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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°243
par Ahmed Fouednejm
2 octobre 2002

La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens (Libération, Le Monde et Le Soir belge...) ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie El Jazira (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire

Partie arabe : Al Quds Al Arabi

1. Une accolade et un baiser, entre une actrice de 50 ans et son jeune collègue, provoquent une manifestation dans le sud de l’Iran !

Partie Française :

Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépêches du Monde (édition du 3 octobre) de l’AFP, de l’AP et de La Presse

1. "Les Cahiers de l’Orient et la Tunisie" (Le Monde)
2. Les néos-conservateurs pèsent sur la politique US (Le Monde)
3. Palestine (AFP+ AP)
4. A Tunis, Séguin dénonce la dictature... des marchés ! (La Presse)

Achevée aujourd’hui à 14 H 05 GMT.

Bonne lecture !


I Les Cahiers de l’Orient

Le Monde

La Tunisie, paradis de la démocratie dans le monde arabe ? "Les Cahiers de l’Orient" dressent un portrait idyllique du régime du président Ben Ali et fustigent "les vociférations des associations des droits de l’homme" et de la "gauche caviar".

Souvent pris à partie par la presse française pour son autoritarisme, le régime tunisien a trouvé un nouvel avocat, la revue Les Cahiers de l’Orient. Son audience est réduite, son magistère incertain, mais, à l’heure où, pour cause de rigueur budgétaire, une autre publication, Maghreb-Machrek, a mis la clé sous la porte, elle a le mérite d’exister.

Dans leur dernière livraison, Les Cahiers prennent fait et cause en faveur du président Ben Ali. "La revue d’étude et de réflexion sur le monde arabe" qu’elle veut être s’est transformée en un manuel de propagande.

Cette posture militante, le directeur des Cahiers, Antoine Sfeir, la revendique dans son éditorial. Ce qu’il veut, c’est mettre un terme aux "vociférations des associations de droits de l’homme", faire taire les "donneurs de leçons", clouer le bec à la "gauche caviar" qui, depuis les bords de la Seine, s’en prend à la "démocratie présidentielle" en place en Tunisie. Et que les belles âmes qui critiquent le pouvoir jettent un coup d’œil à côté : "En Algérie, on continue à s’entre-tuer" ; au Maroc, "une veille garde frileuse" freine les réformes ; la Mauritanie ne mérite pas que l’on s’y attarde, "elle fait partie des pays les moins avancés". Quant aux Etats du Proche-Orient, ils ne sauraient servir de modèle. L’émirat de Dubaï, par exemple, n’est qu’un gigantesque "bar à prostituées", tandis qu’en Arabie saoudite "la violation des libertés publiques et individuelles est quasiment quotidienne".

"STABILITة POLITIQUE"

Dans ce tableau apocalyptique des pays musulmans, la Tunisie fait figure de paradis. Elle "caracole en tête de cette région avec plus de 2 500 dollars de revenus par tête d’habitant. Le taux d’inflation est inférieur à 3 % et celui de la croissance s’est maintenu, durant toutes ces dernières années, au-dessus de 5 %. Les femmes constituent aujourd’hui plus de la moitié de la population estudiantine. (...)" "Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, concède Antoine Sfeir, mais combien de pays arabes peuvent-ils afficher un tel bilan ?" Tout à son entreprise de glorification, le directeur des Cahiers n’hésite pas à revenir sur la réforme de la Constitution votée au printemps par les députés tunisiens puis approuvée par l’électorat. Elle visait à doter le pays d’une "stabilité politique" en permettant au président Ben Ali, au pouvoir depuis quatorze ans, de solliciter un quatrième mandat.

A ceux qui ont critiqué une réforme entérinée sans débat par un Parlement transformé en chambre d’enregistrement, Les Cahiers opposent une autre lecture : "Les débats ont été houleux. La réforme n’a été obtenue qu’après de longues discussions où les représentants de la nation ont défendu pied à pied leurs positions respectives."

Une "majorité de Tunisiens" souhaite d’ailleurs que le président Ben Ali reste au pouvoir. "Il suffit pour cela de se rendre dans l’arrière-pays et non pas à Tunis et dans les grandes villes, jure M. Sfeir. L’opposition au régime ou du moins les critiques les plus virulentes proviennent de cette classe moyenne qui a sans doute le plus bénéficié des facilités du régime."

Cette ingratitude, l’un des auteurs sollicités par la revue ne l’a cependant pas perçue parmi ses interlocuteurs tunisiens, "des gens à la solide éducation : médecins, professeurs, infirmiers, commerçants". "Ils me parlent de leur président, écrit Colette Juillard-Beaudan, une universitaire française, mais alors que j’attendais une vision critique de son action, ils m’apprennent qu’ils ont tous voté massivement pour lui. Et ce sont les femmes qui le soutiennent de façon inconditionnelle." Voilà qui donne un crédit incontestable aux résultats officiels du référendum (99 % en faveur d’un quatrième mandat pour le président Ben Ali).

Jean-Pierre Tuquoi

II USA

Le Monde

Comment les néo-conservateurs pèsent sur la politique américaine L’ère Reagan fut leur âge d’or. Ils ont profondément remodelé la droite, leurs journaux et centres d’études sont de plus en plus influents. Aujourd’hui, ils ont leur entrée à la Maison Blanche, sont écoutés par George Bush et organisent le camp de la guerre contre l’Irak

Washington de notre correspondant

William Kristol est-il l’homme le plus puissant de Washington ? Dans son bureau du Weekly Standard, encombré de livres, de journaux et de papiers, le souriant rédacteur en chef semble désolé de s’entendre poser une question aussi banale. "S’il vous plaît, donnez-moi un répit ! Cette administration ne m’aime pas particulièrement. Et je vous rappelle que je soutenais McCain."

Pourtant, au long des deux mois qu’a duré le débat sur l’Irak, William Kristol et ses amis ont paru omniprésents. L’un d’entre eux, Elliot Cohen, professeur à l’université Johns-Hopkins, a publié un livre sur le pouvoir militaire. En quatrième de couverture, on peut lire l’avis de William Kristol sur l’ouvrage : "Le livre que le président Bush devrait lire." A Crawford, dans son ranch du Texas où il prenait des vacances, en août, George W. Bush s’est montré avec le volume recommandé sous le bras.

Alors que le débat sur l’Irak faisait rage, en août, dans les médias, William Kristol déclenchait un tir nourri de fax vers les rédactions. Après le discours du vice-président, Richard Cheney, à Nashville, le 26 août, il a sifflé la fin de la partie : "Le débat dans l’administration est terminé. Il faut maintenant aller au Congrès pour lui demander d’approuver une action contre l’Irak." Un autre jour, il envoie son nouvel éditorial du Weekly Standard, demandant que le secrétaire d’Etat, Colin Powell, s’il n’est pas d’accord avec la politique du président Bush, "se retire et laisse quelqu’un d’autre faire le travail". Estimant que le New York Times classe à tort Henry Kissinger parmi les adversaires d’une guerre, il met en garde les journalistes contre cette "désinformation".

Tantôt, le message émane du seul "Bill" Kristol ; tantôt, c’est un éditorial cosigné avec ses acolytes Fred Barnes ou Robert Kagan. Dans les moments graves, ils peuvent être trente à apposer solennellement leurs noms au bas d’une lettre ouverte adressée à M. Bush. Cela avait été le cas, après les attentats du 11 septembre, pour s’étonner que les groupes palestiniens organisant des attentats-suicides ne figurent pas sur la liste des organisations terroristes combattues par les Etats-Unis.

ROMPRE AVEC LES HABITUDES

"Ils ne sont pas nombreux, mais la Maison Blanche fait très attention à ce qu’ils disent", observe Jim Hoagland, principal chroniqueur de politique étrangère du Washington Post. Lorsque Brent Scowcroft, conseiller pour la sécurité nationale du premier président Bush, ou bien l’ancien président démocrate Jimmy Carter dénoncent ceux qui introduisent des "changements fondamentaux" dans la politique étrangère des Etats-Unis, c’est d’abord à ce groupe qu’ils pensent. Qu’il s’agisse du Proche-Orient, de l’Irak, de l’Arabie saoudite ou, encore, des Nations unies, ils veulent rompre avec les habitudes de la politique américaine. On les appelle, pourtant, les "néoconservateurs".

Au fil des années, cette école de pensée a conquis un espace considérable dans la galaxie des groupes de réflexion républicains. A Washington, plusieurs instituts, pourvoyeurs d’idées et d’analyses pour les ministères, les administrations fédérales, les parlementaires, sont animés ou contrôlés par des membres de cette tendance politique. "L’important, c’est le capital intellectuel", explique Michael Horowitz, l’un des dirigeants du Hudson Institute. Or, selon lui, ce "capital"ne se trouve plus dans les universités, enlisées dans de vaines entreprises idéologiques.

"Roosevelt ou, trente ans plus tard, Kennedy pouvaient s’entourer d’universitaires pour inventer le New Deal ou la Nouvelle Frontière. Kissinger était un universitaire quand Nixon l’a pris pour conseiller. Aujourd’hui, les universitaires n’ont rien à apporter aux politiques", affirme ce juriste engagé dans des combats pour les libertés religieuses ou contre l’exploitation sexuelle dans le monde.

Les néoconservateurs sont influents dans les médias. Ils donnent le ton sur Fox News, la chaîne d’information de Rupert Murdoch - qui finance le Weekly Standard -, et leurs idées dominent la page "Débats" du Wall Street Journal.

Certains des plus talentueux commentateurs du New York Times, du Washington Post, de Time ou de Newsweek - William Safire, George Will, Charles Krauthammer - appartiennent à ce courant. Celui-ci est présent, enfin, au gouvernement. Paul Wolfowitz, le numéro deux du Pentagone, en fait partie, de même que John Bolton, l’un des assistants de Colin Powell au département d’Etat. Le vice-président Richard Cheney a auprès de lui une sympathisante de cette famille de pensée en la personne de son épouse, l’essayiste Lynn Cheney.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la position des néoconservateurs s’est renforcée dans l’opinion publique et dans les cercles du pouvoir. Pour une raison simple, disent-ils : ils ont, eux, les idées claires.

Patrick Jarreau

"Néos" et "paléos"

Le succès des néoconservateurs dans leur entreprise de redéfinition de la droite américaine leur a valu l’hostilité des conservateurs "traditionnels". Ceux-ci, qui se définissent eux-mêmes comme "paléoconservateurs", s’étaient rassemblés, en 1996, autour de la candidature de Pat Buchanan, qui avait obtenu 21 % des voix dans les "primaires" républicaines, remportées par Bob Dole.

L’un des partisans de M. Buchanan, le journaliste Samuel Francis, avait alors résumé les griefs de la droite ancienne contre les néoconservateurs. "Ils ont conservé, écrivait-il, leur foi en l’Etat tout-puissant [big government] créé par la gauche. (...) Même s’ils en critiquent certains aspects, ils continuent à croire qu’un Etat-providence est à la fois légitime et inévitable." Samuel Francis reprochait aussi aux néoconservateurs de "continuer à considérer le maccarthysme, c’est-à-dire les enquêtes légitimes et nécessaires sur la subversion intérieure, comme un mal". Depuis la fin de la guerre froide, ajoutait-il, "exporter la démocratie et refuser l’isolationnisme sont devenus [leurs] principaux objectifs de politique étrangère".

III Palestine

Le Monde (AP)

Arafat assuré de rester à la tête de l’exécutif palestinien

Le mouvement de Yasser Arafat, le Fatah, a exclu que soit nommé un Premier ministre palestinien, comme le demandent les Etats-Unis et Israël, maintenant ainsi le président de l’Autorité palestinienne seul à la tête de l’exécutif. De son côté, Israël a rejeté mercredi l’appel lancé la veille par le Premier ministre britannique Tony Blair pour que reprennent des négociations sur un Etat palestinien avant la fin de l’année, tout en minimisant la portée de cette initiative. Les critiques israéliennes ont surtout porté sur le fait que M. Blair ait affirmé que les résolution de l’ONU devaient être appliquées par l’Irak mais aussi par Israël. Sur le terrain, l’armée israélienne a arrêté mercredi à Ramallah Rakat Salem, chef du Front arabe de libération, organisation pro-irakienne membre de l’OLP, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens. Cette organisation distribue notamment les indemnités versées par l’Irak aux familles de Palestiniens tués par des soldats israéliens ou auteurs d’attentats suicide. Le comité central du Fatah, réuni mardi soir dans les bureaux de Yasser Arafat à Ramallah, a décidé qu’il ne serait pas créé de poste Premier ministre avant l’établissement d’un Etat palestinien, a indiqué un membre du comité, Saher Habache. "Tout le monde réalise que l’exigence d’un Premier ministre actuellement n’est qu’une exigence des Américains et des Israéliens, et n’est pas une demande palestinienne", a-t-il ajouté. "Il y a d’autres priorités, en particulier, mettre fin à l’occupation israélienne sur toute la terre palestinienne", a déclaré M. Habache. Les Etats-Unis et Israël poussent les Palestiniens à nommer un Premier ministre afin de marginaliser M. Arafat. Les médias israéliens ont souvent cité le nom du numéro 2 de l’OLP, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) comme candidat potentiel pour ce poste. Le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) dominé par le Fatah a autorité pour modifier la loi fondamentale palestinienne, qui ne prévoit pas la nomination d’un Premier ministre. Un certain nombre de députés du Fatah ont appelé à la nomination d’un Premier ministre dans le cadre des réformes promises par l’Autorité palestinienne, qui fait face à de nombreuses accusations de corruption et d’incurie, de la part des Etats-Unis et d’Israël, mais aussi de ses administrés. Le président du parlement palestinien, Ahmed Qoreï (Abou Alaa) a, lui, indiqué que la nomination d’un Premier ministre ne constitue "pas une priorité". Sur le plan de la sécurité, la situation restait précaire en Israël. Des artificiers de la police israélienne ont désamorcé mercredi une bombe dissimulée dans un sac qui avait été déposé dans une station-service près de deux pompes à essence à Afoula (nord), selon une source policière. Dans le nord de la Cisjordanie, l’armée israélienne a détruit la maison d’un membre du Jihad islamique arrêté par les service de sécurité israéliens. Elle y a également arrêté six Palestiniens, dont quatre recherchés par les services de sécurité. Dans le sud de la Cisjordanie, les Israéliens ont annoncé avoir arrêté Mohammed Ahmed Mansara, présenté comme étant le chef local d’un groupe armé lié au Fatah.

Yahoo

mercredi 2 octobre 2002, 14h24

Rencontre secrète au Qatar entre responsables israéliens et palestiniens

JERUSALEM (AP) - Un conseiller du Premier ministre israélien Ariel Sharon a récemment eu des pourparlers secrets avec un haut responsable palestinien dans l’émirat du Qatar, a annoncé un responsable du gouvernement israélien, mercredi.

Ephraïm Halevy dirigeait jusque récemment le Mossad -les services secrets israéliens- et occupe désormais les fonctions de conseiller de Sharon et de président du Conseil national de sécurité. Halevy a rencontré un responsable palestinien pour déterminer les moyens de relancer les pourparlers de paix rompus peu de temps après le début de la deuxième Intifada en septembre 2000, a déclaré ce responsable israélien qui a requis l’anonymat et qui a refusé de nommer le responsable palestinien.

Le quotidien "Yediot Ahronot" a rapporté que Ephraïm Halevy s’était entretenu avec Mahmoud Abbas, vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), au Qatar, il y a six semaines, sous la médiation du ministre qatari des Affaires étrangères.

Mahmoud Abbas se trouvait au Qatar il y a quelques jours mais les responsables palestiniens ont déclaré qu’ils ne pouvaient confirmer une rencontre avec Halevy.

Mahmoud Abbas a lui-même démenti s’être entretenu avec le conseiller d’Ariel Sharon. "Je n’ai rencontré ni Halevy, ni aucun autre responsable israélien. Si une telle rencontre avait eu lieu, je l’aurais dit publiquement", a affirmé le vice-président de l’OLP. Selon lui, "le but de telles rumeurs est de donner l’impression que les choses vont bien entre les deux parties, ce qui n’est pas vrai". AP

IV Séguin

La Presse de Tunisie (journal gouvernemental tunisien)

Philippe Séguin donne un cycle de conférences à Tunis

« La dictature du marché n’est pas une fatalité »

Pour le commun des mortels, la mondialisation renvoie à de nouvelles réalités socioéconomiques, issues du déclin des idéologies, suite à la chute du mur de Berlin et à la fossilisation de l’ours soviétique, plus particulièrement.

Sa mise en place en constante métamorphose, ses accélérations sidérantes, le caractère inédit des concepts qu’elle décline et un contexte international particulièrement éruptif interposent cependant un rideau de brouillard sur les véritables intentions et trajectoires de cette déferlante mondialiste.

En dépit de son caractère imprévisible et impétueux, la mondialisation charrie tout de même une sémiologie typique et dont les symptômes se répandent , comme une traînée de poudre, à travers le temps et l’espace.

Si bien que ses principaux arcanes font, ici et là, l’objet de tentatives de déchiffrement, plus ou moins réussi. « La mondialisation signe-t-elle le glas du politique ! » C’est à cette problématique retentissante que M. Philippe Séguin a tenté de répondre, lors d’une conférence qu’il a donnée avant-hier à Tunis, devant des universitaires et de jeunes étudiants , à la Cité des sciences. A cette occasion, l’orateur a, en effet, fourni de précieux éléments de réponse et des éclairages élaborés, pertinents et novateurs à cette importante question.

Divorce avec le politique

Reconnaissant la distance ,de plus en plus marquée, que les citoyens en Europe ou ailleurs témoignent à l’égard de la politique (taux d’abstention élevés lors des élections) , la montée en puissance des adeptes de la doctrine minimale et les accointances accrues entre le marché et la sphère de décision politique, le conférencier a cependant fait remarquer que « la mondialisation est moins la cause que l’alibi de la disparition du politique qu’il faudrait de toute urgence réhabiliter. »

Certes, Fokoyama a prédit ces mutations puisque sa théorie sur la fin de l’histoire évoque bien « la montée de marchés globaux et universels », mais « le déclin des idéologies, le caractère inédit des problèmes qui se posent, l’absence de corps de réponses préfabriquées, comme cela a été le cas par le passé, signifie-t-il l’effacement durable des idéologies ? », s’est-il interrogé.

« Face à l’atomisation des centres de décision, à l’intervention de la technocratie dans la politique et en l’absence de solutions de rechange suffisamment claires, les citoyens sont déroutés, résignés, voire lassés.

Et pourtant, j’estime pour ma part que la dictature du seul marché n’est pas une fatalité, que la société civile dispose encore de champs d’intervention , que le débat d’idées s’avère encore possible et plus que jamais nécessaire », devait relativiser le conférencier.

« Cet état de découragement affecte parfois l’homme politique qui en arrive à se déposséder lui-même d’importantes attributions qui sont normalement les siennes, au profit d’autres instances, dans le seul but d’épouser la vague mondialiste.

Cela aboutit en fait à la naissance de la pensée unique ou de ce qu’il est convenu d’appeler le politiquement correct », a expliqué M. Séguin.

En fait et examinés de plus près, les bouleversements économiques eux-mêmes, promis, à cor et à cri par les chantres de la mondialisation gagnent à être relativisés.

« Des études récentes, aussi crédibles que probantes montrent en effet que l’ouverture de l’économie marchande à l’heure actuelle est au même niveau qu’elle ne l’était à la veille de la Première Guerre mondiale de 1914 et que l’intensité de production, à l’ère de la mondialisation n’a pas tout à fait le caractère foudroyant qu’on veut bien lui prêter ».

« Il est cependant vrai que les flux financiers, eux se sont démesurément accrus, passant de 100 milliards de $ par jour en 1983 à près de 1.500 milliards de $ au début de ce troisième millénaire ».

Le virtuel et le réel

« Mais force est de constater que ces flux sont essentiellement de nature spéculative et accréditent, à tort ou à raison, l’idée selon laquelle ce sont bien les marchés qui détiennent le pouvoir aujourd’hui.

Et bien que le capitalisme financier l’ait emporté sur le capitalisme industriel de production, que le virtuel ait réussi à ravaler le réel au second plan, les données de proximité géographique, culturelle et historique continuent à régir les flux et les transactions qui ont lieu , au sein du contexte de la mondialisation. Cela prouve, si besoin en est, que les nations demeurent des entités pérennes et qu’elles jouissent de spécificités culturelles distinctes, autrement dit que les référentiels d’antan n’ont pas totalement disparu. »

Afin de mieux étayer sa démarche et de montrer que la mort annoncée de la pensée plurielle , du débat d’idées et du politique en général est un leurre utopique des temps modernes, l’orateur français s’est livré à imaginer à quoi ressemblerait un monde sans politique.

« On distinguerait dans ce scénario 15 pays d’Asie dont le taux de croissance serait à peine supérieur à celui de la révolution industrielle du XIXe Siècle. On y découvrirait également que 90 pays de la planète accusent des taux de croissance négatifs et que les 400 plus grandes fortunes au monde détiennent la richesse cumulée de 45% de la population mondiale la plus démunie ! »

« Le totalitarisme économique du marché débridé est tout simplement inacceptable du fait qu’il sape les conditions mêmes de la stabilité internationale et du développement durable.

C’est pour cela que le politique doit se ressaisir de sa torpeur , en puisant dans sa capacité de sursaut, face à la dictature du marché.

Car le pire réside moins dans la logique de marché que dans le renoncement intellectuel, moral et politique », a-t-il prévenu.

Le conférencier opère ensuite un distinguo original entre les concepts de mondialisation et de globalisation.

D’après lui, « la mondialisation renvoie à des réalités matérielles et objectives, liées à l’évolution technique, technologique et économique de l’humanité.

La globalisation, elle, semble se référer à une idée de l’uniformisation de l’ordre culturel et politique et a tout l’air d’une nouvelle idéologie, étalonnée au standard du modèle anglo-saxon. »

Conditions préalables

L’orateur a enfin énuméré une série de préalables de nature à humaniser, à réguler et à maîtriser le phénomène de la mondialisation.

Selon lui, il faudrait affirmer le pluralisme culturel, affiner une acception non sélective des valeurs universelles des droits de l’homme, renforcer les solidarités , clarifier les enjeux des flux migratoires, de la pauvreté, des minorités , rationaliser le fonctionnement des instances onusiennes , promouvoir la citoyenneté, réhabiliter la raison d’Etat, en lieu et place de l’étatisme, le concept de souveraineté et instaurer de véritables démocraties économiques, fondées sur la participation des salariés à la gestion.

« Autant d’enjeux d’avenir qui engagent la responsabilité du politique dont la vocation première consiste à donner un sens à l’activité des hommes , évitant de la sorte que le capitalisme de la frime et du virtuel inconsistants s’impose aux valeurs d’équité et de justice ».

Ainsi parlait M.Séguin, qui entame un cycle de trois conférences en Tunisie.

Mongi GHARBI

A demain



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