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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Human wrongs A protester who went on hunger (...)

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Agora > Société
Le Tunnel de la République
par Kacem
12 mars 2003

Je crois que j’ai dépassé mes limites, alors Je demande 1 million de fois pardon à Dieu
Dieu : je ne suis que votre création. Pardon pour ce film



A tous ces gens qui veulent attacher leurs chevaux ; à tous ces gens qui croient que le train de la liberté et de la dignité a déjà passé et que la Tunisie ne le prendra jamais, je veux leur dire que je peux arrêter ce train ou tirant ces rails avec mes dents. Ce film de fiction est dédié à ceux qui ont encore le doute que notre combat n’est pas légitime ; ce film est dédié à ceux qui ont senti la fatigue du combat.

Ce film est une tentative kacemienne de pousser les jeunes Tunisiens à se chercher eux-mêmes dans la liberté et la dignité. Je voudrais leur dire que cette patrie leur appartient et qu’ils sont les responsables devant l’histoire, devant leurs enfants et leurs femmes. Ce film est dédié à nos mères, à nos pères et à nos enfants. Ce film est un défi pour les matraques et les prisons ; Avec ce film je défie les montagnes, les plateaux, les lacs et les rivières.

Ce film est dédié à Tarek Iben Zied et à tous les poètes de nuit. Je n’oublie pas de dédier ce film au juge des juges le poète ; en fait ce film est une réaction à son poème du troupeau ainsi que des oiseaux. Ce film est dédié à l’histoire de notre Tunisie. Ce film est écrit pour que les artistes n’immigrent jamais, sans eux notre peuple sera plus pauvre et plus bas. kacem

Comme n’importe quel Tunisien Kacem doit se mettre débout sur ses pieds, fini les écoles et les universités, fini l’écriture des films et la folie de la jeunesse. Kacem doit se marier, construire une maison comme tout le monde et commencer à vivre tranquillement. Kacem doit avoir un poste à l’université, comme ça 2 heures par semaine de travail. Le temps libre, je monterai mes films à la maison avec ma femme. Kacem a décidé de ne plus bouger et de ne plus faite de bêtises et de ne plus toucher à la politique et critiquer l’ةtat et la société. Je suis professeur de mathématiques appliquées en plein centre universitaire, je gagne bien ma vie. Mon père a vendu quelques hectares pour financier la construction de ma maison. J’ai tout fait moi-même, de l’architecture à toutes les autres installations. Mon bureau est très bien équipé avec toutes les machines électriques, ma connexion Internet est par satellite... j’ai la paix chez moi, je m’occupe de mon jardin chaque matin. Ma femme est très belle... c’est la femme de mes rêves, douce, lisse et gentille. Je parle avec ma femme doucement et sans complexe. Ma femme aime beaucoup mes façons et comment je mène notre vie. Elle ne travaille pas, alors elle m’accompagne toujours dans mes déplacements et surtout à l’étranger. Petit à petit j’ai commencé a parler avec elle du cinéma, des films et des cadres, des caméras et des scènes. Ma femme a beaucoup aimé cette machine magique qui détecte le moindre clin d’œil. Je me sens calme, tout à fait calme, la nuit je prépare mes cours des maths, je corrige quelques copies et voilà toute ma vie. Maison-école, mes étudiants et ma femme. Merci mon Dieu, merci de m’avoir donné la santé et une gentille femme. Je ne vois plus ni à gauche, ni à droite, je ne m’intéresse plus aux pauvres, aux ouvriers, aux prisonniers d’opinions, aux dépassements de l’administration, aux harcèlements de quelques collègues et aux étudiants. J’ai la paix, quel besoin aurais-je de tout ceci. Je suis bien payé et que les autres aillent à l’enfer, je dirais même que c’est parce qu’ils ont mal choisi leurs spécialités, ils ne savent pas vivre, ils ne savent rien, ce sont des hypocrites, ils représentent tout un troupeau, je ne peux rien faire pour eux.

Donc Kacem ne parle plus avec les petits, je prends mon café loin a Sidi Bousaid, je me déplace dans ma voiture Mercedes et je porte des lunettes polices. Je porte des smoking. Ma femme est la plus heureuse de toutes les femmes de la Tunisie. pendant deux, trois ans je vis comme ça ; je n’ai pas d’amis avec qui je peux rigoler, parler un peu d’autre chose, je n’aime pas jouer aux cartes et je n’aime pas perdre du temps pour rien. J’ai besoin d’amis avec qui je peux monter mes films et avec qui je peux parler des... combats... logiques... dialectiques... conflits... Je n’aime pas cette façon de vivre, je ne suis pas une vache, je ne peux pas vivre hors combats... hors conflits... cette vie-là c’est de la vie en plein combat, il faut que je change, il faut que je me récupère, j’aime jouer au centre, j’aime aller plus loin, je dois bouger, je dois être proche des gens simples, je dois bouger avec eux dans les autobus. Je dois manger avec eux leurs casse-croûte, je dois connaître leurs problèmes, pourquoi ils sont mal payées, pourquoi ils sont mal traités, pourquoi ils sont comme ça. Je n’ai plus besoin de cette vie de merde, je crois que je gâche ma vie comme ça.

J’ai parlé avec ma femme du fait que je me sens mal dans ma peau et que je veux bouger, dire, parler, écrire, faire des projets. Zineb m’a dit que les essais individuels ne donnent pas de résultas, et que je peux risquer mon travail et mon salaire et que je ne suis pas sur le bon chemin. Zineb m’explique que je ne suis plus assez jeune pour des aventures politiques, sans issue. Elle me dit que je dois penser à elle, à mon fils à mes parents et à mon avenir... Kacem n’arrive pas à comprendre cette vie de merde, il est habitué à vivre libre et digne, Alors que le monde autour de lui pense comment manger plus vite et comment cacher des sous for the rainy day.

Avenir, de quel avenir parlez-vous sous cette dictature. Avenir, quand les professeurs n’ont pas droit de se réunir, sauf en présence du chef de cellule. Avenir, quand ce peuple n’a plus le droit de s’organiser librement. Avenir, quand il n’y a pas de théâtres. Avenir, quand il n’y a pas de films. Avenir de mon fils, de quel avenir parlez-vous, alors que le pays est vendu. Avenir, quand l’école n’est pas connectée au réseau Internet. Avenir, quand deux gouttes d’eau provoquent une inondation. Zineb écoute-moi, mon fils oui, mais moi je dois vivre, je dois créer, je dois bouger. Zineb je ne veux plus travailler, je ne peux pas être dirigé par un chef de cellule, je n’aime pas que mon bureau soit fouillé chaque jour. J’aime être un être humain, libre, loin du système. Si mon fils ne continue pas mon combat ce n’est pas mon fils... Zineb je dois monter mon propre projet. Je dois créer mon propre usine, voilà, je serais le chef de moi-même, le maître d’œuvre, c’est ma propriété. Je suis né patron, you understand ? Zineb m’a dit que c’est une bonne idée d’avoir un projet.

Un projet en Tunisie dans le contexte économique actuel c’est la plus grande aventure au monde. Alors que les hommes d’affaires cachent leurs sous pour ne pas investir, à cause de l’instabilité politique et à cause de la mafia créée par le régime, Kacem décide de commencer son projet. J’ai vendu tous les bijoux de Zineb, elle ne m’a pas dit non. Elle n’a pas pleuré, elle ne m’a rien dit, mais elle m’a donné aussi toutes ces économies. Quelle femme, et quel monstre. Kacem n’est pas uniquement un docteur en mathématiques appliqués, mais sa vraie spécialité est la génétique. J’ai terminé ma maîtrise en génétique il y a plus de 20 ans ; j’ai toujours travaillé avec les cellules et les laboratoires dans différents pays, enfin comme expert international en la matière j’ai toujours voulu faire l’impossible pour participer dans les recherches de clonage humain. Je connais la carte génétique humaine mieux que la carte de la Tunisie. Les mathématiques appliquées présentent pour moi une raison de vivre, c’est la logique et c’est la réalité, donc c’est la beauté. Kacem n’est autre qu’un artiste. La création, l’imaginaire et la détermination sont mes caractères de bases. L’usine, donc le projet ne peut être que dans le domaine de la génétique humaine. En Tunisie nous avons besoin d’exporter, je ne peux pas financier avec les bijoux de Zineb ce grand projet. L’installation de cette usine demande des sommes énormes. Les banques tunisiennes doivent être convaincues par le projet. Mon projet consiste à fabriquer un être humain à partir d’une seule cellule, je n’ai pas besoin des cellules souches ici, à partir des cadavres. Les cimetières deviendront les sources de la matière première. Le projet consiste donc à récréer quelques Tunisiens. A vrai dire faire naître ces cadavres... c’est de la folie, ils vont consommer ni plus, ni moins et l’usine ne sera pas rentable et fermera ses portes dans les plus brefs délais. L’astuce du projet est que je peux faire naître le cadavre lui-même en temps réel comme s’il vivait avec nous avec toutes ces capacités mentales à l’âge de 45 ans. Le plus beau c’est qu’on peut vendre ce cadavre comme pièces détachées, puisque normalement il est mort administrativement. Alors on peut exporter le cœur, les poumons, vendre les reins et les testicules. Du point de vue de la religion je ne sais pas, mais dans un film tout est permis. 14000 pages d’écriture et des calculs scientifiques approfondis. J’aurai besoin de plus de 500 ingénieurs dans toutes les spécialités. Mon problème est le financement.

De bon matin le lundi, je prends mon projet entre mes mains et je me dirige au centre ville pour un entretien avec la banque. En Tunisie un tel projet ne peut être admis qu’après l’approbation de deux commissions : La commission 7 et la commission 26/26. Ni le directeur de la banque, ni le gouverneur de la banque centrale ne peuvent décider. Il me faut donc le présenter devant ces deux commissions. Je sais bien que les membres aiment l’argent ni plus ni moins, vendre un être humain ou l’acheter ce n’est pas important. Les calculs financiers montrent que mon projet est très rentable. Un cœur d’un homme adulte peut être vendu à 20 millions de dollars, alors que la matière première ne coûte rien sauf quelques litres d’essences. Je ne crois pas que les commissions peuvent lire 14000 pages écrites en langage très scientifiques. Deux jours, une semaine, deux semaines je n’ai pas eu de réponses, je commence à faire circuler de l’information dans les journaux, que je peux vendre toutes les pièces détachées d’un être humain. J’ai multiplié les annonces dans les journaux. Cœur, poumons, reins, testicules... J’ai eu beaucoup des commandes... énormément des commandes, de l’Europe, d’Amérique et même de l’Afrique... Mes commandes sont évaluées à plus de 200 millions de dollars, alors que l’investissement ne dépasse pas les 20 millions de dollars. J’ai faxé toutes ces informations aux deux commissions.

Je savais qu’ils allaient dire oui pour le projet, ils sont prêts à nous vendre tous, même pour quelques milliers de dollars, ces gens-là ne savent ni lire ni écrire. Ils savent manger et manger n’importe quoi et n’importe comment. Leurs objectifs est l’argent de n’importe quelle façon. Ils contrôlent l’économie d’un pays, alors il faut s’attendre à tout, surtout quand ces gens-là ne sont pas des professionnels. Un fax m’annonce que la somme de 20 millions de dollars est à mon entière disposition, Ils on nommé un directeur financier pour le labo pour pouvoir me contrôler. Dans le PV, ils ont exigé le 65% du bénéfice. J’ai signé et alors pourquoi pas, l’argent suffit pour tout le monde. Le premier chèque que j’ai signé d’une somme de 70 000 dollars à l’ordre de ma femme Zineb, ses bijoux et ses nuits sont aussi chères pour moi que mon projet. J’ai donc commandé tous les machines, les bâtiments du labo sont déjà construits. Une microscope électrique, l’unique en Afrique, est déjà en route vers Tunis-ville, transporté par un avion spécial. J’ai commandé les cuvettes en Allemagne. Chaque cuvette représente un petit labo, c’est là-dedans que le cadavre naîtra une nouvelle fois à partir d’une cellule de ses os. Nous avons 5 cuvettes liées au plus grand et au plus rapide calculateur au monde conçu et réalisé par mes ingénieurs qui ne dorment pas, ni les nuits, ni les jours. J’ai monté une équipe qui peut contrôler toutes les procédures de la formation d’un être humain hors utérus. Les cuvettes sont les utérus. Si l’être humain doit passer 9 mois dans le ventre de sa mère, pour sortir tout petit, l’être Kacemien passe uniquement 40 jours dans les cuvettes pour sortir à l’âge de 45 ans. Pendant la procédure de naissance on peut contrôler toutes les variables qui dépassent les 600 millions, il y a deux variables fondamentales pour moi, de type binaire : c’est la liberté et la dignité. En effet le directeur commercial n’a pas besoin d’hommes et de femmes dignes et libres puisqu’ils sont vendus déjà en pièces. Mais chacun a ces propres calculs et chacun a ses propres visons du projet, on verra bien par la suite qui va vendre l’autre, les créatures de Kacem ou les 7 et 26/26.

L’arrivée du microscope électronique à Tunis-ville a fait tourner toutes les caméras de toutes les chaînes, y compris la 7 et la 21. Les journalistes ont rempli leurs pages, les applaudissement des faux dirigeants est entendu presque jusqu’au Sahara. Je n’ai jamais vu un pays aussi en désordre que le nôtre, les Bindera ( BINDIR) sont plus nombreux que les cellules. Le microscope est notre fierté nationale ; les sciences étaient et restent toujours nos choix de bases. Les membres des commissions 7 et 26 sont en plein assaut, ils marchent les poitrines en avant, comme s’ils comprenaient le fonctionnement de ce microscope, ils sont devenus tous des chercheurs en génie génétique. Cet acquis national est devenu l’ordre du jour de tous les discours. Ce régime cherche le victoire même sur une table de jeux, un jeux de dominos. La machine est donc bien installée, connectée à tous les ordinateurs et surtout au calculateur. Les logiciels génétiques sont en parfait état de fonctionnement. Tous les ingénieurs sont en place, devant leurs écrans pour contrôler les variables et la fabrication des être humain à partir d’une cellule de cadavre. Mes ingénieurs sont tellement polis, ils me comprennent au moindre geste et la moindre alpha. Et pour que mon projet reste totalement secret, je n’ai pas expliqué les processus de division cellulaires et la formation de l’être humain dans les cuvettes. Mon bras droit est Tarek Ibn Zied soit (TIZ) ; ce monsieur me fait confiance et j’ai une totale confiance en lui, il ne me trahirait jamais, même si je ne lui ai pas tout expliqué. TIZ est mon directeur exécutif. Sous mes ordres, il forme une bonne équipe pour creuser le tunnel de la république de Kacem au-dessous du laboratoire. Je lui ai fourni tous les plans et les méthodes. Les ingénieurs ont eux-mêmes creusés pendant les nuits... j’ai de vrais ingénieurs qui ont la foi de faire et pas des merdes qui portent des cravates, ces gens-là ont des cervelles d’oiseaux.

Le tunnel est un projet d’accélérateur de particules, TIZ a bien compris que ce tunnel n’est autre qu’une route souterraine vers la direction de la liberté et la dignité. C’est la première autoroute de la république. TIZ a bien suivi l’infrastructure de la république en préparation. Quand tout est en marche, TIZ me confirme que le laboratoire est prêt à la première expérience, le tunnel d’une longueur de 20 km est bien éclairé, et a cinq sorties au centre ville, seul TIZ et quelques ingénieurs savent... ces ingénieurs sont si proches de moi que je ne peux rein faire sans leurs propres mains et cervelles, une intelligence incroyable et une confiance à la couleur de la neige. Je leur appris comment vérifier les cuvettes, comment transmettre toutes les variables à l’être humain comme œuf, et comment modifier ses caractères, même si les processus sont déjà déclenchés. J’ai leurs confiance et leurs cœurs. Il y a plus que cinq semaines que je n’ai pas vu ma femme, ni mon fils. Je suis en plein combat et je n’ai plus le temps pour l’amour et pour la famille.

Une petite explication mathématique pour les gens qui éprouvent une difficulté à comprendre le processus de fabrication d’un être humain. Une excitation pour une seule cellule avec une solution chimique peut déclencher la division cellulaire comme si elle était fécondée. Cette masse de chair et de sang va suivre un olgarithme bien déterminé pour former un être humain, mais plus vite. Comment pour l’âme. L’âme humaine se trouve dans la matière elle même, elle ne disparaît jamais. Ceci ne contredit pas la religion, mais (Soubhani ellthi Youhyi ellhithama wahye Ramim) reste toujours valide, les cellules utilisés sont celle des os de cadavres. En se basant sur : rien de secret, rien ne se perd tous ce transforme , on peut comprendre la complexité de cette histoire et l’aventure de Kacem. Dieu pardon si j’ai dépassé les limites, mais je suis entrain de faire renaître les valeurs humaines qui risquent de ne plus exister chez notre vivant. Dieu pardon, je ne suis pas un monstre et je n’arrive pas à créer sans votre volonté et votre décision. Merci de m’avoir donné cette capacité de mémoire pour écrire un film de science-fiction à la Tunisienne.

Tarek à bien compris mes projets, je le désigne à la tête d’une commission de recherche de toutes les personnalités tunisiennes qui ont porté dans leurs vie des principes nobles, la liberté et la dignité et la démocratie. Lui, il trouve tous les géologues et les anthropologues de toute les régions de la Tunisie... Il visite tous les cimetières en Tunisie pour chercher les os des cadavres. Le projet est aussi secret que possible. Nous avons cinq cuvettes, donc on peut fabriquer 5 êtres humains en même temps. Mes ingénieurs me conseillent de commencer par une cuvette, nous devions commencer le lendemain.

Quelques informations arrivent à la commission 7 ; ils désignent à la tête du laboratoire un ministre de génétique. Jamais entendu parler de cette nomination sauf en Tunisie, ministère de génétique tunisienne. Quel peuple et quel gouvernement ! Ce ministre nomme 50 commandants pour contrôler les activités de laboratoire et faire le suivi des bons de commandes. Chaque être humain fabriqué doit être égorgé tout de suite pour vendre ses pièces à la bourse. Cinq commandants me suivent partout, il me faut des pièces (cœur, poumons, reins...) et il me faut des contacts avec l’extérieur. Autrefois j’ai parlé avec TIZ une autre langue que l’Arabe et le français. Nous pouvons parler la langue d’une tribu en Inde. En Tunisie c’est impossible de trouver deux personnes qui connaissent parfaitement cette langue, à part Kacem et TIZ. Donc, je me suis échappé du contrôle et d’isolation en utilisant cette fameuse langue avec TIZ, j’ai lui demandé de faire parvenir au moment nécessaire les pièces internes d’un porc à travers le tunnel. TIZ tient les bons de commandes avec le directeur commercial.

De bon matin, TIZ me passe un échantillon d’un os d’un cadavre du cimetière de Jallez. Tous les ingénieurs sont en place devant leurs écrans, Avec le microscope électronique je détache une seule cellule, pour le placer dans la cuvette 1. Toutes les autres procédures sont automatisées. Je donne l’ordre aux ingénieurs de déclencher les processus de fertilisation et de fécondation en même temps. Le milieu de culture utilisé est nommé par le ministre de la génétique sous le nom de milieu 7 novembre. Tous les nouveaux-nés seront contaminés par ce virus. Espérons qu’ils ne seront pas des chefs de cellules. La salle de contrôle est totalement fermée pour tous les ingénieurs, sauf TIZ, moi et un autre ingénieur qui avons les droits d’accès. Plus de 10 caméras de haute performance nous transmettent des images en temps réel de l’intérieur de la cuvette. L’écran principal nous montre le développement et la division d’une masse de chair et de sang. En moins d’une heure un brillant est totalement formé. Le milieu de culture 7 novembre fournit tous les ingrédients nécessaires pour le bon déroulement de la production. Je ferme la salle de contrôle principale et je sors avec TIZ dans le grande salle de tous les ingénieurs. Je leur annonce que l’opération se déroule bien. Eux-mêmes ne voient rien, sauf les variables des 0 et des 1 sur leurs écrans. Ils ne savent pas de quel œuf s’agit-il. C’est interdit et il est prévu que les ingénieurs ne sachent rien de que ce qui passe. Il faut attendre 40 jours pour que l’œuf peu sortir de la cuvette, de la capsule, en fait âgé de 45 ans comme s’il n’était jamais mort.

Je sors du laboratoire avec TIZ, vers la Marsa, TIZ est au volant, un 4x4. Tarek n’a jamais conduit une voiture à moins de 140 km/h. Je lui demande de ne plus foncer sur l’accélérateur sinon on risque de sauter par le parebrise. Il ne me répond pas, mais il accélère encore et encore, nous somme à 160 Km /h. Brusquement et avec ses touches magiques du volant il arrête la voiture. Il se retourne vers moi et dit "ةcoute si Kacem : j’ai une idée, une idée géniale..." Je lui demande de continuer en disant "Oui, j’écoute vas-y..." il frappe sur le volant, alors que j’allume une cigarette. Tarek continue "Je veux que tu fasse faire naître..." je dit `"Qui, tu parles de qui ? on va sélectionner ou quoi..." Tarek "Mais oui, il faut sélectionner, bien sûr, il faut faire naître les hommes les plus intéressants de l’histoire de la Tunisie, les hommes nobles. Enfin, tu veux faire naître les principes et les valeurs : voilà, pourquoi ne pas chercher les bons cadavres, donc les cellules de Farhat Hached par exemple..." Je suis resté bouche bée devant cette idée magique, je lui confirme et en même temps je lui demande de préparer la liste de toutes les personnalités syndicales et politiques pour les faire naître de nouveau. Je demande à Tarek de faire demi-tour. Nous se dirigeons vers la ville de Bizerte.

Voilà comment je me sens en écrivant ce film ; comme vous voyez ce film est trop lourd, par l’unique raison qu’il est loin du peuple, même s’il est pour le peuple. Les personnages ne sont pas bien clairs, à cause de leur popularité. Ils sont aussi complexes. Ce film est pauvre en grands plans, là où il y a beaucoup de personnage et de figurants, il n’ y a pas de foule. La foule rend le film plus dynamique et plus chaleureux. La rue est la vie elle-même, alors que ce film tourne uniquement dans un laboratoire. J’ai voulu donner le rôle principal à Tarek, mais j’ai senti comme s’il est trop jeune pour assumer un rôle si complexe, alors qu’il n’a pas encore vu le monde. Juste ici je me sens bien avec lui et j’aime qu’il continue bouger la substance grise de sa tête. Merci Tarek pour ta présence dans ce film. Parler avec mon personnage est vraiment l’étape qui s’échappe encore à nos réalisateurs à cervelles d’oiseaux.

Notre voiture roule à 140 km/h, Tarek est plein d’énergie et d’enthousiasme, personnellement je pense à Zineb et à mon fils. Il y a deux semaines que je ne les ai pas vu. Je ferme mes yeux, j’enlève mes lunettes et je m’endort comme un bébé... pendant ces instants-là j’ai rêvé loin, loin de Tarek et mon labo, loin d la Tunisie ; je me suis trouvé dans un autre pays, ce pays-là n’est autre que la Mongolie. Oui, j’ai été en plein désert de ce pays, qui est plus vaste que la Tunisie, 10000 fois. J’ai traversé ce désert pendant 4 mois en plein hiver avec un groupe d’amis asiatiques. C’est ainsi que j’ai beaucoup appris de chez eux et surtout la patience et la persévérance. J’ai appris comment mémoriser le plus grand nombre de choses possibles. J’ai appris chez eux le partage et le sacrifice et j’ai même appris comment boire le lait des chevaux. La Mongolie possède 25 millions de chevaux. Ce chiffre dépasse 25 fois le nombre des habitants... je ne sais pas combien de temps a passé, mais quand j’ai ouvert mes yeux, Tarek n’était plus assis à côté de moi. La voiture était arrêtée au bord d’une cimetière. Mes lunettes sont toujours là. Je les mets tranquillement pour voir Tarek penché sur un tombe. Je siffle par la fenêtre pour qu’il n’introduise pas sa main à l’intérieur de la tombe, je veux pas lui faire du mal au petit. Non il n’est pas fait pour ça. Sans discussion, il arrive avec un seul os dans la main gauche. Je prends l’os, c’était une clavicule si fraîche qu’elle wat encore brillante. Je sais que si un peuple ne respecte pas ces vivants, il ne peut pas respecter ses morts. Le cimetière est tellement sale et mal entretenu que beaucoup de tombes sont presque à la surface. L’image me fait peur et je ne veux pas que Tarek fasse ce boulot. Avidement la voiture est à 140 Km/h en direction de Tunis-ville, je n’ai pas parlé avec Tarek, et lui me demande pourquoi j’ai arrêté cette procédure, alors que tous les soldats de la guerre de Bizerte étaient a notre portée... Faisons-en naître dix, la Tunisie sera automatiquement libre. Je ne connais pas bien notre histoire, mais je n’aime pas la vengeance, je ne veux pas que ces soldats se vengent de leur peuple et de leur régime. La guerre de Bizerte est encore sous question. J’ai dit à TIZ la raison pour laquelle j’ai arrêté la fouille et je lui ai expliqué suivant l’histoire de ma mère que s’il introduit sa main dans un tombe pour prendre un os, sa main sera noire à jamais. Il s’explose de rire alors que j’étais en total accord avec ma mère. Merci maman de m’avoir appris de ne jamais introduire ma main dans les poches des autres.

Ce film risque d’être trop long et je commence à avoir mal au dos. Mal au dos, je ne peux pas écrire et je ne peux pas imaginer des bons passages, franchement ce film est trop difficile et il va prendre plus que deux semaines. Je risque de perdre deux Kg de poids et quelques dioptries. Pourquoi je me suis engagé pour écrire ceci alors que je peux dormir tranquillement ? Cette histoire suivra... Les yeux pleins de sommeil, j’écris.

Tarek me place devant ma maison, il n’a pas voulu descendre pour manger avec moi. J’ai voulu l’inviter pour lui montrer mon fils Kais. Tarek a raté ce soir un bon repas. Sur la table il y avait tout, et surtout les crevettes. De ma maison je peux contrôler les variables, la créature a déjà l’âge de deux ans presque, ceci uniquement en quelques heures, 6 heures exactement. Tout marche bien, l’enfant est en parfaite santé. Zineb ne sait rien, et je ne veux pas lui parler de toute cette histoire et surtout des cadavres, elle ne dormira jamais plus à côté de moi. Les femmes ont toujours peur de la mort plus que les hommes. Laissons tomber tout ceci et parlons plus des choses sérieuses.

39 jours ont déjà passé, j’ai bien introduit des modifications dans les programmes avec les ingénieurs pour réduire la durée à 10 jours ; ces résultats est connu uniquement par Tarek et un autre ingénieur, son nom reste secret jusqu’à la fin du film. De bon matin je suis arrivé au labo. Tous les ingénieurs sont en attente des résultats de leur travail. La salle des capsules, donc des cuvettes, est sous mon total contrôle. Ce jour-là le ministre de la génétique, les membres de la commission 7 et celle de 26-26 sont présents, ils sont là pour voir les résultats. La question pour eux est de l’argent pur et dur. L’homme qui sera devant vous sera vendu en pièces détachées, les commandes sont nombreuses et nous avons besoin des investissements. Tarek a déjà tout préparé comme prévu (toutes les pièces détachées) d’un porc, je sais qu’il a tout fait introduire à partir du tunnel débouchant à la salle des cuvettes, donc des capsules.

Tous le monde en place, Kacem vous parle, déclenchez le système de respiration artificielle, je veux voir l’image sur le grand écran au centre de la salle de réception.Tarek, tu vois sa mémoire... oui commandant... ne touche à rien... oui commandant... Augmente le sens... (il crie...)...les membres de la commission et le ministre sont à coté de moi... ( ils applaudissent)...Tarek ouvre la cuvette... à vos ordres commandant... ( sur l’écran on voit que la cuvette s’ouvre...) Tarek déclenche le sens dans la salle des cuvettes... oui commandant... (on peut entendre le bruit d’une respiration)... Descends... Sur l’écran on voit un homme totalement nu... les yeux ouverts... Tarek ouvre la porte de la salle... oui commandant... je lui demande de sortir... ( il sort devant nous ), le ministre et les membres des commissions reculent... J’avance vers lui, je lui jette une blouse blanche, il l’attrape et la porte immédiatement... je lui tend ma main droite... il me salue ; devant moi un homme toute à fait normal à l’âge de 45 ans... je prend sa main et je lui dit "soyez le bienvenu monsieur... qui êtes-vous ?"

Il me répond : je suis le chef de cellule de Carthage-ville...

Tout le monde éclate de rire y compris le ministre, les membres des commissions croisent les regards... Un parmi eux s’approche de moi et dit "Chef cellule ou chef secteur, il est vendu en pièces... ça ne nous regarde pas." Le monsieur n’a rien compris... le ministre ouvre son dossier et commence à lire le texte suivant "Monsieur, officiellement vous êtes mort, donc administrativement vous n’existez pas, vu l’article 726726 vous êtes la propriété du laboratoire et vous serez vendu en pièces."... Je ne dis rien, mais je reste bouche bée. Tarek de sa fenêtre a les yeux ouverts et il ne bouge plus.

Le monsieur cultivé dans le milieu 7 novembre, commence a hurler "Vive le 7 novembre... vive Ben Ali... vive le 7 novembre... Essabba...7 novembre... Vive Ben Ali..." Il commence à bouger dans tout le labo comme s’il était en pleine élection présidentielle. Il avance vers un policier et attrape son arme, en reculant, il arrive à sortir du labo. Notre sécurité est très mauvaise. Le ministre nous ordonne de ne pas parler de cette expérience, comme s’il ne s’était rien passé, il paye alors toute les sommes de la commande en vigueur. Pour la première fois, le peuple tunisien n’est pas trahi par un ministre. J’ai dis a Dieu 1000 fois merci de m’avoir sauvé, même si je sais que ce monsieur survivra quelque soient les conditions. Tarek a tout prévu et ne laisse jamais tomber son commandant. Je l’appelle de son bureau. Il descend en courant, et vite on prend place dans la voiture. Tarek démarre en Américain pour sortir du labo à la vitesse de 120 km/h, deux tonnes de poussières derrièrelui.Nousnous dirigrons vers la plage. Je ne lui ai rien dit et il ne m’a rien dit, sauf que nous avons compris qu’il faut s’éloigner de ce cimetière ou bien la république de Kacem devient un bordel. Je lui dit "Si à chaque fois on fait naître un chef de cellule ou un membre du comité central, c’est fini pour toi et pour moi" Il commence à rire, à rire et à rire... la voiture est déjà au bord de la mer. Je n’ai pas arrêté de rire, j’ai mal au ventre, Tarek me dit "ةcoute : il faut faire naître Si Habib Bourguiba... il va te demander immédiatement de faire naître Wasila et tu vas voir comment le ministre va pisser dans son pantalon..." "Je n’en peux plus, arrête, je n’en peux plus... j’ai mal au ventre. "

J’aime la nage et j’aime la mer et j’aime l’espace ; nous descendons de la voiture pour plonger dans l’eau, j’aime me sentir libre comme ces vagues où j’ai tout appris. J’aime beaucoup plonger sous l’eau pour sortir loin, même trop loin de Tarek ; 2 minutes sous l’eau à une profondeur de plus de 20m, là où vous commencez à penser au fil qui sépare la vie et la mort ; j’ai eu l’idée de rester encore sous l’eau pour voir jusqu’à quel stade je serais capable de supporter l’asfixie de tout un peuple. Le peuple tunisien est à ce stade à plus que 3 minutes sous l’eau à une profondeur de 100m. Toutes les erreurs sont acceptées de ces oppositions pour faire sortir la Tunisie vers la surface de l’oxygène. Si cette erreur peut nous sauver alors pourquoi pas. Je n’aime pas donner une explication scientifique de ceci, mais malheureusement les hommes et les femmes ne sont bien au courant des principes de la commande par erreurs. Et uniquement par erreur, on peut commander les plus complexes systèmes et même politique, l’objectif est de la minimiser.

En nageant vers Tarek, qui n’aime pas beaucoup s’éloigner de la plage, j’ai eu l’idée de faire naître Ali Irrayehi, Saliha, Jamaa tehte Essour et pourquoi pas Om traki Nass mleh... la distance qui nous sépare est de plus de 100 m. Je sens mes pieds devenir lourds et que chaque mètre est multiplié par cent. Je commence à avoir froid et je me sens trop fatigué, je me renverse sur le dos pour nager plus facilement, mais j’ai perdu Tarek des yeux. Je les ferme... Tout simplement et j’attends une vague pour me lancer à coté de Tarek mon sauveur. Cette scène n’est autre que celle du peuple tunisien qui attend cette poussée, cette vague qui le place dans des eaux plus tièdes et plus calmes. J’ouvre mes yeux et je me retourne pour nager sur le ventre. Tarek est déjà éloigné de moi, je le vois débout sur la plage, il m’attend. Il sait pas que Kacem peut ne pas retourner sur plage ; il ne sait pas que Kacem a déjà perdu la température et que la jambe droite n’est plus fonctionnelle... La crampe me sépare de la plage et de vous... Je contrôle encore mon cadavre... mon corps risque de reposer à jamais dans l’eau... Justement j’aurais préféré mourir sous l’eau, sans voir vos visages et vos yeux, mais je suis en face de mon destin sur la surface et Tarek est une centaine de mètres. Ma voix n’est pas fonctionnelle, ma langue a perdu toute flexibilité... je n’ai plus des souffle... je commence à perde conscience et je bois de l’eau salée... je bois, je bois,... je bois de l’eau salée... Kacem est mort... Cliniquement pas encore.

Merci Tarek de m’avoir sauvé la vie et merci mon Dieu d’avoir envoyé cette vague qui m’a fait sortir pour me placer aux pieds de Tarek... Sans forces et sans mémoire, il m’allonge sur le sable de mon pays... je lui demande de me laisser dormir... comme ça. Je ne sais pas combien d’heures ou de mois j’ai dormi sur la plage, mais l’odeur de ma femme Zinab m’a fait ouvrir les yeux... Zinab ne m’a pas quitté pendant tout mon coma. Kais mon fils jouait avec les pierres sur la sable... J’ouvre et je ferme mes yeux, pour dormir encore, pour me trouver encore dans le coma...je veux voir mon fils jouer, je veux voir la liberté et la dignité même pour un jour... j’ouvre mes yeux pour que ma femme me prenne dans ses bras. J’ai senti la chaleur de sa poitrine, j’ai entendu son cœur battre... battre ; j’ai senti que je gagne de chaleur. Tarek nous couvre avec son manteau, j’ai pleuré comme un enfant, j’ai pleuré comme un bébé. Tarek ne m’a pas quitté et je me suis retourné en vie. Merci encore Tarek, merci et grand merci pour ta présence et ton humanisme... je me souviendrai à jamais... Voilà donc les valeurs que vous cherchez cher monsieur, si vous dites que ce peuple n’a plus des valeurs et n’a plus des principes, en voilà une démonstration. Ce peuple a besoin d’hommes courageux et d’hommes qui savent prendre des décisions.

Minuit au labo, je suis uniquement avec Tarek, lui il a déjà son réseau pour chercher les os de valeurs, il a déjà des échantillons de Farahat Hached. Je lui demande de vérifier la tunnel deux fois et sans faute. Je sépare une cellule et je la place dans la cuvette, automatiquement contrôlée par le calculateurs. Je lance le programme exécutable... tous les processus sont déclanchés sans faute et sans contradiction. Dans dix jours il sera entre nous, il prendra sa place là ou il était avant de mourir sur le champ de bataille. C’est primordial pour l’existence et la survie de notre peuple et de notre patrie. Tarek me trouve dans mon bureau pour reconfigurer le calculateur ; je lui confie toutes les procédures de contrôle de l’opération secrète. Aucun ingénieur, aucun administrateur ne savaient que nous préparons la fuite de Si Farhat. La salle principale est totalement déconnectée de la salle de cuvettes. Tarek n’a pas quitté mon bureau pendant six jours successifs, moi je m’occupe du camouflage et de la désinformation des gardes et de toutes les cadres des commissions 7 et 26/26. Tout le monde est convaincu que le labo nécessite quelque réparations et que le système informatique a quelques difficultés de déclenchement de processus. Je ne m’occupe plus de Tarek, il sait bien quoi faire. La fuite doit être bien organisée...Je savais le jour, l’heure et la minute de l’atterrissage du plus grand homme connu dans l’histoire tunisienne. Je ne sais juste pas par quelle sortie, il sortira... Tarek le sais et le sais très bien. Je crois qu’il a tout bien planifié.

La question qui ne me laisse pas dormir est comment monsieur Hached sera accueilli par le peuple, alors que qu’il vient d’un autre monde. Ces gens-là ne sont pas comme ceux des années 1940 et la situation a totalement changé. Ahh, malheureusement, la Tunisie en profondeur n’a pas changé et le combat n’est pas encore fini aujourd’hui ; les ouvriers sont de plus en plus massacrés et exploités. La libération totale du peuple n’est pas encore faite... Notre peuple n’est pas libre et n’est pas souverain. Ce gouvernement qui règne depuis 50 ans n’a rien donné et n’a rien résolu pour le moment. Donc pour moi Si Farhat doit continuer son combat comme si nous étions encore occupés, mais cette fois-ci par nous-mêmes. Je crois qu’il est assez intelligent pour une bonne orientation.

Si Farhat Hached est attendu dans 2 jours ; juste à minuit il sera entre nous, Tarek contrôle bien les procédures, je reçoit de temps en temps quelques message en hindou, me confirmant la bonne déroulement...je lui confirme par la bonne réception, ni plus, ni moins. Voilà donc que je me sens de plus en plus encerclé par les agents des sécurités, j’ai eu deux entrevues avec le ministre en même jour ; j’ai compris qu’ils me soupçonnent de cacher quelques choses, mais ils ne disent rien de concret. J’ai eu des informations, ils ont commencé à fermer tous les cimetières et quelques tombes ont complètement disparue de leur place... L’armée contrôle un peuple déjà mort. C’est de la folie quand même. Toutes les visites aux cimetières sont interdites par le régime, même le vendredi. Je n’ai rien dit à Tarek, j’ai voulu qu’il soit toujours concentré devant son devoir et le tunnel de la république. Quelques ingénieurs commencent à me poser des questions plus concrètes comme "Pourquoi nous n’avons plus accès à la salle des cuvettes. J’ai sentit qu’il y a parmi eux des informateurs pour les deux commissions. J’ai peur qu’ils découvrent que je suis entrain de faire naître l’espoir du peuple tunisien ; j’ai peur qu’ils sachent que Si Farhat est dans la cuvette.

Tarek ne sait rein de qu’est ce qui se passe, son commandant est sous contrôle total du chef de sécurité de l’armée. Ce chef n’a pas de pitié, mais il reste encore analphabète ; toutes mes communications sont sur écoute, mes messages aussi et mes blouses blanches. J’ai vue même les micros installé dans mon bureau. Je ne peux plus communiquer avec Tarek ni en arabe, ni en français, ni en hindou ; je crois qu’ils ont des interprètes de toutes la langues ; je sais qu’ils leur manque la langue de la foi et de la décision, la langue des grands amis, la langue de la confiance et de l’amour. Tarek ne me trahirait jamais, et Si Faraht doit prendre place dans notre combat quelque soient les conditions. J’ai arrêté toute communication avec Tarek.

Je bouge plus librement dans mon labo ; je commence à penser à Tarek, à Kais et à Zinab ; je risque de détruire leurs vies à jamais ; à la moindre faute dans une réunion, ils me dévoilèraient et dévoileraint Si Farhat. Leurs questions deviennent de plus en plus plus concrètes et plus précises ; leurs hypothèses cette fois-ci sont bien basée sur le fait que la cuvette contient un individu, un spécimen, mais il n’ont pas eu l’idée que ce monsieur va leur enlever leurs pantalons dans 1 jour. J’ai remarqué avec bonheur qu’il n’ont pas évoqué Tarek dans l’interrogatoire. J’ai senti qu’il est totalement exclu par eux, par la simple raison que Tarek n’a pas droit à l’accès dans mon bureau et ma poste. C’est bien qu’il n’ont pas pu imaginer que Tarek est bien le directeur et le décideur du labo depuis le début de l’opération, je ne suis qu’un acteur derrière les coulisses pour bien protéger et encadrer l’opération.

Nous étions quatre dans le bureau de monsieur le ministre de la génétique. L’interrogatoire peut durer plus que 10 heures ; je parle doucement et librement, je veux gagner du temps... le maximum... 1000 fois ils m’ont répété la même question, qui est à l’intérieur de la cuvette et quand il sera prêt ; ils parlent comme si je préparais du pain ou du gâteau. Ils savent même parler ; je nie l’existence d’un tel individu et que la cuvette est sous contrôle d’un procédure de calibrage qui peut durer 2 semaines ; la simulation n’est pas facile... et je dois changer le milieu de culture 7 novembre. Ce milieu est devenu trop pauvre. Mes phrases ne sont pas prises au sérieux par le ministre et ses assistants ; la sécurité plus ou moins.

Sans frapper à la porte, un général d’armée entre et passe un dossier au ministre ; En lui demandant une réponse immédiatement. Le ministre ouvre le petit dossier et le passe au directeur de la commission 7. Celui ci prend la décision de lui-même et dit au général "Demain matin le cœur sera à l’hôpital ; vous pouvez confirmer à votre patron que nous disposons de cœurs humains... pour ces cas-là...". Je ferme mes yeux et je pense à Si Farhat qui sera égorgé pour donner son cœur à quelqu’un de la famille royale ; j’ai peur qu’il force la cuvette sans connaître les procédures de déclenchement de la délivrance, le bébé sera mort-né et la Tunisie sera encore stérile. Ces gens-là peuvent même me forcer d’agir comme il veulent... les yeux encore fermés, j’ai les ouvre doucement pour regarder ma montre distraitement ; il reste quelques minutes pour que Si Hached soit à nouveau né et la Tunisie s’habillera de la robe de combat à nouveau. Le ministre s’adresse à moi en disant "Alors commandant Kacem ; comme tu vois nous avons confirmé la commande pour demain ; tu n’as plus le choix que de faire le nécessaire ; le cœur de celui qui dans la cuvette doit être vendu pour le patient encore vivant... c’est un devoir national Kacem ; tu n’as plus d’excuses ; ou bien on force la cuvette et on t’oblige à déclencher les procédures de la délivrance". Je suis calme ; calme comme la neige à -50 degrés ; je respire bien ; je ferme mes yeux pour les ouvrir encore en face de la fenêtre ; je me mets débout ; les mains dans les poches, et je lui réponds "Je vois que c’est impossible de travailler avec vous... vous confirmez, vous commandez, vous connaissez, vous pouvez forcer la cuvette ; oui vous pouvez déclencher les procédures de la délivrance dans de la cuvette vide ; à ce moment-là, vous risquez de tous faire sauter, et une expérience de 20 ans sera mise à zéro ; je n’ai pas d’individu dans la cuvette ; la cuvette est vide et sous contrôle des procédures de calibrage". En ce moment je savais que les oiseaux sont déjà hors du tunnel ; Tarek et si Farhat ont déjà quitté le labo et le tunnel. Il est déjà 1h de matin, et je sais que Tarek a pris avec lui les cartes génétiques et les hard discs de tout l’automatisme. "Monsieur le ministre je suis à vos ordres, toutes vos informations sont fausses". Un commandant de la sécurité entre au bureau et chuchote à l’oreille du chef de sécurité. Ce dernier confirme mes phrases en disant au ministre, que les ingénieurs ont pu ouvrir la cuvette et que rien n’a été trouvé... Bien sûr, Tarek a tout fait pour qu’il pouvoir sauver son commandant... Ces ingénieurs flics doivent encore suivre des cours pour arriver à comprendre que ce sont encore des apprentis...

Merci à vous tous ; Merci... je dois aller à AG de monsieur Farhat Hached.

kacem



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