Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Independance Day https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1090 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1090 2004-03-20T19:05:55Z text/html fr T.I.Z Dictature Indépendance - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> / <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot79" rel="tag">Dictature</a>, <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot101" rel="tag">Indépendance</a> Quand allons nous sortir de ce bourbier ? https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article664 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article664 2003-06-11T15:59:36Z text/html fr T.I.Z Cet article fait suite à l'intervention de Monsieur Omar Mestiri : "L'immunisation de l'espace public préalable à l'édification démocartique". C'est un commentaire personnel qui n'engage que moi. A la première lecture du texte de Mr Mestiri, j'ai été frappé par un mur d'incompréhension. Je me suis posé la question : "Le conflit de génération est-il à ce point réel ?", "La rencontre d'Aix a-t-elle fait tant de dégâts ?". La nuit portant conseil, j'ai décidé de ne pas rentrer (encore une fois !) dans un débat (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique2" rel="directory">Agora</a> <div class='rss_chapo'><p>Cet article fait suite à l'intervention de Monsieur Omar Mestiri : "L'immunisation de l'espace public préalable à l'édification démocartique". C'est un commentaire personnel qui n'engage que moi.</p></div> <div class='rss_texte'><p>A la première lecture du texte de Mr Mestiri, j'ai été frappé par un mur d'incompréhension. Je me suis posé la question : "Le conflit de génération est-il à ce point réel ?", "La rencontre d'Aix a-t-elle fait tant de dégâts ?". La nuit portant conseil, j'ai décidé de ne pas rentrer (encore une fois !) dans un débat interminable, inutile et qui ne fait rien avancer. Je vais donc me contenter de faire une analyse personnelle de la situation et d'apporter quelques commentaires pour orienter le débat vers la construction d'un projet positif pour la future Tunisie. Une Tunisie pour tout le monde.</p> <p>L'intervention de Mr Mestiri contient à la fois des imprécisions, un constat et des questions qui méritent d'être étudiées car elles pointent vers des problèmes réels et qu'il faut résoudre sans tarder, faute de quoi, l'opposition continuera à tourner en rond pour des années encore. Il faut crever l'abcès une fois pour toute et repartir sur des bases saines, communes pour tous si possible.</p> <p>Tour d'abord des imprécisions. La première concerne les faits historiques. La "bleuité", bien que je ne fusse pas né à cette époque, n'a eu de succès que parce que les leaders de la résistance algérienne n'étaient obnubilés que par un seul objectif : être le premier président de l'Algérie indépendante. Cette lutte intestine pour le trône n'a fait que diviser les rangs et animer des querelles d'intérêts, propageant par là-même une atmosphère de paranoïa où tout le monde se méfiait de tout le monde et où on voyait le mal partout. Par conséquent, les services militaires français n'ont eu aucun mal à exploiter cette faille et cette désorganisation. C'était du pain béni. Un peu à l'image de ce qui arrive actuellement dans les rangs de l'opposition dite illégale (ou encore légale, traditionnelle, classique, 1ère, 3ème. Je ne sais plus où j'en suis, à quoi cela rime-t-il ?). Il est donc important de ne pas tomber dans les mêmes travers et de ne pas offrir à notre despote et son régime tortionnaire l'occasion d'exploiter ces faiblesses à moindre frais pour déstabiliser les militants et les bonnes âmes qui oeuvrent pour le bien du pays.</p> <p>La deuxième imprécision concerne le début de la campagne de désinformation, ou de décrédibilisation. En effet, elle n'a pas débuté avec l'affaire Osmani comme on veut bien nous le faire croire mais plus tôt. Souvenez-vous du piège tendu à Mr Mathlouthi, avec son annonce maladroite sans vérifications préalables (pour des raisons qui lui appartiennent) de la mort de Ben Ali, tout de suite démentie par le palais de Carthage. Ensuite l'affaire du truand Khaled Fazeni, petit délinquant du droit commun, qui s'est converti au christianisme. Encore une manipulation de la dictature et qui a concerné cette fois le CNLT. Personne n'est à l'abri. Et il faut faire preuve de beaucoup de discernement pour ne pas tomber dans le piège facile tendu par la dictature.</p> <p>Après ces petites corrections, je peux alors aborder la question suivante : Quel constat l'article de Monsieur Mestiri nous fait-il ? J'en vois deux :</p> <p>1) un aveu de la réussite du régime despotique de Ben Ali dans son entreprise d'intoxication. Avec en prime, une gratification pour le travail bien fait depuis 5 décades. Ce qui est bien entendu faux. Car les forces démocratiques ne cessent de déjouer les plans des différentes dictatures qui se sont succédées sur le trône. Il n'est pas judicieux d'avouer de la sorte qu'une campagne de désinformation a atteint son objectif, c'est même maladroit à mon sens. Quand ça se produit, il faut constater les dégâts et laisser passer l'orage. Le ciel finit toujours par s'éclaircir, c'est ce que racontent les sages en tous les cas. Cet aveu d'impuissance cache surtout les effets désastreux de la "rencontre" d'Aix. En effet, implicitement on se rend compte que non seulement cette rencontre a été mal organisée mais maintenant personne ne sait plus qui fait quoi, ni qui est qui. Doutes, suspicions, crises de confiance ont envahi l'opposition. Pire encore, la paranoïa qui voit des agents partout. C'est légitime et ça ne coûte rien de poser la question. Les intéressés auront tout le loisir d'apporter les réponses qu'ils jugeront nécessaires. Mais ce qui est important c'est que l'après "rencontre" a révélé une chose : l'opposition est en proie à un désarroi et un sentiment de tristesse qui la rend susceptible à la moindre critique. La même critique qu'elle se permet de faire quand elle le juge nécessaire. Mais dans ce cas, bien entendu, c'est toujours dans "l'intention d'inciter à la réflexion sur un phénomène peu connu par les démocrates". C'est toujours dans "un soucis de respect de l'opinion publique". L'inverse est bien entendu impossible. Prend-on à ce point les citoyens pour des gens incapables de comprendre l'information ? Sommes nous incapables de décoder l'information au point de sélectionner pour nous ce qu'on peut comprendre et ce qu'on ne peut pas ? J'avoue que je reste perplexe. Pourquoi on peut se permettre de critiquer l'AISPP à juste titre (et qui n'a fait que informer je le rappelle car à aucun moment ils n'ont pris position) et on ne peut pas concevoir d'être critiqué ? Mais il est vrai que dès qu'on le fait on doit être soit un agent du régime, soit un arrogant, soit un désinvolte, soit pire : un jeune en manque d'inspiration. Finalement est-ce important ce qu'on est réellement ? N'est il plus intéressant de savoir ce qu'on cherche ! ! !</p> <p>2) Ce qui m'amène à mon deuxième constat. Quoiqu'on dise, cette "3ème opposition" (le terme est mal choisi je trouve, mais c'est mon point de vue) est là et elle est lue. Preuve qu'elle touche, qu'elle intrigue, qu'elle suscite le débat. Sinon pourquoi prendre la peine de la critiquer, de la dénoncer voire pire de la comparer à la STASI ! ! ! Mais encore une fois est-ce important ? Je ne le pense pas car à mon sens, cette "autre voie", ou "autre alternative" (je réserve mes commentaires à l'auteur de la marque déposée) n'a aucune autre ambition que de faire bouger les choses, et ce qui compte c'est d'avancer. Cette nouvelle génération de résistants est là et bien là. Elle ne fait aucun cas à l'appartenance politique ou à un clan, elle ne fait aucun cas de l'appartenance idéologique, elle ne s'intéresse aucunement à un poste, elle ne cherche pas à se rencontrer, à s'organiser ou à se réunir. Non, elle veut juste que les choses changent. Elle combat tout simplement pour la dignité, pour l'honneur, pour le droit de chacun à vivre librement. C'est un idéal certes mais c'est un moteur fédérateur. C'est pour ça que ceux qui se solidarisent avec ce mouvement sont différents, hétéroclites et finalement apportent beaucoup de richesse au débat vu la différence de leur point de vue.</p> <p>Enfin, il y a beaucoup de questions intéressantes dans l'intervention de Mr Mestiri : "Dans la critique du pouvoir doit-on faire feu de tout bois ?" "Doit-on respecter l'opinion publique, lui communiquer toute la vérité ou bien faire acte de sélectivité tutélaire ?", "Les démocrates doivent ils se critiquer entre eux, rendrent les débats publics ou les réserver seulement à certains cercles confinés ?"</p> <p>Chaque question mérite un long débat mais l'essentiel c'est notre capacité de questionner en permanence. C'est une preuve de vitalité et de dynamisme. Mais à moment, il faut passer à l'acte pour empêcher de faire encore une fois une remarque du genre "ça fait 5 décades que ça dure". Il est vrai que la dictature dispose de moyens autrement plus sophistiqués que les nôtres mais ils ne sont pas professionnels pour un sou, ça se saurait. Ils n'ont pas l'intelligence, la patience et la sagesse nécessaire pour gagner. Et c'est là qu'il faut qu'on intervienne avec nos idées, nos différences, et même pourquoi pas nos divergences. L'important ce n'est pas qui a raison mais plutôt quand on va aboutir et surtout comment. C'est l'essence de la dite "3ème opposition".</p> <p>Le train est en marche et il importe de savoir si on le prend ou si on le regarde passer comme à chaque fois. Le temps presse et l'objectif est commun. Dire que "l'objectif de ces agents est plus de critiquer l'opposition que la dictature" est peut être justifié et compréhensible. En revanche l'honnêteté intellectuelle impose de jeter un oeil sur les sites en question pour voir la quantité d'articles dénonçant la dictature (Rubrique "vivre sous la dictature" sur Reveiltunisien.org, par exemple). Rien que concernant le soutien à Sihem Ben Sedrine, ça dépasse largement tous les articles consacrés à l'opposition ! ! ! Il ne faut pas oublier non plus qu'un des pionniers de cette génération de e-résistants croupit dans une geôle de la dictature pour avoir oser. Alors à quoi bon relancer toujours et toujours les mêmes polémiques ? Personne n'a à se justifier. Et personne ne doute un instant que des agents infiltrés, il y en a partout, et il y en aura toujours. Il faut faire avec et avancer quand même !</p> <p>La 3ème opposition tend la main à toute l'opposition me semble-t-il (à moins que je n'ai pas compris leur initiative). Elle se veut un moyen complémentaire pour l'opposition régulière. Elle se veut un relais moderne vers la jeunesse et les nouveaux médias. En aucun cas elle ne travaillera contre l'opposition ou elle ne dénigrera les pionniers. Ceux qui ont gagné leurs galons contre le régime méritent tout le respect et on est toujours avec eux quoiqu'ils en disent et quoiqu'on en dise nous même. Malgré les critiques je vous soutiens quand même.</p></div> Opposant : un métier à temps plein ! http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article607 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article607 2003-05-21T18:41:00Z text/html fr T.I.Z Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'opposition c'est un métier à plein temps. Certes, à s'en tenir au peu de projets proposés par les partis censés s'opposer, pour réformer le système tunisien, on pourrait croire qu'il s'agit d'un boulot de tout repos. Grossière erreur ! Il n'en est rien, c'est au contraire une activité éreintante. Après avoir été malmenés durant des mois, tous les partis de l'opposition dite illégale sont aujourd'hui surmenés. Regardez par exemple ! Ils n'ont même pas le temps de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique32" rel="directory">Opposition tunisienne</a> <div class='rss_texte'><p>Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'opposition c'est un métier à plein temps. Certes, à s'en tenir au peu de projets proposés par les partis censés s'opposer, pour réformer le système tunisien, on pourrait croire qu'il s'agit d'un boulot de tout repos. Grossière erreur ! Il n'en est rien, c'est au contraire une activité éreintante. Après avoir été malmenés durant des mois, tous les partis de l'opposition dite illégale sont aujourd'hui surmenés.</p> <p>Regardez par exemple ! Ils n'ont même pas le temps de s'intéresser aux problèmes économiques et à la grande crise de chômage que traverse le pays. Ils ont bien trop à faire avec leur "rencontre". A dépasser leur propre caricature en s'engluant dans leur éternel jeu schizophrénique et suicidaire qui consiste à la fois à vouloir sortir du bois, où les cantonne leur faible représentativité, et à dégommer illico comme un lapin (clin d'oeil à un ami) le premier d'entre eux qui y parvient. Entre ennemis d'hier, ralliés de la veille et alliés de demain, ils sont tellement occupés à s'étriper et à se faire mal qu'ils ne sont même pas parvenus à organiser une "rencontre" rassemblant le plus possible la société tunisienne. Pire, ils n'ont même pas eu le temps de l'annoncer en temps et en heure !</p> <p>Ces délires font évidemment ricaner le palais de Carthage. Mais même si certains membres de la famille mafieuse font valoir que faute d'alternative sérieuse ils n'ont guère le choix que de se passer le bébé entre eux, ce psychodrame de l'opposition n'arrange pas leurs affaires. D'abord parce que ce délabrement de l'opposition reflète à quel point la démocratie est absente en Tunisie et que dans de telles conditions la maturité du débat politique ne peut pas s'élever à de hautes cimes. A trop vouloir contrôler les affaires politiques et réprimer toute opinion différente à la sienne, le régime despotique a contribué à construire une opposition mal organisée, en manque d'inspiration. Et pour preuve, le programme de la dite "rencontre" d'Aix-en-Provence. Ensuite parce que vu l'état de l'entourage de Ben Ali, lui-même en train de s'entre-déchirer sur les miettes qui restent à piller des richesses du pays, difficile pour le régime de proposer un avenir stable et prospère pour le pays. Entre ces courants, ces factions et ses requins, la mafia n'a pas fini d'être agitée.</p> <p>Et, au-delà de la nécessité de ne pas succomber aux guéguerres et aux jeux tactiques meurtriers difficilement évitables dans une opposition qui prépare la succession du Roi en dégénérescence, il reste à l'opposition une autre difficulté. Elle est de taille, et c'est la principale. Elle n'est pas nouvelle et a déjà donné lieu à beaucoup de discussions et de polémiques : comment faire pour se rapprocher du citoyen et prendre en compte ses aspirations ? Comment faire pour combler ce fossé qui la sépare de sa base ? Comment faire pour communiquer avec une population qu'ils ont ignorée des années durant ? Quel discours ou quel projet doivent-ils enfin présenter pour espérer rallier l'opinion ?</p> <p>Alors comment s'opposer intelligemment pour s'imposer ? En attendant l'erreur de l'adversaire, c'est ce que l'opposition, quand elle aura fini de s'opposer à elle-même, va devoir inventer sans trop tarder. Avec ce qui se trame actuellement à Aix-en-Provence ce n'est pas gagné, et il nous reste que peu de temps avant l'échéance de 2004. Et le cas échéant plus longtemps, puisque Ben Ali, s'il veut préserver son immunité, est désormais condamné à la présidence à vie.</p> <p>Il nous reste néanmoins une autre alternative. Puisque l'alliance de l'opposition telle qu'elle se dessine sous le soleil provençal a failli dans son rôle de rassembleur, il faut profiter des derniers espaces libres que nous détenons et qui nous sont offerts par les moyens technologiques, à savoir internet. Il nous revient de prendre notre destin en main et d'impliquer toute la société dans un débat qui concerne son avenir. Et la meilleure fenêtre ouverte vers tous les citoyens reste la communication. Alors à nous d'exploiter les ressources internet : TUNeZINE, Réveil Tunisien, TUNISNEWS pour lancer le débat. Le choix de ces supports n'est pas anodin, on a là un magazine électronique, un forum de débats libre, un site web indépendant et une liste de diffusion neutre. Il nous reste plus qu'à lancer les conférences virtuelles et demander au citoyen ce qu'il veut.</p></div> A quoi jouent les Tunisiens ? https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article445 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article445 2003-02-26T14:05:31Z text/html fr T.I.Z Irak Suite à l'article d'Ivan : " Mais à quoi joue la France ! " je me permets une réponse qui s'adresse au premier abord à lui mais qui en définitive concerne tout le monde. Dans son article il oppose le style Français à celui des Américains. Mais que font les Américains ? Et surtout que font les Tunisiens puisque c'est d'eux dont il s'agit avant tout ? Je suis entièrement d'accord avec ta dernière phrase : "non à la guerre en Irak, et non au soutien aux dictateurs" Mais je pense que le meilleur moyen d'y (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> / <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot40" rel="tag">Irak</a> <div class='rss_chapo'><p>Suite à l'article d'Ivan : " Mais à quoi joue la France ! " je me permets une réponse qui s'adresse au premier abord à lui mais qui en définitive concerne tout le monde. Dans son article il oppose le style Français à celui des Américains. Mais que font les Américains ? Et surtout que font les Tunisiens puisque c'est d'eux dont il s'agit avant tout ?</p></div> <div class='rss_texte'><p>Je suis entièrement d'accord avec ta dernière phrase : "non à la guerre en Irak, et non au soutien aux dictateurs"</p> <p>Mais je pense que le meilleur moyen d'y arriver c'est d'encourager la France dans la voie judicieuse et équitable qu'elle a choisi. Pour plusieurs raisons.</p> <p>D'abord tu poses beaucoup de questions sur l'attitude de la France concernant ses relations avec Poutine. C'est bien d'insister là-dessus et il est de notre devoir de défendre les innocents civils Tchétchènes. Mais je te retourne la question : que font les USA vis-à-vis de Poutine et ses agressions en Tchétchénie ? Ils n'ont pas, par hasard, monnayé le soutien russe à leur lutte antiterroriste contre leur silence vis-à-vis du Kremlin ? Non ce n'est pas parce qu'on est pour ou contre la guerre en Irak que la question des dictateurs est résolue !!! Ce n'est pas parce que les Américains vont attaquer l'Irak qu'ils veulent en découdre avec les dictateurs. Ce qui les intéresse en premier lieu c'est le pétrole, tu le sais déjà, et le sort de Saddam ne les intéresse nullement. D'ailleurs ils seraient d'accord qu'il s'exile ailleurs, car ce n'est pas l'homme qui les intéresse mais les richesses de l'Irak. Le meilleur moyen d'y parvenir c'est encore d'avoir un régime à leur solde, un régime qu'ils puissent choisir. Où est la Démocratie la-dedans ? On veut remplacer un dictature sanguinaire par une dictature imperialiste, mercantile.</p> <p>Je veux encore croire aux bonnes intentions françaises, bien que je ne me fasse aucune illusion sur les vraies motivations de l'opposition de ce pays au processus de guerre. Mais il y a quand même quelques motifs de satisfaction dans les dernières interventions de Chirac. Il a déclaré : "le temps de l'impunité en Afrique est révolu..." c'est un bon début même si ceux qui subissent cette dictature, trouvent le temps long. La France fait des efforts envers les pays tampons comme tu dis. Ce n'est pas parcequ'on ne voit rien que rien n'est fait. A ce niveau de la diplomatie, il y a un décalage entre le style français, plutôt discret, et le style américain, très patronal et médiatisé.</p> <p>Encore une fois concernant les pays du Maghreb, ce n'est pas totalement vrai ce que tu avances comme argumentaire. Ces pays tampons comme tu dis ne sont plus totalement sous le giron français : l'Egypte est acquise à 100% aux Américains ; le Maroc travaille beaucoup plus avec les US, pour preuve leur absence du sommet France-Afrique !!! ; l'Algérie transite doucement sous contrôle américain, il n'y a que des écoles américaines à Alger maintenant !!! ; reste la Tunisie qui flotte entre différentes eaux. L'attitude tunisienne est plus un héritage de la tradition bourguibienne qu'un trait de génie du dictateur actuel. Mais au moins il à compris qu'il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier, surtout pour sa survie !</p> <p>Pour en terminer avec ton article, j'aimerai reprendre ton analyse sur le soutien de la France à Ben Ali. Tu poses les questions : "Comment expliquer sinon l'existence d'un millier de prisonniers d'opinion dans les geôles de Ben Ali, sous les yeux et l'indifférence de la France ? Qu'a fait la France pour Hamadi Jbali, Zouhair Yahyaoui et tant d'autres ?"</p> <p>Est-ce la faute de la France s'il y a plus d'un millier de prisonniers d'opinion chez nous ? Pourquoi la France doit absolument se battre pour leur libération quand nous, les citoyens tunisiens nous ne le faisons pas ? Qu'a-t-on fait, nous les Tunisiens pour Hamadi Jebali et Zouhair Yahyaoui ? Avant d'aller voir du côté des pays amis, balayons un peu devant nos portes. Posons-nous les vraies questions : pourquoi n'arrive-t-on pas à mobiliser tous nos compatriotes dans la lutte pour nos libertés ? pourquoi on fait le tri dans la défense des prionniers ? a-t-on explorer toutes les possibilités pour la défense des droits élémentaires de chacun de nous ?</p> <p>Je peux même aller plus loin dans la comparaison puisqu'il s'agit, d'après toi, de critiquer l'attitude de la France par rapport à une prise de décision responsable de la part des US. Je te poserai tout simplement ces questions : que font les Tunisiens pour leur libertés ? que font les Etats-Unis pour Zouhair et Hamadi ? Et plus généralement que font les Etat-Unis pour combattre les dictatures (Chine, Russie, Egypte, Amérique latine...) ?</p></div> Ne soyons pas quelqu\'un, soyons plusieurs https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article217 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article217 2002-11-06T17:18:54Z text/html fr T.I.Z Par cet article, je veux apporter une contribution personnelle qui aidera, je l'espère, à la réflexion. Loin de moi l'idée de faire une critique des partis politiques, puisque je suis ignorant en la matière. Mais je veux juste vous proposer un regard d'un citoyen de l'extérieur qui suit depuis peu de temps vos échanges et vos débats sur TUNeZINE. Cette confrontation permanente sur le forum m'a amené à me poser plusieurs questions. A la fois pour comprendre les motivations de chaque intervenant et pour (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique32" rel="directory">Opposition tunisienne</a> <div class='rss_chapo'><p>Par cet article, je veux apporter une contribution personnelle qui aidera, je l'espère, à la réflexion. Loin de moi l'idée de faire une critique des partis politiques, puisque je suis ignorant en la matière. Mais je veux juste vous proposer un regard d'un citoyen de l'extérieur qui suit depuis peu de temps vos échanges et vos débats sur TUNeZINE. Cette confrontation permanente sur le forum m'a amené à me poser plusieurs questions. A la fois pour comprendre les motivations de chaque intervenant et pour chercher un semblant d'objectif ou de stratégie dans le comportement de la résistance.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Je ne me rappelle plus si j'ai entendu cette expression à la télé et si je l'ai lu quelque part. Peu importe, c'est la richesse de son contenu qui a attiré mon attention. Pleine de sous entendus. Et elle s'applique à merveille à la situation actuelle d'une grande partie de la résistance (ou opposition) illégale.</p> <p>Par cet article, je veux apporter une contribution personnelle qui aidera, je l'espère, à la réflexion. Loin de moi l'idée de faire une critique des partis politiques, puisque je suis ignorant en la matière. Mais je veux juste vous proposer un regard d'un citoyen de l'extérieur qui suit depuis peu de temps vos échanges et vos débats sur TUNeZINE. Cette confrontation permanente sur le forum m'a amené à me poser plusieurs questions. A la fois pour comprendre les motivations de chaque intervenant et pour chercher un semblant d'objectif ou de stratégie dans le comportement de la résistance. J'avoue que je n'ai pas les réponses tellement les choses sont floues et les frontières entre différentes parties illisibles. Quand je ne reste pas perplexe devant tant d'incohérences et contradictions.</p> <p>Mais quel est le vrai problème de la Tunisie ? Pourquoi l'opposition n'arrive pas à se faire entendre ? Est-on condamner à vivre avec ces multiples compétitions, ancrées dans la nature humaine ? Difficile d'y répondre.</p> <p>On entend souvent ces expressions : \"Le miracle Tunisien\" ou \"le paradoxe Tunisien\". Inutile de m'attarder sur la première expression tant elle est du domaine du sarcastique et vous pouvez consulter à ce sujet l'article de Hasni : <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article102" class='spip_in'>Le mirage tunisien</a>. En revanche, je vais tenter de prouver que le paradoxe est loin d'être là où on pense le trouver. Pour mieux comprendre de quoi il s'agit, entendons nous sur la signification du mot paradoxe.</p> <h3 class="spip">Paradoxe ou Sophisme ?</h3> <p>Le mot <strong>Paradoxe</strong> fait parti des concepts qui rendent compte des erreurs et des contradictions de la connaissance. Mais il y a erreur et erreur. Certaines en sont involontaires parce que l'homme en commet à son insu. Logique en apparence, convenablement construit, le raisonnement n'en demeure pas moins faux. Ces écarts de pensée inconscients échappant à la volonté du sujet sont appelés « paralogismes » (para pour à côté).</p> <p>L'autre catégorie d'erreurs regroupe des erreurs volontaires. Celles-ci procèdent d'un parti pris de fausser le raisonnement pour entraîner l'interlocuteur dans le mauvais chemin. Il s'agit des <strong>Sophismes</strong> (j'en connais au moins une qui va être contente). Nés de l'apparente similitude de choses, ces derniers cheminent par le biais d'un choix délibérément faux des thèses de départ, en multipliant substitution abusives de termes, faux-semblants et subterfuges verbaux. Ce faisant, sont mises en œuvre, non sans habileté, le souplesse des concepts, leurs multiples nuances et inflexions. En fait, la sophistique se nourrit d'une idée truquée du dynamisme des choses, habile à exploiter l'élasticité des concepts par lesquels s'exprime le monde. Le sophisme procède de la confusion de deux optiques qu'on peut adopter à tour de rôle selon les besoins de son raisonnement. Un exemple, cette gentille chanson des étudiants Anglais :</p> <p>Plus on apprend et plus on sait, Plus on sait et plus on oublie. Plus on oublie et moins on sait, Et moins on sait, moins on oublie. Or moins on oublie et plus on sait. Alors, hein à quoi bon apprendre ?</p> <p>Le moment est venu d'essayer de voir clair au <strong>Paradoxe</strong>. Composé de \"para\", où se mêle une nuance de \"contraire\", et de \"doxa\" c'est-à-dire \"opinion\", le terme signifie un résultat bizarre, insolite, bousculant les idées reçues. Proche du paralogisme et, surtout, du sophisme, le paradoxe diffère de celui-ci par sa correction logique, l'absence de toute dérogation aux normes et règles de la logique, et de celui-ci par le fait qu'il constitue un résultat contradictoire qu'on n'a pas voulu tel. Par conséquent, on comprend bien que le paradoxe, sans être une erreur, n'est pas d'avantage issu de la volonté de déguiser un état des choses ni ne se justifie par un manque de connaissances suffisamment fouillées. Né de causes plus profondes qu'il n'en a l'air, le paradoxe atteste une situation de fait contradictoire dont nul n'est fauteur. Un exemple, bien connu dans les sciences et les récits philosophiques de l'antiquité jusqu'à nos jours, est le paradoxe du menteur : « Je mens, donc j'affirme la vérité ». Est-ce s'affirmer dans le faux ou dans le vrai que de dire « je mens » sans rien ajouter en surcroît ? D'une part, c'eût été mentir du fait même de le prétendre. D'autre part, mentir et se prétendre le faire eût été énoncer la vérité. Mais alors où est la vérité ?</p> <h3 class="spip">Où est le paradoxe dans la situation Tunisienne ?</h3> <p>La communication sociale conduit les hommes à mélanger le faux et le vrai si bien qu'il n'est pas de menteur recuit qui ne fasse que mentir. Or, le démenti étant chose facile, on est vite à interpréter ses dires à rebours.</p> <p>A la lumière de ces explications, on comprend aisément que la pratique du régime despotique en place en Tunisie n'est autre que du Sophisme (ça ne va plus faire plaisir à la même personne de tout à l'heure !!!). Sa communication est basée sur la prêche du faux, du mensonge et de la falsification des réalités sociales et de l'état des libertés individuelles, du camouflage de la pratique systématique de la torture. A côté de ça, une description transparente de l'état de l'économie (sans doute à cause des pressions du FMI) et une volonté claire de passer le message de l'écrasante présence du RCD à tous les niveaux de la société, avec des scores électoraux de plus de 99%. Rien de paradoxale dans ce comportement mais uniquement une volonté, réfléchie et planifiée, d'affirmer un double objectif : une belle image de marque de la Tunisie et le contrôle de la situation. Une politique basée sur la peur (des deux côtés d'ailleurs), la terreur et la confiscation des avoirs du peuple.</p> <p>Face à cette politique, on aurait pu s'attendre à voir une opposition virulente, forte et surtout proche du peuple. Il n'en est rien et c'est là où se situe le paradoxe de la Tunisie. En face d'une dictature organisée, terrifiante, opprimante, censurant tout ce qui bouge, on aurait pu s'imaginer l'émergence d'une solidarité au sein même du peuple. Rien, il est terrifié à un point où il devenu paralysé ! A se demander des fois s'il ne complait pas dans ce rôle de l'attentisme. Le paradoxe de l'opposition c'est qu'elle ne montre aucune organisation, aucun objectif, aucune stratégie, aucune clairvoyance. Et surtout, ce qui est le plus grave, aucune discussion ou dialogue avec le peuple. Les différents débats ou échanges se font, en général, entre eux.</p> <p>Aujourd'hui, du moins ce que je vois à mon niveau, la résistance passe son temps à attendre que quelqu'un agisse ou prenne l'initiative de faire quelque chose pour que tous les autres lui sautent dessus avec des critiques acerbes, dures et parfois destructrices. A quoi ça rime ? N'oublions pas que seul le peuple doit juger en final de la légitimité qu'il doit accorder à un mouvement. Discuter de légalisation d'un parti est une critique nécessaire mais ne doit pas se transformer en une décision qu'on impose au peuple. Discuter de l'opportunité de l'islamisme peut servir à moderniser ses mouvements mais ne doit en aucun cas se substituer au choix du peuple. Discuter des actions et les moyens de faire la résistance doivent être un moyen d'élaborer un programme politique et non des ordres au peuple pour qu'il adapte son comportement. Les politiciens ne doivent pas passer leur temps à discuter de ce qui est préférable au peuple ou de prendre des décisions à leur place, mais plutôt exposer leur point de vue directement au peuple, d'abord pour qu'il les connaisse, ensuite pour qu'il accorde la légitimité à leurs mouvements.</p> <p>On oublie parfois l'objectif de chaque mouvement. On oublie parfois l'essentiel. On se borne à critiquer tous ceux qui ne partagent pas notre avis, des fois même au sein du même parti. Et comme la résistance est multiple et le régime unique, je vous laisse imaginer le temps que passe la résistance à s'autocritiquer. Y'en a même, et leur fibre révolutionnaire ne doit pas être étrangère à ce comportement, que ce que font les autres est forcément inutile. Il n'y a qu'eux qui ont raison. Mais que veut-on au fait ? Avoir raison ou participer à faire bouger les choses ? n'y a-t-il pas un espace où peuvent cohabiter toutes les initiatives ?</p> <h3 class="spip">L'union fait la force !</h3> <p>Il n'est pas inutile de rappeler que la meilleur façon de faire aboutir une cause est d'afficher clairement son objectif. Il est venu le moment pour les dirigeants de la résistance de faire un choix et d'énoncer clairement s'ils veulent le fauteuil où s'il veulent se battre pour le peuple. Car si on veut que les choses bougent il est indispensable de réfléchir à une résistance unie. Pas forcément avec les même idées, ni avec les mêmes idéologies. Il n'est pas nécessaire de fusionner pour réussir, mais il faudrait s'unir pour combattre un objectif commun. Et on ne peut s'unir que si on a un objectif commun, une cible commune, un ennemi commun.</p> <p>Voilà le sens du titre \"ne soyons pas quelqu'un, soyons plusieurs\". Une résistance multipolaire, avec la richesse de ses propositions, la diversité de ses points de vue, la multitude de propositions. Mais avec un objectif commun, qui ne doit être en aucun cas le culte de la personne.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Certains passages de cet article sont inspirés du livre \"Les paradoxes de la science\" de A. Soukhotine.</p></div> Définition de l'opposition politique http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article195 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article195 2002-10-23T13:33:05Z text/html fr T.I.Z Faut il appeler le mouvement contre le régime de Ben Ali une Opposition ou une Résistance ? Quelques éléments de réponse dans Encarta . I. Introduction opposition (politique), ensemble des forces politiques qui expriment des divergences importantes par rapport aux détenteurs du pouvoir. Pour qu'il puisse exister une opposition, il faut que le système politique d'un pays soit organisé et régi par des règles précises. L'opposition est ouverte et collective. Lorsque la lutte contre les détenteurs du (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique32" rel="directory">Opposition tunisienne</a> <div class='rss_chapo'><p>Faut il appeler le mouvement contre le régime de Ben Ali une Opposition ou une Résistance ? Quelques éléments de réponse dans Encarta [<a href='#nb_2A' class='spip_note' rel='footnote' title='Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2002 en ligne' id='nh_2A'>*</a>].</p></div> <div class='rss_texte'><p><strong>I. Introduction</strong></p> <p>opposition (politique), ensemble des forces politiques qui expriment des divergences importantes par rapport aux détenteurs du pouvoir.</p> <p>Pour qu'il puisse exister une opposition, il faut que le système politique d'un pays soit organisé et régi par des règles précises. L'opposition est ouverte et collective. Lorsque la lutte contre les détenteurs du pouvoir est clandestine, il ne s'agit pas d'opposition mais de résistance. De même, l'opposition n'est pas normalement la critique individuelle mais le regroupement de personnes partageant des vues critiques sur la manière dont le pays est gouverné.</p> <p><strong>II. Les modèles d'opposition</strong></p> <p>La réflexion sur l'opposition est récente. Parmi les auteurs qui se sont intéressés de près à cette notion, il faut citer R. Dahl, qui a écrit en 1966 un ouvrage intitulé l'Avenir de l'opposition dans les démocraties. Dans ce livre, R. Dahl propose un essai de typologie des différents modèles d'opposition en régime démocratique. Ainsi, il distingue les pays dans lesquels le « consensus » étant très élevé, les minorités d'opposition sont peu nombreuses et les citoyens sont en général d'accord avec l'esprit des lois qui sont édictées ; les pays dans lesquels il y a en permanence une importante minorité qui accepte les formes et les procédures constitutionnelles tout en étant profondément en désaccord avec la politique suivie par le gouvernement. Les personnes faisant partie de cette minorité obéissent aux lois qui ont été adoptées suivant la procédure constitutionnelle et légale reconnue légitime, mais ont le sentiment d'être contraintes d'obéir à ces lois bien qu'elles les trouvent mauvaises. Enfin, R. Dahl définit un troisième type, constitué par les pays dans lesquels une importante minorité refuse à la fois la politique gouvernementale et la Constitution.</p> <p>Il s\'agit bien entendu de formes « idéales ». Il semble que la France, après avoir appartenu à la troisième catégorie, appartienne désormais à la deuxième, celle où les textes fondamentaux, la Constitution et l'esprit qui l'inspire sont à peu près acceptés. On peut donc distinguer dans les faits les régimes politiques à « consensus élevé » ou de nombreux citoyens ne sont que très modérément opposés au pouvoir et les régimes à « consensus limité » où beaucoup de citoyens sont fortement opposés au pouvoir. Parmi les premiers, on peut citer la Suède, parmi les seconds, la France ou l'Italie. Un régime de consensus limité offre plus de liberté dans l'action politique qu'un pays de consensus élevé, mais il entraîne des risques importants de violences politiques, d'impasses politiques, d'instabilité constitutionnelle et, à la limite, de destruction de la démocratie elle-même. C'est l'une des causes de la chute de la IVe République en France en 1958.</p> <p><strong>III. Les fonctions de l'opposition</strong></p> <p>Alfred Sauvy écrit dans la Tragédie du pouvoir (1978) : « La démocratie ne consiste pas à s'unir mais à savoir se diviser. L'unanimité, le plein accord, est un mauvais signe. » L'opposition assure donc certaines fonctions indispensables en démocratie. Elle permet d'abord une information contradictoire des décisions et des intentions du gouvernement du pays. Il revient à l'opposition de soulever des questions, de critiquer les interrogations ou les orientations de telle ou telle politique. L'opposition doit ensuite constituer pour les électeurs un éventuel gouvernement de rechange. Cela signifie que l'opposition doit avoir un programme réalisable. Le principe de l'alternance fait donc de l'opposition un gouvernement en puissance.</p> <p>TIZ 100% réveillé</p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p>[<a href='#nh_2A' id='nb_2A' class='spip_note' title='Notes _2A' rev='footnote'>*</a>] Encyclopédie Microsoft® <a href="http://encarta.msn.fr/" class='spip_out' rel='external'>Encarta®</a> 2002 en ligne</p></div> A propos de l'opposition Tunisienne https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article194 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article194 2002-10-23T13:32:51Z text/html fr T.I.Z Pourquoi faut-il s'unir et non fusionner ? Pourquoi un élan démocratique national unique est-compatible avec les différentes sensibilités ? Quelle alternative face à la dictature organisée ? Je tiens à féliciter Hasni pour ce travail titanesque et de grande qualité (voir L'opposition tunisienne). Il a le mérite de nous faire une synthèse bien détaillée de tous les points de vue et réflexions concernant la vie politique démocratique. Et malgré les différences, voire les divergences, il faut voir là un (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique32" rel="directory">Opposition tunisienne</a> <div class='rss_chapo'><p>Pourquoi faut-il s'unir et non fusionner ? Pourquoi un élan démocratique national unique est-compatible avec les différentes sensibilités ? Quelle alternative face à la dictature organisée ?</p></div> <div class='rss_texte'><p>Je tiens à féliciter Hasni pour ce travail titanesque et de grande qualité (voir <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article179" class='spip_in'>L'opposition tunisienne</a>). Il a le mérite de nous faire une synthèse bien détaillée de tous les points de vue et réflexions concernant la vie politique démocratique. Et malgré les différences, voire les divergences, il faut voir là un motif de satisfaction. Car ce débat reflète la vivacité des différents courants de pensée et la vitalité des hommes libres en Tunisie.</p> <p>Après un peu de recul et plusieurs relectures, je me permets aujourd'hui de vous soumettre quelques commentaires, qui en introduiront d'autres je l'espère.</p> <p>Dans un premier temps je ne parlerai que du thème : l'union de l'opposition. De quelle opposition parle-t-on ? Une opposition se justifie face à un pouvoir légitime. Dans le cas de la Tunisie on a affaire à un putsh militaro-médical suivi d'un putsh constitutionnel ! C'est le terme de résistance qui s'impose dans ces conditions. La fusion est illusoire dans le contexte actuel ! Sinon on ne peut plus appeller ce mouvement "Démocratie". La démocratie introduit implicitement une confrontation d'idées et un choix pour le peuple. En revanche pourquoi pas l'union entre les différentes composantes de la résistance, qui garderaient leurs spécificités et leurs identités, mais qui combattraient la même tyrannie. C'est l'exemple de "l'Opposition Démocratique" Argentin, mouvement né de l'union de toutes les composantes opposées au régime en place.</p> <p>Le but de cette union ne serait de faire converger ni les programmes ni les points de vue, mais uniquement de se concentrer sur la même cible. Il faut oublier les querelles internes et se projeter vers un objectif commun : le véritable changement !</p> <p>Donc pour moi "construire un front démocratique national" tout en "affirmant ses différences" est tout à fait possible. C'est la voie qui a permis aux Argentins de se débarrasser de la dictature !</p> <p>Mais avant de prétendre réussir cette entreprise, il ne faut pas se voiler la face et regarder un peu ce qu'est en train de faire la résistance. Au lieu de canaliser ses énergies pour créer des motivations de changement de régime, elle continue à se disloquer et s'auto-critiquer, sans avoir besoin d'aide du despote. Certes de temps à autres ils envoient des piques pour semer encore plus la zizanie et la discorde (avec beaucoup de succès malheureusement), mais généralement ils n'en ont pas besoin...</p> <p>Face à Etat policier, une dictature organisée, un régime despotique, que propose la résistance : des querelles sur l'histoire de la Tunisie post-destourienne, sur le soufisme, sur le bourguibisme, sur l'islamisme, sur le gauchisme, sur le néolibéralisme,... Bourguiba est mort, le Destour aussi. Le Soufisme est réduit à néant. Et s'il faut préserver le reste, il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur et voir uniquement l'avenir. Il faut oublier les rancoeurs du passé, pour se projeter vers un meilleur avenir pour la Tunisie. Il ne faut plus laisser les blessures du passé noircir nos coeurs et brouiller nos esprits. Il faut aller de l'avant et laisser place à la créativité et l'imagination. Encore l'intelligence.</p> <p>L'heure n'est pas aux réglements de comptes (ça viendra peut être) mais plutôt à la statégie du changement, à l'alternative pour la Tunisie moderne.</p> <p>TIZ 100% réveillé</p></div> Histoire des Arabes par Dominique Sourdel https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article159 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article159 2002-10-10T12:03:13Z text/html fr T.I.Z Quelle est l'histoire des Arabes depuis le premier millénaire (avant l'Islam), en passant par la constitution d'un empire et jusqu'à la renaissance du monde arabe aux XIXe et XXe siècles ? En dépit des apparences, il n'est rien de plus malaisé à écrire que l'histoire des Arabes, dans la mesure où ce dernier terme, aujourd'hui d'usage courant pour désigner un vaste ensemble de populations arabophones, a recouvert dans le passé une réalité difficile à cerner. Ainsi, on ne peut le réserver aux seuls habitants (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique3" rel="directory">DéLivres</a> <div class='rss_chapo'><p>Quelle est l'histoire des Arabes depuis le premier millénaire (avant l'Islam), en passant par la constitution d'un empire et jusqu'à la renaissance du monde arabe aux XIXe et XXe siècles ?</p></div> <div class='rss_texte'><p>En dépit des apparences, il n'est rien de plus malaisé à écrire que l'histoire des Arabes, dans la mesure où ce dernier terme, aujourd'hui d'usage courant pour désigner un vaste ensemble de populations arabophones, a recouvert dans le passé une réalité difficile à cerner. Ainsi, on ne peut le réserver aux seuls habitants de l'Arabie qui y vivaient avant l'apparition de l'Islam car une appellation aussi limitative ne permettrait de rendre compte que très partiellement de l'évolution à partir de laquelle naquit l'usage actuel, qui insiste sur les liens culturels et linguistiques unissant la Libye et le Maghreb aux pays du Proche-Orient arabe. <strong>(Mot de l'éditeur)</strong></p> <p><strong>Table des matières</strong></p> <p><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Avertissement <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> I - Les Arabes avant l'islam <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> II - L'islam et les conquêtes <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> III - L'Empire arabe (VIIe-VIIIe siècle) <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> IV - Les Arabes en Orient du vine au xi, siècle <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> V - L'Occident arabe du VIIIe au XVe siècle <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> VI - Arabes, Turcs et Mongols en Orient <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> VII - La renaissance du monde arabe aux XIXe et XXe siècles <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Bibliographie</p></div> <div class='rss_ps'><p>Dominique Sourdel, professeur honoraire à l'Université de Paris-Sorbonne, est notamment l'auteur du Dictionnaire historique de l'Islam (en collabor. avec J. Sourdel-Thomine, Paris, PUF, 1996)</p></div> L'intelligence d'abord ! https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article123 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article123 2002-09-25T14:31:17Z text/html fr T.I.Z Jamais je n'aurais pensé qu'un jour je me mettrais à l'écriture. Mais les temps qui courent ne nous laissent guère le choix. Par cet article je voudrais apporter ma contribution au refus du totalitarisme, et proposer une alternative complémentaire aux initiatives politiques : la lutte nécessaire par l'information, le savoir, la connaissance et l'intelligence. Depuis quelques temps je suis les débats passionnés sur le forum TUNeZINE, et plusieurs questions m'ont traversé l'esprit. Je ne vous ferai pas (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique41" rel="directory">Société</a> <div class='rss_texte'><p>Jamais je n'aurais pensé qu'un jour je me mettrais à l'écriture. Mais les temps qui courent ne nous laissent guère le choix.</p> <p>Par cet article je voudrais apporter ma contribution au refus du totalitarisme, et proposer une alternative complémentaire aux initiatives politiques : la lutte nécessaire par l'information, le savoir, la connaissance et l'intelligence.</p> <p>Depuis quelques temps je suis les débats passionnés sur le forum TUNeZINE, et plusieurs questions m'ont traversé l'esprit. Je ne vous ferai pas ici l'étalage de mes états d'âme, je voudrais exposer ma réflexion qui pourrait aider à ce que plus de gens participent aux débats, et réagissent contre la situation dramatique ou même luttent contre la dictature.</p> <p>Beaucoup se demandent pourquoi les Tunisiens sont si silencieux, désintéressés, mous… ? Pourquoi peu de gens, finalement, s'impliquent dans la lutte pour plus de démocratie ? Pourquoi les Tunisiens ne réagissent pas plus que ça à la honte que nous vivons dans notre pays ?</p> <p>Les réponses sont certainement multiples, mais une partie est à trouver dans l'image que renvoient les partis d'opposition d'eux-mêmes. En partant de mon cas d'espèce (que je ne crois pas isolé) je vais essayer d'apporter un éclairage qui me semble indispensable pour la compréhension des uns les autres. اa nous aidera, j'espère, à travailler tous ensemble.</p> <p>Certainement la peur, l'angoisse immobilisent. Mais ça ne se résume pas qu'à ces sentiments à mon sens. Certes le régime a instauré la crainte, la suspicion et la délation comme fondements du système social, pour pouvoir contrôler en toute quiétude le pays. Mais les Tunisiens ne sont pas dupes !!! En revanche, peu d'entre eux savent qu'il y a autant de gens qui se battent au quotidien pour les libertés. L'information est ce qui fait principalement défaut pour la mobilisation du plus grand nombre. Le nombre est fait pour rassurer, et le sentiment d'appartenir à un grand groupe, plutôt que batailler seul est fait pour réconforter les plus hésitants. De ce point de vue le manque d'information et diffusion sur les différentes actions menées est cruelle.</p> <p>Il n'y a pas si longtemps, je ne savais pas qu'il y existe autant de partis politiques en Tunisie (reconnus ou non). Oui, on entend que telle ou telle personne a été emprisonnée, mais jamais je n'aurais imaginé l'ampleur des dégâts. A aucun moment je n'ai pu avoir accès à cette information en Tunisie. C'est uniquement par voie de presse étrangère que j'ai compris le trou noir dans lequel je vivais. Je me suis rendu compte ce jour là combien il y avait de résistants dans notre pays, nombreux, très nombreux !!! Une bonne nouvelle.</p> <p>Hélas, pas si sûr !!! Car au même moment en m'informant un peu plus et en suivant les débats sur les différents forums ou encore en lisant quelques lettres d'information de l'opposition, on se heurte à un mur d'incompréhension, à une terrible déception. Un paradoxe de plus !!!</p> <p>On s'aperçoit très rapidement des rivalités au sein de l'opposition, la prédominance des ambitions personnelles. Pire que ça, de l'agressivité gratuite, de la vulgarité futile et surtout une grande défiance vis à vis de tout nouveau à qui on demande, dès ses premières approches, de faire ses preuves tout de suite, on le sermonne de pondre un projet politique faute de quoi il est catalogué ignorant de la question politique et inapte à comprendre ce qui se passe réellement !!! Alors comme on n'a pas de vécu de militant derrière nous, on se sent très vite exclu de cette communauté.</p> <p>Résistants de toute heure vous avez restreint le cercle de vos adhérents vous-même avec vos débats passionnés, avec vos sensibilités, très légitimes par ailleurs et tout à fait compréhensibles, mais à double tranchant.</p> <p>Les partis politiques sont indispensables et il est hors de question pour moi de les remettre en cause ici ou de débattre de leur utilité. Mais est-ce suffisant !? Certes pas. Depuis le temps que la lutte ait commencé, elle n'a pas abouti à une avancé tangible et perceptible par tous. Il faut néanmoins saluer leur travail titanesque et le mérite de mettre sur la place publique les horreurs des régimes qui se sont succédés. Mais à force d'être trop nombreux et très dispersés, les opposants finissent par être facilement contrôlables, maîtrisables. Voire même facilement divisibles et destructibles.</p> <p>Un appel à été lancé sur le forum TUNeZINE pour inviter les différents responsables politiques (ou ceux qui se proclament en tant que tels) à expliquer leur ligne de conduite ! Est-ce encore une fois la priorité ? Je n'en suis pas persuadé pour plusieurs raisons :</p> <p>1- La division de l'opposition est essentiellement due à la multitude d'approches, de points de vue, d'idées et de programmes qui différencient ses composantes. Alors pourquoi insister encore sur ce point ? Cherchons plutôt l'unité à tout prix, sans concessions ni arrières pensées (je sais, je rêve !!!) pour créer une force mobilisatrice (ne serait ce que par le nombre) capable de drainer les foules. Et une fois cette tâche accomplie et notre problème résolu, libre à vous de discuter sereinement de vos programmes. اa n'empêche pas de travailler dès maintenant sur les programmes, de les ficeler, d'en informer les intéressés pour que le moment venu tout le monde soit prêt.</p> <p>2- La démocratie dans les pays civilisés n'est pas arrivée du jour au lendemain. Il ne faut pas oublier que les nations qui jouissent de cette forme d'organisation politique sont plus que centenaires, et surtout le taux d'alphabétisation et le niveau des connaissances très élevées. Il est illusoire de penser qu'en Tunisie on pourra y arriver dans le court terme. Notre pays est jeune (bientôt 50 ans d'indépendance) et le peuple, puisque c'est de lui dont il s'agit en démocratie, quoiqu'on en dise n'est pas mûr pour une réflexion politique profonde à grande échelle. Ce problème n'est pas uniquement celui de la Tunisie. La démocratie a montré ses limites dans nombreux pays émergents car mal adaptée aux cultures, aux religions et mœurs sociales locales. L'exemple des dernières élections algériennes est là, hélas, pour nous le rappeler.</p> <p>3- La politique n'est pas une préoccupation première du tunisien. Pour des raisons diverses : on n'a jamais vraiment vécu dans une société politique (on ne connaît que des présidents à vie !!! On se croirait presque du temps des Khalifes et Sultans), on n'en apprend rien, ni à l'ةcole ni dans les médias (il ne faut pas rêver non plus). La seule expérience de changement politique qu'a connu la Tunisie, dans son ère indépendante, est advenue justement un certain 7 Novembre, et que s'est-il passé ? Tout le monde est descendu dans les rues pour applaudir. On ne sait pas qui, ni quoi mais c'était pour saluer le changement. Donc le réflexe est de réagir par la politique du vide.</p> <p>Le niveau d'éducation se dégrade avec une allure vertigineuse (donc un niveau de connaissances en constante régression). En Tunisie, il est incroyable de constater que le réseau routier à été construit pour l'essentiel sous l'ère coloniale. Depuis, presque 50 ans et malgré quelques projets financés par la banque mondiale, on est fier d'avoir construit 140 Km d'autoroute ! Les chemins de Fer, aucun commentaire ! Rien que d'y penser j'ai mal. Il faut savoir que même si on voulait en construire, on en serait incapable et obligé de sous-traiter à des étrangers.</p> <p>Dans le même temps, des pays comme le Pakistan, l'Inde ou la Chine (pourtant avec des PIB par habitants inférieurs : 2100 $ pour la Tunisie en 1999, 400 $ pour le Pakistan en 1999, 340 $ pour l'Inde en 1995 et 780 $ pour la Chine en 1999) ont réussi à développer des compétences techniques indéniables (technologiques, scientifiques, informatiques…). Ils envoient même des fusées dans l'espace alors que nous sommes encore au stade de se demander si tel ou tel parti politique est meilleur que l'autre, ou à fustiger l'Amérique et les Juifs pour le mal qu'ils font au monde arabe (alors que cette situation on la subit parce que nous nous laissons faire et que ne n'avons aucun programme pour moderniser nos institutions, ni moyens intellectuels pour rivaliser avec eux).</p> <p>Mes amis, il est temps de se remettre vraiment en question et de se demander où est la priorité. Vous la connaissez tous. Alors soyons unis pour atteindre notre objectif.</p> <p>Pour compléter toutes les actions politiques et militantes entamées, il faut créer un autre espace de mobilisation, non politique cette fois, où des gens qui n'ont pas d'affinités avec les mouvances existantes puissent s'exprimer aussi.</p> <p>Les moyens pour le faire existent déjà avec le site reveiltunisien.org. On pourrait s'appuyer sur ce support pour informer le maximum de monde. Utiliser notre intelligence pour mobiliser les gens à s'impliquer à leur manière, sans forcément les pousser à adhérer à un parti politique. Chacun doit travailler avec ses moyens propres pour améliorer le sort de la Tunisie sans préjuger des actions des autres !!! Toute contribution est la bienvenue. اa ne veut pas dire que ce sera l'anarchie, NON ! L'effort individuel est primordial à tout effort collectif. Si chacun fait un peu c'est tout le collectif qui s'en verra récompensé.</p> <p>Alors que faire ? Je dirai que le salut ne viendra que par l'intelligence !</p> <p>Plus que jamais les priorités, pour moi en tous les cas, restent : l'information, l'information et l'information. C'est le principal ennemi d'une dictature. Puis j'ajouterai le travail, la connaissance et le savoir. Dieu disait Outloubou el îilm (chercher le savoir). اa permettra de faire reculer l'ignorance, l'atout majeur de toute dictature.</p> <p>Alors à nous les mailing lists : Amis ou autres, Tunisiens, Maghrébins, Arabes, Européens ou autres, députés de tous les pays, associations, organismes. Tout le monde doit être informé. La circulation de l'information de proche en proche fera boule de neige et finira à coup sûr par aboutir. J'en suis plus que convaincu.</p> <p>A tous les Tunisiens qui hésitent encore à faire quelque chose par peur, par manque d'intérêt à la politique ou tout simplement par manque de moyens, sachez qu'Internet nous offre une occasion en or pour faire bouger les choses. Il est du devoir et de la responsabilité de chacun de s'investir au moins pour informer les autres. Les moyens vous les avez avec le site reveiltunisien.org, le forum TUNeZINE, etc.. Et cet élan volontariste si vous voulez bien le dynamiser pourrait être baptisé « <strong>100% réveillé</strong> »</p> <p>VIVE LA TUNISIE ! LIBRE, DANS L'HONNEUR ET L'INDةPENDANCE</p></div>