de la Révolution Citoyenne sont ceux d'un peuple mature et prêt. Un peuple prêt à investir chaque partie qui compose la société : les entreprises, les quartiers, les collectivités, les campagnes, les écoles, …</p> <p>Pour cela tout devra être mis en œuvre pour porter à la connaissance de tous les citoyens les enjeux qui sont les siens. Et si on doit imprimer sur les paquets de lessive ou les paquets de cigarettes les articles de la constitution que chacun doit connaître, il faudra le faire. Et si certains ne savent pas lire, il faudra qu'on leur explique.</p> <p>Des débats partout et avec tous pour écrire ensemble le texte fondateur de notre société. Des débats sans aucune peur de confronter les idées et de retenir les meilleures pour tous. C'est ainsi que nous sortirons des conditionnements idéologiques, sociaux ou matériels dans lesquels on nous a enfermé toutes ces années.</p> <p>C'est la condition pour que le jour venu les Tunisiens votent en masse pour le texte qu'ils auront écrit et choisis.</p> <p>Depuis toutes ces années où les Tunisiens ont été privés de leurs droits humains, politiques et économiques, beaucoup se sont mis à penser que la politique c'était pour quelques dirigeants portant le costume et la cravate et que les élections ou les institutions, ce n'étaient pas pour eux.</p> <p>Bien sûr, on s'est gargarisé du haut niveau d'éducation de la jeunesse mais des diplômes pour quoi faire au juste ? A-t-on appris à la jeunesse ses droits et ses devoirs de citoyens ? A-t-on encore pensé à sa place comme si elle n'était pas mûre pour décider de son avenir, de la société dont elle rêve ? La jeunesse a montré l'exemple et la voie. A nous de la suivre !</p> <p>Tant qu'un seul pensera encore que la politique c'est pour les autres, notre démocratie sera une démocratie de pacotille. La politique, c'est l'art et la manière de gérer notre pays. NOTRE pays.</p> <p>En pleine révolution, un Tunisien m'a dit « Qui veux-tu mettre à la place de Ben Ali ? Ce sont tous des paysans ! ». Et bien, un paysan connaît la valeur de la terre et la valeur du travail. Un paysan sait combien il va être dur chaque jour de nourrir sa famille, de nourrir ses animaux et de nourrir la terre pour nourrir le peuple. Ben Ali, lui, n'a jamais su. N'importe quel paysan vaut 100 plus qu'un Ben Ali pour prendre une bonne décision pour le pays.</p> <p>Une assemblée constituante sera une nouvelle et une belle naissance de notre peuple et de notre patrie.</p> <p>Sans cela aucune décision ne se semblera légitime, aucune autorité ne sera respectée.</p> <p>Si nous renonçons à être citoyens, nous renoncerons à être un peuple, une nation. Nous ne serons comme avant que les locataires, les occupants d'un territoire.</p> <p>Notre identité, c'est notre République.</p> <p>Notre révolution, c'est une Révolution Citoyenne !</p> <p>A nous de jouer !</p></div> Zouhair Yahyaoui, le pionnier des cyberdissidents https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3413 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3413 2011-01-20T07:55:23Z text/html fr hasni Le Monde (20/01/2011) Le Monde (20/01/2011) Cliquez pour lire - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique19" rel="directory">Libérez Ettounsi !</a> <div class='rss_texte'><dl class='spip_document_1399 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH433/monde20_01_2011-8ea92.jpg' width='500' height='433' alt='JPEG - 333.3 ko' style='height:433px;width:500px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Le Monde (20/01/2011)</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_1401 spip_documents'> <dt><a href="https://www.reveiltunisien.org/IMG/jpg/monde20_01_2011-2.jpg" title='JPEG - 333.3 ko' type="image/jpeg"><img src='https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L150xH130/monde20_01_2011-2-ef51b-a9dc5.jpg' width='150' height='130' alt='JPEG - 333.3 ko' style='height:130px;width:150px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:150px;'><strong>Le Monde (20/01/2011)</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:150px;'>Cliquez pour lire </dd> </dl></div> A vous de jouer. http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3384 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3384 2011-01-18T22:54:00Z text/html fr hasni édito Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique10" rel="directory">La Tunisie se réveille</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p>Je crois que nous sommes arrivés à un tournant où nous n'avons plus le droit de nous plaindre ou de demander. Nous sommes arrivés à un moment où il faut faire les choses, les créer et les diffuser. Par nous-mêmes, avec nos moyens. Je parle de l'information, d'abord. Le net était un refuge, celui des opposants et des cyberactivistes. Combien ? Quelques centaines tout au plus. Aujourd'hui, il compte près de 10 000 000 d'opposants et de cyberactivistes. Ce n'est plus la dénonciation d'une dictature, c'est un tsunami de vidéos, harangues en veux-tu en voilà. C'est un joyeux bordel où chacun y va de son film, de son appel à la protestation, de l'expression de ses 23 années de frustration. Sans prendre vraiment la mesure du tournant historique qui est là.</p> <p>Il n'y aura pas d'homme ou de femme providentiels pour organiser tout cela, pour dire comment réorganiser le corps administratif, le corps policier etc ... Pour dire comment adapter notre constitution, pour aller mieux demain. Comment la jeter à la poubelle pour une nouvelle constituante. Personne ne nous dira quel régime est le meilleur pour nous, parlementaire, présidentiel, présidentialiste et j'en passe. Personne ne le fera, et c'est tant mieux, parce qu'un homme ou une femme providentiels pourraient bien vite se transformer un homme ou femme... présidentiel. Nous avons voulu une démocratie, le peuple s'est révolté contre une dictature, et le peuple doit aujourd'hui construire son pouvoir, ses institutions, ses associations, son information, en bref, sa liberté. Confier à nouveau ce pouvoir dans les mains uniques d'un "guide", signifie signer un chèque en blanc sur le compte de notre liberté. اa signifie aussi donner le pouvoir sur nous tous à une seule opinion qui, pour bonne qu'elle soit, ne sera jamais représentative de toutes les tendances et opinions tunisiennes. La démocratie, c'est avoir une opinion, et aussi laisser la place pour celle des autres. C'est participer, et faire participer.</p> <p>C'est à nous tous de le faire. C'est à nous tous de créer demain et d'arrêter de croire il n'y a qu'à demander pour être servi, pour être assisté. Nous devons imaginer demain et c'est dans ce demain que l'on doit aujourd'hui se projeter.</p> <p>Le gouvernement provisoire est un mauvais gouvernement et il n'y aura pas de gouvernement provisoire idéal. Mais celui-ci gère les choses comme l'opposition les a toujours gérées, avec un train de retard. On accepte des postes puis on démissionne, car le mouvement populaire nous y contraint. On accepte des postes mais comme la rue gronde, on révise son jugement et on menace de démissionner si le RCD est encore au pouvoir. Le premier ministre démissionne du RCD alors qu'il est trop tard. Le RCD exclut le tyran alors que le tyran est déjà en exil depuis trois jours. Ennadha débarque dans les rues avec du retard (là ce n'est pas grave, c'est juste rigolo mais personne n'ose en rire).</p> <p>Le parti unique doit être dissout. Mais que cela ne nous empêche pas de jeter dès maintenant les bases de la société tunisienne que nous voulons. Et pour cela plus de "il n'y a qu'à", "il faut qu'on". Faisons ! Ce n'est qu'en construisant nous-mêmes les bases de nos futures institutions, par l'association, par l'expression, par l'information telle que nous en rêvons, que la société tunisienne nous ressemblera, et ressemblera à ce que nous sommes tous.</p> <p>Il y a des années (c'est le vieux con qui parle), il n'y avait aucune liberté sur le net et aucun espace d'expression libre. Zouhair a créé Tunezine ouvrant la voie à la cyberdissidence. Il n'y avait pas de journalistes pour faire des articles, des interviews, il n'y avait pas d'analystes pour réfléchir à la situation, pas de juristes pour démontrer les procès truqués, pas de graphistes ou de dessinateurs. Et bien quoi ? Tout a été créé à partir de rien, sans autre moyen que la volonté de faire et la détermination qu'un jour cela sera possible.</p> <p>Au milieu de la révolution, je me suis mis à relire les travaux de Tunezine. Quand quelques internautes réfléchissaient à comment unir l'opposition interdite pour qu'elle soit plus forte et qu'elle s'ancre dans son temps et les moyens de communication. Comment organiser des centres d'études, des laboratoires d'idées. Comment trouver des moyens d'agir sur l'économie par le boycott du tourisme pour frapper la dictature au portefeuille. Des exaltés. Une poignée d'exaltés pour changer la Tunisie et pour imaginer la Tunisie quand elle serait libre. Quelques uns qui ferraillaient pour leurs idées, pour démontrer qu'elles étaient les meilleures pour la Tunisie. Depuis la gauche jusque la droite en passant par les conservatismes religieux chacun y allait de ses convictions, de ses chimères ou de ses utopies. Et pourtant ... C'était encore des arrestations, des tortures, des censures, des attaques, des insultes, de la morve, du sang et des larmes. Aujourd'hui tout ceci est aussi le passé.</p> <p>Nous avons tout à inventer. Les partis politiques, l'opposition, la majorité, le régime politique. Mais aussi les syndicats (au pluriel), l'école, la santé, la culture, la solidarité, la justice. Et encore la place des jeunes dans notre société. Eux qui ont montré l'exemple et qui sont l'immense majorité des citoyens. La place des femmes car on a beau louer le modèle tunisien, en la matière il y a encore du chemin à faire pour l'égalité. J'oublie des centaines et des centaines de chantiers, j'en suis sûr. L'environnement en premier lieu, le pillage des ressources naturelles, le massacre des côtes, l'urbanisation incontrôlée, les usines puantes et polluantes, la gestion des déchets, de l'eau, de la voiture. Non j'arrête là, car ces chantiers, ces centaines de chantiers doivent être mis en œuvre avec le plus grand d'entre eux, le chantier de la démocratie.</p> <p>A vous de jouer. Hasni4RT 18/01/2011</p></div> 16 JANVIER JOURNEE DU DISCERNEMENT https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3362 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3362 2011-01-16T09:46:38Z text/html fr hasni Lu sur facebook et à faire tourner rapidement 16 JANVIER : Journée du DISCERNEMENT. n'écoutez plus personne. NE CROYEZ QUE CE QUE VOUS VOYEZ. ça tire, c'est l'armée qui fait son boulot, contre milice alors enfermez vous. ILS n'ont tués personne DANS les maisons. LUTTEZ CONTRE LA RUMEUR et n'exposez que les faits RةELS. Ce n'est pas le moment du BLA BLA BLA. SOYONS FORTS. J'ajoute que le moment est l'union pour la démocratie pas celui de la division. Les derniers soutiens de la dictature tentent un (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique52" rel="directory">Le ciel au-dessus de Tunis</a> <div class='rss_texte'><p>Lu sur facebook et à faire tourner rapidement</p> <p>16 JANVIER : Journée du DISCERNEMENT. n'écoutez plus personne. NE CROYEZ QUE CE QUE VOUS VOYEZ. ça tire, c'est l'armée qui fait son boulot, contre milice alors enfermez vous. ILS n'ont tués personne DANS les maisons. LUTTEZ CONTRE LA RUMEUR et n'exposez que les faits RةELS. Ce n'est pas le moment du BLA BLA BLA. SOYONS FORTS.</p> <p>J'ajoute que le moment est l'union pour la démocratie pas celui de la division. Les derniers soutiens de la dictature tentent un dernier baroude mais la Tunisie n'est plus un pays sous la terreur, c'est un pays libre. La peur n'est plus dans le camps du peuple.</p></div> La chute d'un dictateur http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3361 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3361 2011-01-14T23:14:53Z text/html fr hasni TUNISIE La chute d'un dictateur Ils étaient des milliers aujourd'hui sur la grande avenue Habib Bourguiba, des milliers de jeunes de citoyens, hommes femmes, devant le ministère de l'intérieur. Ils ont scandé et exigé le départ de Ben Ali. Aujourd'hui, il est parti. Il a fui le pays. Plusieurs militants des partis politiques démocratiques dont notre parti « Tunisie Verte », des avocats, des militants et dirigeants de la société civile ont crié avec le peuple pendant 6 heures « A BAS BEN ALI ». C'EST (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique97" rel="directory">Tunisie Verte</a> <div class='rss_texte'><p>TUNISIE</p> <p>La chute d'un dictateur</p> <p>Ils étaient des milliers aujourd'hui sur la grande avenue Habib Bourguiba, des milliers de jeunes de citoyens, hommes femmes, devant le ministère de l'intérieur. Ils ont scandé et exigé le départ de Ben Ali.</p> <p>Aujourd'hui, il est parti. Il a fui le pays. Plusieurs militants des partis politiques démocratiques dont notre parti « Tunisie Verte », des avocats, des militants et dirigeants de la société civile ont crié avec le peuple pendant 6 heures « A BAS BEN ALI ».</p> <p>C'EST FAIT !!</p> <p>Le nouveau président qui s'est proclamé, a déclaré qu'il va engager des réformes politiques et respecter la constitution.</p> <p>Le parti « Tunisie Verte » lui rappelle que nous étions nous écologistes politiques victimes d'un Holdup politique sans précédent. Nous lui demandons de tenir ces promesses et de légaliser notre parti pour nous préparer aux prochaines élections législatives et présidentielles selon la constitution.</p> <p>En ce moment historique, nous demandons à tous les partis politiques non in inféodes au pouvoir reconnus ou non, de rester unis.</p> <p>Nous demandons à tous les militants écologistes de s'unir autour de leur parti « Tunisie Verte » particulièrement les militants écologistes associatifs.</p> <p>En ce moment historique, nos souvenirs vont vers nos camarades membres fondateurs qui nous ont quittés, Noureddine Ben Khedher, Moncef Ben Fredj, Docteur Mohamed Salah Gharbi et à tous les martyrs tombés sous les balles du dictateur et honneur à mohamed bouazizi</p> <p>Nous remercions tous nos camarades écolos et Europe écologie verts français, européens, américains et africains qui ont soutenu le peuple tunisien et « Tunisie Verte ».</p> <p>Abdelkader Zitouni,</p> <p>Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »</p> <p>Membre du Parti Vert Européen,</p> <p>Membre de la fédération des verts africains,</p> <p>Membre de "Global Greens".</p> <p> E- mail : tunisie.verte@gmail.com</p> <p>Tel : 00.216.98.510.596</p> <p>Fax : 00.216.71.750.907</p></div> DEMISSION DE KAMEL MORJANE http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3343 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3343 2011-01-13T16:12:39Z text/html fr hasni édito KamelMorjane.com Kamel Morjane (كمال مرجان) January 13, 2011 Lettre de démission. Citoyens, citoyennes, Ayant été témoin des événements qui ont lieu en Tunisie depuis le 17 Décembre 2010, je ne me sens plus désormais capable d'assumer mes fonctions dans la sérénité et l'objectivité que je m'imposais, et je vous informe de ma démission du gouvernement tunisien en tant que ministre des Affaires étrangères. Je demande aux familles des Martyrs d'accepter mes sincères condoléances et mon regret le plus total de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p>KamelMorjane.com</p> <p>Kamel Morjane (كمال مرجان) January 13, 2011 Lettre de démission.</p> <p>Citoyens, citoyennes, Ayant été témoin des événements qui ont lieu en Tunisie depuis le 17 Décembre 2010, je ne me sens plus désormais capable d'assumer mes fonctions dans la sérénité et l'objectivité que je m'imposais, et je vous informe de ma démission du gouvernement tunisien en tant que ministre des Affaires étrangères.</p> <p>Je demande aux familles des Martyrs d'accepter mes sincères condoléances et mon regret le plus total de cette tragèdie.</p> <p>Ayant épousé la fille d'un des cousins de Ben Ali, j'ai aussi fait partie de ce qu'on l'on nomme à juste titre, le Clan de la famille Ben Ali. Je ne suis pas fier de ma propre famille et suis prêt à être jugé devant un tribunal libéré du joug de la dictature, comme ils le seront, de ce que l'on a fait à la Tunisie, en esperant que le peuple tunisien, à travers ma démission d'aujourd'hui, sera plus compatissant envers moi et ma famille proche.</p> <p>Je prends cette décision en espérant que le retour au calme s'instaure. Je quitte le gouvernement tunisien pour exprimer ma profonde tristesse et mon indignation vis-à-vis de la mauvaise gestion de cette crise, causant ainsi la mort de plusieurs dizaines de jeunes tunisiens. Je suis profondément convaincu qu'il ne s'agisse pas de terroristes, mais de citoyens exerçant leur droit de manifestation face à un régime qui les a délaissé depuis deux décennies et c'est exactement pour cette raison que je ne me considère plus membre de ce gouvernement despote et manipulateur. Dans un dernier élan, le gouvernement tente tant bien que mal de décridibiliser les manifestants en payant des casseurs et pilleurs et en semant le doute quant aux agissements inhumains des policiers.</p> <p>Encore une fois, mes plus sincères condoléances aux familles des victimes. Pas seulement celles qui sont mortes en martyrs ces quatre dernières semaines, mais les familles brisées par l'injustice et les torts causés par ce Clan. Désormais, je ne serai plus impliqué dans cette répression aveugle qu'on impose au peuple Tunisien.</p> <p>Pour une Tunisie libre,</p> <p>Kamel Morjane</p> <p><a href="http://kamelmorjane.com/post/2729837003/lettre-de-demission" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://kamelmorjane.com/post/272983...</a></p> <p>KamelMorjane.com RSS Archive Kamel Morjane (كمال مرجان) January 13, 2011 رسالة من وزير الخارجية كمال مرجان الي الشعب التونسي</p> <p>رسالة من وزير الخارجية كمال مرجان الي الشعب التونسي</p> <p>و انا الذي كنت شاهدا على كل الآحداث التي تجري منذ17 ديسمبر ، فأني لم أعد قادرا بالقيام بواجباتي الوطنية بكل شفافية و صدق</p> <p>ها أنا أقدم إستقالتي من الحكومة التونسية كما أتقدم بتعازية الي كل عائلات الشهداء بكامل تراب الجمهورية</p> <p>و اسفي الكبير على ما يحصل في الايمام</p> <p>و لست مسؤلا على ما يحصل اليوم من مجزار في حق الشعب التونسي</p> <p>و ليعلم الجميع ، ان النهب و السرقات القائمة حاليا أنما هي عصابات تابعة للنضام العاجز و الشعب التونسي منها براء</p> <p>عاشت تونس حرة و ديمقراطية كمال مرجان</p> <p>5:08pm | URL : <a href="http://kamelmorjane.com/post/2729939497" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://kamelmorjane.com/post/2729939497</a> January 13, 2011 Resignation Letter</p> <p>Citizens of the Republic of Tunisia, After witnessing the recent event that our country has been enduring since December17th 2010, I declare my inaptitude in pursuing my function in a serene and objective environment as intended.</p> <p>I declare hereby my official resignation from my function as a minister of foreign affairs at the Tunisian government. In a last effort to assume my responsabilities, I am asking the families of the tunisian martyrs to accept my sincere condoleances and my deep regret faced to their common tragedy. I assumed the fate of the Tunisian citizens, after marrying the daughter of one of Ben Ali's first cousins, and was a member of the family and part of their clan. I am not proud of my own family, and in an honest declaration, would be ready to be judged in court at the same time as they will be. This will be my last service to the Tunisian citizens, in hope that with my resignation, citizens of Tunisia will be more graceful towards me and my family.</p> <p>I make this decision in hope for the return of rest. I relinquish the Tunisian government to express my deep affliction and my righteous anger toward the dire management of this crisis, causing hence the death of dozens of young Tunisians. I am profoundly convinced that these are not terrorist acts, but citizens exerting their right to strike against a regime who abandoned them for two decades. For this reason, I do not deem myself a member of this oppressing and manipulating government. In a last resort to save face with the international media, the government is working hard from within to portray the protesters as mindless terrorists destroying their country and refusing any peaceful discussion. The government has hired teams of their own police in civilian attire that go around ravaging the suburbs in an effort to spread doubt and disseminate the truth about the tunisian people.</p> <p>I reiterate my most sincere condolences to the families of victims, not only to the ones that passed away these four past weeks, but to all the broken families by the injustice and inconveniences caused by this clan as well.</p> <p>For a free Tunisia,</p> <p>Kamel Morjane 4:57pm | URL : <a href="http://kamelmorjane.com/post/2729841804/resignation-letter" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://kamelmorjane.com/post/272984...</a> January 13, 2011 Lettre de démission.</p> <p>Citoyens, citoyennes, Ayant été témoin des événements qui ont lieu en Tunisie depuis le 17 Décembre 2010, je ne me sens plus désormais capable d'assumer mes fonctions dans la sérénité et l'objectivité que je m'imposais, et je vous informe de ma démission du gouvernement tunisien en tant que ministre des Affaires étrangères.</p> <p>Je demande aux familles des Martyrs d'accepter mes sincères condoléances et mon regret le plus total de cette tragèdie.</p> <p>Ayant épousé la fille d'un des cousins de Ben Ali, j'ai aussi fait partie de ce qu'on l'on nomme à juste titre, le Clan de la famille Ben Ali. Je ne suis pas fier de ma propre famille et suis prêt à être jugé devant un tribunal libéré du joug de la dictature, comme ils le seront, de ce que l'on a fait à la Tunisie, en esperant que le peuple tunisien, à travers ma démission d'aujourd'hui, sera plus compatissant envers moi et ma famille proche.</p> <p>Je prends cette décision en espérant que le retour au calme s'instaure. Je quitte le gouvernement tunisien pour exprimer ma profonde tristesse et mon indignation vis-à-vis de la mauvaise gestion de cette crise, causant ainsi la mort de plusieurs dizaines de jeunes tunisiens. Je suis profondément convaincu qu'il ne s'agisse pas de terroristes, mais de citoyens exerçant leur droit de manifestation face à un régime qui les a délaissé depuis deux décennies et c'est exactement pour cette raison que je ne me considère plus membre de ce gouvernement despote et manipulateur. Dans un dernier élan, le gouvernement tente tant bien que mal de décridibiliser les manifestants en payant des casseurs et pilleurs et en semant le doute quant aux agissements inhumains des policiers.</p> <p>Encore une fois, mes plus sincères condoléances aux familles des victimes. Pas seulement celles qui sont mortes en martyrs ces quatre dernières semaines, mais les familles brisées par l'injustice et les torts causés par ce Clan. Désormais, je ne serai plus impliqué dans cette répression aveugle qu'on impose au peuple Tunisien.</p> <p>Pour une Tunisie libre,</p> <p>Kamel Morjane 4:56pm | URL : <a href="http://kamelmorjane.com/post/2729837003/lettre-de-demission" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://kamelmorjane.com/post/272983...</a></p></div>