Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Le refus de la violence n'est pas contre l'action http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2465 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2465 2007-02-08T19:30:53Z text/html fr Abdessalem BOUCHADEKH Islamisme Union de l'opposition prisonnier politique Ben Ali, ZABA Islam Deux camps se dressent face à face Selon le Théologien Arabe Jawdet Saïd, qui puise sa philosophie d'un texte Coranique se basant sur l'histoire des deux fils d'Adam Qabil(Caïn) et Habil(Abel) Raconte-leur l'histoire des deux fils d'Adam telle qu'elle est arrivée. Chacun des deux frères, avait fait une offrande ; mais celle de l'un fut acceptée, alors que celle de l'autre ne le fut point. « Je te tuerai », dit ce dernier à son frère, qui lui répondit : « Que veux-tu, Dieu n'accepte que les offrandes de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot38" rel="tag">Islamisme</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot39" rel="tag">Union de l'opposition</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot93" rel="tag">prisonnier politique</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot121" rel="tag">Ben Ali, ZABA</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot126" rel="tag">Islam</a> <div class='rss_texte'><p>Deux camps se dressent face à face Selon le Théologien Arabe Jawdet Saïd, qui puise sa philosophie d'un texte Coranique se basant sur l'histoire des deux fils d'Adam Qabil(Caïn) et Habil(Abel)</p> <p>Raconte-leur l'histoire des deux fils d'Adam telle qu'elle est arrivée. Chacun des deux frères, avait fait une offrande ; mais celle de l'un fut acceptée, alors que celle de l'autre ne le fut point. « Je te tuerai », dit ce dernier à son frère, qui lui répondit : « Que veux-tu, Dieu n'accepte que les offrandes de ceux qui le craignent ! Et si tu portes la main sur moi pour me tuer, je n'en ferai pas de même, car je crains trop mon Seigneur, le Maitre de l'Univers, pour commettre un pareil crime ! » (Coran Sourat 5- Verset 27&28) [<a href='#nb1' class='spip_note' rel='footnote' title='Sourate N°5 La Table « Al-Mâïda » Versets N° 27 à 30' id='nh1'>1</a>].</p> <p>Comme Indira Gandhi, disait « Il est impossible au gouvernement même le plus despotique de rester au pouvoir autrement qu'avec l'accord des gouvernés ». Il est vrai que le despote s'octroie toujours par la force le consentement du peuple. Mais aussitôt que les sujets cessent de craindre la force du tyran, son pouvoir s'effondre. Chacun des deux grands se base sur sa culture, le Premier Coranique et le second Indou, que nous respectons. Partant de là, nous devons obliger la dictature tunisienne à céder aux revendications du Peuple Souverain par sa majorité, non par la violence qui serait suicidaire et salutaire pour les criminels du système, mais par la contrainte exercée par tous les tunisiens qui refusent de se soumettre aux lois discriminatoires et illégales des autorités illégitimes.</p> <p>Si la non-violence est une philosophie qui donne un sens à la vie, elle est aussi une force d'action. C'est une sagesse, mais qui doit s'incarner dans une action politique, au cœur du plus impitoyable conflit de notre histoire, celui entre la lumière et les ténèbres, entre l'évolution et la barbarie, entre la haine qui nous réduit en esclavage et notre libération. Elle ne disserte pas sur les injustices, elle les combat.</p> <p>L'action est nécessaire parce que le dialogue, la persuasion et la conviction ne sauraient être des forces de contrainte. Bien entendu, il faut toujours tenter de dialoguer avec conviction, et sans aucune compromission, pour persuader la dictature du bien fondé de la cause que nous défendons. Mais dans le même temps, car l'histoire est ici têtue, il ne faut pas exclure la nécessité d'organiser des rapports de force pour contraindre, à défaut de convaincre, cette dictature de ben Ali qui est responsable de l'injustice.</p> <p>L'action non-violente en Tunisie est plus que jamais nécessaire, elle trouve son fondement dans l'analyse des situations d'injustice qui oppriment les tunisiens d'aujourd'hui dans leur immense majorité. La force des injustices que nous fait subir la dictature repose sur l'obéissance, la complicité voire l'attentisme et la passivité des citoyens. Cette évidence des causes de l'oppression influe sur les réponses à apporter pour y mettre fin. La justice ne viendra pas tant d'un changement à la tête du pouvoir que du changement d'attitude du peuple responsable de sa propre servitude [<a href='#nb2' class='spip_note' rel='footnote' title='Article sous le titre « NON-VIOLENCE CONTRE BEN ALI Par Fadila »Archives : (...)' id='nh2'>2</a>].</p> <p>Le peuple doit jouer un rôle actif pour se libérer des chaînes qui l'entravent. Il est logique que si on ne donne rien aux pontes et piliers de la dictature tunisienne, à nos despotes et tyrans, si on ne leur obéit point veulement , aveuglement et lâchement, sans combattre, sans frapper, sans aucune forme de violence, ils demeurent nus et défaits et ne sont plus rien que l'expression de leur propre haine , et déchéance.</p> <p>Quelle stratégie commune prendre ?</p> <p>Comment mettre en place un régime démocratique dans lequel chacun acceptera totalement les règles du jeu ? Ceci concerne non seulement la façon d'accéder au pouvoir, mais la façon d'en user et de gouverner. La démocratie n'est pas une dictature de la majorité prolétaire, ou capitaliste mais de citoyens égaux devant la Loi, émanant d'un Parlement élu démocratiquement, dans la transparence la plus totale en présence d'observateurs neutres.</p> <p>C'est le droit de chaque citoyen, dans le respect des lois de la République, dans le respect des conventions internationales signées au nom de la Tunisie qui engagent l'Etat de Tunisie, depuis son indépendance à ce jour.</p> <p>Il existe deux types d'opposition, reconnue et non reconnue, l'impression de débandade de l'opposition, d'absence d'idées, de projets, de démarches militantes est persistante. Mes réflexions sont basées simplement sur l'observation. D'abord, l'opposition, toutes tendances confondues, ne se parle pas assez.. C'est à dire qu'elle ne cherche pas à convaincre, à expliquer la situation et ce qu'elle pourrait proposer en échange.</p> <p>Avec un discours passéiste, et des moyens de communication obsolètes et même les mots utilisés des années 50 plutôt qu'à une ligne politique d'avenir. Les mots sont importants. Il faut en finir avec les discours pré formatés qui ne sont pas différentes des méthodes d'une certaine presse officielle. Il faut arrêter la langue de bois. Arrêter de se regarder le nombril et passer à une vitesse supérieure pour la mise en place de la démocratie.</p> <p>Ce qu'il faudrait faire ?</p> <p>Il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une, la plus simple, consiste à : Allez à la rencontre des tunisiens là où ils se trouvent, les faire parler de leurs besoins, de leurs attentes, les écouter. Il faut être au service du peuple, et non se servir du peuple pour rester au Pouvoir Le Pouvoir, C'est une lourde charge à supporter, sous la surveillance du peuple, qui lui seul doit, créer le Changement pour le peuple et avec le Peuple. Qui aime le Peuple, le Peuple l'aimera. Militons pour la libération des prisonniers politiques qui sont emprisonnés injustement, appelons au retour des exilés qui le désirent, laissons les politicards, discuter dans les Hôtels de Paris et de Londres ou de Washington.</p> <p>Il faut reprendre contact avec le terrain, aller vers les " vraies " gens et une fois qu'ils auront collecté les problèmes, les besoins, les attentes, ils devront bâtir grâce à des cercles de réflexion un programme, un projet de société pour y répondre. Un document « projet des priorités » précis et détaillé, et non des déclarations générales d'intention, pour l'ensemble des secteurs (économique, social, éducation, culture, sécurité...) en tenant compte du budget de l'Etat afin d'affecter les ressources. Cette démarche leur permettra de plus de faire émerger dans leurs propres mouvements de nouvelles têtes qui j'en suis persuadé ont des idées qu'elles ne peuvent exprimer aujourd'hui.</p> <p>Au delà de la méthode, mon avis est que ce projet de société devra débuter par la mise en place d'une assemblée constituante afin de rendre au peuple ce qu'il lui revient : La souveraineté. Il faut penser l'après Ben Ali en sachant que le pays aura besoin de plusieurs années pour redresser la barre.</p> <p>Quelle est la place du peuple Tunisien dans cette stratégie ?</p> <p>Malheureusement, malgré les discours de bonne intention, l'exercice de la politique en Tunisie demeure en grande partie tribal, élitiste, pour ne pas dire sectaire. Tout se passe dans la clandestinité et l'irrationalité la plus totale. Des compromis se font et se défont et des accords se nouent et se dénouent sans que personne ne soit au courant de leurs tenants et aboutissants. Le manque de transparence flagrant, qui dépossède le peuple de sa souveraineté, constitue la tâche prioritaire qui incombe à la classe politique tunisienne afin que tarisse la rente relationnelle, depuis longtemps substituée à la légitimité populaire. Je continue à œuvrer pour l'assainissement du climat politique et milite pour l'instauration d'une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncées dans la déclaration universelle et garantie par la constitution, cette demande pour combien de temps une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral soit ignorée et exclue de la participation de la vie publique de leur pays.</p> <p>Pour faire entendre nos voix de citoyens aspirant à un monde plus juste et fraternel sans exclusion entre toutes les familles politique d'un même peuple, qui ont assez d'être trompés et manipulés. Partant du principe que les Droits de l'Homme sont universelles et indivisibles qui est la Défense et le soutien de la personne humaine en faisant abstraction de ses idées politiques ou idéologiques et à plus forte raison lorsqu'il refuse la violence comme moyen de changement politique de la société.</p> <p>J'appelle et continue à appeler à une amnistie générale [<a href='#nb3' class='spip_note' rel='footnote' title='Voir communiqué du 10-12-1998' id='nh3'>3</a>] qui se concrétisera par, la libération de tous les prisonniers d'opinion, à commencer par Dr Sadok Chourou, Mohamed Akrout, Habib Ellouze, Karim Harouni, et j'en oublie bien d'autres, car la liste est bien longue, la reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines, d'ailleurs.</p> <p>La direction actuelle de l'Exil d'En-Nahdha a perdu toute légitimité en quittant le pays, surtout ceux qui ont accepté l'occupation du territoire Koweitien par le Dictateur Saddam Hussein d'Irak, et qu'elle ne tirait donc une certaine légitimité par la mainmise sur « l'appareil » et de la possibilité de résoudre un jour le dossier des 300 prisonniers islamistes qui croupissent depuis 1990 dans les geôles de M. Ben Ali.</p> <p>D'ailleurs, le seul Président du Mouvement En-Nahdha, en exercice sur le sol Tunisien, habilité à organiser un Congrès extraordinaire, devant lequel, la Direction qui a quitté le navire, pour se réfugier à l'étranger, doit rendre des comptes, est en prison depuis 1992 et les dirigeants en exil n'ont aucun intérêt qu'il soit libéré, c'est leur seul fond de commerce qui leur reste, il est le seul interlocuteur valable pour des négociations avec le pouvoir, telle négociation ne peut se faire entre le prisonnier et son geôlier.</p> <p>La parole de Dieu dans le Saint Coran dit : [<a href='#nb4' class='spip_note' rel='footnote' title='(Sourate Les Coalisés « Al-Ahzâb »N° 33 Versets 15 à 17)' id='nh4'>4</a>] « Et pourtant, ils s'étaient engagés, auparavant, devant Dieu à ne pas battre en retraite devant l'ennemi. Or, il est toujours rendu compte de tout pacte conclu avec le Seigneur. » « Dis-leur : La fuite ne vous servira à rien, si vous fuyez pour ne pas mourir ou pour ne pas être tués au combat, car, de toute manière, vous ne jouirez que peu de temps de la vie » « Dis-leur aussi : Qui peut aller contre la volonté de Dieu s'il veut vous accabler d'un malheur ou s'il veut vous gratifier d'une faveur ? Aussi ne trouveront-ils en dehors de Dieu ni allié ni protecteur ».</p> <p>J'ai bien soutenu Dr Marzouki, dans son Droit à se présenter aux élections Présidentielles de 1995 et à toute échéance électorale, en tant que Citoyen Tunisien, mais cela ne veut pas dire appeler pour voter pour lui, c'est une autre chose. Il est temps d'autoriser le retour de l'Union Générale Tunisienne des Etudiants (UGTE), et son dernier Secrétaire Général Najmeddine Hamrouni, (réfugié en France) dans le cadre de la liberté d'organisation plurielle Estudiantine dont tout citoyen Tunisien a le droit.</p> <p>Il est temps d'autoriser Hammadi Jebali, directeur de l'hebdomadaire « Al-Fajr » à la parution de son journal avec pour équipe de rédaction le journaliste Abdallah Zouari, Zied Doulatni, Moncef ben Salem et Ali Laaryedh, dans le cadre de la liberté d'expression dont tout citoyen Tunisien a le droit.</p> <p>Je rappelle son attachement au Droit de circulation pour tout citoyen dont son président est frappé par la confiscation de son passeport par les autorités tunisiennes depuis le 19 Mai 1990, et la lutte contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l'acceptation de l'autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, dans le respect des valeurs identitaires et républicaines.</p> <p>Je considère que La Réconciliation Nationale pour laquelle nous nous battons ne peut se faire sans la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés qui le désirent pour regagner leurs foyer familial.</p> <p>Une Réconciliation n'est pas une trêve ou un armistice entre deux camps, fatigués de se guerroyer, mais plutôt l'aboutissement d'un cheminement intellectuel et politique des protagonistes, concluant à la nécessité de faire la paix.</p> <p>Une paix totale et durable, dans la société et dans les esprits. Une réconciliation se prépare et doit être précédée par un effort de vérité à faire sur les événements des vingt dernières années et sur les responsabilités des uns et des autres.</p> <p>Bon courage à tous les combattants pour les Libertés et les Droits de l'Homme, dont le Droit à la Citoyenneté Intégrale, sans exclusions. [<a href='#nb5' class='spip_note' rel='footnote' title='( Source - Site : Tunezine - Date:03-11-2005 16:29 - Auteur : Tunisieamie (...)' id='nh5'>5</a>]</p> <p>Une vingtaine de membres du Parti En-Nahdha [<a href='#nb6' class='spip_note' rel='footnote' title='Il s'agit Lazhar Abaab , Mohamed Amari,Dr Abdessalem Lassoued, Mohamed El (...)' id='nh6'>6</a>] contestent la politique de l'équipe dirigeante du Mouvement en exil, sa politique menée de Dialogue avec le Pouvoir Tunisien, et appellent à la levée de main de cette équipe sur les institutions du Mouvement Islamiste Tunisien et qui positivement les actes du Président Tunisien à l'égard d'un certain nombre de membres qui ont pu récupéré leurs passeports ou libérés de prison.</p> <p>Nous, nous nous battons pour gagner, on se bat pas contre quelqu'un, on ne bat pas contre quelque chose, on se bat pour la Tunisie et pour tous les Citoyens Tunisiens avec leur diversité. On se bat contre l'exclusion et la Tunisie, toute la Tunisie vaincra.</p> <p>Je suis préoccupé par le fait que les autorités Tunisiennes utilisent de multiples mesures sécuritaires et judiciaires pour entraver l'organisation, la préparation et la tenue du 6° Congrès de la LTDH et d'entraver et bloquer toutes ses activités.</p> <p>Appelle à l'abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l'Etat, le Président de tous les Tunisiens, l'ouverture d'une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture, le retour des exilés dans la dignité.</p> <p>Je lance un appel aujourd'hui à tous les Tunisiens, hommes et femmes de notre beau pays. Rassemblez-vous, mobilisez-vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour notre pays. Le monde a changé, la Tunisie est en train de bouger, alors la politique doit changer. Je veux non seulement appeler à ce changement profond mais le construire avec tous les Tunisiens. qui le souhaitent.</p> <p>Nous souhaitons Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d'un projet de Réconciliation Pour Une Tunisie Libre Juste Démocratique et Indépendante .</p> <p>Noisy-Le-Grand, le 26 Janvier 2007 Signé : BOUCHADEKH Abdessalem</p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p>[<a href='#nh1' id='nb1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='footnote'>1</a>] Sourate N°5 La Table « Al-Mâïda » Versets N° 27 à 30</p> <p>[<a href='#nh2' id='nb2' class='spip_note' title='Notes 2' rev='footnote'>2</a>] Article sous le titre « NON-VIOLENCE CONTRE BEN ALI Par Fadila »Archives : <a href="http://www.tunisnews.net/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.tunisnews.net</a> - 6 année, N 2096 du 16.02.2006</p> <p>[<a href='#nh3' id='nb3' class='spip_note' title='Notes 3' rev='footnote'>3</a>] Voir communiqué du 10-12-1998</p> <p>[<a href='#nh4' id='nb4' class='spip_note' title='Notes 4' rev='footnote'>4</a>] (Sourate Les Coalisés « Al-Ahzâb »N° 33 Versets 15 à 17)</p> <p>[<a href='#nh5' id='nb5' class='spip_note' title='Notes 5' rev='footnote'>5</a>] ( Source - Site : Tunezine - Date:03-11-2005 16:29 - Auteur : Tunisieamie )</p> <p>[<a href='#nh6' id='nb6' class='spip_note' title='Notes 6' rev='footnote'>6</a>] Il s'agit Lazhar Abaab , Mohamed Amari,Dr Abdessalem Lassoued, Mohamed El Hedi Bessid, Yassine Khelifi,Dr Mohamed Tahar Ardhaoui, Abdelmajid El-Mili, Kamel Besserour, Ali Khelifi, Mohamed Tahar Khantassi, Amor Azzabi, Mahrez Dhaou, Khaled Riahi, Mohamed Salah El-Abed et Abdessalem El Houch. Tous residents en France, tandis que Salah Ounelli de Suisse et Ridha Et-Tounsi et Mustapha Ben Ali, tous deux du Danemark.(selon communiqué daté du 30 Mai 2006) <a href="http://www.tunisnews.net/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.tunisnews.net</a> 7 année, N 2198 du 29.05.2006-</p></div> L'opposition tunisienne, à la croisée des chemins https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article341 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article341 2003-01-01T15:22:55Z text/html fr Abdessalem BOUCHADEKH En matière de Libertés, les améliorations sont médiocres, depuis 15 ans de pouvoir sans partage ! L'opposition tunisienne est à la croisée des chemins, avec ou sans les Islamistes face à une dictature organisée et terrifiante. POUR UNE LOI D'AMNISTIE GENERALE. Quel respect pour la déclaration universelle des Droits de l'Homme de Tunisie 54 Ans après ? COMMENT FAIRE POUR ASSAINIR LE CLIMAT POLITIQUE AVANT 2004 ? En 2002,à l'occasion de l'anniversaire du 7 novembre 1987, le Président Ben Ali, nous a (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique32" rel="directory">Opposition tunisienne</a> <div class='rss_chapo'><p>En matière de Libertés, les améliorations sont médiocres, depuis 15 ans de pouvoir sans partage ! L'opposition tunisienne est à la croisée des chemins, avec ou sans les Islamistes face à une dictature organisée et terrifiante.</p> <p>POUR UNE LOI D'AMNISTIE GENERALE.</p> <p>Quel respect pour la déclaration universelle des Droits de l'Homme de Tunisie 54 Ans après ?</p> <p>COMMENT FAIRE POUR ASSAINIR LE CLIMAT POLITIQUE AVANT 2004 ?</p></div> <div class='rss_texte'><p>En 2002,à l'occasion de l'anniversaire du 7 novembre 1987, le Président Ben Ali, nous a déçu encore une fois, et non la dernière fois, par la libération de 6 malheureux prisonniers politiques sur un millier condamné à une mort lente, à petit feu, et par la médiocrité des réformes promises, ignorant les véritables aspirations du peuple Tunisien à la Démocratie, par une participation plus accrue de la composante globale de la population de Tunisie. Depuis 1994, que le pluralisme a été adopté par une décision venue d'en haut. Il se limitait à la nomination de dix-neuf opposants au sein du Parlement. Une loi taillée sur mesure fut adoptée pour entériner cette "nouvelle donne" et l'opération fut justifiée dès lors qu'elle était censée être "exceptionnelle", le temps de mettre en place un environnement permettant une réelle compétition entre le parti au pouvoir et ses adversaires politiques.</p> <p>Sauf que l'"exceptionnel" et le "temporaire" sont devenus la norme sur laquelle s'appuie désormais la nouvelle législation spéciale régissant le "pluralisme" des élections présidentielles de 2004. Cette loi complète la révision constitutionnelle, la plus récente du 26 mai 2002 qui autorise le président Ben Ali à se représenter pour deux nouveaux mandats présidentiels supplémentaires. Ainsi, la Constitution tunisienne a été amendée quatorze fois depuis l'indépendance, en 1956, ce qui est beaucoup pour un texte fondamental censé être à la source du corpus législatif. La Constitution tunisienne a donc été soumise au charcutage du pouvoir Exécutif.</p> <p>Pourquoi ne pas décréter une règle interdisant à tout parti politique d'avoir plus du tiers des sièges au Parlement, comme une procédure intermédiaire, pour limiter le monopole de la vie politique, par un seul parti politique ?</p> <p>Ce nouveau projet de loi va à contre-courant de l'évolution politique au Maghreb, en Afrique et dans le monde. Elle décrédibilise encore plus les urnes dès lors que l'élection présidentielle est circonscrite à un Parlement d'où ont été évincés les représentants des courants de gauche, islamistes et nationalistes qui n'acceptent pas d'entrer dans le moule de l'"opposition loyale". Face aux dérives du régime tunisien, à l'approche des prochaines échéances électorales de 2004, il est temps de réfléchir aux moyens et méthodes pour résister devant les multitudes atteintes aux droits les plus élémentaires du citoyen Tunisien dans sa diversité.</p> <p>Pourquoi l'opposition n'arrive pas à se faire entendre ? Parmi les critiques faites à l'opposition toutes tendances confondues, un reproche du comportement des responsables des partis politiques entre eux ou du manque, dire absence, de programme de gouvernement. Les Tunisiens ont besoin de s'exprimer, de dépasser la peur de la police qui les encadrent, et contrôle leurs faits et gestes les plus intimes.</p> <p>Le citoyen a besoin de reprendre confiance en soi, pour dire ce qu'il pense, de la chose publique, sans crainte ou pression. Les Tunisiens ne se trouvent pas dans l'opposition officielle pour défendre leurs intérêts. Plusieurs sujets ont été abordés et ont fait l'objet d'interventions intéressantes portant notamment sur les moyens à mettre en oeuvre pour bâtir l'avenir en Tunisie et sur les choix stratégiques des diverses formations.</p> <p>Où est le paradoxe dans la situation tunisienne ?</p> <p>La communication sociale conduit les hommes à mélanger le faux et le vrai si bien qu'il n'est pas de menteur recuit qui ne fasse que mentir. Ainsi, la pratique du régime tunisien en place de la communication est basée sur le prêche du faux, du mensonge, de la falsification des réalités sociales, de l'état des libertés individuelles et du camouflage de la pratique systématique de la torture d'un côté, d'une description transparente de l'état de l'économie (sans doute à cause des pressions du FMI) et une volonté claire de passer le message de l'écrasante présence du RCD à tous les niveaux de la société, avec des scores électoraux de plus de 99%. Rien de paradoxal dans ce comportement mais uniquement une volonté, réfléchie et planifiée, d'affirmer un double objectif :</p> <p>1- Projeter une belle image de la Tunisie qui contrôle la situation.</p> <p>2- Maintenir une politique basée sur la peur, la terreur et la confiscation des avoirs du peuple.</p> <p>Face à cette politique, on aurait pu s'attendre à voir une opposition virulente, forte et surtout proche du peuple. Il n'en est rien et c'est là où se situe le paradoxe de la Tunisie. En face de la dictature organisée, terrifiante, opprimante, censurant tout ce qui bouge, on aurait pu s'imaginer l'émergence d'une solidarité au sein même du peuple. Le peuple est terrifié à un point où il devenu paralysé. Le paradoxe de l'opposition c'est qu'elle ne montre aucune organisation, aucun objectif, aucune stratégie, aucune clairvoyance. Ce qui est le plus grave, est qu'aucune discussion ou dialogue ne sont instaurés avec le peuple. Les différents débats ou échanges se font, en général, entre eux, dans la méfiance et la peur de payer le prix fort que les islamistes continuent à payer. Aujourd'hui, la résistance passe son temps à attendre que quelqu'un agisse ou prenne l'initiative de faire quelque chose pour que tous les autres lui sautent dessus avec des critiques acerbes, dures et parfois destructrices. A quoi ça rime ? N'oublions pas que seul le peuple doit juger en final de la légitimité qu'il doit accorder à un mouvement.</p> <p>Discuter de la légalisation d'un parti est une critique nécessaire mais ne doit pas se transformer en une décision qu'on impose au peuple. Discuter de l'opportunité de l'islamisme peut servir à moderniser ses mouvements mais ne doit en aucun cas se substituer au choix du peuple. Discuter des actions et les moyens de faire la résistance doivent être un moyen d'élaborer un programme politique et non des ordres au peuple pour qu'il adapte son comportement.</p> <p>Les politiciens ne doivent pas passer leur temps à discuter de ce qui est préférable pour le peuple ou de prendre des décisions à sa place, mais plutôt d'exposer leur point de vue directement au peuple, d'abord pour qu'il les connaît, ensuite pour qu'il accorde la légitimité à leurs mouvements. On oublie parfois l'objectif de chaque mouvement. On oublie parfois l'essentiel. On se borne à critiquer tous ceux qui ne partagent pas notre avis, des fois même au sein du même parti. Et comme la résistance est multiple et le régime du RCD est unique, le résultat est connu à l'avance comme le résultat des élections en Tunisie, depuis que ce parti a pris le monopole du pouvoir.</p> <p>Le DLMM considère qu'il faut distinguer entre ceux qui sont prêt à accepter le verdict du peuple dans sa majorité, et ceux qui veulent exclure une partie qui ne rentre pas dans le moule qu'ils lui ont fabriqué outre-Mer, entre ceux qui veulent la Démocratie et ceux qui sont emprisonnés par leur idéologie stalinienne. Il faut distinguer entre ceux qui veulent rendre au citoyen sa fierté d'appartenir à une civilisation, qui les honore, qui a pu guider le monde vers la civilisation à un certain moment, cette civilisation de dialogue, avec l'autre, sans complexe. Il faut mettre l'être humain au centre de toute politique, qui doit être au service du citoyen, sans le respect de ses particularités, dans le respect du droit des minorités à s'exprimer. Ceux qui veulent imposer au peuple leurs idées et ceux qui veulent servir le peuple dans le respect de ses racines, de ses traditions et de sa culture. Ceux qui veulent ancrer le pays, dans sa civilisation, et ceux qui veulent les écorcher pour les attacher à une civilisation d'outre-Mer qui ne veut pas d'eux.</p> <p>Je crois qu'il existe énormément de chantiers à ouvrir, que l'avenir est à construire, que de nouvelles formes de revendications sont à imaginer, qu'il existe énormément de personnes qui peuvent agir en dehors des cercles habituels, et que si l'opposition ne le fait pas, la rue le fera.</p> <p>Propositions prioritaires :</p> <p>1. Développer une démocratie de participation. Il s'agit de remplacer le modèle de la pratique de la vie politique représentative actuelle en l'enrichissant par la participation plus active et mieux informée des citoyens. Le peuple doit pouvoir exercer plus souvent sa souveraineté par la voie du référendum (local ou national).</p> <p>2. Il s'agit de favoriser, à tous les niveaux de la décision, la prise de parole des citoyens, l'interpellation directe et publique du pouvoir politique par ceux-ci, pour l'inviter à rendre des comptes périodiquement, à prendre des engagements qu'il devra tenir.</p> <p>3. Faire une large place à la concertation de proximité, pour concevoir un nouveau mode d'action publique. En instaurant une véritable responsabilité politique. En Tunisie, on préfère la stabilité et la puissance des gouvernants (nationaux et locaux) à leur contrôle démocratique.</p> <p>4. Le président de la République a des pouvoirs de gouvernement énormes ; le Premier ministre et les ministres devront être collectivement responsables devant le Parlement.</p> <p>5. Le Parlement, ne dispose pas de moyens efficaces pour contrôler l'action de l'exécutif ; les exécutifs locaux (maires, présidents de conseil général ou régional) sont le plus souvent de véritables monarques en leur fief, dispensés de rendre des comptes sur l'exécution de leur mandat, etc.</p> <p>6. Le Parlement doit pouvoir créer des commissions d'enquête sur les activités des Gouverneurs et les Maires, cela suppose que les élus disposent de réels moyens de contrôle et d'investigation comparables.</p> <p>7. Il manque en Tunisie une véritable organisation et une culture de la responsabilité politique qui implique que les gouvernants et les élus doivent rendre des comptes sur l'usage qu'ils font ou ont fait de la confiance qui leur a été accordée par leurs mandants.</p> <p>8. Il faut créer des permanences assurées par les députés dans leurs circonscriptions mutuelles au siége de chaque commune, d'une façon périodique hebdomadaire de préférence. Ils doivent au moins çà à ceux qui l'ont élus.</p> <p>9. Il faut alors inventer des mécanismes institutionnels permettant que pouvoir et responsabilité aillent véritablement de pair, car telle est l'une des premières conditions véritables de la démocratie.</p> <p>10. Un système de gouvernement où le chef de l'exécutif sera l'émanation d'une majorité plurielle formée de députés ayant porté devant les électeurs un programme en forme de contrat passé avec les citoyens.</p> <p>11. Aménager des pouvoirs équilibrés qui se contrôlent. La séparation des pouvoirs est une condition essentielle de la démocratie. Le pouvoir monopolisé par le Parti au pouvoir qui organise, la confusion entre le Parti - Etat. Tout laisse à penser que les relations entre le législatif, l'exécutif et le judiciaire, la séparation fonctionne à sens unique, au profit du seul Palais de Carthage.</p> <p>12. Dans les collectivités territoriales, c'est à la confusion des pouvoirs que l'on assiste, les Assemblées délibérantes étant présidées par les gouverneurs qui sont soumis aux directives du Ministre de l'Intérieur.</p> <p>13. La justice, qui n'est pas reconnue par la Constitution comme un pouvoir autonome. Il faut que les pouvoirs soient séparés de façon équilibrée comme dans tous les véritables régimes parlementaires, qu'ils collaborent dans le respect de l'autonomie de chacun et qu'existent des contre-pouvoirs disposant de vrais moyens.</p> <p>14. Vers une réelle distinction des compétences et des fonctions des collectivités territoriales, par des garanties d'indépendance de la justice, par la mise en place de mécanismes d'information et de contrôle croisé dans les relations entre l'exécutif et le législatif.</p> <p>15. Vers un véritable statut accordé à l'opposition est l'une des solutions pour aboutir la confiance du peuple qui ne se mérite, que par la persévérance aux côtés des couches populaires les plus défavorisés. Qu'est ce que l'on peut entendre par opposition ? C'est une race d'hommes et de femmes de l'hombre, ceux qui ne sont pas contents, et qui en ont conscience, et qui agissent pour un vrai changement des choses, pas forcement dans le cadre d'un parti politique. Ce sont ceux qui sont conscients qu'il y a un problème en Tunisie. Ceux qui courent pour avoir, un siége à l'assemblée nationale au prix de leurs convictions et de leur conscience ne font pas vraiment partie de l'opposition.</p> <p>16. Réhabiliter le rôle des représentants élus de la nation. Les représentants du peuple qui ont été dépouillés du pouvoir législatif et de contrôle au profit de gouvernants tout-puissants qui s'appuient sur une technocratie sans âme. L'un des enjeux majeurs de la République est de rétablir la réalité de la représentation politique, dans sa grandeur et dans ses servitudes.</p> <p>17. Il faut que les élus représentent vraiment, à plein-temps, sans autres charges ; qui auront les moyens juridiques, financiers et humains ; qui nous représenteront en étant représentatifs dans notre diversité sociologique et politique sans exclusion d'aucune famille politique ?</p> <p>18. Tout cela suppose que soient supprimés les mécanismes qui interdisent toute véritable initiative parlementaire pour la création de commissions d'enquête. Cela suppose que les élus puissent véritablement peser sur la dimension maghrébine de la politique nationale et internationale.</p> <p>19. Etablir une justice indépendante et égale pour tous. C'est l'institution judiciaire dans son ensemble qu'il faut repenser, afin d'aboutir à une véritable indépendance de la justice, au service des citoyens, dont elle doit garantir l'égalité devant la loi ; l'indépendance de la justice, car le pouvoir de juger doit aller de pair avec la responsabilité de ceux qui jugent. Une justice indépendante et responsable, mais aussi égale pour tous, doit être une justice accessible à tous.</p> <p>20. Enfin, il faut instituer un véritable front pour défendre la République et la Démocratie. La République des citoyens, celle du peuple et ses représentants.</p> <p>21. Organiser des Etats Généraux, dans tout le pays, où la parole sera donnée au peuple pour qu'il s'exprime sur tous les sujets politiques, économiques et sociales, sans qu'il ait peur, pour sa vie, sa famille ou ses biens. Sous forme d'une assemblée Constituante, afin d'abolir le monopole du pouvoir du Parti-Etat, qui détient toute l'administration à tous les niveaux régionaux et locaux.</p> <p>22. Toutes les familles politiques qui acceptent le changement par la voie démocratique dans toute sa pluralité, sans exclusion seront inviter à débattre à travers les médias, dans le respect de la morale et les bonnes mœurs, sans aucune censure.</p> <p>DLMM qui continue à œuvrer pour l'assainissement du climat politique et milite pour l'instauration d'une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncées dans la déclaration universelle et garantie par la constitution, cette demande pour combien de temps une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral soit ignorée et exclue de la participation de la vie publique de leur pays.</p> <p>Partant du principe que les Droits de l'Homme sont universelles et indivisibles qui est la défense et le soutien de la personne humaine en faisant abstraction de ses idées politiques ou idéologiques et à plus forte raison lorsqu'il refuse la violence comme moyen de changement politique de la société.</p> <p>Nous réaffirmons notre attachement à la concertation, au dialogue et à la négociation comme seul et unique moyen pour mettre un terme à ce climat de démission collective pour la chose publique et qui ne peut servir la démocratisation du pays où la question sécuritaire a pris le pas sur la concertation et la liberté de penser selon les règles démocratiques, la matraque qui a pris le pas sur l'urne et où les journalistes sont priés de changer de profession et les partis d'(opposition) se sont contentés d'applaudir les bienfaits du système en place.</p> <p>DLMM rappelle son attachement au Droit de circulation pour tout citoyen et la lutte contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l'acceptation de l'autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, dans le respect des valeurs identitaires et républicaines.</p> <p>DLMM appelle et continue à appeler à une amnistie générale( ) qui se concrétisera par : <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> La libération de tous les prisonniers politiques d'opinion. <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> La reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> L'abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l'Etat, le Président de tous les Tunisiens <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> L'ouverture d'une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Le retour des exilés dans la dignité <br /><img src="https://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d'un projet de réconciliation pour la Tunisie du 21ème siècle.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Droits & Libertés des Maghrébins et au Maghreb</p> <p>Association d'Aide, d'Assistance, de Soutien et de Défense des Droits de l'Homme</p> <p>B.P. N° 28 - 93161 Noisy-le-Grand Cedex- France</p> <p>CCP Paris 5 336 77 P</p></div>