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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°384
par Ahmed Fouednejm
14 avril 2003

N ° 384
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N'hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com  


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d'Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire:

Partie arabe: (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :

  1. Amr Moussa, S.G. de la Ligue arabe : " Les gouvernements changent. L'Irak reste membre de la Ligue", http://www.aljazeera.net/news/arabic/2003/4/4-14-12.htm
  2. Des informations d'Al Jazeera font état d'une possible amélioration des relations entre Théeran et Washongton http://www.aljazeera.net/news/asia/2003/4/4-14-5.htm
Partie Française: (Le Monde, AFP)
 
Au sommaire aujourd'hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 15 avril) et de l'AFP.
  1. Agression contre l'Irak : Tikrit tombe, A qui la suite ?, Les généraux à la télévision, RMC-MO (Le Monde, AFP)
  2. Palestine : Pas encore de nouveau gouverment (AFP)
  3. Métro de NY : Plus de jetons ni de "suceurs" ! (AFP)
Achevée aujourd'hui à 14 H 55 GMT.
 
Bonne lecture !
 

 
 
I Agression contre l'Irak :
 
 
 
14 avril, 15h53
 
Tikrit sous contrôle, début de normalisation à Bagdad, Damas sous pression
 
Les forces américaines à Tikrit, fief de Saddam Hussein, se sont emparées lundi du palais présidentiel, tandis qu'un début de normalisation était perceptible à Bagdad et que la Syrie se rebiffait face à un flot d'accusations de la part des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d'Israël.
Dernière grande ville irakienne à avoir échappé jusqu'à dimanche au contrôle des forces anglo-américaines, Tikrit, à 180 km au nord de Bagdad, était lundi aux mains des Marines américains et la chasse aux partisans du régime de Saddam Hussein y a commencé.
Le général Vincent Brooks, au QG du Commandement central (Centcom) américain au Qatar, a confirmé que les forces américaines étaient entrées au matin dans Tikrit et avaient pris le contrôle du palais présidentiel.
Avec l'entrée des forces américaines dans Tikrit, "les opérations militaires les plus déterminantes se terminent", a déclaré le général américain, qui a souligné que les affrontements dans cette ville de 100.000 habitants avaient constitué "les seuls combats notables au cours des dernières 24 heures" en Irak.
Un journaliste de l'AFP sur place a confirmé que les Marines tenaient le centre de Tikrit, où la situation était calme et tous les magasins fermés, aucun présence de forces régulières irakiennes n'étant visible.
Pour autant, un porte-parole du Centcom, le capitaine Frank Thorp, a jugé qu'il serait "prématuré de dire que la guerre est finie tant que la résistance se poursuit".
A Bagdad, des échanges de tirs ont eu lieu lundi matin dans la banlieue chiite de Saddam-City, rebatisée al-Sadr City depuis l'entrée des Américains dans la ville, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Aucun bilan vérifié n'était immédiatement disponible, mais des combattants ont assuré à l'AFP que ces tirs, qui ont duré plus d'une heure, avaient fait deux tués.
Cinq jours après l'effondrement du régime de Saddam Hussein, la vie retrouvait progressivement son cours normal. Les embouteillages sont réapparus dans le centre-ville et, même si les magasins sont toujours fermés, les épiciers ont commencé à rouvrir.
L'apparition des premiers policiers irakiens, en uniforme vert olive et coiffés d'un béret noir, a été favorablement accueillie dans les rues de Bagdad, où les premières voitures de police irakiennes, escortées par des militaires américains, ont recommencé à patrouiller.
"Il y a davantage de gens dans les rues, nous pensons qu'il y a certains progrès en termes de sécurité", a confirmé un porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Bagdad.
Désormais la Syrie est sous le feu des accusations de la part des Américains et des Britanniques, qui la soupçonnent de détenir des armes chimiques et de donner asile à des dignitaires irakiens ayant fui l'offensive de la coalition.
Israël, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Silvan Shalom en visite en Turquie, s'est joint à ce concert, dénonçant le "rôle majeur" de la Syrie quant aux activités des organisations terroristes. "C'est quelque chose qui doit cesser", a insisté M. Shalom.
Damas a réfuté en bloc ce flot d'accusations. Le numéro deux de l'ambassade de Syrie à Washington, Imad Moustapha, a considéré qu'il s'agissait "d'une campagne de désinformation".
A Luxembourg, le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer a mis en garde lundi les Etats-Unis et la communauté internationale contre les dangers d'une "nouvelle confrontation" avec la Syrie dans la foulée de la guerre en Irak.
Le président américain George W. Bush s'est toutefois voulu rassurant, faisant valoir que "chaque situation nécessite une réponse différente".
De son côté, le secrétaire au Foreign office Jack Straw, de passage à Manama a assuré que la Syrie "n'est pas" sur une liste d'éventuelles cibles d'attaques américaines, après l'Irak.
Londres a envoyé le secrétaire d'Etat Mike O'Brien en émissaire à Damas. Il a promis au président syrien Bachar al-Assad que les troupes américaines et britanniques quitteraient l'Irak dès qu'un gouvernement "démocratique" y aurait été installé.
Au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a qualifié d'"incompréhensibles" les accusations américaines à l'égard de la Syrie.
L'Egypte et la Jordanie ont appelé au retrait des troupes étrangères d'Irak et à la formation d'un "gouvernement irakien représentatif", à l'issue d'une rencontre au Caire des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Ahmed Maher et Marwan Moasher.
L'Arabie saoudite a annoncé la tenue vendredi à Ryad d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de l'Irak, consacrée à l'après-Saddam Hussein.
"La tenue de cette réunion fait suite aux développements de la situation en Irak, dont les retombées affectent le peuple irakien en particulier et les Etats de la région en général", indique un communiqué du ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal.
A Bagdad, où l'armée américaine a procédé aux premières arrestations de pillards, à Kirkouk et Mossoul (nord), à Bassorah (sud) comme à Al-Kout (sud-est de Bagdad), les forces de la coalition s'emploient désormais à rétablir l'ordre public après plusieurs jours de pillages et de règlements de compte.
Au QG central de l'armée américaine au Qatar, le général Brooks a affirmé que "tous les puits de pétrole en Irak" étaient désormais sous le contrôle des forces américano-britanniques.
Saddam Hussein est toujours introuvable. "Soit il est mort, soit il court beaucoup", a déclaré à CNN le général Tommy Franks, chef du Centcom.
Un important scientifique irakien, spécialiste du nucléaire, Jaffar al-Jaffar s'est rendu aux Américains en Irak.
L'un des demi-frères de Saddam Hussein, Watban Ibrahim Hassan, ex-ministre de l'Intérieur, a été arrêté au moment où il s'apprêtait à franchir la frontière syrienne et un autre de ses demi-frères, Barzan Al-Tikriti, aurait été tué vendredi près de Bagdad.
A Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que les dirigeants irakiens seront "jugés pour les crimes qu'ils ont commis contre le peuple iranien" s'ils rentrent illégalement en Iran.
 
 
 
L'éditorial du Monde
De Bagdad à Damas  ?
 

EST-CE une sorte de griserie de lendemain de victoire ? Le sentiment que tout est permis à qui peut s'imposer par la force ? La conviction que le fait d'avoir été frappée par le terrorisme - le 11 septembre 2001 - autorise l'Amérique à défaire un régime ici, en rabrouer un autre là, en menacer un troisième ailleurs ? Bref, s'agit-il, à peine la dernière ville irakienne tombée, d'appliquer à un pays voisin, la Syrie, la doctrine Bush de la guerre préventive ? Et d'imposer, au moins dans cette région, cette conception très soviétique des relations internationales : ma sécurité, c'est l'insécurité pour tous les autres ?

C'est, en tout cas, l'impression qu'on pouvait légitimement avoir à Damas, et ailleurs, lundi 14 avril, au lendemain d'une batterie de déclarations américaines à l'encontre du régime syrien. En gros, du président George W. Bush, en passant par le secrétaire d'Etat, Colin Powell, et le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, on a formulé deux accusations. La Syrie serait coupable, d'une part, d'avoir des armes de destruction massive (les siennes et peut-être aussi certaines de celles que les Etats-Unis ne trouvent pas en Irak et qui auraient été transférées par les Irakiens en lieu sûr, de l'autre côté de la frontière) ; elle serait, d'autre part, coupable d'avoir recueilli sur son territoire certains dirigeants irakiens. Cela commence à ressembler aux "chefs d'inculpation" assemblés contre l'Irak avant le déclenchement de la guerre.

La Syrie n'a pas seulement une frontière commune avec l'Irak. Il y a entre les deux pays une histoire politique commune. C'est un Syrien, chrétien, Michel Aflak, qui, à la fin des années 1940, fonda le baasisme, la doctrine, laïque et socialisante, inspirant les partis au pouvoir à Damas et, jusquà ces derniers jours, à Bagdad. Très vite, les deux partis furent brouillés. Mais, compte tenu de ces liens, il ne serait non seulement pas étonnant, mais logique que des baasistes irakiens se soient réfugiés chez leur voisin du Nord.

Ayant refusé de signer quoi que ce soit, la Syrie - contrairement à l'Irak, soumis à un régime d'embargo - est libre de développer des armes de destruction massive : elle l'a sûrement fait. Jusqu'à ces dernières semaines, cela ne troublait pas les Etats-Unis. Ils se félicitaient de la coopération de Damas dans la lutte contre Al-Qaida. Alors pourquoi ces menaces ?

L'hypothèse optimiste, et la plus vraisemblable, est qu'elles font partie du plan que Washington a annoncé en attaquant l'Irak. La chute de Bagdad est un signal adressé à tous les pays de la région. C'est une injonction à ne pas déployer d'armes de destruction massive et à ne pas soutenir de mouvements terroristes (la Syrie appuie le Hezbollah). C'est le début d'un remodelage politique de la région qui vise à intimider et à déstabiliser les régimes jugés les plus radicaux.

L'autre hypothèse est celle d'une Maison Blanche ivre de son pouvoir militaire. Or nombre de faucons washingtoniens livreraient bien bataille à Damas et à Téhéran - et le disent. La prudence et l'histoire récente imposent, hélas, de ne pas sous-estimer leur influence.

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--316827-,00.html

par Dominique Dhombres
Télévision : Une question de foi
 
Il y a les généraux américains qui ont le verbe facile, comme Douglas MacArthur ou Norman Schwarzkopf. Et puis, il y a les autres, d'un naturel plus taiseux. Tommy Franks, commandant en chef des forces anglo-américaines en Irak, appartient de son propre aveu à la seconde catégorie.Il a déclaré un jour que c'était l'abus de discours qui avait tué Jules César. La chute du régime irakien méritait quand même une exception. Le général Franks répondait dimanche soir aux questions de Wolf Blitzer, le spécialiste militaire de CNN.

Où est Saddam Hussein ? Soit il est mort, soit il court encore, constatait le général avec une simplicité désarmante. Mais il a bien une petite idée derrière la tête ? "Mon chef ne me permet pas d'avoir une petite idée derrière la tête", rétorquait le général. Le Washington Post évoque un désaccord au sommet survenu le premier jour de la guerre ? Le général écarte ces élucubrations et fait l'éloge, une fois de plus, de la sagesse du secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld. Celui-ci avait tout prévu, y compris la possibilité que la Turquie ne laisse pas passer les troupes américaines. On le croit ou on ne le croit pas, mais c'est dit avec conviction, et les yeux dans les yeux.

Peut-on proclamer la victoire ? Le mot suscite, chez le général, des pudeurs de jeune fille. Cela dépend de la définition du mot victoire. S'il s'agit de dire que le régime irakien est tombé, pas de problème. Mais il faut s'assurer qu'il ne reste pas d'armes de destruction massive en Irak. Or, on n'a encore rien trouvé de"décisif" dans ce domaine. N'est-ce pas un peu gênant ? Pas du tout. On finira bien par les trouver, ces fameuses armes chimiques et bactériologiques.

Colin Powell le disait également ce week-end. Les Etats-Unis "découvriront" des armes de destruction massive en Irak. Le temps employé, le futur, est important. On se souvient du mystérieux petit flacon agité par le secrétaire d'Etat américain devant le Conseil de sécurité. Les premiers espoirs suscités par quelques obus retrouvés ici et là se sont révélés vains. Cinq fûts suspects ont fait renaître l'espérance. C'est désormais une question de foi. Comme pour le rétablissement de l'ordre. "Il y a moins de pillages et d'incendies aujourd'hui qu'hier", affirmait le général Franks. Bref, tout ira mieux demain.

dominique dhombres

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236--316807-,00.html

La radio publique RMC-Moyen-Orient n'a pas été "la voix de la France" pendant le conflit irakien

Les syndicats de la filiale arabophone de RFI dénoncent la ligne éditoriale suivie pendant la guerre. La direction a licencié son rédacteur en chef la veille de l'offensive.

En Irak, rapportent les premiers journalistes européens de retour, nombre de marines écoutent dès qu'ils le peuvent la BBC. Et Radio Sawa, l'américaine, gagne du terrain (Le Mondedu 26 mars). Mais, dans l'ambiance de chaos que connaît Bagdad ces derniers jours, une partie des habitants cherchent à s'informer grâce à la française RMC-Moyen-Orient.

Les syndicats de la filiale arabophone de RFI dénoncent la ligne éditoriale suivie pendant la guerre. La direction a licencié son rédacteur en chef la veille de l'offensive.

En Irak, rapportent les premiers journalistes européens de retour, nombre de marines écoutent dès qu'ils le peuvent la BBC. Et Radio Sawa, l'américaine, gagne du terrain (Le Mondedu 26 mars). Mais, dans l'ambiance de chaos que connaît Bagdad ces derniers jours, une partie des habitants cherchent à s'informer grâce à la française RMC-Moyen-Orient.

Une initiative du général de Gaulle

1968 : le général de Gaulle qui veut que la France soit entendue au Proche-Orient confie une première étude à la Sofirad, Société financière de radiodiffusion, chargée de gérer les participations de l'Etat dans le secteur audiovisuel privé (Europe 1, Radio Monte-Carlo, Sud Radio, etc.). Il souhaite aussi rattraper son retard en matière radiophonique par rapport à l'Allemagne, aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne et prendre pied sur la bande des ondes moyennes, alors que les ondes courtes connaissent une certaine désaffection. Une société d'études monégasque est créée, la Somera. Un accord est trouvé pour utiliser un émetteur à Chypre.

1972 : la Somera réalise les premiers programmes de Radio Monte-Carlo à Monaco, à 80 % en langue arabe, le reste en français. Ses journaux d'information lui sont alors fournis gratuitement par l'ORTF. Elle est une radio commerciale, mais ses recettes publicitaires sont bien faibles, le gouvernement supporte l'essentiel de son budget.

Années 1990 : la radio connaît des difficultés financières, elle est en outre confrontée à la concurrence des stations locales diffusant en FM et de l'antenne arabophone de Radio France internationale.

1996 : RMC-MO devient une filiale de RFI et diversifie ses modes de diffusion.

 

II Palestine :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=143446&cat_id=3

14 avril, 14h01

Abou Mazen face au mécontentement de la vieille garde d'Arafat et des réformistes

par Hossam EZZEDINE
Le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas se voyait forcé lundi de répondre aux attentes des fidèles de Yasser Arafat comme à celles, souvent contradictoires, des jeunes réformateurs, alors qu'il ne dispose plus que de dix jours pour former son gouvernement.
L'annonce du nouveau gouvernement palestinien pourrait permettre une avancée politique car le président américain George W. Bush a récemment annoncé qu'elle donnerait lieu à la publication de la "feuille de route", plan de paix international prévoyant la création d'un Etat palestinien d'ici à 2005.
Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen) a présenté samedi soir une liste des ministres pressentis pour faire partie de son futur cabinet à M. Arafat, mais celui-ci s'est déclaré "insatisfait" des nominations, selon des sources proches de la direction palestinienne.
Cette liste comprend notamment le colonel Mohammed Dahlan, ancien chef de la sécurité préventive dans la bande de Gaza, que M. Abbas propose de nommer ministre de la Sécurité intérieure.
Le président de l'Autorité palestinienne s'est montré hostile à cette désignation, soutenue par Washington, et préfèrerait nommer un dirigeant moins proche de M. Abbas.
L'actuel ministre de l'Information Yasser Abed Rabbo et le principal négociateur palestinien Saëb Erakat, ministre des Collectivités locales, ont refusé de faire partie du nouveau cabinet, dans lequel Abou Mazen leur proposait des postes de ministres sans portefeuille.
Le ministre de l'Economie Maher al-Masri a également refusé de faire partie du nouveau gouvernement.
M. Abbas a également proposé au poste de ministre de l'Information Nabil Amr, un responsable du mouvement Fatah -le parti de M. Arafat- qui, depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, s'est montré très critique envers le dirigeant palestinien.
Si M. Abbas n'obtient pas le feu vert du Comité central du Fatah, mouvement de M. Arafat, d'ici à dix jours, il ne pourra pas se rendre au Conseil législatif palestinien (CLP, parlement) pour y présenter son gouvernement et tenter d'y obtenir sa confiance, étant alors de démissionner.
Au CLP, le député indépendant Ziad Abou Amer a estimé que M. Abbas "aurait pu mieux faire ", bien qu'il pense qu'un compromis soit possible.
"Nous aurions aimé voir davantage de nouveaux visages, Abou Mazen n'a pas assez consulté le parlement ", a-t-il ajouté.
Abdelkarim Abou Salah, qui dirige la commission des lois au CLP, a récemment déclaré que de nombreux parlementaires réclamaient "un gouvernement de technocrates qui puisse entreprendre des réformes internes.
"Le CLP n'acceptera rien d'autre", a-t-il averti.
Moustafa Barghouthi, qui dirige un parti indépendant d'opposition, l'Initiative nationale palestinienne, a critiqué le gouvernement proposé par Abou Mazen comme étant "le plus uniforme jamais connu".
"Les noms sont peut-être différents, mais tous proviennent de la même ligne politique au sein du Fatah, une ligne qui représente seulement la vieille garde," a-t-il déclaré.
"De plus, les Palestiniens ne soutiennent pas tous le Fatah, " a-t-il ajouté alors qu'un sondage palestinien publié lundi montre que seulement 26% des Palestiniens soutiennent le Fatah.
"La seule façon de mener les réformes à bien est la tenue d'élections", a renchéri M. Barghouthi, appelant Abou Mazen à déclarer un gouvernement intérimaire.
Ali Jarbawi, à la tête de la commission électorale palestinienne, a pour sa part estimé que la tenue d'élections serait peut-être possible en vue de la publication de la "feuille de route" du Quartette pour le Proche-OrientOnu, Russie et Etats-Unis) et d'un possible retrait israélien.
Israël réoccupe la Cisjordanie depuis juin 2002.
Israël a donné son accord de principe à ce document, mais va soumettre à Washington cette semaine une quinzaine de remarques tout en conditionnant toute avancée politique à un arrêt des violences, et donc à la mise au pas des groupes armés palestiniens par le futur gouvernement d'Abou Mazen.

III NY :

 
13 avril, 16h09
 
Le métro de New York dit adieu à ses jetons et à leurs "suceurs"
 
Par Giles HEWITT
Après cinquante ans de bons et loyaux services, le métro de New York a mis à la retraite dimanche ses antiques jetons métalliques, en même temps qu'il a signé l'arrêt de mort d'une forme de délinquance aussi insolite que peu ragoutante, celle des "suceurs de jetons".
Sûrement un peu mesquine mais dénuée de toute violence, cette fraude contraire aux exigences les plus élémentaires de l'hygiène publique, a remporté un franc succès, au point de coûter à la direction du métro jusqu'à plusieurs millions de dollars par an.
La technique du "suceur de jetons" est simple, rapide et efficace. D'abord, il bouche la fente dans laquelle le voyageur doit glisser sa petite pièce métallique pour franchir le tourniquet qui lui ouvre l'accès au quai. Bloqué dans son élan, le voyageur énervé se détourne alors du tourniquet. Il ne suffit plus au fraudeur que d'embrasser littéralement la fente et d'inspirer à fond pour aspirer le jeton.
Le système des jetons a été introduit dans le métro en 1953, alors que le prix du trajet ne dépassait pas 15 cents. Ce n'est que lorqu'il a dépassé un dollar, dans les années 1980, que la pratique des "suceurs de jetons" est devenue rentable. Au point d'embarrasser sérieusement les responsables du métro qui, en plus de la fraude elle-même, ont dû dépenser des fortunes pour remettre en état les tourniquets endommagés.
Les méthodes traditionnelles de répression n'ayant pas eu les effets dissuasifs escomptés, la direction du métro s'est rabattue sur des méthodes moins académiques de lutte contre la délinquance, notamment en aspergeant les fentes de ses tourniquets de gaz lacrymogène ou de piment. Sans grand succès.
Dans ses mémoires, un ancien procureur du district de Manhattan, David Heilbroner, a raconté qu'un guichetier excédé par la fraude avait même enduit de colle le pourtour de la fente d'un tourniquet. L'opération a réussi au-delà de ses espérances puisqu'un contrevenant a fini par rester collé au tourniquet, comme un vulgaire insecte sur un ruban tue-mouches.
Sa position inconfortable ne l'a pas empêché, raconte l'ancien magistrat, de jurer la main sur le coeur une fois libéré qu'il n'était "pas en train d'aspirer de jetons"...
Faute d'avoir été réellement contrariée, la pratique a donc prospéré pour atteindre son apogée dans les années 1980. Finalement, c'est le progrès technique qui a sonné le glas de ce commerce illégal mais prospère, avec l'entrée en service en 1994 des premières cartes magnétiques de paiement.
En dépit de la réticence initiale d'usagers peu enclins à vider leurs poches de leurs jetons de métro, la "Metrocard" s'est rapidement imposée par sa facilité d'utilisation. "En fin de compte, la technologie, bien plus que la répression ou la dissuasion, a eu raison des +suceurs+", résume le porte-parole de la compagnie des transports en commun new-yorkais, Paul Fleuranges.
Malgré cela, les jetons, comme ceux qui se sont fait une spécialité de les aspirer, ont réussi à résister et à franchir tant bien que mal le cap du XXIème siècle. Mais depuis dimanche, leurs jours sont définitivement comptés.
Les jetons ont été retiré de la vente, même si ceux qui sont encore en circulation pourront être utilisés jusqu'au 4 mai prochain. A cette date, ils rejoindront la salle d'exposition du musée des transports en commun de New York et les "suceurs" le Panthéon des délinquants victimes du progrès technique.
 
 
 
A demain



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