En réponse à :
18 mars 2005 12:49
Vous aussi, des amis vous en avez certainement perdu
Dans notre pays, le dictateur s’abreuve des vies foutues
Mon ami et moi nous étions toujours l’un à l’autre suspendus
Pendant des années mon ami a disparu Le malheur s’est abattu sur la terre quand je l’ai revu
L’humain en mon ami, le dictateur l’a pendu Quel malheur pour mon ami, un moins que rien il est devenu
Quelle douleur de ce que de mon ami j’ai vu
Le dictateur enragé de l’ignoble l’a mordu
Quand il partait du village pour aller pointer au poste comme convenu
Mon ami hâtait le pas et faisait des kilomètres au ciel la tête tendue (...)