Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Mon peuple, lève-toi http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1725 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1725 2005-03-30T13:37:11Z text/html fr Farhat Liberté d'expression Dictature Poésie engagée Répression du peuple Poésie Soutien aux familles de Zarzis Le désert sans poètes De mon pays ils se sont emparés Un régime sans âme est instauré A prétendu que mon peuple est arriéré Le chemin de la modernité il va lui montrer Mon pays, qu'il était beau avec son sable doré Les vacances, c'était le bonheur quand on jouait dans la forêt On était pauvre mais qu'elles étaient belles nos soirées Les enfants et leur fête étaient sacrés Le dictateur par ses savants entouré A décidé que les enfants, il va s'en occuper la (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot53" rel="tag">Liberté d'expression</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot79" rel="tag">Dictature</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot112" rel="tag">Poésie engagée</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot123" rel="tag">Répression du peuple</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot164" rel="tag">Poésie</a> <div class='rss_texte'><p><i>Soutien aux familles de Zarzis</i> <br></p> <p>Le désert sans poètes <br> De mon pays ils se sont emparés<br> Un régime sans âme est instauré<br> A prétendu que mon peuple est arriéré<br> Le chemin de la modernité il va lui montrer <br> Mon pays, qu'il était beau avec son sable doré<br> Les vacances, c'était le bonheur quand on jouait dans la forêt<br> On était pauvre mais qu'elles étaient belles nos soirées<br> Les enfants et leur fête étaient sacrés<br> Le dictateur par ses savants entouré<br> A décidé que les enfants, il va s'en occuper la prochaines rentrée<br> Fini la poésie, fini les belles histoires, fini l'envol dans les lointaines contrées<br> Un autre monde il va leur montrer<br> Et pour la pratique, pas besoin d'aller en enfer<br> Le mal, de son royaume il est fier<br> Dans mon pays la violence s'installe et la douceur se perd<br> Même pas une oasis, tout devient désert<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>L'affaire de l'Ariana</i> <br></p> <p>Faut-il me suicider ?<br> L'océan notre douleur<br> N'a-t-il ni voix ni odeur ?<br> Pourquoi pour mon peuple tant de malheur<br> Pourquoi rêve-t-il d'un sauveteur ?<br> Que faut-il pour le voir se battre dans l'honneur<br> Des cris, des chants derrière ses éclaireurs<br> Que l'océan déborde et réveille les cœurs<br> Les gouttes il y'en a toutes les heures<br> De mon âme serai-je le tueur ?<br> Comment alors partager ta douleur<br> Mon peuple lève-toi et jetons à la poubelle ce rat rongeur<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Scandale de l'Ariana</i><br></p> <p>Je l'ai perdu lui que j'adorai<br> Mon pays je j'ai rêvé, dites-moi si vous le rencontrez<br> Je l'ai perdu lui que j'adorai<br> Si vous le trouvez dites-leur que j‘en ai le cœur serré<br> Nos parents étaient fiers, l'avenir, ils pensaient préparer<br> On avait des belles histoires et d'autres qui de peur nous faisaient vibrer<br> Le visiteur de la nuit était toujours honoré<br> Un jour notre destin vers le noir a viré<br> Dans une autre ère nous sommes entrés<br> Les visiteurs d'aujourd'hui nous font pleurer<br> On ne raconte plus, on chuchote ce que rapportent les torturés<br> Les descentes de police à tout moment de la soirée<br> Les enfants par la peur sont dévorés<br> Une mise en scène par des médias au pas est orchestrée<br> Une violence qui s'acharne sur nos âmes pour les défigurer<br> Mon peuple lève-toi pour déloger le dictateur au visage marbré<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Lettre Ouverte au Ministre des Affaires Etrangères et aux Sénateurs, Députés membres de groupe d'Amitié France-Tunisie</i><br></p> <p>Mes amis, votre cœur ne voit-il pas ce que vous nous faites ?<br> Nous qui aimons ce que de l'amitié disent vos poètes<br> Mon pays c'est pas seulement les plages d'Hammamet<br> La mer que fait-elle si c'est pas notre souffrance qu'elle reflète<br> Combien de fois faut-il que notre mort se répète ?<br> Mon peuple qu'a-t-il fait pour mériter le cachot, les oubliettes ?<br> Mon peuple, ce que votre cœur souhaite<br> Pourquoi vos vizirs du tortionnaire font une vedette ?<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Qui a condamné le prisonnier politique Mohammed Ben Ali Chennaoui à la mort lente ? / AISPP</i><br></p> <p>Mon peuple dans la détresse <br> Ma Tunisie ma princesse<br> Mon peuple dans la détresse<br> Te fait une promesse<br> La liberté, dans mon pays aura une adresse<br> Ma Tunisie ma princesse<br> Je sanglote mais ce n'est pas de la faiblesse<br> C'est la douleur d'une grande tristesse<br> Que fait-il subir à ton enfance et ta jeunesse ?<br> Ma Tunisie ma princesse<br> Ton enfance pour ses parents, il agresse<br> Ta famille, pour ses fils, il blesse<br> Ta jeunesse, pour ses idées, il oppresse<br> Ma Tunisie ma princesse<br> Mon peuple va bientôt s'emparer de la forteresse<br> Mon peuple lève-toi , demain nous serons en liesse<br> Le dictateur, le chien, demain nous le tiendrons en laisse<br></p> <p>Farhat</p> <hr class="spip" /> <p><i>J ‘ai perdu mon ami</i><br></p> <p>J ‘ai perdu mon ami<br> Vous aussi, des amis vous en avez certainement perdu<br> Dans notre pays, le dictateur s'abreuve des vies foutues<br> Mon ami et moi nous étions toujours l'un à l'autre suspendus<br> Pendant des années mon ami a disparu <br> Le malheur s'est abattu sur la terre quand je l'ai revu<br> L'humain en mon ami, le dictateur l'a pendu <br> Quel malheur pour mon ami, un moins que rien il est devenu<br> Quelle douleur de ce que de mon ami j'ai vu<br> Le dictateur enragé de l'ignoble l'a mordu<br> Quand il partait du village pour aller pointer au poste comme convenu<br> Mon ami hâtait le pas et faisait des kilomètres au ciel la tête tendue<br> Peut-être demande-il à son dieu que l'humain en lui soit rendu<br> Quand il devait faire ses besoins, si vous saviez comment il s'est tenu<br> Mes frères ne faites pas comme si ces lignes vous n'avez pas lues<br> Mon peuple lève-toi, le dictateur doit être combattu<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Témoignage de madame Khalsi, mère des jumeaux Maher et Ramzi / AISPP </i><br></p> <p>Le bourreau des jumeaux<br> Le bourreau a tranché<br> Les deux jumeaux il faut les détacher<br> Leur complicité est un danger , il faut l'empêcher<br> A leur mère pour trente-deux ans il faut les arracher<br> Le bac, il ne doivent pas passer<br> Les deux jumeaux doivent arrêter de penser<br> Le dictateur a ordonné, torturez et faites-les parler.<br> Qui a eu l'idée et qui a imité. Les jumeaux doivent se dénoncer<br> Ecartelés dans deux prisons éloignées<br> La souffrance, par deux il faut la multiplier<br> Chacun d'eux doit souffrir pour sa mère et pour sa moitié<br> Mon peuple, lève-toi, le bourreau des jumeaux il ne faut pas le supplier<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>A vendre, tunisien pour pièces détachées par Nabil El Ouaer</i><br></p> <p>Le dictateur violeur<br> Dans mon pays, les jeunes vont au lycée<br> Mais des fois ils mettent des années pour rentrer<br> Et des fois ils rentrent violés<br> Dans mon pays, un lycéen aimait étudier<br> Avait des passions et des liens d'amitié<br> Sa famille rêvait d'un beau métier<br> Le rêve est cassé. Le lycéen, le dictateur l'a violé<br> Il ne supportait pas ses idées.<br> L'infâme, que de supplices à mon peuple sont infligés<br> Dans mon pays, le malheur s'est propagé<br> La souffrance s'est installée,<br> L'abominable est arrivé.<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Le miracle tunisien : les tunisiens marrons</i><br></p> <p>La princesse de Tyr a échappé au carnage<br> Son exil se termina à Carthage<br> Croyant échapper au perpétuel esclavage<br> Mais Ben Ali est du voyage<br> Le dictateur expose ses recettes à l'étalage<br> Dictature, torture, pour la liberté il faut un apprentissage<br> Partout le dictateur impose son image<br> Les chiens en demande davantage<br> Sa police, sa milice et son parti font des ravages<br> Les jeunes de mon pays choisissent le marronnage<br> Des embarcation de misère tout droit au naufrage<br> Mes frères, les tunisiens marrons me font mal leurs images<br> Mon peuple garde la tête aussi haute que les nuages<br> Mon peuple, demain nos enfants nous rendrons hommage<br> Nous vaincrons cette horde benaliste sauvage<br></p> <p>Farhat<br></p> <p>Marrons : esclaves fugitifs<br> Marronage : la fuite des esclaves<br> La princesse de Tyr : Elissa fondatrice de Carthage<br> Tyr est située à 70 km de Beyrouth<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>La belle et la barbarie</i><br></p> <p>La Tunisie était un beau pays<br> La famille du dictateur ivre de barbarie<br> Oh mon dieu, ils l'ont violée les maudits<br> Une armée d'esclaves qui se croient affranchis<br> A leur tête le policier Ben Ali<br> Oh mon dieu, ils l'ont salie<br> Humilié par le traitement qu'il a subi<br> C'est dans la peur que mon peuple se réfugie<br> La dignité devient un oubli<br> Pour abuser de mon pays<br> Le dictateur a décrété que rêver est interdit<br> Bannir le rêve de liberté devient un acquis<br> Mon peuple lève-toi, le dictateur est fini<br> Tu peux l'abattre sans grenades et sans fusils<br> Tu peux l'abattre rien qu'avec des cris<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Consolez la liberté</i><br></p> <p>Consolez la liberté<br> Consolez mon peuple<br> Zouhair Yahyaoui n'est plus<br> Dans mon pays et ailleurs la douleur s'est répandue<br> Consolez mon peuple<br> Le rebelle a disparu<br> Consolez la liberté et consolez tous ceux qui l'ont connu<br> Consolez mon peuple<br> C'est un rêve de dignité qu'il a perdu<br> Un dictateur voulait le mettre à genoux mais il n'a pas pu<br> Consolez mon peuple<br> C'est un homme libre qu'il a perdu<br> Dans mon pays aussi des hommes libres ont vécu<br> Consolez mon peuple<br> C'est contre la tyrannie que Zouhair Yahyaoui s'est battu<br> Dans mon pays aussi des hommes ont résisté au despote absolu<br></p> <p>Farhat<br></p> <hr class="spip" /> <p><i>Ben Ali La Tumeur dédié à Mohammed Abbou</i><br></p> <p>Ben Ali La Tumeur<br> Qui est l'esclavagiste de mon peuple, le tortionnaire, le dictateur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui sévit à Borj Erroumi comme violeur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui a peur de Mohammed Abbou le résistant à la terreur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui a enchaîné mon peuple avec la peur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui veut faire de mon peuple un peuple inférieur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui a plongé la Tunisie de l'Ariana à Zarzis dans la douleur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui a pour idole l'auteur de « Jenine le Camp des Horreurs »<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui vit aujourd'hui dans la frayeur<br> Ben Ali La Tumeur<br> Qui va extraire Ben Ali La Tumeur<br> Mon peuple qui cassera les chaînes de la peur<br></p> <p>Farhat<br></p></div>