Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net ....... 7 ....... http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1293 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1293 2004-06-23T12:11:47Z text/html fr ira Jeunesse tunisienne Internautes de Zarzis Je me retourne sur mon côté gauche, je n'arrive décidément plus à dormir en cette période obscure. Mon réveil m'indique l'heure : 01h07. Une heure sept …….. Sept…… Sept………Sept…. Ce chiffre me traîne dans l'esprit , il serpente, me laisse des griffures, finalement je m'en saisis. Maudit 7 ... Sept comme sept funestes colombes sur ma carte d'identité, prises en otage tous comme un peuple. Elles cherchent à s'enfuir , mais leurs ailes sont engluées de pétrole mauve, libéré lors du naufrage du "Changement". Sept (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot108" rel="tag">Jeunesse tunisienne</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot110" rel="tag">Internautes de Zarzis</a> <div class='rss_texte'><p>Je me retourne sur mon côté gauche, je n'arrive décidément plus à dormir en cette période obscure.</p> <p>Mon réveil m'indique l'heure : 01h07.</p> <p>Une heure sept …….. Sept…… Sept………Sept…. Ce chiffre me traîne dans l'esprit , il serpente, me laisse des griffures, finalement je m'en saisis. Maudit 7 ...</p> <p>Sept comme sept funestes colombes sur ma carte d'identité, prises en otage tous comme un peuple. Elles cherchent à s'enfuir , mais leurs ailes sont engluées de pétrole mauve, libéré lors du naufrage du "Changement". Sept comme sept drapeaux rouges sang des enfants de la nation qu'ils représentent, morts au combat, morts sous l'oppression, tout au long d'un siècle et au commencement d'un nouveau.</p> <p>Sept comme septième jour cauchemardesque d'un onzième mois de mauvais présage d'une 87ème année d'espoirs renouvelés auxquelles on assènera le coup de grâce. 87ème année d'un siècle qui aura connu la proclamation d'une indépendance, d'une république… Pauvre république… Qu'on obligea à se parer de l'uniforme de la dictature féroce. On ne lui accorda en bientôt un demi siècle que deux "présidents"", statistiques que doivent envier tous despotes de ce monde.</p> <p>Sept comme sept lettres : T.U.N.I.S.I.E</p> <p>Elles auront longtemps signifié pour moi la joie, le bonheur, le rêve, MES rêves d'enfant quant à un avenir radieux dans mon pays. Il aura fallu que j'avale cette pilule rouge et que je sorte de la matrice pour me rendre compte des vils agissements de sept familles... Sept toutes puissantes familles, dont les dieux trônent au panthéon mafieux, au sommet du mont Carthage.</p> <p>J'engageai 7 mercenaires pour les abattre : Nation, Patriotisme, Courage, Jeunesse, Sagesse, Intégrité, Espoir…</p> <p>Des commandos mafieux s'emparèrent de Nation et lui firent revêtir le temps d'un cliché un de leur costume. Elle fut discréditée aux yeux de tous et s'en alla se réfugier sur la colline de la Byrsa.</p> <p>Patriotisme fût arrêter à Tunis Carthage et taxé de « terroriste préparant un attentat contre ''la nation''. Nation, sur sa colline, en pleura, elle voyait là sa seule occasion d'être réhabilitée finir au bagne 9 avril.</p> <p>Courage passa à travers les mailles du filet mais se retrouva bien seul. On le regardait bizarrement dans la rue, comme si il était fou. Il combattut néanmoins, à visage découvert et aux yeux de tous. Il pensait ainsi que d'autres le rejoindraient et pourquoi pas, tout le Peuple. Mais le Peuple détourna les yeux de lui et Courage, sous les assauts des forces despotiques, et abandonné de tous, dut se résigner à la clandestinité…</p> <p>Le combat était inégal. Maintenant il évoluait quasiment dans l'ombre, et chaque jour il se disait : « Si seulement 10% décidaient de relever, même à moitié, la tête, d'autres les suivraient, et je pourrais terminer le travail… »</p> <p>Jeunesse fût attaquée de dos alors qu'il cherchait vainement à se distraire. Jeunesse est un idéaliste, il ne comprenait pas pourquoi je l'avais engagé. Il croyait en l'avenir radieux que réservait à chacun d'entre nous Tunisie. Mais avec quelques années de plus il se rendit compte du contraire. Il comprit que Tunisie n'était en fait que tunisie...</p> <p>Et assis devant un écran d'ordinateur, cherchant sur le net où aurait pu se rendre Nation, les forces obscures du 7 lui assénèrent un coup de matraque sur la tempe puis on le traîna là où on lui réservait le plus horrible des sorts... On avait peur, Peur, qu'il ne trouve le lieu d'exil de Nation et qu'on ne la ramène déloger les faux dieux sur le mont Carthage.</p> <p>Sagesse se rendit en tunisie, et rejoint Nation. Il attendait que l'action de Courage fasse des effets sur le Peuple pour à son tour se mêler à la bataille. Pour l'instant il savait que les esprits lui étaient hermétiques…</p> <p>On tenta de corrompre Intégrité en lui proposant un bout de Tunisie qu'on était en train de déchiqueter . « tiain ! vouala un morsso de choi poor toua » lui lança une diabolique sorcière affublée de toutes sortes de grigris et d'amulettes. Il refusa… Mais au bout d'un certain temps, vu que je n'avais pas de quoi le payer et vu que ses compagnons s'étaient tous dispersés, il se résout, la mort dans l'âme, à prendre une miette, ne serait ce que pour nourrir sa famille…</p> <p>Espoir s'infiltra sans problème, il décima tout ceux qui tentèrent de l'arrêter. On le traquait partout où il se dévoilait. Plus de 160000 personnes le recherchaient activement. Espoir étais grand, Espoir étais fort, mais Espoir était quasiment seul… Il rencontra Courage au détour d'une ruelle, celui-ci fuyait les forces 7 du renseignement. Ils ne purent s'entretenir longuement. Courage fit juste la promesse à Espoir qu'il ne l'oubliera jamais et qu'il restera quelque part en lui. Puis il disparut dans l'obscurité… Espoir avait la haine, Espoir commençait à désespérer. Puis sa haine atteint un degré tel qu'il implosât puis explosât. Plus de 10 millions de personnes en furent éclaboussées …</p> <p>Maintenant Nation et Sagesse, assis sur leur colline à observer le Peuple, voulaient qu'Espoir grandisse en chacun d'eux, pour redevenir comme il l'était à lui tout seul, sauf qu'il y en aurait des millions aussi fort que lui. Ils espéraient ainsi que le Peuple aiderait Courage à délivrer Patriotisme de son cachot, puis qu'ils les rejoignent et qu'ils aillent détruire tout les bagnes de tunisie, redonner sa liberté à Jeunesse. Puis qu'Intégrité redevienne comme il l'était … Et que tous ensemble, ils se rendent sur le mont Carthage, et que tout ces faux dieux fuient devant leur grandeur. Fuient ! ! Lâches comme ils le sont, après que leurs forces derrière lesquelles ils se cachent aient été décimées.</p> <p>Que TUNISIE renaissent de ses cendres et qu'elle étende ses ailes au dessus de ses fils !</p> <p>Ma patrie…</p> <p>Je l'a quitté, la gorge nouée, les larmes aux yeux. Je savais que probablement je n'y reviendrais plus …</p> <p>Je pris le boulevard 7 novembre un 17 juillet ( 17 / 07 ) pour me rendre à l'aéroport et m'embarquer porte 57 sur un vol TU 722 à 7H35.</p> <p>Et assis au siège 17 A je me dis que ce 7 machiavélique n'était pas décidé à me laisser partir en paix. Qu'il voulait continuer à me tourmenter. Je l'avoue, j'avais peur qu'il me suive… Je le priai de bien vouloir me laisser en paix, il refusa. Je le pris à la gorge et le traîna aux W.C, je lui tirai dessus la chasse et le vis tourbillonner puis disparaître. Je repris place, puis je me rendis compte qu'il n'avais pas disparu…</p> <p>Il devait être quelque part dans les cales de l'avion. Je priai pour qu'il fut déversé lors du survol de la méditerranée et c'est ce que je crus… jusqu'à ce jour. Le voilà, de nouveau face à moi, à me sourire…… Il vient dernièrement de faire 7 nouvelles victimes et d'autres sont en attente.</p> <p>MAUDIT 7 ! !</p> <p>J'ai la phobie du 7…</p> <p>Alors il en sera toujours ainsi. Lorsqu'on me dira « rendez vous à 7h du soir » , je répondrais toujours… « oui… à 19h »</p> <p>J'éteins mon réveil, et je pense à Hamzah Mahrouk 21 ans, Amor Farouk 21 ans, Amor Rached 21 ans , Abdel Ghaffar Guiza 21 ans, Ridha Hadj Brahim 38 ans , Aymen Mecharek 22 ans , Abderrazak Bourguiba , 19 ans…19 ans.</p> <p>La rivière de mes sentiments connaît alors une crue subite , mes paupières en deviennent l'embouchure, elle se scinde en 7 ruisseaux qui viennent humidifier mes joues. Une larme pour chacun de mes frères, serait-ce tout se que je peux leur offrir ?</p> <p>Je me lève et sors dehors, il fait nuit sombre… Je cours, aussi vite que je le peux, je traverse un pont, enjambe le rebord… Et saute. Une chute de plusieurs mètres… Je vais d'ici une fraction de seconde perforer la surface de l'eau… Puis plus rien.</p> <p>Je me réveille dans un endroit inconnu, en hauteur, une société en pleine dépression s'active sous mes yeux : un maîtrisard vend des sacs plastiques à l'entrée des marchés, une jeune fille vend son corps 7 dinars pour survivre et payer ses études, une autre se fait abuser sexuellement par son patron, elle a peur de perdre son emploi. Un doctorant entre dans un supermarché, il en ressort avec de l'alcool, c'est là où il noie sa frustration, employé de mairie après 8 ans d'études supérieurs avec un salaire de 380 DT, ce n'est pas vraiment se qu'il avait envisagé… Un agent de la circulation vient de se prendre une gifle pour avoir oser arrêter un membre d'une famille influente âgé de 16 ans, au volant d'une BMW flambant neuve. Plus tard il arrêtera le conducteur d'une Isuzu n'ayant commis aucune infraction, celui ci protestant et refusant de lui remettre un billet de 5 dinars, il l'insultera et lui mettra une gifle à son tour. Beaucoup de famille essayant de joindre les deux bouts, beaucoup d'autres jetant l'argent par les fenêtres, beaucoup de jeunes de mon age qui tourbillonnent dans la spirale de la déprime, comment se procurer ce précieux sésame qu'on appelle Visa ?</p> <p>Je me retourne , trois lumières m'éblouissent, Sagesse, Nation et Esprit qui m'a amené ici… sur la colline de la Byrsa .</p> <p>Esprit s'ouvre à moi, je peux distinguer le visage de 7 jeunes de mon age …</p></div> Je n'ai que 19 ans ! http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1215 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1215 2004-05-26T12:32:18Z text/html fr ira Procès Internet témoignage Internautes de Zarzis Je suis couché sur mon lit, j'essaie de dormir, mais je n'y arrive pas … Aujourd'hui je suis passé par une avenue. Je suis passé devant un bâtiment criblé d'antennes, et je me sentis mal. Je ne l'avais jamais réellement observé. On y avait placé à deux pas une fontaine, comme pour en détourner l'attention … Sa vue me procurait une désagréable sensation. Il était sinistre, il avait quelque chose de maléfique, quelque chose d'imperceptible, mais que vous sentez, sans en comprendre la source. J'avais mal car (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique51" rel="directory">Les Internautes de Zarzis</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot17" rel="tag">Procès</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot48" rel="tag">Internet</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot92" rel="tag">témoignage</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot110" rel="tag">Internautes de Zarzis</a> <div class='rss_texte'><p>Je suis couché sur mon lit, j'essaie de dormir, mais je n'y arrive pas …</p> <p>Aujourd'hui je suis passé par une avenue. Je suis passé devant un bâtiment criblé d'antennes, et je me sentis mal.</p> <p>Je ne l'avais jamais réellement observé. On y avait placé à deux pas une fontaine, comme pour en détourner l'attention …</p> <p>Sa vue me procurait une désagréable sensation. Il était sinistre, il avait quelque chose de maléfique, quelque chose d'imperceptible, mais que vous sentez, sans en comprendre la source.</p> <p>J'avais mal car je savais se qui s'y passait.</p> <p>J'avais envie de pleurer, en espérant que chacune de mes larmes apaiserait la douleur de ceux qui y sont …</p> <p>Je détourne le regard, et j'observe la fontaine, elle pleure …</p> <p>Et à la vue de ces larmes je comprends que des suppliciés, elle en voit arriver beaucoup …</p> <p>Soudain elle semble me parler, elle me dit d'une voix triste : « Regarde se qu'on me fait endurer, on me fait porter des guenilles qui donnent l'illusion à ceux qui m'observent que je suis belle, mais on m'as rendu laide, et personne ne m'observe vraiment... On m'impose la vue de ces gens dont les cris me parviennent. Délivre moi , délivre moi de ce supplice, je n'en peux plus. Je vois tant d'innocents passer par ces portes et tant d'autres personnes tourner tout autour de moi et me tourmenter de leurs pensées. J'ai le malheur de pouvoir les lire. Regarde ce père de famille au ventre plein, il se demande s'il aura le temps d'aller voir sa maîtresse avant d'aller chercher ses enfants à l'école . Celui-ci cherche un moyen d'épater ses voisins de paliers et d'être envié. Cette femme est heureuse d'avoir trouvé un mari fortuné pour sa fille, pas un moment elle ne se demande se qu'en pensera la concernée. Ce médecin a refusé aujourd'hui de soigner une dame âgée de condition modeste, il n'accepte pas n'importe qui dans son cabinet… Toutes et tous ne rêvent que de richesses et de reconnaissances. S'il te plait délivre moi, toutes ces pensées mêlées d'égoïsme, d'orgueil, d'arrogance, d'hypocrisie, de méchanceté, qui s'unissent dans une ronde et me tourne autour, délivre m'en ... »</p> <p>D'elle aussi j'ai détourné le regard…</p> <p>J'essaie de chasser ces pensées de mon esprit, mais je n'y arrive pas. Elles n'ont pas de nom, et pourtant je pourrais les nommer…</p> <p>Au bout d'une heure à essayer vainement de m'endormir, je me lève de mon lit. Je m'approche de la fenêtre et regarde dehors, il fait sombre et je ne vois pratiquement rien… Je me demande alors à quoi me servent mes yeux si je ne peux les utiliser…</p> <p>Je distingue alors une canne, puis un homme qui la tient. Il marche doucement, je ne distingue pas ses yeux, des lunettes noires les cachent. Il s'arrête un instant, et semble m'observer, puis il repart, d'une démarche assurée en cognant de temps à autre sa canne à droite et à gauche. Je comprends alors qu'il est non voyant. Me demandant ce qu'il fait tout seul la nuit, je sors pour lui demander s'il désire se rendre quelque part et éventuellement si je peux l'accompagner .</p> <p>Je suis dehors, je le vois s'éloigner, toujours avec la même assurance. J'accours vers lui et trébuche sur quelques choses … Il semble avoir entendu le bruit provoqué par ma chute, il se retourne dans ma direction et lance « y a quelqu'un ? ». Je lui répond « oui ya haje , je vous ai vu de la fenêtre de ma chambre et je voulais savoir si vous aviez besoin d'une quelconque aide, je peux éventuellement vous accompagner quelque part ? ». Il me répond poliment que non et reprend son chemin. L'obscurité l'avait presque complètement engloutie lorsque je me jette dans sa direction, arriver à quelques mètres, je chute une nouvelle fois.</p> <p>Il se retourne et me dis « c'est encore toi oueldi ? », je lui réponds que je voulais juste lui proposer mes yeux, à moi ils ne me servent à rien... Il s'approche lentement vers moi et me relève. Il retire ses lunettes et plonge son regard dans le mien : il avait des yeux dorés, ils semblaient remplis de lumière et j'en fus ébloui quelques instants. Il me dit tout doucement, presque en chuchotant : « Oueldi , tes yeux ne peuvent que caresser la surface des choses, mais ton esprit, lui, les transperce et voit à travers. Mes yeux, je les ai donné à une personne vivant dans un pays où la clarté du ciel est une choses habituelle, et où quand il fait sombre, on sait que le jour succédera à la nuit. Je vais t'aider à rentrer chez toi … ».</p> <p>Il me laissa devant la porte de chez moi , l'observant s'éloigner .</p> <p>Je retournai dans ma chambre. A nouveau couché sur mon lit, je décide d'allumer ma lampe de chevet. Elle éclaire ma chambre. Je la regarde , je l'observe bien. Puis je me dis que sa lumière , fut-t-elle artificielle, valait sûrement mieux que de rester dans le noir complet. Rassuré par cette demie satisfaction , je m'endors…</p> <p>Je lève les yeux, je semble être dans une immense salle. Je me retourne, des centaines de personnes me fixaient ...</p> <p>Cette salle semble être un tribunal, je me retourne devant moi, et là je suis aspiré par le regard sévère d'une personne qui semble être un avocat. Une autre, tout aussi sévère me parut être un juge…</p> <p>Ces mots sortirent de sa bouche : « L'accusé semble enfin s'être réveillé de son sommeil, nous allons pouvoir donner la parole à l'avocat de la partie civile. ». L'avocat au regard sévère se lève et dit d'une voix assurée : « Votre honneur , je pense que je n'ai pas besoin de vous faire perdre votre précieux temps outre mesure. Je n'ai pas besoin de vous rappeler ce pourquoi cet individu est parmi nous. Il est accusé d'avoir lâchement détourné le regard des souffrances de ses semblables, il est accusé de non assistance à personnes en danger, de non assistance à Nation en danger, il est accusé de la mort atroce de tous ceux qui se tiennent devant vous votre honneur, chacune de ces personnes sont autant de témoignage et sont autant de plaidoiries accablantes pour cet individu COUPABLE votre honneur, de les avoir laissé périr , COUPABLE votre honneur, d'avoir laissé leurs esprits quitter leurs corps mutilés ! Je réclame votre honneur une peine exemplaire pour l'accusé et pour tous ceux que nous jugeons par contumace. Qu'il médite sur ses actes et sur leurs conséquences ! ».</p> <p>Je suis complètement pétrifié, pas un mot ne sort de ma bouche.</p> <p>Le juge me regarde et dit autoritairement : « Au vu des témoignages portés à votre encontre et des preuves qui y ont été apportées, la cours suprême de la Nation vous déclare coupable des crimes pour lesquels vous êtes accusé. Je vous condamne à la réclusion criminelle à perpétuité.</p> <p>Avez vous quelques chose à ajouté ? »</p> <p>« ……… Je…………Je………… Je ne pensais pas que mes actes ………auraient de telles conséquences …… Votre honneur………s'il vous plait , je n'étais conscient de rien …… Je n'ai que 19 ans ! »</p> <p>« Et quel age pensez vous qu'avaient les dernières victimes de votre comportement et de ceux de vos semblables ? Garde , emmenez le . »</p> <p>Je me réveillais en sursaut, couvert de sueurs froides, mon cœur battait à un rythme effréné. Il lui faudra plusieurs minutes pour se calmer. Puis je me retourne vers ma lampe de chevet et me dis que sa lumière n'est sûrement pas suffisante…</p> <p>Je décide alors de me procurer par tous les moyens une arme, résolument décidé à faire un carnage…</p></div>