Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Arrêtez d'insulter notre intelligence ! http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3569 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3569 2011-03-30T21:14:56Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Il se passe des choses dans les sphères décisionnelles de la nouvelle Tunisie du 14 janvier , des choses qui laissent tout tunisien dubitatif quant aux décisions, résolutions et nominations prises et déclarées ces derniers temps..... Et ce doute se transforme en crainte devant tant d'indices qui traduisent d'une part une volonté nostalgique de l'ère benaliste et d'autre une incapacité réelle à répondre aux attentes légitimes de notre révolution dans cette phase décisive que vit notre peuple. Comment ne (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique113" rel="directory">Billet dhumeur</a> <div class='rss_texte'><p>Il se passe des choses dans les sphères décisionnelles de la nouvelle Tunisie du 14 janvier , des choses qui laissent tout tunisien dubitatif quant aux décisions, résolutions et nominations prises et déclarées ces derniers temps..... Et ce doute se transforme en crainte devant tant d'indices qui traduisent d'une part une volonté nostalgique de l'ère benaliste et d'autre une incapacité réelle à répondre aux attentes légitimes de notre révolution dans cette phase décisive que vit notre peuple.</p> <p>Comment ne pas craindre l'avenir quand nos décideurs à savoir le gouvernement provisoire actuel et ses proches collaborateurs, choisissent la petite politique devant les exigences extraordinaires qu'impose la révolution ! C'est le cas lors de la vague de nominations des délégués dans les différentes régions de la Tunisie, lorsqu'ils se sont contentés du maintien dans leurs fonctions de la majorité des anciens délégués benalistes en les confirmant dans leurs postes actuels ou en les déplaçant vers d'autres lieux.... Notre Tunisie profonde gorge pourtant de compétences dans tous les domaines, des jeunes et moins jeunes diplômés qui ne demandent qu'à servir leur pays....Le même esprit a conduit d'autres nominations enregistrées dans les domaines de la sécurité et la justice, en faisant toujours appels aux Hommes de Ben Ali....Ignorent-ils que leurs prédécesseurs ont été déchus de leur fonction pour, entre autres une telle politique !</p> <p>Et l'insulte continue encore lorsque ces Hommes décident de remplacer le Conseil National de protection de la Révolution, alors qu'un consensus national a été assuré autour de cette instance, pour une Haute Commission, dont les membres ont été désignés sans la moindre concertation .... Et dieu seul sait sur quelles bases et selon quels critères ces choix de personnes ont été faits !!</p> <p>Ainsi quelques Hommes, qu'un concours de circonstances a mis sur la route de la nouvelle Tunisie décident d'être les portes-paroles de la révolution et d'agir comme si le pays leurs appartient et agissent en conséquence ! Le sang de nos enfants n'a pas coulé pour cette petite politique.</p> <p>Personnellement j'avais des craintes et en suivant les différentes réactions des uns et des autres, dans différents espaces d'échanges qui ont tous tiré la sonnette d'alarme quant à l'avenir de notre révolution, mon inquiétude s'est renforcée.</p> <p>Tout d'abord, pour le rôle extraordinaire que jouent des Hommes d'ombre qui mènent la barque d'une main de maître comme ils l'ont fait les six premières années du règne de Ben Ali, lorsqu'ils étaient aux commandes du pays à faire et à défaire les gouvernements du dictateur et l'ont épaulé dans les années noires de la Tunisie . Ces Hommes, sont non seulement de retour, mais agissent comme jadis en seuls chefs des lieux.</p> <p>Serait-il, par conséquent un hasard si leur retour coincide avec le départ du juge Rajhi du Ministère de l'Intérieur et les zones d'ombre qui ont carctérisé cette affaire ! Et le retour galopant des arrestations arbitraires qui touchent nos jeunes révolutionnaires ( et personne d'autres) et de la pratique de la torture dans les différents postes de police ! Sans parler des anciens mercenaires de Ben Ali qui ont été appelés à occuper des postes clés dans les différents domaines de la vie politique et notamment la presse, l'appareil judiciaire et l'administration tunisienne......</p> <p>Un autre problème s'impose et qui consiste en ces Hommes de savoir auxquels Ben Ali a fait appel, un jour avant son départ, des compétences et des valeurs sûres pour le pays.... Seulement ont-ils jamais été des Hommes politiques, ont-ils de près ou de loin la moindre expérience de l'appareil politique et de ses rouages.... Autrement dit sauront-ils faire face à cette situation inédite que traverse notre pays.... Jusqu'à maintenant les réponses ne sont pas au RDV.</p> <p>Cet handicap se manifeste dans le rapport établi avec la jeunesse révolutionnaire de la Kasbah, avec qui un seul langage a été établi, celui de la matraque et de la répression, tournant le dos à cette profonde aspiration populaire à un changement radical dans la pensée politique et les méthodes entreprises jusqu'à aujourd'hui. Il est évident que le manque et même l'absence de confiance exprimée par la jeunesse tunisienne ne sont pas fortuits et résultent d 'un constat véridique partagé par un grand nombre d'Hommes et de Femmes de la société civile tunisienne....</p> <p>Et c'est la raison pour laquelle nous disons : Non et mille fois non, notre liberté, chèrement acquise, est trop précieuse pour les regarder sacrifier notre révolution sans rien faire !</p> <p>Paris, le : 30 Mars 2011 Fatma BOUAMAIED KSILA</p></div> Des troupes saoudiennes à Bahreïn, les chiites parlent de guerre http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3567 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3567 2011-03-14T19:00:11Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché lundi des contingents militaires à Bahreïn, à la demande de leur voisin et allié en proie à une révolte de sa majorité chiite, qui parle de "déclaration de guerre." Le détachement saoudien, fort d'un millier d'hommes, et les troupes émiraties, moitié moins nombreuses, interviennent dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont Bahreïn a sollicité l'aide pour venir à bout de ce soulèvement susceptible de menacer la dynastie des Khalifa. (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_chapo'><p>L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché lundi des contingents militaires à Bahreïn, à la demande de leur voisin et allié en proie à une révolte de sa majorité chiite, qui parle de "déclaration de guerre."</p></div> <div class='rss_texte'><p>Le détachement saoudien, fort d'un millier d'hommes, et les troupes émiraties, moitié moins nombreuses, interviennent dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont Bahreïn a sollicité l'aide pour venir à bout de ce soulèvement susceptible de menacer la dynastie des Khalifa.</p> <p>"Les autres pays du Golfe participeront aussi à la restauration du calme et de l'ordre à Bahreïn", a déclaré le cheikh Abdallah ben Zayed al Nahayan, ministre des Affaires étrangères des Emirats qui se trouvait lundi à Paris en marge d'une réunion du G8.</p> <p>Quelque 150 transports de troupes blindés ainsi qu"'une cinquantaine d'autres véhicules - jeeps, cars, ambulances et canons à eau - ont pénétré sur le territoire de la petite île, gouvernée depuis le XVIIIe siècle par une dynastie sunnite, en empruntant le pont-digue de 25 km la reliant à l'Arabie.</p> <p>Des centaines de manifestants chiites bahreïnis restent retranchés derrière des barricades de fortune aux abords de la place de la Perle, haut lieu de la contestation politique dans la capitale, Manama, depuis le mois dernier.</p> <p>On ignore la destination finale du convoi saoudien. Mais, des témoins rapportent que les militaires ont pris la direction du quartier sunnite de Riffa, où réside la famille royale et où se trouve un hôpital militaire.</p> <p>Leur mission et de "protéger les installations gouvernementales", dit-on de source saoudienne.</p> <p>LE SPECTRE DE L'IRAN</p> <p>Outre Bahreïn, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), alliance politique, militaire et économique, comprend le Koweït, le Qatar et Oman, autant de monarchies sunnites qui s'inquiètent de l'agitation chiite chez le plus vulnérable de leur partenaire.</p> <p>Le royaume wahhabite, qui domine le CCG, surveille avec d'autant plus d'inquiétude la situation à Bahreïn qu'il redoute une contagion à ses provinces orientales pétrolières, peuplées par d'importantes minorités chiites et où de petites manifestations ont déjà eu lieu.</p> <p>Ryad soupçonne l'Iran, la puissance chiite régionale, de velléités d'ingérence. Bahreïn n'hésite d'ailleurs pas à accuser ses opposants de recevoir une aide de la République islamique, dont les pétromonarchies du Golfe mais aussi des pays comme l'Egypte et Israël craignent l'influence croissante dans la région.</p> <p>Dimanche, les affrontements entre manifestants chiites et forces de l'ordre à Bahreïn avaient été d'une violence sans précédent depuis le 17 février, date à laquelle sept personnes avaient été tuées par l'armée.</p> <p>Après avoir tenté de repousser les protestataires pendant plusieurs heures, la police avait reculé et de jeunes manifestants avaient dressé des barricades en travers de l'avenue qui conduit au quartier d'affaires Financial Harbour de Manama.</p> <p>Ces barricades étaient toujours en place lundi. Les manifestants contrôlaient les voitures à l'entrée de la place de la Perle. De l'autre côté de l'avenue, les policiers ont mis en place un barrage pour empêcher les véhicules de rejoindre le quartier d'affaires en provenance de l'aéroport.</p> <p>"PAS UNE INVASION", DIT WASHINGTON</p> <p>Les partis d'opposition, dont le Wefak, le principal mouvement chiite, ont dénoncé toute intervention militaire par les airs, la mer ou la terre comme une "agression contre des citoyens sans défense".</p> <p>"Nous ne partirons jamais. Pourquoi aurions-nous peur ? Nous n'avons pas peur dans notre pays", s'est exclamé un manifestant, Abdallah, interrogé sur l'éventuelle intervention saoudienne contre les manifestants.</p> <p>Les Etats-Unis ont invité les militaires saoudiens et les membres du CCG à la retenue.</p> <p>"Nous avons vu les informations dont vous parlez. Il ne s'agit pas de l'invasion d'un pays. Comme nous l'avons fait à plusieurs reprises, nous invitons le gouvernement bahreïni et les autres Etats membres du CCG à faire preuve de retenue", a déclaré Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, lors d'une conférence de presse.</p> <p>Signe que l'opposition du petit royaume et la monarchie seraient peut-être sur le point de trouver une issue à la crise, des groupes d'opposition ont discuté avec le prince héritier Salman al Khalifa des modalités d'un dialogue national.</p> <p>Le prince Salman leur a promis que ce dialogue porterait sur des revendications clés des manifestants, dont un accroissement des pouvoirs du parlement, une réforme du gouvernement et une modification de la carte électorale.</p> <p>Mais l'opposition est de plus en plus divisée entre modérés, dont le Wefak, prêts à discuter des réformes politiques avec la dynastie sunnite au pouvoir et des petites formations chiites plus radicales, qui veulent carrément abolir la monarchie.</p> <p>Avec Ulf Laessing à Ryad ; Jean-Stéphane Brosse, Marc Delteil et Jean-Philippe Lefief pour le service français</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://fr.news.yahoo.com/4/20110314/twl-bahrein-ccg-38cfb6d.html" class="spip_out">Yahoo news</a></div> La place Zouhair Yahyaoui http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3566 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3566 2011-03-12T19:25:31Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org édito - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique19" rel="directory">Libérez Ettounsi !</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot221" rel="tag">édito</a> <div class='rss_texte'><p><span class='spip_document_1476 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH667/placeZou-ce4fa.jpg' width='500' height='667' alt="" style='height:667px;width:500px;' /></span></p></div> Les cyberdissidents tunisiens rendent hommage à Zouheir Yahyaoui https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3565 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3565 2011-03-08T22:08:41Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Le samedi 12 mars 2011, à 11h00 du matin, des internautes tunisiens vont enfin, grâce à la Révolution du 14 janvier, pouvoir commémorer publiquement et pour la première fois la mort de Zouheir Yahyaoui, devant le Théâtre municipal de Tunis. Certains ne connaitraient probablement pas ce nom, cependant les vétérans de la cyberdissidence ont un respect solennel envers cet homme considéré comme le pionnier de l'Internet libre en Tunisie. Il y a de cela 10 ans déjà, en juillet 2001, Zouheir crée (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_texte'><p>Le samedi 12 mars 2011, à 11h00 du matin, des internautes tunisiens vont enfin, grâce à la Révolution du 14 janvier, pouvoir commémorer publiquement et pour la première fois la mort de Zouheir Yahyaoui, devant le Théâtre municipal de Tunis. Certains ne connaitraient probablement pas ce nom, cependant les vétérans de la cyberdissidence ont un respect solennel envers cet homme considéré comme le pionnier de l'Internet libre en Tunisie.</p> <p>Il y a de cela 10 ans déjà, en juillet 2001, Zouheir crée TUNeZINE.com , un forum-site, devenu de plus en plus populaire, où il dénonçait les abus du pouvoir et démasquait les manœuvres criminelles d'un gouvernement qui agissait en usant principalement de trois armes : la propagande, la censure et le terrorisme envers ceux qui osaient s'opposer au système.</p> <p>Après un an d'activisme pour une libre parole et d'anonymat sous le pseudonyme d'Ettounsi, une milice de la police parallèle, composée de 6 personnes, finit par débarquer au publinet de Ben Arous (Tunis) où Zouheir travaillait. Ne connaissant pas encore sa véritable identité, ces policiers n'avaient que l'adresse IP et s'apprêtaient à harceler les clients afin de démasquer le créateur de TUNeZINE. Dans un acte de bravoure, il se leva de sa chaise et s'adressa à eux en se dénonçant « Lâchez-les, c'est moi Ettounsi »… Il fut condamné pour « propagation de fausses nouvelles et usage frauduleux des lignes de communication ». Ces mots lui vaudront un an et demi de torture et de mauvais traitements en prison... A cause ou grâce à quelques problèmes de santé il bénéficiera - notamment sous la pression médiatique internationale -d'une liberté conditionnelle. Son combat lui valut le premier prix des cyberlibertés de Reporters s@ns frontières, l'amour et le respect inconditionnels de ses amis et l'humble gratitude des internautes tunisiens.</p> <p>Deux ans à peine après sa libération, il meurt le 13 mars 2005 d'une crise cardiaque à l'âge de 37 ans. En mémoire de celui qui a osé dire non quand la plupart ne pouvait souffler un mot, le rendez-vous du samedi sera une commémoration du ‘'père de la e-Révolution'' suivie par une visite à son domicile au 50, rue Habib Thameur, à Ben Arous, pour terminer par un recueillement sur sa tombe.</p> <p>Zouheir Yahyaoui avait dit un jour « Continuer à faire ce que la dictature me reproche de faire est sans aucun doute un acte d'entêtement. Si je continue d'écrire dans TuneZine c'est parce que je ne vois pas la moindre avancée, pas même d'un millimètre sur le chemin de la démocratie ou de la liberté d'expression. La société tunisienne, comme la presse, est bâillonnée et sans la plus petite marge de liberté. Faut-il abandonner le combat et renoncer à tout espoir ? "</p> <p>Certes, les internautes de l'après-Révolution sauront « sans doute » répondre à cette question.</p> <p>Lilia Weslaty</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://www.tunivisions.net/les-cyberdissidents-tunisiens-rendent-hommage-a-zouheir-yahyaoui,11604.html" class="spip_out">http://www.tunivisions.net</a></div> Composition du nouveau gouvernement de Béji Caïed Essebsi http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3564 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3564 2011-03-07T15:40:00Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a désigné, lundi 7 mars 2011, les membres du nouveau gouvernement transitoire dont la composition s'établit comme suit : M. Béji Caïed Essebsi : Premier ministre M. Lazhar Karoui Chebbi : Ministre de la Justice M. Abdelkarim Zebidi : Ministre de la Défense Nationale M. Farhat Rajhi : Ministre de l'Intérieur M. Mouldi Kéfi : Ministre des Affaires étrangères M. Mohamed Naceur : Ministre des Affaires sociales M. Jelloul Ayed : (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique111" rel="directory">Le gouvernement transitoire</a> <div class='rss_texte'><p>Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a désigné, lundi 7 mars 2011, les membres du nouveau gouvernement transitoire dont la composition s'établit comme suit :</p> <p>M. Béji Caïed Essebsi : Premier ministre</p> <p>M. Lazhar Karoui Chebbi : Ministre de la Justice</p> <p>M. Abdelkarim Zebidi : Ministre de la Défense Nationale</p> <p>M. Farhat Rajhi : Ministre de l'Intérieur</p> <p>M. Mouldi Kéfi : Ministre des Affaires étrangères</p> <p>M. Mohamed Naceur : Ministre des Affaires sociales</p> <p>M. Jelloul Ayed : Ministre des Finances</p> <p>M. Laroussi Mizouri : Ministre des Affaires religieuses</p> <p>M. Taieb Baccouche : Ministre de l'Education</p> <p>M. Ezzedine Bach Chaouech : Ministre de la Culture</p> <p>M. Refâat Chaâbouni : Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique</p> <p>Mme Habiba Zéhi : Ministre de la Santé publique</p> <p>M. Mehdi Houas : Ministre du Commerce et du Tourisme</p> <p>M. Mokhtar Jalleli : Ministre de l'Agriculture et de l'Environnement</p> <p>Mme Lilia Laabidi : Ministre des Affaires de la Femme</p> <p>M. Yacine Ibrahim : Ministre du Transport et de l'Equipement</p> <p>M. Said Aydi : Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi</p> <p>M. Mohamed Aloulou : Ministre de la Jeunesse et des Sports</p> <p>M. Abdelhamid Triki : Ministre de la Planification et de la Coopération internationale</p> <p>M. Abdelaziz Rassâa : Ministre de l'Industrie et de la Technologie</p> <p>M. Ahmed Adhoum : Ministre des Domaines de l'Etat</p> <p>M. Abderrazak Zouaoui : Ministre du Développement régional</p> <p>M. Rafâa Ben Achour : Ministre délégué auprès du Premier ministre</p> <p>Secrétaires d'Etat</p> <p>M. Radhouane Nouisser : secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères M. Néjib Karafi : secrétaire d'Etat auprès du ministre du Développement régional et local M. Lamine Moulahi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé publique M. Slim Chaker : secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce et du Tourisme, chargé du Tourisme M. Salem Hamdi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, chargé de l'Environnement M. Ridha Belhadj : Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre M. Slim Amamou : secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports M. Adel Gâaloul : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé des technologies de la Communication M. Hassen Annabi : secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education</p></div> Tunisie : une Assemblée constituante pourrait être créée https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3561 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3561 2011-03-01T17:26:17Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Le nouveau premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, aurait accepté l'idée de mettre en place une Assemblée constituante, prônée par un collectif de partis et d'ONG. Cette décision n'a, pour l'heure, pas été confirmée, et le porte-parole du gouvernement, Taïeb Baccouch, était injoignable dans l'après-midi. Cette Assemblée constituante est une idée phare du Conseil de la protection de la révolution, un collectif formé de quelque 14 partis politiques, de la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique111" rel="directory">Le gouvernement transitoire</a> <div class='rss_texte'><p>Le nouveau premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, aurait accepté l'idée de mettre en place une Assemblée constituante, prônée par un collectif de partis et d'ONG. Cette décision n'a, pour l'heure, pas été confirmée, et le porte-parole du gouvernement, Taïeb Baccouch, était injoignable dans l'après-midi.</p> <p>Cette Assemblée constituante est une idée phare du Conseil de la protection de la révolution, un collectif formé de quelque 14 partis politiques, de la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) et d'organisations de la société civile.</p> <p>Ahmed Néjib Chebbi, ministre démissionnaire du développement régional, a assuré que le président de la république par intérim, Foued Mbazaa, "ne prolongera pas son mandat", qui expire à la mi-mars selon la Constitution, mettant en garde contre le risque d'un "vide constitutionnel" dans le pays.</p> <p>VAGUE DE DةMISSIONS AU SEIN DU GOUVERNEMENT TUNISIEN</p> <p>Le départ d'Ahmed Néjib Chebbi du gouvernement s'ajoute à la démission du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ahmed Ibrahim, ce mardi 1er mars. Selon Reuters, qui cite la radio privée Shems FM, Elyes Jouini, ministre chargé des réformes économiques et sociales, a lui aussi présenté sa démission ce mardi.</p> <p>Lundi, c'était au tour du ministre de l'industrie et de la technologie, Mohamed Afif Chelbi, et du ministre de la coopération internationale, Mohamed Nouri Jouini, d'annoncer leur démission. Dimanche, c'est Mohamed Ghannouchi qui avait été remplacé à son poste de premier ministre par Béji Caïd Essebsi.</p> <p>LE MOUVEMENT ISLAMISTE ENNAHDA LةGALISة</p> <p>Le mouvement islamiste tunisien Ennahda pourrait tirer parti de cette confusion gouvernementale. Largement réprimé sous le régime de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, le parti vient d'être légalisé, trente ans après sa fondation. Cette initiative permettra à Ennahda de se présenter aux prochaines élections législatives.</p> <p>Le dirigeant du parti Ennahda, Rachid Ghannouchi, à son arrivée à l'aéroport de Tunis, dimanche 30 janvier.</p> <p>Le dirigeant du parti Ennahda, Rachid Ghannouchi, à son arrivée à l'aéroport de Tunis, dimanche 30 janvier.AFP/FETHI BELAID</p> <p>Rached Ghannouchi, leader du parti, est rentré fin janvier en Tunisie après un exil de vingt ans à Londres. Il avait fondé Ennahda (Renaissance) en 1981 avec des intellectuels inspirés par les Frères musulmans égyptiens.</p> <p>A 69 ans, Rachid Ghannouchi est considéré comme un modéré. Son organisation est perçue comme moins conservatrice que les Frères musulmans égyptiens, et se dit proche idéologiquement du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie.</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/03/01/tunisie-le-mouvement-islamiste-ennahda-legalise_1486869_3212.html#xtor=AL-32280184" class="spip_out">Source Le Monde</a></div> [PORTRAIT] Boris Boillon est-il l'homme de la situation en Tunisie ? http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3560 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3560 2011-02-22T08:53:20Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org En matière de diplomatie, Boris Boillon semble avoir été formé à l'école Sarkozy. Le nouvel ambassadeur de France, qui dès son deuxième jour sur le sol tunisien s'est accroché avec deux journalistes devant la caméra de Radio Mosaïque, semble vouloir donner l'image d'un homme d'action plutôt que celle d'un fin stratège. Il a lui-même choisi un vocabulaire allant dans ce sens pour se définir, lorsqu'il est venu présenter ses excuses sur le plateau du journal tunisien, dimanche, afin d'apaiser la situation. (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_texte'><p>En matière de diplomatie, Boris Boillon semble avoir été formé à l'école Sarkozy.</p> <p>Le nouvel ambassadeur de France, qui dès son deuxième jour sur le sol tunisien s'est accroché avec deux journalistes devant la caméra de Radio Mosaïque, semble vouloir donner l'image d'un homme d'action plutôt que celle d'un fin stratège. Il a lui-même choisi un vocabulaire allant dans ce sens pour se définir, lorsqu'il est venu présenter ses excuses sur le plateau du journal tunisien, dimanche, afin d'apaiser la situation.</p> <p>"J'ai pour moi l'énergie, la détermination, les bonnes intentions, mon engagement total au service de la relation bilatérale. Mais j'ai été aussi fougueux et trop spontané", a-t-il expliqué lors de son mea culpa télévisé, précisant qu'il "payait les défauts de ses qualités".</p> <p>La veille, une manifestation de 500 tunisiens avait eu lieu devant l'ambassade de France pour dénoncer ses propos et demander son départ.</p> <p>Ironie, lors de ce désormais fameux déjeuner avec les journalistes, jeudi 17 février, il a déclaré : "Moi, je ne suis pas là pour faire de la polémique, je ne suis pas là pour créer des problèmes, je suis là, mais pour créer des solutions."</p> <p>Son style "franc du collier" n'est pas sans rappeler celui de Nicolas Sarkozy, comme l'ont noté les manifestants tunisiens samedi, devant l'ambassade de France.</p> <p>Sur les affiches, on pouvait lire : "Casse-toi, pauv' Boillon" (référence à la célèbre phrase de Nicolas Sarkozy : "Casse-toi, pauv' con") ou, plus explicite : "Dégagez, petit Sarko !".</p> <p>"تtre les premiers"</p> <p>Lors du déjeuner qu'il a organisé avec les journalistes tunisiens à la Résidence, "site historique placé au service des liens entre la France et la Tunisie", Boris Boillon portait une Rolex, rapporte Libération.</p> <p>Ce n'est pas là sa seule ressemblance avec le chef de l'Etat.</p> <p>Tel un Nicolas Sarkozy en campagne, "le diplomate" cultive son image depuis des années. Il vient de quitter l'ambassade de France en Irak, un poste difficile, où il a été nommé à seulement 39 ans.</p> <p>Boris Boillon a pu mettre en avant à Bagdad son engagement "total" au service de la fonction. Illustration : bien qu'il fut la cible d'une tentative d'attentat, il n'a pas hésité à faire venir ses filles dans la capitale irakienne et à se faire photographier avec elles. Il voulait montrer que le pays était sûr pour motiver les entreprises françaises à investir dans le pays.</p> <p>Pendant que le président de la République réforme en France pour faire tourner l'économie, Boris Boillon veut faire bouger les choses en Irak : "Je suis ici pour faire venir les entreprises françaises car il y a du business à faire si on sait prendre des risques et être les premiers".</p> <p>"Nous sommes en Tunisie, pas en Irak"</p> <p>Avant son précédent poste d'ambassadeur en Irak, Boris Boillon a passé plusieurs années aux côtés de Nicolas Sarkozy. En avril 2006, il est nommé chargé de mission, puis conseiller diplomatique au ministère de l'Intérieur, dirigé par Nicolas Sarkozy.</p> <p>Il devient ensuite conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient à l'Elysée. C'est probablement pendant ces années qu'il assimile la rhétorique du chef de l'Etat, qui le feront dire lors ce déjeuner à Tunis : "N'essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles, franchement, vous croyez que j'ai ce niveau-là, que je suis dans la petite phrase débile ?"</p> <p>Sur le plateau de la télévision tunisienne, Boris Boillon a admis qu'il avait "réagi avec exagération à des questions relatives à sa personne". "Cela a été interprété comme une marque d'arrogance et un manque de respect à l'égard du peuple tunisien", a-t-il avancé. "Il croit qu'en parlant l'arabe, il va nous conquérir, mais nous sommes en Tunisie, pas en Irak", répondent des journalistes tunisiens dans Libération.</p> <p>"Loin de moi toute pensée 'colonialiste'"</p> <p>Lorsqu'il a fait ses excuses à la télévision tunisienne et admis son arrogance, Boris Boillon a tenu à rappeler qu'il était "loin de toute pensée 'colonialiste'". En plus d'être arabophone, le diplomate est un fin connaisseur du monde arabe. Ce fils de "pieds rouges" (ces militants de gauche venus aider l'Algérie indépendante) est né en décembre 1969 à Alger.</p> <p>A l'âge de dix ans, il s'installe à Besançon. Le bac en poche, il monte à Paris où il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Institut national des langues et civilisations orientales.</p> <p>Mais il n'a jamais oublié les pays de son enfance et il fait son stage de "Sciences-po" en Tunisie. Il effectue sa coopération à Mascate (1993-1994) puis choisit de se perfectionner en arabe en passant un an au Caire et une autre année à Damas.</p> <p>Il intègre le ministère des Affaires étrangères en 1998 et devient conseiller à l'ambassade de France à Alger (2001-2004), puis consul général adjoint à Jérusalem, où il assiste le représentant spécial de l'Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient (août 2004-avril 2006).</p> <p>"Dans sa vie on fait tous des erreurs"</p> <object width="480" height="271"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xh4wkh?theme=none"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xh4wkh?theme=none" width="480" height="271" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xh4wkh_boillon-defend-kadhafi-c_news" target="_blank">Boillon défend Kadhafi (C+)</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/LePostfr" target="_blank">LePostfr</a>. - <a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/news"></a></i> <p>Le nouvel ambassadeur de France à Tunis est un fervent défenseur de la realpolitik, à en croire ses déclarations au sujet de du dirigeant Libyen, Mouammar Kadhafi, en novembre 2010 au Grand Journal de Canal +. "Kadhafi a été terroriste, il ne l'est plus, il a fait son autocritique", avait-il avancé après avoir précisé que le chef de l'Etat libyen l'appelait "Mon fils".</p> <p>On peut d'ailleurs voir sur une vidéo que Boris Boillon était à côté de Cécilia Sarkozy lors de la libération des infirmières bulgares retenues en Libye.</p> <p>Alors qu'Ali Badou lui rappelait que Mouammar Kadhafi n'était pas pour autant un grand démocrate, le diplomate avait répondu : "Vous savez, qui peut se prétendre le parangon de vertu et de démocratie de par le monde ? Dans sa vie on fait tous des erreurs et dans sa vie on a tous droit au rachat."</p> <p>"Mieux canaliser mon énergie"</p> <p>La réalpolitik, une doctrine qui était encore acceptée il y a quelques mois, mais qui, à la lecture des évènements qui ont lieu dans le monde arabe cet hiver, parait inadaptée.</p> <p>Aussi le choix des mots ("fougueux", "spontané") n'est pas un hasard. Ils semblent destinés à faire de ce diplomate un semblable de la jeunesse tunisienne : "Je dois apprendre à mieux canaliser mon énergie et arrondir les angles, a déclaré Boris Boillon dimanche à la télévision tunisienne, dorénavant je dois parler de manière plus polie". Homme moderne, il affirme être le premier ambassadeur sur Twitter, il a une page Facebook (où il s'affiche torse nu) et même une chaîne sur Youtube. Sur Twitter, il a d'ailleurs d'aclaré : "Vraiment désolé si j'ai pu offenser. Ce n'était pas mon intention".</p> <p>Quelques jours avant la polémique, l'homme s'était annoncé comme un challenger : "La Tunisie, c'est un nouveau défi qui est lié à une situation nouvelle".</p> <p>Le diplomate va-t-il parvenir à adapter son style au nouveau monde arabe ? Rien n'est moins sûr s'il s'inspire de son mentor, dont les annonces de changement de style présidentiel restent fluctuantes.</p> <p>Donald Hebert - Nouvelobs.com</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110221.OBS8450/portrait-boris-boillon-est-il-l-homme-de-la-situation-en-tunisie.html" class="spip_out">NouvelObs</a></div> La contestation gagne du terrain au Yémen http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3559 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3559 2011-02-22T08:48:04Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Au Yémen, la contestation a gagné hier le nord du pays, où des dizaines de milliers de chiites ont participé à Sanaa à une manifestation demandant la chute du régime du président Ali Abdallah Saleh. Dans la capitale, Sanaa, des milliers de personnes ont entamé un sit-in pour exiger le départ du président Saleh, qui a affirmé de son côté qu'il ne partirait « que par les urnes ». Les manifestants ont été rejoints par une douzaine de députés de l'opposition. Ce sit-in intervient au lendemain de la décision de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique116" rel="directory">Yemen</a> <div class='rss_texte'><p>Au Yémen, la contestation a gagné hier le nord du pays, où des dizaines de milliers de chiites ont participé à Sanaa à une manifestation demandant la chute du régime du président Ali Abdallah Saleh.</p> <p>Dans la capitale, Sanaa, des milliers de personnes ont entamé un sit-in pour exiger le départ du président Saleh, qui a affirmé de son côté qu'il ne partirait « que par les urnes ». Les manifestants ont été rejoints par une douzaine de députés de l'opposition.</p> <p>Ce sit-in intervient au lendemain de la décision de l'opposition parlementaire de se joindre au mouvement de contestation, mené jusqu'à présent principalement par des étudiants.</p> <p>ہ Aden, un manifestant a été tué par les forces de sécurité hier matin, ce qui porte à douze le nombre de morts dans cette métropole du sud en moins d'une semaine.</p> <p>Pour leur part, les ulémas (dignitaires religieux) du Yémen ont prohibé le recours à la force contre les manifestants, dans un communiqué publié après une réunion extraordinaire.</p> <p>La contestation prenait aussi de l'ampleur à Manama, capitale du petit royaume de Bahreïn, stratégique pour la V e Flotte américaine qui y a son QG.</p> <p>Les protestataires, appartenant surtout à la majorité chiite, ont passé une nouvelle nuit sur la place de la Perle, dans le centre-ville, reconquise après le retrait samedi de l'armée et de la police.</p> <p>Cependant, des milliers de partisans de la famille royale sunnite ont eux aussi manifesté, se rassemblant hier soir devant la mosquée Al-Fateh de la capitale, agitant des portraits du roi et des drapeaux rouge et blanc de Bahreïn.</p> <p>Un manifestant chiite a succombé à ses blessures, ce qui porte à sept le nombre des morts de la répression à Bahreïn, où l'opposition préparait une démonstration de force avec une grande marche aujourd'hui à Manama.</p> <p>En raison de cette agitation, le Grand prix de Bahreïn de Formule 1, prévu le 13 mars, a été annulé, selon un communiqué officiel publié hier.</p> <p>le 22/02/2011 à 00:00</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://www.lalsace.fr/actualite/2011/02/22/la-contestation-gagne-du-terrain-au-yemen" class="spip_out">lalsace.fr</a></div> Bahreïn : les chiites se révoltent contre le roi sunnite http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3558 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3558 2011-02-22T08:46:01Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org Sur la place de la Perle dans la capitale du Bahreïn, c'est désormais au roi que l'on s'en prend. La revendication se transforme. La dynastie sunnite qui dirige le petit pays du Golfe depuis le XVIIIème siècle se met à dos les chiites, et ils sont majoritaires. “Nous ne voulons plus que les Khalifa nous contrôlent, lance une jeune femme. Ca suffit. 250 ans ça suffit. On ne les veut plus. On veut choisir pour qui voter au gouvernement”. Nous voici loin des quartiers chics de Manama, dans une famille (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique124" rel="directory">Bahreïn</a> <div class='rss_texte'><p>Sur la place de la Perle dans la capitale du Bahreïn, c'est désormais au roi que l'on s'en prend. La revendication se transforme. La dynastie sunnite qui dirige le petit pays du Golfe depuis le XVIIIème siècle se met à dos les chiites, et ils sont majoritaires. “Nous ne voulons plus que les Khalifa nous contrôlent, lance une jeune femme. Ca suffit. 250 ans ça suffit. On ne les veut plus. On veut choisir pour qui voter au gouvernement”.</p> <p>Nous voici loin des quartiers chics de Manama, dans une famille chiite. Les chiites, 70% de la population bahreïni, sont discriminés. Le régime fait venir de l‘étranger des sunnites, pour compenser le déséquilibre. Des Indiens, des Pakistanais, à qui on offre un confort refusé aux chiites.</p> <p>“Ils les font venir, leur donnent travail, passeports et logements, dit un habitant du quartier, et rien ne change pour nous”.</p> <p>Zina, comme beaucoup d'autres, reste à la maison en attendant du travail. Et quand on est embauché, c'est toujours avec un salaire inférieur au sunnites : “Ca fait six ans que je suis diplomée de l‘éducation. Comment expliquez-vous que je n'ai jamais trouvé un travail ?” Ceux qui protestent aujourd'hui, qu'ils soient chiites ou sunnites, jurent qu'ils ne veulent pas attiser les haines entre communautés.</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://fr.euronews.net/2011/02/21/bahrein-les-chiites-se-revoltent-contre-le-roi-sunnite/" class="spip_out">Euronews</a></div> Des manifestations poussent le Maroc à accélérer les réformes http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3557 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3557 2011-02-22T08:42:43Z text/html fr Rédaction de reveiltunisien.org De Philippe SAUVAGNARGUES (AFP) – Il y a 21 heures RABAT — Les manifestations de dimanche au Maroc, largement pacifiques malgré des débordements, ont mis en évidence une forte demande d'accélération des réformes politiques dans ce pays et certains organisateurs du mouvement entendent bien poursuivre leur action. Au lendemain de ces manifestations, le gouvernement a assuré par la voix de son porte-parole avoir "saisi le message". "Maintenant il faut passer à la vitesse supérieure" en matière de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique123" rel="directory">Maroc</a> <div class='rss_texte'><p>De Philippe SAUVAGNARGUES (AFP) – Il y a 21 heures</p> <p>RABAT — Les manifestations de dimanche au Maroc, largement pacifiques malgré des débordements, ont mis en évidence une forte demande d'accélération des réformes politiques dans ce pays et certains organisateurs du mouvement entendent bien poursuivre leur action.</p> <p>Au lendemain de ces manifestations, le gouvernement a assuré par la voix de son porte-parole avoir "saisi le message". "Maintenant il faut passer à la vitesse supérieure" en matière de réformes, a dit à l'AFP le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri.</p> <p>Dans une allocution à l'occasion de la mise en place d'un organisme consultatif prévue de longue date, le roi Mohammed VI, s'est lui-même dit attaché à la "poursuite des réformes". Il a exprimé sa volonté de "consolider (le modèle marocain) par de nouvelles réformes".</p> <p>La police marocaine a dispersé avec fermeté lundi soir un petit groupe de manifestants qui voulaient organiser un sit-in à Rabat, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p> <p>Un groupe d'une cinquantaine de personnes, dont des jeunes, s'étaient rassemblés dans le centre de la capitale marocaine pour organiser un sit-in au lendemain de manifestations qui se sont déroulées dans de nombreuses villes marocaines pour réclamer des réformes politiques.</p> <p>Des milliers de personnes ont manifesté dimanche dans de nombreuses villes marocaines pour réclamer des réformes politiques urgentes, plus de démocratie et moins de corruption dans ce pays où les inégalités restent fortes et le chômage des jeunes élevé.</p> <p>Pour M. Naciri, les manifestations de dimanche ont démontré la "maturité du peuple marocain et de ses institutions", au moment où "les manifestants sont accueillis dans les autres pays arabes avec de la violence".</p> <p>Les manifestants répondaient à un appel de jeunes sur Facebook, appuyé et relayé par plusieurs ONG. Des jeunes se sont aussi exprimés sur Facebook pour s'opposer au mouvement "du 20 février" et "soutenir le roi Mohammed VI avec tous ses droits constitutionnels".</p> <p>Des violences ont cependant suivi les manifestations de dimanche, dont les autorités elles-mêmes ont reconnu qu'elles avaient été pacifiques et disciplinées.</p> <p>Les corps calcinés de cinq personnes ont été retrouvés dans une agence bancaire brûlée à Al-Hoceima, dans le nord du pays, théâtre de violentes échauffourées dimanche soir.</p> <p>Les violences, attribuées par le ministre de l'intérieur Taib Cherkaoui à des "fauteurs de trouble", ont fait 128 blessés, dont 115 membres des forces de l'ordre, dans une demi-douzaine de villes. 120 personnes ont été interpellées et seront présentées à des tribunaux.</p> <p>Des ONG ont condamné les violences, à l'instar de Khadija Ryadi, présidente de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) qui a aussi qualifié de "succès" les manifestations de dimanche.</p> <p>L'un des initiateurs de l'appel du 20 février sur Facebook, Oussama Khlifi, a affirmé que le mouvement allait se poursuivre. "La mobilisation continue", a-t-il dit à l'AFP, précisant avoir appelé à des sit-in quotidiens dans les grandes villes du Maroc, notamment Rabat et Casablanca.</p> <p>Pour Khadiga Mohsen Finan, chercheuse à l'université Paris VIII, le Maroc a "déjà entamé sa transition politique". "Mais celle-ci est inachevée et il faut l'achever", a-t-elle dit dans une conversation téléphonique avec l'AFP.</p> <p>Les Marocains "demandent de vraies réformes, du travail, plus de démocratie, que les choses ne soient pas faites à moitié", ajoute-t-elle. Le roi Mohammed VI, qui a accédé au trône en 1999, avait lancé des réformes, mais celles-ci ont donné l'impression de marquer le pas ces dernières années.</p> <p>Mme Finan juge que le mouvement va sans doute se poursuivre au Maroc mais de "façon sporadique". Comme personne ne demande la tête du chef de l'Etat, le roi étant "légitime, populaire et respecté", "cela ne se fera pas de manière rapide et spectaculaire comme en Tunisie ou en Egypte", juge-t-elle.</p> <p>Selon elle, la rue marocaine joue le rôle de "contre-pouvoir" qui n'est pas assuré dans le système actuel par les partis politiques ou le parlement.</p></div> <div class="hyperlien">Voir en ligne : <a href="http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jYeoGsI3ps3OmP3zQAug1XXCHJ-g?docId=CNG.99293c283cc987a94e0b6657b3cf646e.111" class="spip_out">Google news</a></div>